mercredi 18 décembre 2019

ELECTRIC MARY // Live Report : Paris Backstage By The Mill 30 Novembre 2019.

 

"The Gimme Love World Wide Tour 2019", tournée européenne d’Electric Mary passant par la France, l’Italie, l’Allemagne et l’Angleterre, se clôture  à Paris dans un endroit cosy de la capitale au Backstage By The Mill situé à coté du Moulin rouge.

Assurant la première partie, Yann ARMELLINO & El BUTCHO, un groupe français, fans du hard rock des années 80 et surtout inconditionnel de KISS délivrant une spéciale dédicace.
En tous les cas ce sont des gars qui ne se prennent pas la tête et jouent pour leur propre plaisir en essayant de capter leur public du moment. Finalement un show bien ficelé.
C’est frais, c’est fun, c’est bien interprété, et sans prétention. Juste prendre du plaisir avec le public pour un petit tour de chauffe plutôt réussi avec cette reprise de Kiss "Lick it up" repris en chœur.
Un bon esprit cool entre les guitaristes et le chanteur voulant aviver la foule en attendant les professionnels attendus.

Les professionnels attendus que sont bien évidemment Electric Mary. Le public réagit dès les premières notes et l’entame de ce "Let me out" annonçait une superbe soirée sous le signe du hard rock.
Tout allait s’enchainer pour prendre du relief et on avait déjà bien compris que le show ne faisait que commencer!
Ces Australiens d’Electric Mary donnent absolument tout pour leur public et ils donneront tout!
Du dynamisme, de l’énergie, des tripes, de la sueur, de l’envie et surtout une générosité à toute épreuve! C’est un peu comme les grosses voitures américaines avec les moteurs V8.
Il y en a toujours sous le capot pour redémarrer de plus belle. Les titres s’enchainent avec une telle verve et puissance musicale.
Tout le groupe est en  fusion avec les guitaristes Brett Wood et Pete Robinson.
Le bassiste Alex Raunjac ne pouvant plus tenir en place se découvre un nouveau rôle comme chauffeur de salle.
Celui ci allant crescendo en haranguant le public, d’une part de par sa prestation musicale, dont une séquence à l’harmonica sublime, et la basse omni présente.
Appuyer par les beat impeccable du batteur Paul Marret (Spyda).Alex n’hésite pas à descendre de la scène pour prendre un bain de foule. Le show spectaculaire doit aussi à la variété du répertoire du groupe et de son dernier album  avec les titres  phares tel que "Gimme Love", l’incontournable "Woman" et l’impitoyable "The Way You Make Me Feel"».
Sans oublier les ballades émouvantes comme  "Sorry Baby". On notera le très engageant bluesy "Sweet mary c", avec ce jeu trépidant à l’harmonica du bassiste et les solos des guitaristes.  

Avec bien sur, le jeu de scène de Rusty  tirant la langue et débordant de sueur d’un show totalement orchestré et libre. Comme sur "Already gone" où la présentation du groupe est un moment privilégié de fête ; n’hésitant pas à faire de l’humour et de bons jeux de mots.
Véritable joie de présenter son groupe et d’avoir été épaulé pendant ses seize années par son frère, réalisant du même coup le chemin parcouru. Pour le rappel quoi de mieux que ce "My best friend" qui symbolise la symbiose totale avec le public.
Avec un solo de batterie salué par le public.
Un engagement total, plein de complicité et surtout de générosité pour ce rappel de trois titres et finir en apothéose  avec le titre "OIC".
Un bonheur musical partagé caractérise ce moment très spécial pour ce final de tournée européenne.
Le heavy metal au sommet pour ce qui est le meilleur concert de l’année en énergie, musicalité, émotions et générosité. Le public était aux anges ce soir là ! A revoir de toute urgence, c’est évident.

SetList :

Let Me Out
Gimme Love
No One Does It Better Than Me
Luv Me
Gasoline and Guns
Hold on to what you've got
Sorry Baby
Sweet Mary C
One Foot in the Grave
One in a Million
The Way You Make Me Feel
Already Gone
Woman
MBF (I Fell Out With My Best Friend)
Encore:
(Unknown)
(Unknown)
O.I.C.

Laurent Machabanski

dimanche 15 décembre 2019

CHRONIQUE CD // Jimi Hendrix, Band of Gypsys - Songs For Groovy Children : The Fillmore East Concerts - Sortie 22 Novembre 2019.


