lundi 30 septembre 2019

KENNY WAYNE SHEPHERD BAND // En concert @ Paris à l'Alhambra le 6 Novembre 2019.





Réservé vos places ICI

CHRONIQUE CD // Red Beans & Pepper Sauce "Mechanic Marmalade" Sortie le 27 Septembre 2019.


Arrivé tout droit de Béziers, cela fait 9 ans aujourd’hui que le groupe Red Beans & Pepper Sauce traverse la France de long en large pour des concerts très addictifs.

L’année 2018 a vu arriver un BluRay Live, ce qui nous a permis de revivre quatre des concerts captés sur leur dernière tournée. Et pour bien clôturer notre année 2019, un nouvel album studio des Red Beans & Pepper Sauce vient d'arriver.

Pour ce nouveau CD "Mechanic Marmalade", la douce panthère Jessyka Aké au chant, sa voix vibre toujours d'une si belle et ardente mélodie.

Pour ouvrir, "Time to get away" une intro comme si on se retrouvait au premier rang d'un concert, les guitares, le rythme vous hypnotise, déjà en route pour un beau voyage, avec ce refrain entêtant qui se savoure si facilement.

2ème titre "My Land", intro un peu tripesque, la guitare de Laurent Galichon en action les sons syncopés sonnent comme une vraie machine de guerre, d'ailleurs le 1er clip issu de cet opus.

Puis un peu de calme, place à un "Thank You", bluesy classieux pour un joute guitare / voix très réussi.

"The Battle", telle une route américaine, les paysages défilent au rythme de ce titre excellent et addictif, ses nappe de claviers rappelant certains groupes, Deep Puple notamment, bel hommage ou simplement belle réussite.

"My Holy Guest" l'ambiance est posée, Blues et Soul se mélangent pour ce titre qui monte en puissance à chaque seconde pour se sublimer en un grand moment avec un solo de guitare dantesque, à faire pâlir les plus grands...

"Give it to me", transfuge d'un tube des Red Hot Chili Peppers et d'un hit d'Aerosmith, assaisonné de Red Beans sauce, ce "Give it to me" entêtant à souhait.

"I Am The Night", intro très tribale envahie par les sons très lourds et très prenants en fond, un moment intense de Blues Heavy Metal.

Ici la reprise de "Bright Lights" de Gary Clark Jr, toute aussi entêtante et ces riffs en coups de fouet glissent sur la mélodie et la voix de Jessyka, encore un instant de magie dans cette belle reprise.

Et pour clôturer l'album, "No Crossroads", lancé comme un instant de vie qui se veut fort, intense et insaisissable, tout passe ou tout casse, ce dernier titre semble jamais se finir, un moment de bonheur pour clôturer cette écoute.

Ce mélange de style musical est une véritable identité des Red Beans & Pepper Sauce.

Un vraie réussite que ce "Mechanic Marmalade", les compos rock teintées de blues, un grain de soul et ce son Rock Heavy en font un vrai bon album à écouter en toute sérénité, accompagné d'un petit Jack Daniels, avec modération bien sûr...  






"Mechanic Marmalade"
2019 Crossroads/Socadisc


Track List :

01 -
Time to Get Away
02 - My Land
03 - Thank You 
04 - The Battle
05 -
Holy Guest
06 - Give It To Me
07 -
I Am The Night
08 - Bright Lights
09 - No Crossroads

The Band :  


Jessyka Aké (chant)
Laurent Galichon (guitare)
Serge Auzier (claviers)
Denis Bourdié (basse)
Niko Sarran (batterie)



Midnight Riffer
  

lundi 23 septembre 2019

DON FELDER // Live Report : Paris Café de la Danse Samedi 21 Septembre 2019.


Ce soir, Paris est envahi par les grèves diverses et variées... Mais quel plaisir de retrouver le Café de la Danse, ce soir la salle affiche complet comme on devait s'en douter.
Un son de Californie vient envahir notre ville avec le grand Don Felder (ancien Eagles).
Le groupe entre en scène, et comme aujourd'hui c'est l'anniversaire de Don, le public entonne un "Happy Birthday" très touchant que le groupe applaudit à son tour.
Puis c'est le début du show avec "Already Gone" des Eagles, le ton est donné. Ce soir sera un moment de grande classe, et pour ne pas nous décevoir, un excellent son.
Puis une petite reprise de Stevie Ray Vaughan avec un "Pride and Joy" excellent puis s'enchainent les chansons solo de Don Felder et les reprises des Eagles. Pour "Tequila Sunrise" une dédicace à Glen Frey.





Les Musiciens David Myhre à la guitare, Bruce Atkinson à la basse, Steve DiStanislao à la batterie et Timothy Drury aux claviers, excellents eux aussi, rendent un hommage aux plus grands rockeurs américains avec "American Rock n roll", le son des guitares claque dans ce Café de la Danse d'où l'on se demande si en poussant la porte on ne se retrouvera pas sur les boulevards de San Francisco.
Après la présentation des musiciens, c'est au tour de "Those Shoes" ou gros problème technique, plus de son sur la guitare de Don, un roadie se précipite et refait tout les branchements et change d'ampli, pendant ce temps, Don continue de jouer mais plus de son pour nous dans la salle, et heureusement juste avant le solo le son est enfin rétabli. Don peut faire son solo et continuer le concert.
Une version de "Heavy Metal" (de la BO du film) excellemment rock, puis "The Long Run", le concert touche à sa fin quand les notes tant attendues de "Heartache Tonight", "Life in the Fast Lane", "Take it Easy" et le grand classique "Hotel California", le concert est un vrai triomphe. Don sort de scène puis revient saluer les fans et distribue mediators et poignée de mains.
Il est l'heure de rentrer, le concert est fini et ce fut encore un grand événement que cette date unique en France, en espérant une autre prochaine date... Un moment vraiment magique tant sur scène que dans la salle.





SetList :

Already Gone
One of These Nights
Pride and Joy
Victim of Love
American Rock 'N' Roll
Peaceful Easy Feeling
Tequila Sunrise
Seven Bridges Road
Those Shoes
Rock You
Heavy Metal (Takin' a Ride)
Witchy Woman
The Long Run
Heartache Tonight
Life in the Fast Lane
Take It Easy
Hotel California


Midnight Riffer - Photo : Shooting Idols, Th. Cattier

 

samedi 21 septembre 2019

CHRONIQUE CD : BLACKRAIN "Dying Breed" Sortie le 13 septembre 2019.




Blackrain revient avec un sixième album "Dying Breed" sorti le 13 septembre. Ce groupe de Glam Metal français originaire de Haute-Savoie s’impose de plus en plus, entrant "dans le top 10 des plus grands groupes de Rock français en novembre 2016, aux côtés de Mass Hysteria, Gojira, Trust ou Noir Désir, selon le magazine Classic Rock Magazine".

