dimanche 22 juillet 2018

FRANCOFOLIES // Live Report : La Rochelle, Festival du 11 au 15 juillet 2018.


Après quasiment une semaine de musique aux Francofolies de La Rochelle, voici un petit survol de ces moments intenses.

1er jour, 11 juillet 2018

C’est sous un soleil radieux que s’ouvrait le Festival des Francofolies à La Rochelle le 11 juillet. Comme chaque année, le centre-ville entier est à la fête et le spectacle est présent à tous les coins de rue, dans une ambiance familiale et décontractée.

C’est le talentueux Loïc Nottet qui ouvre le bal pour la première soirée de festivités : jeune chanteur compositeur belge, il offre avec ses danseurs une prestation soignée et très agréable visuellement. Raphaël prend la suite pour un set généreux et complice, avant de laisser la place à celle qui a fait le buzz ce soir, Véronique Sanson qui offrira au public des Francos une véritable scène d’anthologie, entourée de son fils Christopher Stills et de son mythique ex-mari Stephen Stills, mais aussi de PATRICK BRUEL, ALAIN SOUCHON, VIANNEY, TRYO, JEANNE CHERHAL, tous présents sur scène pour des duos « comme on l’imagine ». Toute la générosité de l’artiste est palpable ce soir, et le public y est extrêmement perceptible. CALOGERO viendra clôturer cette première belle soirée, le public tout sourire reprenant jusque tard dans la nuit toutes les chansons du set comme autant de tubes que personne n’a oublié.


CALOGERO
LOIC NOTTET
Stephen et Christopher STILLS
FOE




2ème jour, 12 juillet 2018

La programmation de ce 12 juillet, deuxième jour du festival est résolument placée sous le signe d’un pop rock résolument plus jeune avec THERAPIE TAXI et le rap très actuel de ROMEO ELVIS. Les moins de 20 ans qui squattent jalousement les premiers rangs connaissent par cœur chaque parole, puis c’est au tour de DAMSO d’investir la scène, le public découvrant un rappeur à l’univers extrêmement personnel et controversé, aux textes percutants et parfois dérangeants. Et puis enfin, on passe aux choses sérieuses, SUPREME NTM investit la scène Jean-Louis Foulquier, 22 ans après leur dernier passage aux Francos, Kool Shen et Joey Starr bondissants envahissent à eux seuls tout l’espace de la scène comme 2 diables échappés de leur boîte, avec une énergie et une force féline dont eux seuls sont capables, et un son absolument dantesque qui fait l’effet d’un cyclone sur une foule déchainée. En prime une jolie brochette de guests dont Busta Flex et Lord Kossity (superbe sur « Ma Benz »), c’est une succession de hits tous repris par le public que les 2 big boss ont enchainé ce soir.

Les plus calmes auront quant à eux choisi le charme discret de Charlotte Gainsbourg, qui se produisait dans une salle voisine sur une scène monochrome et épurée, composée de cadres lumineux blanc mettant à nu l’artiste au piano et les mélodies de son 5ème album « Rest ».


ALBIN DE LA SIMONE

CHARLOTTE GAINSBOURG
NICOLAS PEYRAC
DAMSO

NICOLAS PEYRAC

ALOISE SAUVAGE

SUPREME NTM



THERAPIE TAXI





3ème Jour, 13 Juillet 2018.

Le 3ème soir sur la scène Jean-louis Foulquier sera celui de la consécration des jeunes espoirs de l'année dernière, avec le fameux Beatbox de BERYWAM en introduction.

Ce soir, ils reviennent en vedette et il faut avouer que c'est plutôt distrayant. LORENZO et son "Freestyle du sale" enquille la suite avec un set aux paroles pour le moins controversées, tout le monde n'étant pas prévenu des "explicit lyrics" qui ont fait la renommée du jeune rappeur breton. Les 2 frangins toulousains BIGFLO & OLI offriront au public un set parfaitement maîtrisé, avec des chansons festives sur des textes parfois émouvants, et leur enthousiasme sincère sera parfaitement ressenti par le public des Francos qui leur réservera un accueil plus que positif.