Artiste : Jimi Hendrix, Band of Gypsys.
Titre de l’album : Songs For Groovy Children : The Fillmore East Concerts.
Date de sortie : 22 Novembre 2019.

Depuis des années, plusieurs sorties additionnelles ont eu lieu autour de ces 4 Shows. Ce n’est qu’en 2019 que parait l’intégrale (ou presque) des quatre concerts. Plus de la moitie des morceaux n’était jamais sortie officiellement. "Steal Away" n’était même jamais paru dans aucune version pirate !
Le 22 Novembre 2019 sort enfin ce magnifique coffret de 5 CD regroupant 43 titres.
Ce même mois Jimi aurait eu 77 ans !
Quel beau cadeau d’anniversaire Monsieur Hendrix !!!
Purple Haze, all in my brain…..

Ce coffret regroupe les 2 concerts du 31 décembre 1969 et les 2 concerts du 1er Janvier 1970 donnés dans la salle mythique du "Fillmore East" de New York.
Et oui ! Vous avez capté… il y a exactement 50 ans.
 Jimi est accompagné à la basse par Billy Cox et par Buddy Miles à la batterie, autrement dit "The Band of Gypsys".
Pour la petite histoire "The Jimi Hendrix Experience" terminent leur tournée aux U.S.A. le 29 juin 1969 à Denver. Noël Redding (Le Bassiste) quitte le groupe.
Pour les 3 concerts suivants, Jimi est accompagné à la Basse par Billy Cox, à Woodstock en aout 1969, puis pour les 2 suivants à New York en Septembre. En Octobre, Mitch Mitchell (Le Batteur) quitte également le groupe.
C’est donc courant novembre 1969 que Jimi forme son nouveau groupe "The Band of Gypsys" : Jimi Hendrix (Guitare), Billy Cox (Basse) et Buddy Miles (Batterie).
"The Band of Gypsys" est au programme de 4 Shows au "Fillmore East" de New York pour cette fin d’année 69 ! Ce sera les 4 premiers et derniers Shows de cette formation…Euh ! EUREKA ! Ce coffret regroupe donc l’intégral Live de "The Band of Gypsys" !!!!
Ce nouveau coffret "Songs for Groovy Children" est totalement collector.

Dès le début le ton est donné, le batteur Buddy Miles donne le tempo, tandis que Jimi Hendrix et le bassiste Billy Cox établissent ensemble le riff, le tout menant à une explosion viscérale du chanteur.
"The Band of Gypsys"  était un groupe sur la croissance et l’évolution, mais sans ego", raconte Cox à nos confrères américains du magazine Rolling Stone à propos de cette expérience. "C’était juste des musiciens qui s’aimaient et qui aimaient la musique. C’était une autre façon d’exprimer la musique." Cette complicité musicale que provoque le trio est pleinement mise en valeur sur ce coffret.
Quand Cox a entendu ces enregistrements, il a confié qu’il pouvait toujours imaginer l’effet que cela faisait à la foule. "Je me souviens très bien qu’on pouvait voir des gens avec la bouche grande ouverte sur cinq, six, dix rangs, dit-il. "Ils n’avaient jamais rien entendu de tel. De toute évidence, ça leur paraissait incroyable, nous recevions presque une ovation debout après chaque chanson.

La musique de Jimi était spirituelle et ce qui est spirituel ne divise jamais (…) La musique de  Jimi Hendrix est aussi pertinente aujourd’hui au 21e siècle qu’elle l’était au 20e siècle."
"Cela a influencé tout le monde, des soldats dans les rizières et les jungles du Vietnam aux frères et sœurs du quartier. Elle a inspiré tout le monde, des jeunes amoureux de la paix et de la justice aux musiciens en quête d’une nouvelle direction musicale. Le Band of Gypsys a toujours été dans le présent parce que nous surfions sur l’excellence musicale, l’expression pure de l’âme, le tout enveloppé dans le corps de l’esprit."

Mesurés aux côtés de ses triomphes à Monterey Pop et Woodstock, les concerts légendaires de Fillmore East de Hendrix ont illustré un tournant décisif dans une carrière rayonnante remplie de possibilités indéfinies. Plus tôt en 1969, "The Jimi Hendrix Expérience" avait fermé un chapitre musical et le guitariste a assemblé un nouveau trio baptisé "Band of Gypsys", composé de Hendrix, son ami de longue date Billy Cox, à la basse, avec qui il s'était lié d'amitié quand ils étaient tous deux au service de la 101st Airborne Division et du batteur électrique Buddy Miles, qui contribuerait également occasionnellement au chant.