Pour ce nouvel opus Blackrain signe un nouveau contrat avec le label allemand Steamhammer/SPV. Après deux albums produits par Jack Douglas, c’est donc Chris Laney qui prend la relève et qui produit "Dying Breed ». Chris Laney a déjà travaillé avec le groupe en produisant "License to Thrill" en 2008, album majeur au sein duquel le groupe affine son propre style. Il est celui qui "comprend mieux le son du groupe", son état d’esprit, selon les musiciens. Il s’agit donc pour eux d’un retour aux sources. Ce nouvel album traite de leurs pensées actuelles sur la musique, de son devenir, des tournures qu’elle prend.

Dans "Dying Breed" on retrouve des rythmes accrocheurs qui restent en tête et des sons entraînants. On passe d’un titre qui se veut pêchu à une ballade avec la voix de Swan Hellion qui pousse dans les aigus et qui n’est pas sans rappeler celle d’Axl Rose. En somme, on retrouve dans cet album un éclectisme des chansons et des univers, reflétant les influences multiples de Blackrain : Skid Row, Guns’n’Roses, Mötley Crüe, Nirvana, Red Hot Chili Peppers, Rage Against the Machine, Black et Heavy Metal, Rock d’avant les années 80… Des univers différents mais ils "sont tous rock", "c’est ce qui les uni" comme Frank Frusetta, à la batterie, le souligne.

Après un passage au Hellfest le 21 juin, c’est avec plaisir qu’on retrouvera Blackrain en tournée européenne à partir du mois d’octobre aux côtés de Kissin’ Dynamite pour la promotion de "Dying Breed".




Les musiciens :
Swan Hellion : guitare, chant (depuis 2002)
Max 2 : guitare (depuis 2002)
Matthieu de la Roche : basse (depuis 2002)
Frank Frusetta : batterie (depuis 2010)



Sarah Cattier


mercredi 18 septembre 2019

MANESKIN // Live Report : Paris La Cigale 11 Septembre 2019.


Le groupe phénomène tout droit venu d'Italie Måneskin est de retour pour la deuxième fois à Paris avec une date unique à La Cigale le mercredi 11 septembre 2019.
Avec aux commandes le chanteur David Damiano, la jolie bassiste Victoria De Angelis, le guitariste Thomas Raggi et le batteur Ethan Torchio.

Le concert commence avec un public qui leur et visiblement déjà acquis, composé de chansons originales italiennes et de reprises internationales,  et les reprises :  “Somebody Told Me” (The Killers), “Beggin'” (The Four Seasons) très bonne version,  ou une version rock à souhait de “My Sharona” (The Knack).
L'attitude rock sexy du chanteur jouant avec les premiers rangs du public, la bassiste très sexy courant de chaque coté de la scène sans se reposer nous offre un groupe très agréable et très frais.
Un concert très éclectique, mélangeant des sons pop italiens teintés de rock, une vraie prouesse ! Tout en gardant un look et un sourire affichés, un vrai plaisir de voir ces petits jeunes dépoussiérer la variété italienne et nous offrir un vrai son à la Maneskin. 

Le public présent, fans inconditionnels ou simples touristes de passage à Paris, tous se sont sentis accaparés par la musique et la présence de ce groupe sur la scène de la Cigale, la quasi totalité de la fosse danse et applaudit, Maneskin rencontre ce soir un vrai succès que lui offre le public parisien.
 
L'Italie nous a donné ce soir un bon goût de fraîcheur dans notre belle capitale, à très bientôt pour un autre concert chez nous. 









Midnight Riffer - Photo : Shooting Idols, Th. Cattier


lundi 16 septembre 2019

DECES Ric Ocasek le 15 septembre 2019.


Ric Ocasek a été retrouvé mort dans la soirée du 15 septembre 2019 à son domicile de New York.
Il était le chanteur du groupe new wave The Cars de 1976 à 1988, puis en carrière solo avec notamment l'album de 1988 "This side of paradise", un vrai petit bijou.

Les Cars s’étaient reformés en 2010 puis en 2018, ils avaient été intronisés au Rock’n’Roll Hall of Fame.

Encore une immense perte dans le monde de la musique.

RIP



samedi 14 septembre 2019

IMMORTEL BASHUNG // Concert Hommage à Bashung le 2 octobre Paris Le Grand Rex.


Un concert Hommage à Bashung le 2 octobre Paris Grand Rex à l'initiative de l'INA.

Une première partie avec une projection d'images d'archives inédites ou rares sélectionnées par l'INA.

Puis dans la partie concert, nous pourrons retrouver, venus pour rendre hommage à Alain Bashung
entre autres Hubert Félix Thiéfaine, Brigitte Fontaine, Helena Noguerra, Miossec, Raphaël, Feu ! Chatterton, Adamo, et Chloe Mons, la veuve du chanteur.




vendredi 13 septembre 2019

DECES Philippe Pascal le 12 Septembre 2019.


Décédé à son domicile le jeudi 12 septembre, Philippe Pascal, étudiant va profondément marquer la scène rock de la ville de Rennes, il était le leader du groupe Marquis de Sade, groupe mythique du post-punk Français.
 
L’annonce de sa disparition ce jeudi 12 septembre 2019 nous laisse tous sans voix.
Un goût amer nous reste et nos pensées profondes et fortes s’envolent vers lui.

RIP



Vidéo de chorus Marquis de Sade en concert cliquez ICI

mercredi 11 septembre 2019

ERJA LYYTINEN // En concert à Vaureal Le Forum le 28 septembre 2019.


Vous aimez le Blues ... Vous aimez les guitaristes ... Vous aimerez  Erja Lyytinen...

Donc ne manquez pas son concert à Vauréal.




Venez découvrir la jolie Erja Lyytinen, une artiste qui a notamment reçu le prix
"Best Guitarist" European Blues Awards en 2017.




Renseignements cliquez ICI



jeudi 5 septembre 2019

GOD BLESS YOU Guillaume (Guitariste et Chanteur) // Interview // Aout 2019

 
DOG BLESS YOU est un groupe qui nous vient du sud de la France plus précisément de Toulon une des villes les plus chaudes de France !
Si la ville n’est pas réputée pour abriter les fleurons du Métal Français, elle révèle parfois de bonne surprise DOG BLESS YOU en fait partie, le gang nous délivre un Rock Alternatif fortement influencé par Nirvana, Pearl Jam, Sound Garden ou encore les Foo Fighters.

