lundi 25 février 2019

CABARET DECADENT - REVUE ELECTRIQUE N°69 // LIVE REPORT: Paris Cirque Electrique 23 Février 2019.


Venir au cirque électrique assister au spectacle du Cabaret décadent est toujours une soirée remplie d'imprévus et de véritables plaisirs des yeux.

Cette 69ème édition ne déroge pas à la règle : toujours emmenée par le sexy Otomo de Manuel, cette revue haute en couleur où tous les artistes ont un véritable talent, celui de nous faire croire que tout est facile tant leur maitrise est totale.

Funambules, trapézistes et marche au plafond, le tout sans filet, jonglage, vire voltage au milieu d'un grand cerceau et de flambeaux, pole dance en cosplay et talons aiguilles... Tout est époustouflant de qualité, dans une proximité amicale et toujours souriante.

Mention spéciale au guest de la semaine, le madrilène Marcos Parra aux costumes et maquillages somptueux. Des faux airs à Marilyn Manson, fascinant.

La troupe du Cabaret Décadent : Marie Le Corre, Constance Brugnon, Reglisse, Amelie Kourim, Pierre Pleven, Guillaume Leclercq,  et Otomo de Manuel master of ceremony.

Jusqu'à fin mars seulement !! Petit conseil, réservez une table en bord de piste.





















 

Coolcat - Photos : Shooting Idols, Th. Cattier

mardi 19 février 2019

JOANNE SHAW TAYLOR // Live Report : Ris Orangis Le Plan 17 Février 2019.


Après un Passage hier soir à Paris La Cigale, ce soir le blues s'invite au Plan de Ris Orangis avec la présence de la douce Joanne Shaw Taylor. Avec les 3 musiciens qui l'accompagnent de main de maitre, dont le petit nouveau aux claviers Bob Fridzema.

Joanne toute souriante rentre sur la scène du club, et malgré le froid dehors la chaleur se fait nettement sentir dans cet salle comble.

Complet depuis très longtemps le public d'amateur de blues ne s’y est pas trompé.
Cette date enchainée à celle de Paris et avant de partir pour Lyon demain soir, Joanne comme un tourbillon fait son show et ce soir le Plan est son lieu de bataille.

La chevelure de la blonde se mêlent au riff de sa guitare et aux vibrations de sa voix.
Les titres s'enchainent excellemment bien pour ne laisser au final qu'un gout de pur moment de rock'n'Blues une belle identité qui colle pour le mieux à la salle du Plan.

Une heure et demie de bonheur avec ce concert, ok ok on en redemande encore...

Seul petit regret la disparition du concert de la superbe chanson Jealousy.











SetList :

In the mood
Creepin'
Let it burn
Wrecking Ball
The best Thing
I've Been Loving You Too Long
Dying to Know
No Reason
Time has Come
New 89
Reckless Heart
Going Home
Bad Love
Mudhoney
White Sugar

Midnight Riffer / Photo : Shooting Idols / Th. Cattier

CHRONIQUE CD : IN VOLT “Free”. Sortie Février 2019.


Artiste : In Volt
Album : Free
Date de Sortie : 22 Février 2019

"In Volt" est de retour avec un nouvel album "Free" !
Et quel Album !!! 11 titres qui ne vous laisserons pas indifférent.
Un troisième album de qualité, ou "In Volt" nous fait voyager au fils des morceaux entre Rock 70, Hard Rock, Heavy Blues Rock….

Le premier titre "Free" démarre sur les chapeaux de roue façon Led Zep, Batterie, Guitare, Enton entame le chant à la Robert Plant.

"I’m down" a un petit côté Joan Jett sur l’intro avec un passage dans la langue de Goethe.

Toutes les intros sont bien envoyées, parfois à la batterie suivie de gros riffs de guitare ou l’inverse, Enton n’a plus qu’à poser sa voix, bien entendu ça donne envie d’écouter la suite, à aucun moment on pense sauter un titre pour passer à la piste suivante.

Une intro ou Gégé sort l’acoustique sur "Fake Love".
Une ligne de basse de Mister K en introduction sur "New Time" qui n’est pas sans rappeler RATM.
Bref tous les morceaux sont bien travaillés.

Tout est là !  Même le graphisme de la cover est fidèle à l’image de l’album.
Un travail de qualité, on ressent le professionnalisme du groupe qui n’est plus à démontrer.

Un album qu’il faut se procurer absolument.

In Volt sera en concert le 17 avril 2019 au New Morning de Paris.
Et pourquoi pas un jour au Hellfest ou ce groupe mérite largement sa place ?