Hendrix a été inspiré par sa collaboration avec Cox et Miles et ce renouveau créatif a conduit au développement de nouveaux matériaux prometteurs tels que "Power Of Soul", "Burning Desire" et l'extraordinaire "Machine Gun". À la fin de janvier 1970, le groupe appartenait à l'histoire, mais le mélange de funk, de rock et de soul lancé par le trio a eu un impact profond. Les dévots notables incluent les pionniers du funk Parliament-Funkadelic, Curtis Mayfield, les Isley Brothers et Bootsy Collins, s'étendant jusqu'au hip-hop. Nouvellement mixé et restauré en séquence sans modifications, les fans peuvent enfin entendre Hendrix, Cox et Miles explosent à travers leurs sets défiant le genre qui comprenaient des chansons fraîchement écrites comme "Earth Blues" et "Stepping Stone", ainsi que des favoris de l'expérience suralimentés, y compris "Foxey Lady", "Voodoo Child (Slight Return)," "Wild Things, "," Hey Joe "et" Purple Haze. " De plus, de nouvelles versions passionnantes de "Stop", "Steal Away" de Howard Tate par Jimmy Hughes et un "Bleeding Heart" brûlant d'Elmore James.
Le livret présente des souvenirs du bassiste Billy Cox et des notes de doublure de l'auteur / journaliste / cinéaste Nelson George. Songs for Groovy Children a été produit par Janie Hendrix, Eddie Kramer et John McDermott - le trio qui supervise chaque projet pour Experience Hendrix depuis 1995. Le coffret a été maîtrisé par l'ingénieur Bernie Grundman, lauréat d'un Grammy.

Musiciens:

Jimi Hendrix: Guitare et Chant
Billy Cox: Basse
Buddy Miles: Batterie


CD 1: (Show du 31 Décembre 1969 à 20H00)

1- Power of Soul 5:30
2- Lover Man 3:14
3- Hear my Train a Comin’ 9:06
4- Changes 5:58
5- Izabella 3:29
6- Machine Gun 8:54
7- Stop 5:30
8- Ezy Rider 5:55
9- Bleeding Heart 6:38
10- Earth Blues 6:24
11- Burning Desire 9:40

CD 2: (Show du 31 Décembre 1969 à 22H30)

1- Auld Lang Syne 3:55
2- Who Knows 8:40
3- Fire 5:15
4- Ezy Rider 4:24
5- Machine Gun 13:51
6- Stone Free 17:22
7- Changes 8:06
8- Message to Love 3:37
9- Stop 7:02
10- Foxey Lady 6:45

CD 3: (Show du 1e Janvier 1970 à 20H00)

1- Who Knows 9:32
2- Machine Gun 12:33
3- Changes 7:04
4- Power of Soul 6:19
5- Stepping Stone 5:20
6- Foxey Lady 6:45
7- Stop 5:43
8- Earth Blues 5:50
9- Burning Desire 8:22

CD 4: (Show du 1e Janvier 1970 à 22H30)

1- Stone Free 13:25
2- Power of Soul 9:10
3- Changes 9:33
4- Message to love 5:25
5- Machine Gun 12:13
6- Lover Man 2:35
7- Steal Away 5:53
8- Earth Blues 6:21

CD 5: (Suite et fin du show du 1e Janvier 1970 à 22H30)

1- Voodoo Child (Slight Return) 5:45
2- We Gotta Live Together 9:29
3- Wild Thing 3:13
4- Hey Joe 3:57
5- Purple Haze 4:55











Ce coffret est un incontournable, 5 CD "INDISPENSABLE" dans votre discothèque, les mélomanes, les nostalgiques des années 70, les fous de rock, Soul, Rythm and Blues et bien entendu les Fans d’Hendrix.
Les plus grands titres de Jimi Hendrix s’écoutent ici !!!!!

Bonnes Fêtes de fin d’année!

Mitch B.

samedi 14 décembre 2019

DÉCÈS ROY LONEY 13 décembre 2019.


Roy Loney, le leader originel des Flamin’ Groovies, est décédé le 13 décembre 2019.

Le groupe Flaming Groovies a annoncé via Facebook :

"Nous sommes tous profondément attristés et stupéfaits d’apprendre que notre plus cher ami et compagnon de groupe, Roy Loney, est décédé ce matin (après une opération chirurgicale)."