Les bougres ont déjà une longue expérience derrière eux et un album éponyme à leur actif qui leur a permis de sévir à travers tout l’hexagone et de participer au Hard rock rising tour en 2017.
Il aura fallu attendre cinq longues années pour que nos toulonnais reviennent sur le devant de la scène avec une nouvelle galette Banksters s’avère d’ores et déjà comme une des bonnes surprises de l’année, un excellent crue prêt à dévaster vos cages à miel ! Les chiens ont sorti les crocs, il suffit de jeter un coup d’œil à la pochette pour en être convaincu, le monde de la finance n’a qu’à bien se tenir !

Pas de hold up en perspective mais la meute est lâchée prête à vous dévorer les cages à miel sans vous laisser l’ombre d’une chance d’en échapper ! Car au-delà d’un Rock lourd et profond nos amis ont des choses à dire et le font savoir à travers des textes engagés gorgés d’un réalisme glaçant et cinglant du monde qui nous entoure : un constat qui ne laisse pas indifférent !

Le tout arrosé de beaucoup d’humour regardez le clip d’Are You Ready une véritable petite merveille de dérision baignant dans un cynisme redoutable et d’un savoir-faire sidérant. Les puissants de ce monde n’ont qu’à bien se tenir DOG BLESS YOU est là pour y veiller ! Pour en savoir un peu plus sur Bangsters et son univers votre serviteur s’est mis en tête de soumettre à la question Guillaume Abran le sympathique guitariste et chanteur de la formation sans être mordu.

Un entretien qui nous éclaire un peu plus sur un le processus chaotique de Banksters et sur le parcours de DOG BLESS YOU ! Heureusement nos lascars ont tenu le cap sans jamais rien lâcher malgré un turn over de musiciens incessant .
It ’s a long way to the top comme dirais qui vous savez! Magnéto Guillaume c’est à toi !



Quel souvenir gardes-tu de vos concerts l’un pour l’association "le sourire de Lucie" qui a eu lieu à Ollioules le 6 mai 2019 et l’autre le 24 mai aux bières du monde et d'ailleurs" à la Garde ?

Guillaume Abran. Pour le premier concert "le sourire de Lucie" c’est une association qui nous tient à cœur, les maladies orphelines, les neurones et tous ces symptômes.
On connaissait la maman de Lucie qui avait créé l’association et cette année on voulait participer à la fête. Il y a beaucoup de monde réuni, des bénévoles c’est très cool.
On est très fier d’avoir joué là-bas. Lors du concert on s’est pris un vrai mistral bien frais et j’ai chopé une angine dans la foulée. Mais c’était super.
D’ailleurs on va surement y participer chaque année, on doit en rediscuter entre nous. Le 24 mai c’était notre release party pour la sortie de Banksters, Il y avait beaucoup de monde et une très bonne ambiance.
On est satisfait de la sortie de l’album, tout s’est bien passé. Il y a eu de bons retours et de bonne critique du cd, du travail accompli. Après ça on a coupé court au concert parce que l’on nous avait plantés une date importante au dernier moment.
Mon guitariste vient de prendre un appartement, il a pas mal de travaux à faire, il y a des déménagements, on en a un dans deux semaines, ça a été un peu la course.
Et puis il y a d’autres musiciens qui ont eu des soucis.
On est en train de programmer plein de date pour septembre octobre novembre.
On va avoir une rentrée un peu plus studieuse.
Et puis on prend le temps d’être avec nos famille, de profiter des proches, de commencer à poser quelques titres, quelques idées, du nouveau son pour l’avenir.

Quel souvenir gardez-vous de votre participation au « Hard rock rising tour en 2016 qui vous a permis de jouer au Hard Rock café ?

Guillaume Abran.  C’est une sélection nationale qui a lieu chaque année, on a envoyé des maquettes et on a été sélectionné parmi les quatre finalistes, c’était une bonne surprise.
On était les seuls provinciaux, les trois autres groupes étaient de Paris.
On a pu jouer devant un jury de professionnel, il y avait le directeur artistique d’Universal Philippe Gandilhon , Nicolas Drouault de Fender Alain Gozzo le directeur marketing de Mogar, Benoît Fillette de Guitar Part, Thierry Demougin (editor in chief, Keyboards Recording)…
On n’a pas gagné mais c’était une belle expérience. Et puis l’idée c’était aussi d’avoir un retour professionnel sur le travail, ce qui nous a permis aussi d’affiner un peu la cible et être un peu plus pro dans nos démarches.
C’est important d’avoir des avis professionnels.
Ce n’est pas le plus évident, souvent on le retour des potes, lorsqu’ils sont positifs on se dit que c’est bien mais on attend quand même la vraie critique pro pour avancer, pour s’améliorer, gommer un peu ce qui ne vas pas.


En 2013 vous aviez poussé un gros coup de gueule envers le Hard Rock Rising Tour qui n’avait pas retenu votre candidature malgré des votes conséquents en déclarant : « Pour preuve, malgré 188 téléchargements de notre titre, seuls 138 votes ont été comptabilisés… vous invoquez simplement le fait que l'on se situe au-delà de 160 km de Paris, et que par conséquent, nous ne méritons pas autant de reconnaissance que les autres, amputant notre nombre de votes et accentuant une fois de plus l'éternelle "fracture" Paris/Province »! ?

Guillaume Abran. Rires ! C’est un peu l’envers du décor. Oui, en fait il y a eu un problème sur les votes.
Ils avaient estimé que comme on était des provinciaux et que l’on était loin de Paris du coup les votes de ceux qui votaient pour nous avaient moins de valeur que ceux qui votaient pour les parisiens.
C’était assez incroyable. Du coup maintenant il n’y a plus de votes, c’est une sélection du Jury, est ce qu’ils avaient souvenir des doléances que l’on leur avait envoyé, je ne sais pas trop.
Mais la deuxième participation a été la bonne.

Il vous aura fallu trois ans pour finalement être retenu ! Rires !

Guillaume Abran. Ils sont assez rancuniers donc sur le moment ils nous avaient oubliés sur le message ! D’ailleurs tu as de très bonne source, je ne sais pas où tu as trouvé ça mais c’est rigolo !

Ce qui est intéressant c’est ce que vous avez déclaré à propos des votes : malgré 188 téléchargements de notre titre, seuls 138 votes ont été comptabilisés... Trouvez-vous cela juste alors que l'on se démène à gagner des voix par tous les moyens loyaux et honnêtes depuis des semaines, nous n'avons pas créé de comptes fictifs avec serveur VPN interposé ou autre... Et je peux vous garantir que ce n'est pas le cas de tout le monde...

Guillaume Abran. Oui, tout à fait on en connaissait qui avait joué à ça et qui avait plein de votes. Cela leur a permis d’être sélectionner. Mince ce n’est pas possible, c’est la facilité, tout le monde pourrait le faire. Moi personnellement j’ai un vrai souci de justice dans ma vie pout tout et cela me porte parfois préjudice même très souvent dans ce milieu musical qui est le nôtre ! Je dis toujours ce que j’ai à dire si j’estime que quelque chose est injuste. Mais ce n’est pas forcément quelque chose qui me touche personnellement, ça peut concerner la situation d’autres personnes que je trouve injuste et qui n’ose pas se défendre. En général je suis en première ligne malheureusement. Du coup face à une injustice je n’ai pas pu m’empêcher d’ouvrir ma gueule.