11 Titres:
Free
I’m Down
Harvest
Here I Am
Light
Fake Love
New Time
Calm Down
Lonely Man
First Taste
That’s Alright

Musiciens :

Chant : Antoine Gauthier Alias Enton
Guitare : Jérôme Gauthier Alias Dooble G
Basse : Karim Alias Mister K
Batterie : Rodolphe Alias Roodoo Child




Mitch BERTRAND

RAMON PIPIN // Live Report : Paris Le Café de la Danse 16 et 17 Janvier 2019.


Attention, cette chronique n'est pas digne d’être lue si vous n’êtes pas ouvert à la sensibilité d'un humour qui parfois tire en plein cœur de sa cible, parfois fait mal enfin quoi que je préfère l’Albanais.

Si vous êtes juste fan d'humour, fan d'amour et de topinambour, fan du deuxième degré, fan de Ramon Pipin et de son univers. Bref vous l'aurez bien compris, ces deux jours au Café de la Danse étaient un vrai plaisir et ce n’était pas une anecdote.

C'est le club ou y a des gens qui pensent et juste une invitation au plaisir instantané de ces soirée, si positive et pleine de tendresse. Rendez vous tous à Polpot Park.

En deux parties, ce concert nous offre une ouverture très colorée, avec quelques bons moments de fou rire dans cette salle du Café de la Danse. Un public comme à son habitude présent et fidèle à notre Ramon fétiche.

Puis 20 minutes d'entracte pour se délecter d'une bière au bar en croisant à coup sûr l'homme du Picardie.
Retour en chanson sur cette deuxième partie toujours pleine d’évocations du passé entremêlé de souvenirs de roudoudou et paquet de zan, et quelques mistrals gagnants.

Toujours ces petits clins d’œil aux géants du rock que l'on aime et "Les chefs-d'oeuvre du rock massacrés par nos soins" de Jimi Hendrix (avec un Purple Haze excellentisime) a Tears for Fears (Shout) en passant entre autres par Assez de Déchets (Camion Poubelle) George Harissa (Mon sweat shirt). Très bel hommage de Ramon à ces années rock et ces idoles.

Hé non vous ne croiserez pas en cette fin de soirée Jacques ATTALI, même si les mots passent, faut pas oublier de sauvegarder vos souvenirs bien au chaud de ces soirées Parisiennes. En attendant la prochaine date de notre Génial Ramon Pipin et ses aïeuls.









Midnight Riffer / Photo : Shooting Idols / Th. Cattier



lundi 11 février 2019

BLUES AUTOUR DU ZINC à Beauvais Programmation Complète du 15 mars au 23 mars 2019.


Pour la 24ème année consécutive, Beauvais vibrera au son du blues du 15 au 23 mars prochain.
Alors voici la programmation vompléte.

Jeudi 14 mars 2019 19h 00 - à l’Hôtel du Département (entrée libre) lancement
Calum Ingram
Collectif BAZ

Vendredi 15 mars 2019 à l’Ouvre-Boîte
Vurro
Yarol Poupaud

Samedi 16 mars 2019 au Théâtre de Beauvais
Rainbreakers
Deva Mahal

Dimanche 17 Mars 2019 à la chapelle Rostropovitch
(concert secret)


Lundi 18 Mars 2019 14h Centre pénitentiaire de Beauvais
Massto

Mardi 19 Mars 2019 14h Centre pénitentiaire de Beauvais
Massto
Mardi 19 mars 2019 20h30  à la Maladrerie Saint-Lazare
Soirée Blues au féminin
Gaëlle Buswel
Laura Cox Band


Mercredi 20 Mars 19h à L’Arche (Entrée libre)

Mister & Mister

Jeudi 21 Mars 2019 20h30 au Mudo Musée de l'Oise
(concert secret)


Jeudi 21 Mars 2019 20h30 Auditorium de l’Empreinte
Massto



Vendredi 22 Mars 2019

15.00 Philipe Kerouault  à La Petite Maison (gratuit)
18.30 Reggae Workers of the world à l’ouvre boite (entrée libre)
20.30 John Mary go round à la Bohemia (entrée libre)
20.30 Baton Bleu à Les Vents d’Anges (entrée libre)
20.30 Mister & Mister à Le Victor (entrée libre)
21.00 Lisa Melissa & the Mess à La Part des Anges (entrée libre)
21.00 Calum Ingram à l’alternative- (entrée libre)
21.00 Bella Collins & Gareth Evans à Le Touco (entrée libre)
21.00 Philippe Keruault à Café du marché (entrée libre)
22.15 Eagle 4 à cafe du marché (entrée libre)
22.45 Alexis Evans à La Bohemia (entrée libre)
22.45 Mojo-Jojos à Le Victor (entrée libre)
22.45 Sparky In the Clouds à Les Vents d’Anges (entrée libre)
23.15 Principle of joy à L’Alternative (entrée libre)
23.15 Sweet Scarlett à Le Touco (entrée libre)
23.15 MASSTO à La Part des Anges (entrée libre)
 