Roy Loney a fondé le groupe de power-pop Flamin’ Groovies à San Francisco en 1965 avec son ami d’enfance Tim Lynch.

La scène rock de San Francisco est en deuil.

RIP





CHRONIQUE CD // Salut les Copains fête ses 60 ans - Sortie le 6 Décembre 2019.


Ça y est, une bonne nouvelle, cela fait 60 ans déjà que l’émission de radio voyait le jour.
Grace a cette émission mythique, la France découvrait Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Sylvie Vartan, Claude François, Jacques Dutronc et tant d'autres qui sont devenus des idoles.
L’émission programmait également des disques qui venaient ou allaient sortir chez nous, comme Aphrodite's Child, Chuck Berry, Les Supremes, les Byrds, Tom Jones sans oublier le King Elvis Presley.
Ce sont 100 titres sur 4 cds qui sont réunis dans ce superbe coffret, un livret de 20 pages et avec en poster l'affiche légendaire de ces vedettes yéyés réunies ce jour du à 16 heures au Studio Mac Mahon, et publiée en juin 1966 pour être en page centrale du numéro spécial (47) du mensuel, afin de fêter le quatrième anniversaire de sa parution.
Salut les copains nous compile un  panel extrêmement bien choisi pour nous permettre de revivre les folles années 60, En ouverture The Mar-Keys avec "Last Night"puis en passant par les groupes mythique comme les Chaussettes Noires avec "Dactylo Rock" ou bien les Chats Sauvages "Twist à St Tropez", Leny Escudero "Pour une amourette", Christophe avec "Aline", Sheila avec "Vous les copains", le classic de Gene Vincent "Be bop a Lula" Tom Jones "What's New Pussycat", 100 titres qui passent vraiment vite avec ces 4 cds, un bon moyen de revivre ces années Salut les copains, un beau voyage avec cette belle compilation qui se referme avec  les Moody Blues pour un slow mémorable "Nights in White Satin".
Vous l'aurez compris, ce cd est un excellent hommage à ces 60 ans passés avec Salut les copains, à posséder soit en double vinyle soit avec ce coffret de 4 CD's. On vous souhaite bonne écoute pour cette surboum à prévoir pour finir notre année 2019 en beauté.

 

Midnight Riffer

 


vendredi 13 décembre 2019

DÉCÈS JACK SCOTT 12 décembre 2019.



Jack Scott, une des dernières légendes du Rockabilly, de son vrai nom Giovanni Dominico Scafone, est un chanteur et auteur de chansons canadien né le 24 janvier 1936 à Windsor.

Un grand coup de cœur lorsque j'ai pu assister à son concert à Paris au Palais des Glaces en novembre 1980.

Avec cette voix et des Tubes comme "Baby Shes's Gone"  "Leroy" "Geraldine" "The way i walk" et sa ballade "My true love"

Hier jeudi 12 Décembre 2019, Jack Scott nous a quittés pour rejoindre le paradis des rockers.

RIP





dimanche 8 décembre 2019

ELECTRIC MARY (Rusty Brown) // Interview // Album Mother Novembre 2019.


ELECTRIC MARY le retour des australiens qui sont les dignes héritiers des acolytes des groupes comme ACDC, ou ROSE TATOO (pour ne citer que les plus connus).

La dureté et la chaleur du climat impose sans aucun doute un rock pur et dur. Ces australiens sont de retour avec ce quatrième opus intitulé « Mother ».
La recette d’ELECTRIC MARY est de nous livrer du hard rock des années 70 si spécifique et loyal de ces années alliant de la sueur, riffs électriques et solos de guitare, du groove et de la puissance.

Le tout produit avec de l’engouement et du plaisir. Tout comme la nouvelle génération inventive de ce bon vieux rock’n’roll à la DEAD DAISIES ou TYLER BRYANT. ELECTRIC MARY ont fait des émules en France et en Europe.

Le secret : une notoriété acquise par des shows d’une énergie et d’une générosité sans égale qui a fait le tour de l’Europe avec notamment des concerts avec des plus grands noms du hard rock tel que WHITESNAKE, KISS, MOTORHEAD.
Tout est dit ou presque avec la devise du chanteur charismatique Rusty Brown, fer de lance du groupe qui inscrit sa devise au panthéon hollywoodien avec ce "ROCK 'N' ROLL- The way it used to taste".