En septembre 2015, Banksters était écrit et prêt à être enregistrer, finalement il vous aura fallu quatre ans supplémentaires pour qu’il soit enfin disponible, vous aimez prendre votre temps ! Rires ! ?
Guillaume Abran. Rires ! Tout à fait, il faut savoir qu’ont changé énormément de musiciens depuis en raison de choix de vie de chacun.
Il y en a un qui est partie en Australie, un autre en Angleterre, un autre à Bordeaux.
A chaque fois il faut reconstruire le groupe et ça n’a jamais été au même moment.
Il a fallu retrouver d’autres musiciens et chacun a dû trouver sa place et faire en sorte que tout aille bien.
Il a fallu revenir un peu sur les parties musicales, arranger le tout pour chacun pour faire un boulot accompli. On avait même enregistré totalement l’opus qu’on a envoyé à un ingénieur du son.
Mais on n’était pas vraiment en phase avec son travail, c’était un bon ami qui travaille bien mais qui n’était pas dans le style.
Au départ je trouvais ça intéressant de travailler avec quelqu’un qui est habitué à un autre style pour voir ce qu’il pouvait amener, une touche de modernisme, obtenir un peu plus de fraicheur.
Mais en fait ça n’a pas abouti du tout et on est allé rapidement voir ailleurs. Ensuite on a fait un gros live, le temps de trouver quelqu’un et de relancer le projet.
Mon guitariste a alors repris ses études d’infirmier, il n’avait plus le temps, il a aussi décidé de quitter le navire.
Il nous a fallu nous mettre à la recherche d’un nouveau guitariste et de repartir sur de nouvelles bases au total tout ça nous a pris quatre ans.

Avez-vous conservé les titres de cet opus pour Bankster ?

Guillaume Abran. On va dire que l’album était fait à 80%. On a refait des arrangements, certains cependant n’ont pas trop bougé, certains ont beaucoup évolué. On a fait une résidence au bout d’un moment pour essayer de poser les titres et de voir les critiques. On est allé voir des personnes de notre coin, la Fnac est venue, on leur a expliqué que l’on voulait enregistrer un album. Ils ont écouté tous les titres et nous ont donné leur avis. On a fait en fonction. Il n’y a pas eu énormément de choses qui ont bougé mais on a réussi à tirer parti de leurs objections, c’était positif.

Comment se sont déroulé les sessions d’enregistrement ?

Guillaume Abran. Il faut savoir que l’on a enregistré dans notre local, on a une petite régie à coté, on a posé des micros, on a fait beaucoup de test, on a pas mal de matos.
On a fait le choix d’investir plutôt dans du matériel pour être indépendant.
Moi je travaille en profession libérale, je suis Kiné et je ne peux pas bloquer trois semaines dans mon agenda, ce n’est pas possible, déjà pour les gens et aussi pour moi car il y a un manque à gagner terrible auquel s’ajoute le prix du studio et de la production.
On a pris le parti dans un premier temps de nous enregistrer nous-même puis ensuite nous avons envoyé ça à un ingé son que l’on connait bien qui avait travaillé sur le premier opus.
Puis on l’a envoyé le tout à Olivier Planchard pour le mastering.
Tous les deux sont dans le métier du son, ils sont carrément professeur dans une école d’ingénieur du son à Salon de Provence pas très loin de chez nous.
Chacun a sa spécialité, l’un est responsable de la section son et l’autre enseigne le mastering.

Est-ce qu’il y a des morceaux qui ont été un challenge à composer ou à enregistrer ?

Guillaume Abran.
Peut-être pas en studio car tout s’est bien passé.
C’est au niveau de la composition certains titres ont pas mal bougé.
Surtout « Stronger than walls », on est allé en résidence les premiers temps et la partie du milieu ou on trouve le piano au départ on avait placé un solo sur une structure un peu bancale qu’on aimait bien.
Il y avait aussi d’autres titres avec des solos, ceux qui sont venu nous voir, ont donné un avis critique et ce qui ressortait c’était qu’il y avait beaucoup de solos sur l’album.
Nous on aimait bien ça mais on s’est dit qu’on allait poser d’autres ambiances pour le rendre plus accessible et essayer de faire autre chose.
"Stronger than walls" a évolué, on a ajouté des ambiances qui elles aussi ont évolué entre temps.
Pour finir on a placé du piano, on a tergiversé quelques jours et on a ajouté du piano et on trouve que le résultat est aussi bien qu’avec un solo par rapport au morceau et à l’ambiance qu’on voulait poser.

Finalement l’album est réenregistré en 2017 mais finalement il ne sort que deux ans après qu’est-ce qui vous a retardé cette fois ci ?

Guillaume Abran.On a changé deux fois de guitariste.
Il y a eu Nicolas Vacarro et avant Marc Bohren qui joue dans BLACKSTONE&CO et qui vient de sortir un album de Rock Metal qui marche pas mal.
Il avait un autre projet en parallèle, il habitait Nîmes ça lui faisait beaucoup de contraintes, c’est un bon guitariste avec une touche un peu plus métal.
Nico il vient plutôt du côté des GUNS’N’ROSES, bien Rock’n’roll finalement ça collait plus avec notre style. On a repris le tout et on a réenregistré pour qu’il sonne plus Rock’n’roll.
Marco n’a pas du tout travaillé sur les compositions, il est arrivé pour assurer un gros live et puis il est parti.
Nico à amener son oreille neuve, son talent de compositeur et d’arrangeur. Ça a matché et on est content.

Est-ce que depuis 2017 vous avez composé de nouveaux morceaux ?

Guillaume Abran. Nico c’est un super musicien, il tient une école de musique, il est prof de guitare, il chante, il joue du piano, de la trompette, du violon, de la contrebasse.
Pour moi c’est un sacré musicien et pour les arrangements c’était bien.
Moi j’ai composé la majeure partie des morceaux. Je n’avais jamais eu vraiment de retour des musiciens qui soit n’osait pas, soit n’avait pas la fibre de compositeur.
Ils étaient plutôt dans la technique dans les reprises.

Est-ce que depuis 2017 vous avez composé de nouveaux morceaux ?