Et c'est le tour de la tête d'affiche de la soirée, les SHAKA PONK enflamment littéralement la scène avec un spectacle à la fois graphique et sonore absolument délirant. Le chanteur Frah se précipite dans la foule à plusieurs reprises, parfois d'une grande hauteur, organisant une micro-scène sur un promontoir au milieu de la foule, il communique à 100% avec l'intégralité du public, occupant l'espace comme jamais, alors que la sublimissime Sam assure les voix et complète à merveille le duo, pendant que les images de Goz, le singe virtuel, défilent sur l'écran géant. Les animations sont superbes, le spectacle est permanent, et tous les membres du groupe sont impressionnants de maîtrise dans ce set qui semble un joyeux bordel mais qui est d'une précision tout à fait remarquable. Un pur moment de bonheur et de rock'n'roll avec un groupe qui nous aura mis la pêche pour le reste du festival. Un conseil si vous ne les avez jamais vus, précipitez-vous :)

BILL DERAIME
JEAN FAUQUE et LIZZY LINQ
CLARA LUCIANI

L'IMPERATRICE
LORENZO
L'IMPERATRICE
SHAKA PONK
SHAKA PONK



 

4ème jour, 14 Juillet 2018.

Ce quatrième jour, le festival prend résolument sa vitesse de croisière, l'organisation est efficace est maîtrisée, et le public familial tant présent sur sur le site qu'en centre ville où se produisent de nombreux artistes de rue participe à cette ambiance unique qui fait des Francos un festival à part.

La programmation est ce soir aussi résolument actuelle, avec une brochette d'artistes très attendus malgré une carrière parfois récente.
C'est EDDY DE PRETTO qui ouvre le bal avec ses textes percutants, tantôt electro tantôt rap, avec une maîtrise scénique impressionnante. Son univers est riche, grave mais solaire, très personnel. Le public connait bien ses textes et reprendra le fameux "Fête de trop", en clôture du set.

La belle JANE ADDED prend le relais et offre un set énergique et très dansant, emportant avec elle un public conquis par les rythmes endiablés de son futur album qu'elle présente ce soir. Une belle découverte !

C'est au tour de JAIN dans sa combinaison bleue d'investir la scène pour un set impeccable, elle semble partout à la fois, bondissante et souriante, assurant à elle seule une ambiance survoltée grâce à des hits déjà plus tubesques les uns que les autres. Le public plutôt jeune semble connaître chaque chanson par cœur et ne cessera de danser.


Après l'entracte feu d'artifice, 14 juillet oblige, ORELSAN clôture la soirée en beauté, avec des titres issus principalement de son dernier album "La fête est finie", mais sans oublier ses tubes. Le rappeur est d'une aisance désinvolte mais le courant passe parfaitement, et son public totalement acquis à sa cause termine en beauté cette soirée à l'esplanade St Jean d'Acre.


ABRIAL & JYE

BURGALAT et CATASTROPHE


FOE

JANE ADDED

ARTHUR H remet un prix à JOSEPHINE CHLOE

NAYA

ORELSAN

5eme jour 15 juillet 2018.




BRIGITTE

JULIETTE ARMANET

JULIEN CLERC
JANE BIRKIN
 HOSHI

 KLO PELGAG


NOLWENN LEROY





Coolcat - Photos : Shooting Idols, Th. Cattier




mardi 10 juillet 2018

LITTLE STEVEN // Live Report : Paris, Alhambra 9 Juillet 2018.






SetList:

Sweet Soul Music
Soulfire
Lyin' in a Bed of Fire
Inside of Me
The Blues Is My Business
Love on the Wrong Side of Town
Until the Good Is Gone
Angel Eyes
Under the Gun
Some Things Just Don't Change
Saint Valentine's Day
Standing in the Line of Fire
I Saw the Light
Salvation
The City Weeps Tonight
Down and Out in New York City
Princess of Little Italy
Ride the Night Away
Bitter Fruit
Forever
I Don't Want to Go Home
Out of Control
Out of the Darkness


 

Midnight Riffer - Photos : Shooting Idols, Th. Cattier

lundi 9 juillet 2018

SANTANA // Live Report : Paris, AccorHotels Arena 7 Juillet 2018.

Santana de retour à Paris, un peu de calme en ce début d’été très chaud.
L'ambiance de l'AccorHotels Arena est à la méditation avec un parfum d'encens, la zen attitude est présente ce soir avec des vidéos diffusées dans la salle sur un fond très peace and love, calme et paix ce qui colle parfaitement à l'ambiance.