A la rencontre de ce personnage haut en couleur, car  ne vous fiez pas aux apparences trompeuses, derrière cette façade abrupte se cache un type au cœur tendre.

Fier et désireux de faire partager sa musique au plus grand nombre et sa passion du hard rock. Pour clore la dernière date de la tournée triomphale européenne "The Gimme Love World Wild Tour 2019" se terminant ce soir à Paris, il faudra encore du souffle et tout donner pour un lâcher prise.

En plus que peut-on rêver de mieux que de parachever la tournée avec un album faisant l’unanimité au niveau de la critique considéré comme un MUST ou chef d’œuvre.

Rusty est une force de la nature : un véritable showman, imprévisible car toujours prêt à nous surprendre dans le vif ou la dureté comme dans la sensibilité.
Très humblement et en toute  simplicité, il nous livre ici ses impressions sur la tournée, ses fans, le succès de son dernier album et bien sur la musique.
C’est avec le plus grand plaisir que nous découvrons ensemble ce grand humaniste des temps modernes qui s’est forgé lui-même l’expérience du rock acquise au fil des années.


Vous souvenez de votre dernier concert à Paris ? Comment c’était ?

RUSTY BROWN. Oui c’était en 2016, je ne me rappelle pas complètement le nom.
Ce dont je me souviens c’est que cela se passait sur une péniche.
C’était le Petit Bain. J’ai adoré cet endroit. Et nous avons aussi joué au Divan du Monde.

Pour cette tournée européenne tu as joué avec SKID ROW, groupe des années 80. Comment ça s’est passé ?

RUSTY BROWN. Nous ne les avions jamais rencontrés auparavant. Les deux guitaristes nous ont observés au soundcheck.
La réaction a été immédiate et ils se sont véritablement enthousiasmés.
Effectivement ils ne nous connaissaient pas et ne nous avaient jamais vus auparavant.
Ils étaient aussi très bons. Nous sommes restés pour les voir jouer.

Est-ce que vous êtes toujours en contact avec eux ?

RUSTY BROWN. Oui, avec le guitariste Scotti Hill.

Pourquoi avoir choisi ce slogan sur votre site « ROCK 'N' ROLL- The way it used to taste »
Pensez vous que le rock est mort ?


RUSTY BROWN. Non je ne dis pas cela. A l’époque lorsque j’ai commencé le groupe, je voulais créer un groupe que nous aurions voulu faire adolescent.
Avec des guitares solos, des solos de batteries. Enfin peu importe tout ce qui se faisait à l’époque.
C’est ce que représente la musique d’aujourd’hui.

Quelles sont vos racines et influences musicales ?

RUSTY BROWN.
Mes influences musicales sont essentiellement DEEP PURPLE.
Du rock. Mes racines c’est le blues. C’est de là d’où je viens.
J’aime une multitude de styles de musique. Mais c’est le rock que je préfère avant tout.

Quels sont les groupes que vous écoutez aujourd’hui de la nouvelle génération (TYLER BRIANT. DEAD DAISIES) entre autres ?

RUSTY BROWN.
TYLER BRIANT, notre guitariste les connaît bien. C’est le fils du guitariste d’AEROSMITH, Graham Whitford .
J’écoute RIVAL SONS. DEAD DAISIES aussi, ce n’est plus John Corabi au chant mais Glenn Hughes, et Marc Mendoza qui a aussi quitté le groupe.   

Concernant ce nouvel album, les critiques sont unanimes. C’est un chef d’œuvre.

RUSTY BROWN. Oui, nous avons travaillé d’une manière complètement différente.
Nous avons passé beaucoup plus de temps sur celui-ci. Nous avons écrit séparément.
Nous avons apporté le fruit de notre travail au groupe.
Quand nous sommes entrés en studio, nous avons demandé à chacun de nous ce qu’il en pensait (à part moi).
C’est venu naturellement. Cet album est la collaboration de tout le groupe.
Cela a donné un bon rendu. Force est de constater que cela a bien fonctionné.

Comment s’est passé l’écriture de l’album aux paroles minimalistes sur les thèmes de l’amour ou du désespoir ?

RUSTY BROWN. A chaque fois que nous entrions en studio, je prenais le temps de penser à l’écriture. Et surtout de  ce que j’allai pouvoir dire.
Je voulais être sur que les paroles serait éternelles.
Quand j’écrivais, à chaque instant je me demandais si les paroles pouvaient signifier quelque chose éternellement.
Concernant les paroles mes idées étaient beaucoup plus conséquentes en termes de réflexion cette fois ci.
Cela veut dire aussi que tout le monde y a mis du sien.
C’est un peu comme un vote, si ça ne convient pas on passe à l’idée suivante.