Guillaume Abran. On n’a pas mis de compos dans les cartons mais on a beaucoup d’idées, j’ai déjà quelques bases de travail sur au moins cinq six titres.
C’est surtout une histoire de son, on réfléchit au son on veut ramener à chaque fois quelque chose d’autres.
Le débat c’est comment veut-on sonner ? Est-ce que l’on veut sonner moderne avec des effets, des synthés, des machines comme NOTHING BUT THE HILL ou MUSE.
Mais j’exagère car je n’irai jamais dans ce style là mais bien moderne ou se taper un coté GRETA VAN CLIEF, THE RIVAL SONS.
C’est carrément l’opposé. Je pencherai plutôt pour RIVAL SONS et ce côté un peu rétro avec un peu plus de place au chant, des bons riffs, poser le morceau pour qu’il soit plus accessible, que ça groove plus et que ça soit plus naturel.


Pourquoi avoir choisi "Are You Ready" comme premier extrait de l’album ?

Guillaume Abran. A la base on avait le choix entre trois titres qui pouvait faire office de premier single, on les a soumis à notre agence de presse.
Ils ne se sont pas trop mouillés, ils ont trouvé que les trois étaient bien et nous ont laissé choisir.
On en a discuté avec eux, déjà Are You Ready cela peut amener quelque chose pour lancer l’album.
On voulait quelque chose de groovy et puis on avait une idée de clip assez rigolote.
On voulait démarrer sur une image un peu légère. Ensuite rentrer un peu plus dans la ballade le prochain single sera "Salt of my road" le morceau qui clôt l’opus.
On a tourné le clip et on est sur le montage, on va le mettre en ligne dans le courant de l’été, on le trouvera en même temps sur les plateformes de téléchargement streaming.
(Ndr : le clip est sorti le 18 09 2019)

Comment est née cette idée de clip très drôle avec un côté très réaliste aussi ?

Guillaume Abran. "Are You Ready" parle d’un sujet assez sérieux qui est la guerre, le fait que l’on occulte un peu le quotidien des gens qui vivent dans la misère et la guerre au quotidien dans le monde.
Les médias parlent plutôt de faits légers comme ces gens que l’on voit faire la fête et qui boivent des bouteilles à 600 balles, les vrais sujets ne sont pas traités.
Pendant ce temps-là on voit qu’il y a quand même des puissants on va les appeler comme ça qui dirige un peu le monde. Finalement ils s’arrangent entre eux sur ce qui doit paraitre ou disparaitre.
On voulait sur ce fond sérieux amené de la légèreté, parce qu’on est toujours en train de déconner, on dit plein de conneries. On ne s’est pas trop mal débrouillé sur le concept.
Au départ on voulait faire une partie de poker mais il faut du gros matos pour être crédible, des tables, un casino, des croupiers crédibles...
Du coup on a trouvé que les enchères c’était plus simple, plus accessible.
On voulait jouer des personnages bien calibrés, on pouvait se déguiser et chacun a pu y apporter sa touche personnelle.
On a fini déguiser en pantin de Rondo Veneziano Rires !
On a bien déliré sur le tournage moi avec une flute traversière qui n’a jamais émis un son, je n’ai jamais réussi à emmètre un son de cette flute ! Rire
C’était extraordinaire. J’espère que ça se voit à l’image

Le clip a été réalisé par Romain Volpe comment l’avez-vous rencontré ?

Guillaume Abran. C’est quelqu’un que l’on connaissait, il nous avait fait quelques vidéos auparavant.
Après il y a eu des changements de guitaristes, de musiciens, certains ne voulaient pas que ces vidéo live apparaissent.
On a dépensé pas mal d’argent sur des vidéos qu’on n’a pas pu utiliser. C’est comme ça, c’est le jeu.
Il a fait un super travail et on s’est dit que pour le clip il fallait qu’on collabore avec lui ; Il était très motivé c’était son premier clip, il fait beaucoup de live, de cérémonie de mariage.
C’était son premier saut dans le bain du clip un peu plus travaillé avec un scénario, des plans élaborés autre que les plans de bases de mariage, je pense qu’il a kiffé.
Du coup pour le deuxième clip on a récidivé avec lui.

Comment seras ce nouveau clip ?

Guillaume Abran. On sera dans quelque chose d’un peux plus sérieux, une autre forme.
Il y aura un scénario, on a pris le contrepied, on devrait être content du résultat.

"Are You Ready" parle d’un sujet assez sérieux est ce qu’il y a d’autres thèmes que vous développe sur cet opus qui sont aussi très engagés ?

Guillaume Abran.On est une formation assez engagée, il y a des sujets qui nous touchent.
Notamment la consommation de masse, l’obsolescence programmé, on en parle dans "Things" ou finalement ce sont les objets qui finissent par nous possédés.
La pochette avec les chiens et notre cher président, c’est l’incarnation parfaite du Bankster.
Ce morceau parle des lobbies de la finance de l’argent qui dirige le monde dans le cynisme le plus total. 


Vous n’avez pas eu de réaction de l’Elysée à la suite de votre pochette ? Rires !

Guillaume Abran. Rires ! Non mais on aimerait bien, mais faut pas rêver. On n’a pas cet impact.
Je ne suis pas du tout anarchiste, je n’ai pas vraiment de parti, ce sont surtout les hommes qui m’inspirent.
La confiance aussi parce que c’est un peu dur.

Quel est la symbolique que vous avez voulu développer à travers cette pochette ?
Guillaume Abran. Que les politiques sont les pantins d’autres personnes qui prennent les véritables décisions.
Après sous quelle forme, sous quelle tête, on ne sait pas trop du coup on a développé le concept du chien depuis le début et on est resté là-dessus.
C’est marrant de partir de la pochette du docteur Folamour de Stanley Kubrick, docteur French Love.
Notre graphiste a fait un super travail.
Rapidement il a collé plein de tête, il a fait beaucoup de recherches, il a mis quelques Aliens à droite à gauche, des cartes et ça a donné quelque chose de crédible.
Au début c’était Reagan, macron n’existait pas encore politiquement car l’album était déjà prêt depuis longtemps.
Mais avec l’arrivée de Macron c’était parfait, il vient de la banque Rothschild, c’était magique, j’étais totalement fan. 

Le titre Banksters vient de la ?
Guillaume Abran. Il s’appelait Banksters bien avant Macron.
On est parti de ce nom qui dénonçait quelque chose entre le banquier et le gangster.
Après on a mis des personnages en place et on les a mis en scène.
On a eu pas mal de chance dans nos recherches, c’est venu rapidement.
Ce qui est bien c’est qu’on arrive à débattre avec tous les musiciens à qui j’ai eu affaire.
Il y a toujours eu débat, le dialogue est ouvert et on s’enrichit mutuellement. C’est top.

Est-ce que l’actualité est une source d’inspiration ?