Accompagné de 8 musiciens tous de blanc vêtus, petit rappel à la couleur de la paix et de la liberté, Carlos Santana entre en scène, pantalon blanc et T-Shirt imprimé d'une colombe blanche, clin d’œil au Greatest Hits de 1974.

Pas de pause entre les morceaux, l'enchainement est efficace et Carlos joue magistralement bien, sourire accroché à son visage serein pour un public cosmopolite, un beau mélange d'âges et de couleurs.


A Partir de Oyé Como Va, le public de la fosse se lève et se met à danser. Puis un Happy birthday improvisé pour un technicien… et c'est reparti, on enchaîne direct avec un She’s Not There d'une bonne dizaine de minutes superbe version.

Puis vient l'entracte et après un bon quart d’heure  les morceaux du 2eme set s'enchainent et l'ambiance est très chaude puis s’accélère… Un Foo Foo au top du top de plus de 15 min où les rythmes latinos, africains, se mélangent si bien que toute la salle en savoure chaque moment.
Puis les titres s'enchainent vite, trop vite, et le maître quitte la scène

Pour ce rappel, Cindy Blackman (batteuse et femme de Carlos Santana)  commence par un long solo de batterie. Puis Carlos fait monter 2 enfants pour l’accompagner aux tambourins sur Smooth. Puis c'est la fin le concert se termine avec le titre phare de son dernier album  Love, Peace And Happiness. Voila une douce et belle soirée qui vient de se terminer à AccorHotels Arena en attendant la prochaine venue de Carlos Santana pour un autre concert dont il détient le secret au bout de ces doigts.







SetList :

WOODSTOCK INTRO
1. SOUL SACRIFICE
2. JINGO
3. EVIL WAYS/ A LOVE SUPREME
4. MAMA TOTOYA
5. BLACK MAGIC WOMAN / GYPSY QUEEN
6. OYE COMO VA
7. SAMBA PA TI
8. SHE’S NOT THERE/ MARBLES
9. ASCEND
10. RIGHT ON/ UMIS SAYS/ BENNY SOLO

**ENTRACTE**

11. TOTAL DESTRUCTION
12. MONA LISA
13. MARIA MARIA
14. FOO FOO
15. CORAZON ESPINADO
16. TOUSSAINT L’OVERTURE
17. ARE YOU READY PEOPLE-CINDY SOLO
18. SMOOTH
19. LOVE, PEACE AND HAPPINESS

Midnight Riffer - Photos : Shooting Idols, Th. Cattier

samedi 7 juillet 2018

HELLFEST 3eme Jour 2018 // Live Report : Clisson, HellFest, Juin 2018


3ème jour : Dimanche 24 Juin
Peut-être la meilleure journée même s’il est toujours difficile de trancher et puis c’est purement arbitraire reconnaissons-le. N’empêche ce Dimanche, que du lourd. Comme pour nous dire on finit par le meilleur les amis car oui toutes les bonnes choses ont une fin.
On aurait bien voulu voir L7 et aussi aller un peu se moquer des groupes limites imposés, les "fils de" en tout début de journée (ou matinée plutôt) mais que voulez vous c’est trop tôt et il fait déjà très/trop chaud.

Ce 3ème et dernier jour commencera donc pour nous par Iced Earth avec un Jon Schaffer particulièrement en forme. Excellent son et jeu de scène sympa les photographes vous le confirmeront, Monsieur est joueur.
Mention speciale pour un groupe excella-ment bon qui joua sur la Warzone  The Lords of Altamont qui joue brut de brut pour un concert au sonorité très  seventies. A suivre de très très prés.

Après on aurait bien aimé aller à quelques séances d’autographes mais on reste en place pour Accept zieutant Killswitch Engage de loin. L’ambiance est énorme les gens s’amusent ca pogotte un peu partout. Accept enchaînera donc avec son rock mélodieux. Pas de doute on est bien dans le style de la journée qui n’oublions pas est plutôt placée sous le signe de Iron Maiden la tête d’affiche du jour. Si on ne le savait pas ya qu’a voir les t-shirts.