Pourquoi se limiter seulement à huit titres ? Il y aurait pu en avoir plus.


RUSTY BROWN. Il s’agit de la longueur du temps d’écoute.
Nous voulions concevoir un album de cette façon, comme c’était l’habitude de le faire dans les années soixante dix, voire soixante.
Le temps d’écoute pour un album, c’est à peu près trente cinq minutes ou quarante minutes.
C’est tout ce que nous voulions faire et c’est le seul but recherché.
Malheureusement les fans en Australie ne sont pas si bons.
Ils écoutent une chanson puis en écoute une autre puis une autre.
Autrefois tu écoutais un album, tu t’allongeais dans un fauteuil pour être bien relax et tu écoutais tout. Tu n’allais pas te lever pour changer de morceau, ou ne plus l’écouter.
Maintenant c’est différent.
C’est pour cette raison qu’on a voulu faire cet album comme nous le voulions.

Combien de temps a-t-il fallut pour sortir ce nouvel album ?

RUSTY BROWN. Cela a pris beaucoup de temps.
Et aussi encore du temps de trouver un nouveau batteur, malgré le fait que l’on le connaissait déjà. Nous avons bien sur fait des essais.
C’est une longue histoire, je ne vais pas m’attarder dessus.

L’audience en France compte 18000 fans sur Facebook.  Êtes-vous surpris de la  popularité en France et aussi en Europe ?

RUSTY BROWN.  Le public qui vient nous voir a beaucoup d’amour et de passion pour la musique d’ELECTRIC MARY.
Nous avons eu de grands moments dans tous les endroits où nous avons joués en France, en Italie, en Allemagne et en Angleterre.
Il n’y a pas eu un moment spécial spécifique. Les gens viennent pour écouter la musique d’ELECTRIC MARY.
C’est juste la passion qu’ont tous ces gens d’écouter notre musique. C’est la musique qu’ils veulent entendre et c’est du rock ‘n’ roll. Et le rock ‘n’ roll exprime de la passion.

Dernière date de la tournée européenne à Paris, c’est un peu triste, non ? Qu’allez-vous faire après ?

RUSTY BROWN. On va rentrer à la maison pour se reposer. Retour en Australie pour passer Noel.
Ensuite nous repartons en tournée avec ROSE TATOO, STONED TEMPLE PILOTS, LIVE, BUSH. STONE TEMPLE PILOTS fait la première partie.
C’est un groupe américain. Nous faisons cette tournée dans le but d’avoir une plus grande audience, et un plus large public.

Il y a eu des titres  dans le classement des Top 100  avec « Let me out » et « Stained » Est ce que ça a changé quelque chose pour vous ?


RUSTY BROWN. Oui car nous avions cinq batteurs et trois guitaristes.
Bien sûr pas en même temps, mais ce qui a fait qu’à chaque fois il fallait recommencer depuis le début. Cela fait seize ans que nous nous connaissons et sommes dans le métier.
C’est vrai que l’accueil de l’album est unanime.
Mais ce sont des années de labeur et de remises en question.

C’est un peu comme le retour de David Coverdale avec l’album « Purple ».
Il ne pensait pas que les fans seraient unanimes en écoutant des anciennes chansons de DEEP PURPLE. Il enchaina avec l’album «  Flesh & Blood ».


RUSTY BROWN. Oui c’est exactement ca !  Il est revenu au «vieux » WHITESNAKE, plus blues. Les autres albums de WHITESNAKE étaient plus métal voire plus séduisant dans les années quatre vingt.
Maintenant il est revenu aux fondamentaux : le blues.

Est-ce que vous aimeriez faire des reprises ?

RUSTY BROWN. Non. Nous en avions fait une fois « Helter Skelter » des Beatles.
C’est ce que nous faisions auparavant en France. Mais on n’en fait plus.
Des gens comprendront pourquoi on n’en fait plus et comprendront ce que nous faisons.
Donc pas de reprises et de surprise pour ce soir.

Pourquoi avoir choisi une tournée européenne à défaut d’une tournée américaine ?    