Samedi 23 mars 2019 22h à la Maladrerie Saint-Lazare (soirée de clôture)
Kimberose
Minuit

11.00 John Mary Go round à En face de la Brasserie des Halles (gratuit)
15.00
Philippe Kerouault à En face de la Brasserie des Halles (gratuit)
15.00 Eagle 4 à Adapei Les Rigallois (entrée libre)
19.00 Les Demons du blues : docu de Greg Vasseur diff à l’angle de La Petite Maison en extérieur.
20.30 Principle of joy à Les Vents d’Anges (entrée libre)
20.30 Sparky in the Clouds à La Bohemia (entrée libre)
20.30 Bella Collins & Gareth Evans à Le Touco (entrée libre)
21.00 Calum Ingram à café du marché (entrée libre)
21.00 Alexis Evans à La Part des Anges (entrée libre)
21.00 Baton Bleu à Le Touco (entrée libre)
21.00 Philippe Keruault à L’Alternative (entrée libre)
22.15 Lisa Melissa & the Mess à Le Victor (entrée libre)
22.45 MASSTO à La Bohemia (entrée libre)
22.45 Sweet Scarlett à Les Vents d’Anges (entrée libre)
23.15 Eagle 4 à café du marché (entrée libre)
23.15 Spit fires à L’Alternative (entrée libre)
23.15 Kenny Neal ( Neal Family) à La Part des Anges (entrée libre)
23.15 Mojo-Jojos à Le Touco (entrée libre)

Superbe affiche pour une excellente semaine à ne pas manquer.
Réservation un clic ICI.




vendredi 8 février 2019

ROBYN BENNETT // Live Report - Paris au Café de la danse 2 février 2019.


J'avais déjà eu le plaisir de voir Robyn Bennett en live à la Batterie et au Jazz café à Montparnasse, cette fois-ci, elle jouait au Café de la Danse.

C'est un endroit superbe, l'écrin parfait pour le son et les lumières qui furent de grande qualité. Ce soir là nous fêtions la sortie du nouvel album Glow.

D'entrée, Robyn nous entraîne dans son univers : jazz, swing, soul, reggae, sans oublier le blues.

Entourée de superbes musiciens : Ben Van Hille trombone, Xavier Sibre saxophones, Eric Delval guitare, Stanislas Augris Batterie, Laurian Daire claviers,Gino Chantoiseau à la contrebasse. Et en invité à l'harmonica Greg Zlap.

Une setlist comprenant l'intégralité de l'album, soit douze titres, agrémentés de cinq titres supplémentaires , une version  remarquable d'un "autre monde", de Téléphone.

"Take up space", un superbe blues avec Greg Zlap restera gravé dans notre mémoire, quelle  ambiance magnifique. Robyn était fantastique, sa présence scénique était incroyable, certains moments furent très forts et intimes, d'autres entraînants, elle détient une capacité formidable de pouvoir changer d'atmosphère à chacune des chansons, le public très réceptif lui fit un triomphe.

N'hésitez pas à acheter cet album , qui vous enchantera.
Elle est actuellement en tournée je vous conseille vivement d'aller la voir en live, vous en ressortirez heureux.











JP COURCIER - Photos : Shooting Idols, Th. Cattier

jeudi 7 février 2019

CHRONIQUE CD // YAROL “Yarol” sortie 31 Janvier 2019.


Groupe : YAROL
Titre : Yarol
Date de Sortie : 31 janvier 2019

Enfin arrivé, ce cd de Yarol tant attendu après tant de nombreux concerts, de FFF à Black Minou et bien sûr en guitariste de Johnny Hallyday.

De Paris à la Banlieue Parisienne en passant par les moindres petits clubs branchés et salles de concert spécialisées dans la vraie musique rock funk soul blues, de la Traverse à l'Empreinte du Rockstore au Forum de Vauréal, Yarol a déposé son empreinte au sein de tout ces lieux qui sentent bon le cœur du rock en France.

Pour ce cd, quelques titres mêlant le rock la funk le blues et un tantinet groovy, avec toujours un zeste de "sexy" "bad boy" "lover" ce remède toujours efficace. Un guitariste avec une voix qui sonne comme un instrument de musique se fondant si bien avec ses titres.

En ouverture de ce cd, un titre écrit avec Benjamin Biolay, un rock entremêlé de sonorités africaines, "Sale". Puis "Caroline", belle déclaration d'amour sur un air Funky , et "Boogie with you" chanson aussi efficace et électrisante, autant sur scène et ici en studio très hot.

"Trouble on the Wire", la voix sensuelle de Yarol sur un air Californien. 

"Bad Habit", "Black Cat Bone", "Wrong way to win" entre autres qui raviront par leur efficacité et une ambiance digne des sessions des Stones pour l'album "Some Girls" à Paris.