Guillaume Abran. On est plus ou moins à l’écoute de ce qui se passe.
On va dire que l’on est vigilant, on n’est pas parano mais on n’écoute pas forcément aveuglément les paroles des autres.
Je me fie à mon expérience. En général il n’y a pas de fumée sans feu.
Il y a quand même des sujets qui reviennent souvent, parfois il faut observer les choses pour se faire une opinion.
Ma femme est prof de lettre et de culture général dans un lycée hôtelier niveau BTS.
Elle est pas mal intéressée par l’actualité, elle parle beaucoup avec les élèves, elle essaye de réveiller un peu leur esprit critique.
Elle fait du bon boulot, elle est au fait de l’actualité. On est à la page la dessus Rires !
Il y a du lourd, c’est intarissable comme sujet.
Nous parfois on tourne ça a la dérision, d’autre fois on le traite sérieusement. C’est une matière d’inspiration intarissable et je les remercie pour ça.

Vous avez fait appel au financement participatif pour cet album !

Guillaume Abran. Oui, on est satisfait parce qu’à la base on avait fini l’album.
On s’est dit que ce serait bien d’avoir des pré réservation, ça permet de se rassurer et finalement le crownfunding c’est aussi une publicité.
Tu balances ça sur ta page à chaque fois et ça reste dans l’esprit des gens, qu’ils achètent ou pas, qu’ils écoutent ou pas, peut-être qu’ils se souviendront que DOG BLESS YOU existe et peut être qu’un jour si l’occasion se présente ils écouteront et se feront leur opinion.
Finalement c’est une forte publicité.

Peux-tu me dire comment tout a commencé pour DOG BLESS YOU ?

Guillaume Abran. C’est un long parcours. J’ai commencé la musique tardivement vers 16 ans et rapidement je me suis tourné vers le Métal.
Je possédais une guitare folk et j’essayais de reprendre du MEGADETH ou du SEPULTURA dessus.
C’était Sympa Rires ! J’ai été dans le Métal puis le progressif plus tard toujours sur ma Folk ! Rires
Au bout de deux ans j’ai réussi à me procurer une guitare électrique, une épiphone standart pour mes 18 ans, c’était cool et sympa.
Rapidement j’ai essayé de composer dessus avec les trois accords que je connaissais, je les ai mis dans un ordre et je chantais par-dessus.
Je sentais que j’avais quelque chose à dire ou à faire, je vibrais comme ça, ce qui m’intéressait c’était la touche de compositeur.
Après il y a eu les groupes de lycées, de Facultés, on jouait des reprises plutôt Metal / Rock dans ce style-là.
Petit à petit j’ai été diplômé et plus tard j’intervenais dans une école de musique ou il y avait Nicolas Vaccaro.
On est copain depuis longtemps, il y avait d’autres intervenants, d’autres profs, on encadrait un peu les jeunes de l’école.
On jouait pas mal avec eux pour les préparer à se produire devant leurs parents ou même en public, ça prenait du temps.
Entre temps je voulais me sortir des groupes de reprises et me lancer dans la composition.
J’avais un projet que l’on avait établi en parallèle et qui s’appelait ECHO, on a enregistré un album que l’on n’a jamais pressé.
Il y a eu un changement de musicien et puis ensuite je n’avais plus trop de motivation.
C’était une formation beaucoup plus technique au niveau musical, on ne se prenait pas la tête sur la composition, il y avait moins de maturité et peut être plus d’égo, la gestion d’égo entre les personnes quand on est jeune ce n’est pas forcément évident.
Le projet à splitté c’était rigolo ! Plus tard j’ai continué et j’ai mis à plat quelque morceau.
Je cherchais ce que je voulais comme ligne conductrice au niveau du style, je me suis penché sur les FOO FIGHTERS.
Au cours d’un barbecue avec des potes, il y avait d’anciens musiciens de l’époque avec qui on avait noué des contacts.
Il y avait de bons musiciens, je leur ai proposé de travailler avec moi, ils ont tout de suite sauté sur l’occasion et on est parti de ça.

Pourquoi avoir choisi ce nom DOG BLESS YOU ?

Guillaume Abran. A la base, on avait fait un morceau "Queens of Dogtown" qui est sur le deuxième opus et qui est finalement un de premier morceaux écrit pour DOG BLESS YOU et qu’on n’a pas mis sur le premier.
Ce n’était pas ce que l’on voulait montrer de nous dans un premier temps.
Il y a un jeu de mot sur DOG BLESS YOU et on a gardé ça.
J’avais l’image du chien quelque part au niveau du concept alors pourquoi pas un jeu de mot pour un nom de groupe au lieu de mettre God Save The Queen ou je ne sais pas quoi ! On est resté là-dessus !
Est-ce ça passe ou non pour les gens nous on est resté là-dessus.
Mais on est emmerdé parce que l’on s’est rendu compte plus tard qu’il y avait une page Facebook ou il y a une association sur les animaux de plus d’un million de membres, on a tapé au plus mal au niveau des pages Facebook ! Rires
On ne pouvait pas faire pire ! Rires
Comme on avait tout fait entre temps on s’en fout.
J’ai posé le nom de la marque et tout le monde est testé là-dessus.
Après on ne sait jamais si un jour on est forcé de changer on verra, on se démerdera.

Est-ce que sur scène vous faites des reprises ?

Guillaume Abran. On en fait très peu, quelques-unes.
Nicolas fait beaucoup de reprises en dehors de DOG BLESS YOU avec un groupe qui joue localement.
Il joue un peu dans tous les bars du coin pour gagner 4 Euros, prendre des cachets ! Rires
Je pense que du coup il en a marre des reprises.
Lorsqu’il joue avec DOG BLESS YOU ça le change et moi ça ne me dérange pas.
On a fait un GUNS&ROSES la dernière fois, une autre fois on a repris GARY MOORE.
Au tout début on faisait des reprises parce que lorsque tu dois assurer un show d’une heure trente et que tu n’as qu’un album tu dois aller piocher un peu, on a fait des reprises dans notre style du FOO FIGHTER, des trucs Rock’n’roll.


Quels sont les différences entre votre premiers opus et BANKSTERS ?

Guillaume Abran. Sur le premier on cherchait et on voulait avant tout de l’énergie, de l’impact. Il y avait un côté Punk Rock que j’aimais bien, on était dans l’énergie du moment. Par la suite on a trouvé que ça manquait un peu de nuance. Pour le deuxième on a gardé les titres qui avaient été composé un peu plus trankillou. On en a rajouté dans le même style. Il y a un plus gros travail d’écriture sur les arrangements. D’un autre coté bizarrement, le premier opus a beaucoup plus de recul au niveau des riffs, beaucoup trop de calcul. Pour Banksters je voulais quelque chose de beaucoup plus instinctifs dans les riffs. Les sortir comme ça sur deux minutes de travaillé, je voyais avec les autres musiciens et on les conservait pour garder ce côté instinctif. Parfois tu mes sorts d’un seul coup et c’est juste ça qu’il faut sur l’instant présent. Pour procurer de l’émotion on ne va pas trop le lister. On a listé d’autres parties, sur d’autres titres au niveau des mélodies, mettre des contrepoints sur des mélodies, travailler les airs de chants. Il y a plus de nuances, plus de maturé. On a analysé le premier album, il y avait des parties qui manquaient un peu de maturité, c’était de l’énergie et quelques bons riffs. Là on voulait aller un peu plus loin, il fallait un peu plus de durée de vie et de profondeur qui fasse qu’on arrive à y puiser selon les périodes de la vie quelque chose de différent à chaque écoute.