THE LORDS OF ALTAMONT
ACCEPT
AU-DESSUS
ARK OF ENNEMY
HELLACOPTER
PRIMAL FEAR



Vient ensuite Arch Enemy (que les français prononcent tous ark enemy.. c’est arch les gars, avec un cheuuu!!!) Belle prestation la aussi avec une Alissa très en forme. Hits sur hits mais faisant tout de même une belle place au dernier album. Pyro dans tous les sens.
Au tour de Megadeth, qui a de plus en plus tendance a être en mode robot avec plus ou moins toujours les mêmes titres et pire que ça toujours le même ordre. En plus les pauvres n’ont pas été aidés par un début de show catastrophique (même si ce n’est pas de leur faute a priori) car ils ont débuté le show avec aucun son pendant de longues minutes. Le public n’entendait que le son direct de la batterie, le groupe ne s’apercevant de rien, isolé dans leurs ears qui, elles, fonctionnaient parfaitement. Le public entier leur faisait des signes, bras, mains, bras en croix, tout ce qui tombait sous la main pour leur dire stop arrêtez tout et recommencez. Mais le groupe était dans son monde et ne regardait absolument pas le public (ce qui est assez révélateur…) Anthologique!!!  A la fin du 1er titre enfin un début de son est apparu mais très mauvais et en plus pas très fort. Son qui restera brouillon et franchement mauvais pendant toute la prestation de 50 minutes complété, s’il en fallait plus, par un Mustaine peinant a chanter. Bref assurément le pire concert des 3 jours même si encore une fois tout n’est pas leur faute, c’est comme ça, passons. 


IN THIS MOMENT

THE BRONX
KADAVAR

MARILYN MANSON



Avec Alice In Chains ensuite, on redescend vers du plus calme. C’est assez classique, et même si comme Megadeth on a toujours l’impression de voir un peu tout le temps le même set, ça reste plaisant.
Enfin Iron Maiden. Très très attendu pour un nouveau show best of. Bien entendu avec Maiden c’est nouveau mais toujours un peu pareil. Même si les décors changent à chaque tournée c’est toujours la même éternelle scène en U (avec un batteur toujours plus caché a chaque fois), toujours les mêmes défilement de backdrop et toujours le classique Eddie qui apparaît une fois de plein pied sur scène et une fois en tête gonflable énorme. Bref c’est Maiden, toujours un peu la même chose sans jamais être totalement la même chose et c’est exactement ce que le public attend. Le show de prés de 2h démarre à donf par Aces High et un véritable Spitfire passant au dessus du groupe durant tout le morceau. Il fait un énorme effet et le public est déjà conquis. Bruce enchaîne par un speech assez long (mais ce sera le seul) présentant la tournée et insistant sur la fait qu’il s’agit d’un vrai Spitfire piloté durant la guerre par un Belge. Il termine en disant que le show sera articulé en 3 tableaux le premier étant la guerre et les autres… bah vous verrez bien (NDLR: la religion puis l’enfer). Et le show repart tube sur tube. Rien à jeter, mais vraiment rien. Un sans faute absolu. Le highlight du show pourrait être enchaînement Sign of the Cross Flight of Icarus mais à bien y réfléchir le show entier était un highlight. Assurément le meilleur show du festival et peut être même tout simplement le meilleur tour de l’année. Public conquis à 200%.
Marilyn Manson enchaîne. Depuis de nombreuses années, Manson c’était décevant, mais là pour la 1ère fois depuis bien longtemps le show était très bon. Excellent son et poitrines féminines dénudées à souhait. On en redemande. Pourtant passer après Maiden c’est difficile et tout le monde était encore un peu bloqué sur le set des Anglais. Belle performance du sieur Brian.
Enfin un rapide coup d’œil à Nightwish avec là aussi un set best of bien ficelé et efficace mais rien a faire on est encore bloqué sur leur set de Maiden.

Finissons par la critique (pas bien méchante) qui correspond d’ailleurs pile à ce moment la dans le festival. Il est près de 2h du matin ce dernier jour et les derniers shows se terminent. On aimerait bien manger un dernier truc histoire de : un, terminer son cashless et de deux: se reposer un peu avant de prendre la route qui de toute façon est blindée pendant les 2h qui suivent donc ça sert à rien de partir. Et bien c’est impossible les stands sont fermés depuis longtemps, zone bouffe entièrement fermée circulez y’a plus rien voir. Mais pourquoi ne peut on pas manger un petit quelque chose en attendant que ça se libère. C’est tout de même dommage de devoir chaque année se rabattre sur des vendeurs et des stands à la sauvette au dehors.


MEGADETH
 

DARK - Photo : Shooting Idols, Th. Cattier