"This is the end of the world", touchante et vibrante avec ce son de guitare rempli d'émotion, puis "Something's gonna Happen" qui clôture l'album en douceur pour mieux ressentir ce mélange des genres avec les 14 titres de cet album qui n'en font qu'un.

Un vrai album, bien conçu, bien déjanté, comme quand la musique vibre au fond de vos veines, au plus proche de votre cœur, qui lui s'emballe à 200 à l'heure. A l'image de Yarol, cet album restera plus qu'un album, une carte de visite, un vrai appel à l'éternité.



Titres :

1 Sale
2 Caroline
3 Boogie With You
4 What Am I Supposed To Do?
5 Girls
6 No Filter
7 Trouble On The Wire
8 Bad Habit
9 The End Of The World
10 Voodoo Love
11 Runaway
12 Black Cat Bone
13 Wrong Way To Win
14 Something's Gonna Happen


Midnight Riffer

mardi 5 février 2019

ANA POPOVIC quelques dates en France Mars 2019.


En tournée en France

27 Mars 2019 LA BATTERIE GUYANCOURT
28 Mars 2019 CHEZ PAULETTE PAGNEY
29 Mars 2019 LA SOURIS VERTE EPINAL
30 Mars 2019 JAZZ DE MARS MAINVILLIERS
02 Mars 2019 NEW MORNING PARIS
03 Mars 2019 LE SONOGRAF LE THOR
04 Mars 2019 ESPACE JULIE MARSEILLE
05 Mars 2019 LE CLAPIER SAINT-ETIENNE



IT CAME FROM BENEATH Lorenzo Di Biase // Interview // Un méfait Clair-Obscur.

 
IT CAME FROM BENEATH est une formation originaire de Lyon qui a fait ses premières armes en 2010 et pratique un Deathcore des plus redoutables.
Après deux Ep (It Came From Beneath,The Last Sun)en 2010 et 2015 et un album dans la besace When No Light Remains, le gang Lyonnais revient cette fois ci avec Clair-Obscur leur second méfait enfanté dans la douleur et qui a au final engendré le départ peu avant la sortie de la galette d’Etienne Lopez et Alexis Merle les deux principaux acteurs du processus de composition et d'enregistrement.
Un vrai séisme, Clair-Obscur a laissé des traces tant le travail a été intensif, difficile et prenant. Julien Ropert le batteur accompagné de ses acolytes a été épargné par le marasme et demeure le seul membre original d’IT CAME FROM BENEATH.
Si la gestation de leur second opus a été longue et compliqué le résultat est quant à lui bluffant de technicité et d’efficacité.
Ne vous fiez pas à la pochette très artistique et bien loin des cliché Deathcore, Clair-Obscur vous ravage le cervelet jusqu’à la moelle sans vous laisser un seul instant de répit.
Un Deathcore sans concession qui vous carbonise les neurones à tous les étages.
Impossible pour French Metal de faire l’impasse sur un tel brulot.
C’est avec le tout nouveau guitariste Lorenzo Di Biase que votre serviteur a pu s’entretenir pour éclaircir les pérégrinations du combo a travers les méandre du temps. 

Un entretien instructif avec un musicien très motivé déterminé à emmener IT CAME vers de nouveaux horizons.
Magnéto Lorenzo c’est à toi !




Bonjour quel souvenir gardes tu de votre release party le 17 Novembre 2018 au Warmaudio à Décines-Charpieu ?

Lorenzo Di Biase. J’en garde un très bon souvenir. C’est vraiment l’aboutissement de beaucoup d’année de travail.
Il y a eu bien sur la sortie de l’album mais là le fait de faire la release party nous a donné le sentiment de le présenter à tout le monde ce soir-là.
Cela fait extrêmement plaisir et on en a profité pour présenter notre nouveau guitariste Alexis Merle. Suite au départ d’Etienne Lopez, un des guitaristes qui a composé l’album.
Après l’album pour des raisons personnelles il a eu besoin de prendre du recul par rapport à la musique.
On s’est séparé en très bon terme, on a passé une très bonne release party, on a pu tous jouer ensemble. Les anciens membres sont venu jouer à nos coté le temps d’un morceau, cela a été vraiment une grosse fête.

As-tu été surpris par le départ d’Etienne Lopez un des pilier de IT CAME FROM BENEATH ?

Lorenzo Di Biase. Oui et non, IT CAME FROM BENEATH c’était aussi un peu son bébé, surtout l’album.
Il s’est énormément investi dans Clair/ Obscur. Après pas surpris tant que ça, je pense qu’il en était à un point, sans rentrer dans le détail, il avait besoin de temps pour lui et de s’accorder un peu de repos.
Le fait qu’il ait composé, enregistré, mixé l’album lui-même l’a conduit a faire quelques sacrifices.  Maintenant il a besoin de s’occuper un peu de lui-même.

Avez-vous rencontré des difficultés pour trouver un nouveau guitariste ?