Quels sont tes influences majeures en tant que guitariste et chanteur ?


Guillaume Abran. J’en admire beaucoup mais je n’ai jamais été trop fan absolu.
J’ai adoré Dave Mustaine, MEGADETH, Marty Friedmann en tant que guitariste l’album Rust In Peace pour moi c’est quelque chose d’incroyable.
Après J’aime bien la voix de James Hetfield, une voix virile mais Rock surtout sur les derniers enregistrements pas quand il était encore pré pubère au début alors que les riffs étaient super.
Je le réfère plutôt sur les vieilles années, je pense que l’alcool lui a façonné la voix comme il faut. Je trouvais que ça sonnait bien.
J’aime ben Dave Grohl pour tout ce qu’il a fait avec NIRVANA et même les FOO FIGHTERS, il a le sens de la mélodie.
C’est quelqu’un pour moi d’assez incroyable aussi. Après c’est au compte goute, il y a des super guitaristes, des gens qui me font vibrer.
Il y a Daniel Gildenlöw de PAIN OF SALVATION que j’adore, il arrive à toucher ma corde sensible.
J’ai aussi beaucoup écouté de Metal Symphonique comme RHAPSODY, ANGRA.
J’aime tous ces groupes ils ont quelque chose d’unique, ce sont des sacrés musiciens.
Mais pour moi Dave Grohl, Dave Mustaine, Daniel Gildenlöw ce sont les trois piliers qui ont fait le musicien que je suis aujourd’hui.

Quelles sont les qualités qu’il faut avoir pour intégrer DOG BLESS YOU ?
Guillaume Abran. Chacun a mis sa touche personnelle même s’ils étaient tous de passage.
S’ils sont rentrés à la base dans la formation, c’est qu’on les connaissait tous, on savait qu’il y avait des qualités humaines, être carré dans ce que l’on fait et ce que l’on dit.
Il n’y avait pas de souci là-dessus, tous avaient des qualités après il y a eu des choix de vie qui ont fait que finalement on en est là où on en est.
C’est bien aussi. Les qualités qu’il faut avoir ce sont d’abord de l’humanité et aussi une grande capacité de travail !
Il y a des moments un peu plus resserrés au niveau du timing, il faut réussir à se mobiliser, se motiver exploiter toutes les ressources en un temps défini. Il faut réussir à se mettre au charbon !

Ça se passe comment pour vous à Toulon et dans le sud ?

Guillaume Abran. Il n’y a pas une grosse scène. C’est un peu déprimant. Le Rock’n’roll n’a pas trop sa place à Toulon.
Lorsque l’on donne des concerts ou que l’on va voir d’autres concerts on se rend compte que l’on retrouve toujours les mêmes, ça tourne sur pas beaucoup de personnes.
Il y a plutôt une communauté Electro comme un peu partout en Europe d’ailleurs.
Je suis très inquiet. Il y a une communauté Métal de qualité en plus, c’est bien mais ce n’est pas notre public, il faut dire ce qui est malgré tout ; Nous on se rapproche plus du Rock n roll.
Là c’est du Métal de toute sorte, il y a plutôt du Hardcore bien speed et ils le font très bien.
Après il y a du Reggae, on tourne là-dessus.
Le Rock on est obligé d’aller le chercher jusqu’en Bretagne pour commencer à reprendre de bonnes sensations, on arrive à se faire plaisirs, il y a des gens réceptifs, c’est le feu.
Il y a un public pour nous, lorsque tu le jauge par rapport au public local, tu peux parfois avoir la gueule de bois.

Vous avez déjà joué au festival des Nuits Carrés à Antibes ?

Guillaume Abran. On avait proposé une candidature, il y a des bons groupes allant du Métal au Rock.
Ils cherchaient des formations locales pour une sorte de tremplin.
Il y a eu énormément de très bons combos qui ont postulés venant de toute la France, ce n’était pas ouvert qu’aux groupes locaux.
On a été perdu dans la masse, il y a eu quatre sélectionné pour jouer devant un jury pendant 20 minutes. Il y en a deux qui ont été choisi.
Ce sont des formations plutôt Métal, c’était leur volonté au niveau de le l’orientation musicale.

Quels sont tes meilleurs souvenirs au sein de DOG BLESS YOU ?

Guillaume Abran. C’est notre tournée en Bretagne, Brest, Nantes puis ont redescendu sur Bordeaux et Toulouse pour une mini tournée d’automne l’année dernière.
On était ensemble dans le van, on s’est pris un camping-car.
On est tous resté ensemble, ça amène des situations de cohésions et c’était très sympa.

Tu as des anecdotes qui t’ont marqué ?

Guillaume Abran. On a failli découper le toit du camping-car en fin de soirée.
Il y a aussi des situations ou on se retrouve les uns sur les autres, c’est rigolo.
Nous sommes en train de réfléchir pour organiser une nouvelle tournée, une fois que chacun aura régler ses soucis primaires, les travaux pour emménager, des trucs de première importance pour que la famille et les enfants soit bien installé.
On va planifier tout ça. On va voir dans quel ordre on va le prendre si on attaque le travail de composition tout en planifiant les premières dates de l’automne ou bien tout booké pour l’année prochaine et repartir sur de la compo, on va débattre de tout cela.
Pour l’instant on va passer des vacances trankillou !

Pour quelle formation aimerais-tu ouvrir ?

Guillaume Abran.FOO FIGHTER c’est un peu dans l’esprit de ce que l’on fait.
Si PEARL JAM revenait en France je serais ravi aussi. SOUDGARDEN mais malheureusement Chris Cornell n’est plus.
QUEEN OF THE STONE AGE j’aime bien.
Il y a plein de combos qui nous intéressent s’ils veulent je leur file mon numéro ! Rires
On s’arrangera ! Rires

Merci pour l’interview tu souhaites rajouter quelque chose ?

Guillaume Abran. Oui juste pour signaler que l’on va financer un clip qui sera dispo sur toutes les plateformes fin Aout début Septembre !
Merci à toi, à bientôt.


Paris Aout 2019
Pascal Beaumont

 

MANESKIN // En concert à Paris La Cigale 11 Septembre 2019.




Renseignements cliquez ICI


lundi 2 septembre 2019

SHOOTING IDOLS // Session Photo MILE TWELVE Juillet 2019.




Photos : Shooting Idols, Th. Cattier

PATTI SMITH // Live Report : Paris Olympia 26 et 27 Août 2019.


Après avoir sillonné  les routes de notre beau pays au travers des festivals d'été, Patti Smith s’arrête dans notre capitale pour un retour de deux jours à Paris. Concert très attendu depuis son dernier passage à l’Olympia en 2015.




Toujours accompagnée par Tony Shanahan à la basse, à la batterie Jay Dee Daugherty, et par son fidèle guitariste Lenny Kaye.

Entrée en scène très sobre, avec un joli sourire sur le visage de Patti, sur un "People have the power" devenu un classique toujours très efficace.

Après les 3 premiers titres, dont "Are you experienced", comme à son habitude et conformément à ses engagements, un petit discours s’impose, en ces temps lourds et fragiles à la fois, Patti n’hésite pas à saluer l’engagement environnemental de notre président : "Emmanuel Macron, un président qui se préoccupe de l’environnement".

Discours accueilli par quelques sifflets d'une petite partie du public, Patti ne se laisse pas démonter pour autant, cela lui permet de tacler comme il se doit ce bon et brave président des États-Unis, qu’elle apprécie si fortement .... . "Si vous viviez aux USA, vous vous rendriez vraiment compte de ce qu’est un président arrogant qui n’en a rien à foutre"...

Mais que cela ne nous empêche pas de continuer à vivre ce concert. Retour avec "My blackean year", puis une superbe version de "Dancing Barefoot" très efficace avec la vibration de la voix qui nous emmène dans les souvenirs de nos paradis vertigineux.

Puis  enchaînement de titres hommage, d’Hendrix "Are you experienced" cité plus haut à une version de "I'm free" des Rolling Stones (interprété par Lenny Kaye), en passant par des titres de son album de reprises "Twelve" sorti en  2007. “Beds Are Burning” de Midnight Oil, "After the Gold Rush" de Neil Young et pour le premier soir une version de "Can't Help Falling in Love" et de "Walk on the Wild Side".

Toujours pour monter en puissance, une émouvante version de "Pissing in a River", magnifique à souhait.

Puis pour finir ce concert Parisien, en apothéose un "Because the night" et un "Gloria" dantesque.
Un concert vraiment excellent  où la grande Patti Smith nous a offert 90 minutes de plaisir, en ravivant nos années 80 et 90 pleines de fougue et de guitares à fond les manettes, un bien beau et grand moment…

Revenez-nous vite nous apprendre à danser encore une fois les pieds nus... on vous attend Madame.






SetList

Paris Olympia 26 août 2019

People Have the Power
Redondo Beach
Are You Experience / Manic Depression / 3rd Stone from The Sun
My Blakean Year
Dancing Barefoot
Beds Are Burning
Beneath the Southern Cross
I'm Free
Walk on the Wild Side
After the Gold Rush
Pissing in a River
Free Money
Because the Night
Can't Help Falling in Love
Gloria

Paris Olympia 27 août 2019

People Have the Power
Ghost Dance
Redondo Beach
Are You Experience / Manic Depression / 3rd Stone from The Sun
My Blakean Year
Dancing Barefoot
Beds Are Burning
Beneath the Southern Cross
I'm Free
After the Gold Rush
Pissing in a River
Free Money
Because the Night
Land
Gloria


Midnight Riffer - Photo : Shooting Idols, Th. Cattier

 

dimanche 1 septembre 2019

Les 50 plus grands disques du Rock // PATTI SMITH - Disque 12


Artiste : Patti Smith Group
Album : Easter
Date de Sortie : 3 Mars 1978


"Easter" est le troisième album du Patti Smith Group, sorti en Mars 1978 sur Arista Records et produit par Jimmy Lovine. Il est considéré comme le plus grand succès commercial du groupe, grâce au titre "Because the night" co-écrit avec Bruce Springsteen.
Il s’est classé 20e au Billboard 200.

"Easter" est l’album le plus accessible du catalogue du groupe Patti Smith. Contrairement à ses deux prédécesseurs,  intégrant une diversité de styles musicaux, mais incluant toujours le rock and roll classique "25th Floor", "High on Rebellion", et" Rock N Roll Nigger ", le Folk " Ghost Dance" et Musique Pop "Because the Night".

"Easter" est le seul album des années 1970 de Smith et Richard Sohl en tant que membres du groupe Patti Smith. Dans une interview de l'époque, Smith déclare que Richard Sohl était malade, ce qui l'empêcha de participer à l'enregistrement de l'album. Bruce Brody est crédité en tant que claviériste , Richard Sohl fait une apparition en contribuant à la création de claviers dans "Space Monkey".
La photo de couverture a été réalisée par Lynn Goldsmith et les notes illustrées par Cindy Black et Robert Mapplethorpe .

En plus de la religion, dont le titre de l’album fait allusion, l’album est rempli de références bibliques, et spécifiquement d’images chrétiennes  "Privilège (Set Me Free)" est tiré de la fame- britannique et le film autoritarisme satirisant Privilège ; ses paroles sont adaptées du Psaume 23.
L'encart de disque reproduit un portrait de Frédéric et Arthur Rimbaud datant de la Première Communion, et les notes de Smith pour la chanson "Easter" évoquent des images catholiques du baptême, de la communion et du sang du Christ.

Une croix solitaire tracée à la main est placée au-dessous des crédits des membres du groupe sur l'encart, et la dernière phrase des notes de support est une citation de Second Epistle to Timothy 4: 7 - "J'ai combattu un bon combat, j'ai terminé mon parcours ... "

Les titres de l’album :

1 – Till Victory
2 – Space Monkey
3 – Because the Night
4 – Ghost Dance
5 – Babelogue
6 – Rock n’Roll Nigger
7 – Privilege (Set me Free)
8 – We Three
9 – 25 th Floor
10 – High on Rebellion
11 – Easter
12 – Godspeed (Titre Bonus réédition cd remasterisé de 1996)






Musiciens :

Patti Smith : Chant et Guitare
Lenny Kaye : Guitare, Basse et Chant
Jay Dee Daugherty : Batterie et Percussions
Ivan Kral : Basse, Guitare et Chant
Bruce Brody : Claviers et Synthétiseur

Musiciens additionnels :

Richard Sohl : Claviers sur "Space Monkey"
Allen Lanier : Claviers sur "Space Monkey"
John Paul Fetta : Basse sur "Till Victory" et "Privilege"
Andi Ostrwe : Percussions sur "Ghost Dance"
Jim Maxwell : Cornemuse sur "Easter"

Mitch B


LA SELECTION DU MOIS Septembre 2019.


STEVIE RAY VAUGHAN




Tin Pan Alley 



Cold Shot




Pride And Joy