Lorenzo Di Biase. On a eu de la chance de trouver un guitariste assez rapidement.
Tout s’est fait normalement, on a mis une annonce pour une audition et on a reçu des candidatures.
En fait la première personne que l’on a auditionnée physiquement parce que l’on nous a aussi envoyé des vidéos, avait l’air motivé, sérieux et intéressé.
On a tout de suite matché et humainement c’était parfait.
C’est quelqu’un de très très doué à la guitare.
On n’a vraiment eu aucun souci à ce niveau-là.
On a joué ensemble pour la première fois lors de la release party.
Il a eu un peu prêt un mois et demi pour apprendre les morceaux, ça ne fait pas tant de temps que ça, il s’en est bien sorti.

Quel souvenir gardes-tu du Poet Festival à St Sauveur ?

Lorenzo Di Biase.  C’était un festival hyper sympa et très organisé, c’était fluide sur scène.
L’idée c’était ce sont des gars qui organisent leur propre festival.
On a eu la chance qu’il faisait très beau, en même temps ca été difficile car la chaleur était très forte et ça a duré pendant tout le festival.
On a vu des formations jouer en peine après midi et qui on eu très peu de monde en face d’eux du fait de la très forte chaleur.
En plein soleil s’est difficilement supportable.
Après nous on a joué et on s’est bien amusé, on a eu des soucis techniques c’est dommage.
Mais on en garde un bon souvenir dans l’ensemble.

Pourquoi avoir appelé votre premier opus Clair/Obscur ?

Lorenzo Di Biase. En fait au fur et à mesure de la composition de l’album, on s’est rendu compte qu’on avait vraiment le sentiment de faire un clair/obscur sur notre musique.
Il y avait des choses qui s’opposaient au sein de l’album et même au cœur de chaque titre. On avait des passages très lents, très lourds et d’autres très rapide avec des Blast Beat.
Ca a fait une sorte d’oxymore dans les musiques qu’on trouvait hyper intéressant.
On a eu ce terme clair-obscur qui est apparu et que l’on a voulu mettre en avant tout au long de l’opus. Après on a gardé cette idée en tête et ça a abouti à la pochette.

Quel est le symbole de cette pochette ou on voit une plume traversé par un clou ?

Lorenzo Di Biase. C’est l’interprétation d’un clair/obscur selon Annick Robert, l’artiste peintre qui a dessiné la pochette, c’est une peinture.
Pour l’anecdote c’est la tente de notre batteur.
C’est une personne avec qui on avait envie de collaborer.
On lui a proposé le projet et elle a gentiment accepté.
Au final on lui a juste donné la directive de faire un clair/obscur comme elle le sentait suivant ses envies et ce qu’elle voulait faire.
Elle nous a envoyé cette toile et au moment où on l’a reçu, on s’est dit que c’était exactement ce que l’on cherchait.
Tout l’intérieur de l’opus, les plumes sont aussi une nature morte qu’elle à peint.
Elle a conçu deux tableaux pour nous. C’est pour cela que l’on n’a pas mis notre logo directement sur la pochette.
On s’est dit que c’était tellement pur et simple dans le bon sens du terme qu’on a voulu en rajouter le moins possible.

C’est votre premier opus ?

Lorenzo Di Biase. Non on a enregistré un album “When No Light Remains" qui est sorti entre les deux Ep (Ndr: It Came From Beneath(2010), The Last Sun (2015)
Il regroupait pas mal de morceau de notre premier Ep.

Avez-vous travaillé avec les mêmes musiciens entre le premier opus et Clair-obscur ?

Lorenzo Di Biase. Non, entre chaque production il y a toujours eu des line up un peu différents.
Cen ‘est pas une volonté de notre part, c’est comme ça, on a du changé de musiciens à chaque fois.

Comment s’est déroulé le processus d’écriture de Clair-Obscur ?

 
Lorenzo Di Biase. Tout a débuté avec Julien qui est notre batteur mais aussi le plus vieux membre de la formation.
Il joue aussi de la guitare et il a travaillé avec nos deux autres guitaristes dans le petit home studio d’Etienne.
Ils ont partis de rien, ils n’avaient vraiment aucune idée, pas de morceaux pré produit à l’avance.
Cela a été vraiment un travail d’équipe et sauvant leur inspiration du moment.
Il y avait des jours où il ne se passait rien pendant pas d’heures et d’autres jours ou en 1 heure la moitié d’un morceau sortait.
 
Tu n’as pas participé à l’écriture et l’enregistrement ?

Lorenzo Di Biase. Non. Je suis arrivé il y a deux ans et demi, c’était au moment où les pistes de guitares ont été réalisé et enregistré.
Lorsque je suis arrivé, il n’y avait plus rien a faire en terme d’enregistrement.
J’ai participé à la production au niveau du mixage et du mastering.
J’ai pu donner mon avis et orienter un peu certaines choses. J’ai aussi participé au travail d’identité visuel.

Comment avez-vous travaillé le son de Clair-Obscur ?

Lorenzo Di Biase. Ce qui s’est passé c’est que cela a été très difficile d’obtenir ce que l’on souhaitait.
On avait des exigences que l’on voulait atteindre.
On a décidé de faire notre mixe, c’est Etienne qui s’en ait chargé avec l’aide De Pierre Gervais et de Fabrice bois.
Ensuite on a fait un premier jet de master avec Fabrice Bois dans son studio puis on a finis le mastering avec Aurélien Aulab qui a apporté cette touche qui se démarque au niveau du son, surtout en ce qui concerne les parties de batteries.

Est-ce qu’il y a des morceaux qui ont été un challenge à préparé lors de ton arrivé dans la formation ?

Lorenzo Di Biase. Déjà, j’ai dû apprendre tous les morceaux que l’on a joués en live dans un temps impartis.
Cela a été un bon challenge.
Lorsque je suis arrivé au sein de la formation j’avais un mois et demi pour apprendre les titres.
Il y avait déjà des chansons du nouvel opus qui n’étaient pas encore sorti mais que l’on interprétait sur scène.
J’ai dû commencer par travailler sur ces titres. Il y avait quand même un niveau technique auquel je n’étais pas forcément habitué même si cela me plaisait.
Au début j’ai dû me faire un peu violence pour apprendre certaines façons de jouer qui étaient différentes; Il y a quand même un style très particulier mais au final tout s’est très bien passé.
Maintenant je suis beaucoup plus à l’aise.


Quel a été ton parcours musical avant IT CAME FROM BENEATH ?

Lorenzo Di Biase.  J’ai surtout joué au sein de combos locaux.
Je jouais dans des groupes de Metalcore et de Metal Alternatif. C’était de petites formations, ce n’était pas quelque chose d’aussi émergent que IT CAME FROM BENEATH.
C’est là où j’ai fait mes premières armes en tant que musicien.
Au final lorsque j’ai été auditionné par ICFB et j’ai pu intégrer le combo.
J’ai appris les morceaux de mon côté, j’ai passé une audition pour les jouer avec eux et voir ce que cela donnait.
Ça s’est super bien passé, on a vraiment matché, on s’est super bien entendu tout de suite sur l’aspect humain qui était primordial mais aussi sur le côté musical.

Pourquoi avoir choisi "Decline" comme premier single ?  

Lorenzo Di Biase. C’est un des premier titre que l’on a composé pour l’opus, son format assez court favorisait bien le fait d’en faire un clip et un single.
On trouvait qu’il était assez représentatif, il permet de faire une bonne transition entre l’Ep et ce que l’on annonçait avec ce nouvel album.
Cela nous a paru naturel de le faire. Et puis comme on connait le titre depuis assez longtemps , on s’est dit que ce serait bien d’en faire autre chose que  simplement la musique que l’on a l’habitude de jouer en concert.

C’est facile de choisir un single ?

Lorenzo Di Biase. Non pas forcément parce que c’est ce qui va faire qu’ils vont écouter l’album et s’intéresser à notre musique.
C’est clair que c’est un challenge de choisir un single.
Mais on est hyper fier de tous les morceaux. A priori je peux dire que l’on aurait pu prendre n’importe quel titre comme single, aucun ne nous aurait déplu.
Tous les titres nous plaisent même si on sait qu’il y en a qui se prêtent moins à l’exercice du single que d’autres notamment au niveau des durées.
"Decline" résume bien ce que l’on fait, il y a un peu de tout des break down, des Blast Beats et une fin un peu travaillé avec des mélodies de guitares.
Tous ces éléments fait qu’on s’est dit que ce serait une bonne initiative de le choisir pour single.

Pensez-vous déjà à mettre en avant un deuxième morceau ?

Lorenzo Di Biase. Oui, en fait on va s'atteler à filmer un clip en Janvier que l'on sortira probablement fin février si on s'en sort bien.
(Ndr : Il s'agit du morceau "Fading Lights”).
On compte ensuite en tourner un troisième qui devrait sortir en Mai ou Juin. Puis on sortira une vidéo basé sur la musique de Clair/Obscur et qui sera différente de ce que l'on a proposé jusque maintenant.
Il y aura un thème visuel très travaillé.

Est ce que vous compter élaborer un scénario pour ce nouveau single ?

Lorenzo Di Biase. Je ne peux pas te dire quel titre va être clippé mais il y aura forcément un scénario qui sera proposé.
On sera en train de jouer mais ce sera différent de "Decline".
On va apporter en image une relation avec Clair/Obscur qui sera plus poussé.
 
Quel thème développer vous a travers "Decline" ?

Lorenzo Di Biase.  Comme son nom l'indique c'est quelqu'un qui perd pied et qui sombre peu à peu dans la folie.
Il a tendance à voir son déclin et voir s'effondrer tout ce qui le touche et qu'il aime.
C'est une introspection que l'on peut aborder de la façon dont on veut en fonction de ses propres expériences.

Quels sont les textes dans lesquels tu te retrouves particulièrement ?

Lorenzo Di Biase. Personnellement je me retrouve énormément dans "Decline" mais aussi dans "As The World Eats Itself" qui parle d'une personne qui a tendance à décevoir les gens et qui au final essaye de faire sa propre vie.
Ca ne parle pas forcément dans un sens direct mais c'est quelque chose que j'ai ressenti.
La façon dont le thème est abordé me rappelle énormément de choses.
Ce qui est intéressant c'est que ça rappelle énormément de choses a tout le monde.
Cela a été écrit d'une façon tellement sincère que les gens vont se rappelé de souvenirs qui sont lié à ce thème.

Il y a aussi des invités sur certains titres comme Johan G.(CELESTE) ou Jean Claude Vandoom (CULT OF OCCULT)ce sont des amis à vous ?  

Lorenzo Di Biase. Oui, en fait ce sont de super potes à nous.
Le chanteur de CELESTE que l'on retrouve sur le titre "Fading Lights" chante sur un passage dont la musique ressemble a sa propre formation, c'est pour cela que l'on a fait appel à lui sur ce morceau.
A la base il n'était pas très emballé car ce n'est pas quelque chose qu'il aime faire.
Mais quand il a découvert la partie musicale il a vu que ca collait bien et cela aurait été dommage de ne pas le faire.
C'est pour cela que son passage est en français car il chante dans la langue de Molière au sein de CELESTE.
On a voulu garder un peu d'authenticité.
Pour "Unworthy" c'est pareil, Jean Claude est le chanteur de CULT OF THE OCCULT c'est un grand combo de Punk.
On lui a proposé parce que sa voix collait super bien avec le titre et ca a fonctionné parfaitement.

En févier dernier vous avez tourné a travers toute l'Europe quel souvenir en gardes tu ?


Lorenzo Di Biase. A cette époque je n’étais pas encore dans le groupe.
Mais d'après ce qu'ils mont raconté ca été très Rock’n’roll autant sur la mise en place de la tournée, les visas, les invitations que sur la route.
Ils ont eu un très gros accident en Russie avec un semi remorque, le van a été totalement détruit.
Ils y a eu vraiment des gros souci sur cette tournée.
J'ai pour l'instant joué en Belgique et en France à leur coté. En 2019, il est prévu qu'on joue en Angleterre et en Europe.

Pourquoi avoir choisi ce nom IT CAME FROM BENEATH ?

Lorenzo Di Biase.  Il n'y a pas de raison particulière.
C'est inspiré par un film de science fiction des années 60 que Julien adorait au moment de la formation du combo.
La tendance a cet époque était d'avoir des noms à rallonge.
Julien était fan de ce film It Came From Beneath The Sea et il a proposé de garder ce nom en enlevant The Sea car c'était trop long et il avait aussi envie de se différencier.
On a gardé ce nom, en abrégé ca fait ICFB ou IT CAME, c'est ainsi que l'on appelle le groupe quand on en parle entre nous, on ne prononce jamais le nom en entier.
On adore ce genre de nom.

Comment est née ta passion pour le Metal et la guitare ?

Lorenzo Di Biase. Le fait de devenir guitariste s'est fait bêtement.
C'est simplement parce que je faisais de la musique avec un groupe de potes pour se marrer.
A cette époque j'étais chanteur mais je ne savais pas chanter, c'était un problème.
On avait un seul guitariste et on trouvait que ca ne le faisais pas d'avoir une seule guitare.
J'avais un peu d'argent de côté, je devais avoir 13 ou 14 ans et j'ai décidé d'acheter une guitare.
Mes parents on bien voulu me faire prendre des cours. J'ai eu un professeur particulier et en prenant mes cours on en est venu a savoir ce que j'avais envie de jouer.
J'vais envie de développer une certaine technicité, c'était intéressant.
C'est mon prof qui m'a dirigé vers le Métal ce n'était pas forcément une musique qu'il écoutait mais il m'a fait rentre doucement dedans. Ensuite j'ai pu me faire ma propre expérience en écoutant des formations que je découvrais a travers les magazines.
Mais c'est le fait de me mettre à la guitare qui a fait que je me suis tourné vers le Metal. Avant je jouais du Punk Rock et du Rock.

Quel a été ton parcours musical qui au final t'as conduit vers le Deathcore?


Lorenzo Di Biase. C'est l'énergie et la technicité que je recherche mais pas la technique à tout pris. J'ai vraiment envie de créer quelque chose ou je ne fait pas chier en jouant. C'est dans ce style que je me retrouve le mieux.

Comment est la scène Métal à LYON ?  

Lorenzo Di Biase. On est tous de Lyon sauf moi ! Rires
Je suis basé à une 1h de Lyon, je ne suis pas très loin de la Suisse.
C'est une ville ou le style est bien représenté. Il y a une bonne scène et de bons groupes.
Mais dans notre style pas tellement.
Il y a beaucoup de groupe typé Metal Core ce qui fait que la scène est assez développé.
Ca favorise un peu l'émergence du Metal.

Comment expliques-tu qu'il y ait tant de formations officiant dans le Metalcore ou le Deathcore ?

Lorenzo Di Biase. Je pense que cela vient de la direction ou les gens on envie d'aller en écoutant de la musique de base.
On a tendance a écouté" des musiques qui sont hyper bien produite.
Dans le Metalcore on a rarement des titres qui sont enregistré à l'arrache avec un son pourri.
Ce qui peut se faire dans le Punk Rock par exemple ou on cherche l'énergie avant tout et moins un son étoffé.
Du coup je pense vu que c'est une façon d'apporté le thème qui est très moderne ca plait aux jeunes et moi y compris et cela donne envie de s'orienter dans ce style là.

Pour le troisième opus allez-vous garder la même équipe ou auriez vous envie de travailler avec un producteur de renom ?

Lorenzo Di Biase. C'est une excellente question parce qu'on ne se l'ai jamais posé.
Je pense qu'on aurait envie de faire quelque chose de différent mais pas forcément avec un grand producteur qui serait connu mondialement.
Ce que l'on aimerait c'est garder une touche qui nous est propre.
Je pense que l'on a réussi a la mettre en place sur ce nouvel album et ce serait dommage de la perdre sur le prochain.
Je ne sais pas du tout si on retravaillera avec les mêmes personnes mais en tout cas je ne pense pas que l'on ait envie de travailler avec un grand producteur qui va nous faire sonner comme la moitié des autres formations de Death Metal.

C'est difficile de trouver la bonne personne qui vous donnera le son dont vous avez envie ?

Lorenzo Di Biase. Oui et non. Ca peut l'être, nous on a la chance d'avoir des amis depuis longtemps qui nous connaisse, qui savent ce que l'on joue, qui nous aime bien et qui apprécie notre musique.
Ils savent ou on veut aller, du coup c'est très pratique.

Que penses-tu pouvoir apporter musicalement au troisième opus ?

Lorenzo Di Biase. Une touche un peu différente, étant un des membres les plus jeunes de la formation.
Je pense apporter une touche un peu plus moderne, plus typé Djenj ou peut-être même Metalcore un peu plus prononcé ou progressif.
Mais bien sur sans dénaturer le style en apportant quelque chose de nouveau qui n'a pas pu être exploré.
J'adorerai exploré l'ambiance des titres avec des lead de guitares de partout, des samples.
On va se donner la peine de travailler dessus.

Pour conclure qu’as-tu envie de rajouter qui te semble important?

Lorenzo Di Biase.  J'ai envie de dire que Clair-Obscur c'est l'aboutissement d'un travail acharné, de nombreuses personnes qui ne sont même plus là pour défendre l'opus.
En tout cas au niveau du combo comme Alexis et Etienne et qui ont composé pour cet album.
Je me sens éternellement reconnaissant aux gens qui nous ont aidé a travailler sur ce projet.
C'est quelque chose qu'on a voulu mettre en place avec une idée bien précise.
Le fait d'y être arrivé avec des personnes qui nous sont chères, c'est hyper gratifiant.
Quand on tous les bons retours que l'on a jusqu'a présent, c'est vraiment du bonheur.

Merci pour cette interview !

Lorenzo Di Biase. Merci à toi



Paris Janvier 2019
Pascal Beaumont

lundi 4 février 2019

dimanche 3 février 2019

HOLLIE COOK // Live Report : Paris La Machine du Moulin Rouge 27 Janvier 2019.


Pour commencer l’année 2019 en ce mois de Janvier, un concert de Reggae avec la douce Hollie Cook.
Très rare en France aujourd’hui comme on s'en doute la salle est pleine.
Une excellente ambiance tant dans la salle que sur scène,
Nous pouvons profiter des 3 albums de la jolie Hollie Cook toujours aussi souriante.
Excellente soirée pour ceux qui découvrait Hollie Cook et un fabuleux moment pour les fans présents de la première heure.
Rendez-vous tous encore plus nombreux pour une prochaine date en France.





 




Setlist :

Hugsjá
WulthuR
Fornjot
Skuggsjá
Ni mødre av sol
Nattseglar
Fehu
Kvervandi
Nordvegen
Return to Yggdrasil
Um heilage fjell
Helvegen


Midnight Riffer / Photo : Shooting Idols / Th. Cattier