RUSTY BROWN. Tu peux conduire deux heures et arriver dans une autre région ou pays.
Conduire encore une heure et être dans une autre région ; tu joues avec des gens différents, avec d’autres cultures.
Aux USA tu ne parles qu’aux autres américains. Les USA sont un grand état tout comme l’Australie. Vingt quatre heures de voyages.

Iriez-vous aux USA ?

RUSTY BROWN. Non car nous prenons du plaisir de notre succès en France et on continue à travailler.

Y a-t-il un nouvel album en préparation ?

RUSTY BROWN. Je ne suis pas très sur. Nous en reparlerons à notre maison de disque, quand nous serons de retour en Australie.

Depuis toutes ces années vous travaillez de votre propre chef ; en tant que chanteur avez vous pris des cours de chant ?

RUSTY BROWN. Non. Peut être que j’ai pris des leçons en écoutant Coverdale sur cet album [Rires].Un professeur parfait, comme Paul Rodgers.

Est ce que vous préférez jouez dans des stades ou des petites salles de concert ?

RUSTY BROWN. Ça m’est égal. Que ce soit cinquante ou cinq milles personnes.
Les petits endroits c’est plus sympathique car c’est plus intime. Les réactions sont immédiates.
Pour les plus grands stades c’est plus compliqué.
Mais peu importe on y va de toutes façons. Nous jouons dans les cafés comme celui de ce soir.

Quels ont été vos meilleurs et pires moments?

RUSTY BROWN.  Il n’y a pas de mauvais moments. Mon meilleur souvenir est avec WHITESNAKE à Paris en 2009.
C’est mon meilleur souvenir ! Et ensuite le Hellfest en 2010, avec KISS, MOTORHEAD, ALICE COOPER, AIRBOURNE.
Un peu de stress, car c’est un moment spécial. Il faut répondre présent à ce moment là.
Tu dois tout donner à cet instant. Nous donnons tout ce que nous avons dans les tripes tout le temps et ce à chaque fois. Tu le verras ce soir en live.

Que souhaites-tu dire aux fans français et aussi à ceux qui ne te connaissent pas encore ?

RUSTY BROWN. Comme je te le disais c’est du rock n roll, "la façon dont ça se faisait, la façon dont ça avait le goût".
Pour tous ceux qui nous supportent depuis cinq ans déjà et que nous revenons jouer à Paris, nous voulons remercier tout le monde.
Continuez à nous soutenir et d’écouter notre musique.

Quel est le nombre de « followers » que vous souhaiteriez avoir sur Internet ?

RUSTY BROWN. Cinq millions nous irait parfaitement. [Rires]



Paris 30 Novembre 2019
Laurent Machabanski.


vendredi 6 décembre 2019

RED BEANS & PEPPER SAUCE // En concert @ Paris La boule Noire jeudi 30 Janvier 2020.





LYNYRD SKYNYRD // En Concert @ Nimes 29 Juin et Paris La Seine Musicale 6 Juillet 2020.



Le lundi 29 juin 2020 : Festival de Nîmes – Nîmes
Le lundi 6 juillet 2020 : La Seine Musicale – Paris



HELLOWEEN // En Concert @ Paris Olympia le 7 Octobre 2020 et @ Lyon le 9 Octobre 2020.


Helloween annonce son retour en France en 2020 ! Retrouvez le célèbre groupe de power métal allemand en concert à l’Olympia à Paris le mercredi 7 octobre 2020. 
 
 
 
 

AEROSMITH // En concert @ Paris AccorHotels Arena le 30 Juin 2020.




CHRONIQUE CD // DICK RIVERS "Live 2018"



Dick Rivers nous a quitté le 24 avril 2019, le jour de son anniversaire.
Natif de Nice il y jouait quelques mois plus tôt à l’occasion de sa dernière tournée.

C’est en 2017, invité par le Climax Club Legend, qu’il rencontre et partage la scène avec des musiciens canadiens* dont son guitariste et directeur musical "Robert Lavoie".

Entouré des meilleurs depuis des décennies, il choisi ce band expérimenté, usant des principes du rock’n’roll, qu’il a chéris toute sa carrière, aller où ça "rock", distribuer, et rappeler au public qui il a été, un rocker et un crooner d’exception.

Cet album live 2018 enregistré à l’occasion de son ultime tournée est un témoignage de cette année particulière, où Dick retrouve l’âme d’Elvis Presley (Heartbreak Hôtel), Buddy Holly (Not Fade Away), Eddy Cochran (Twenty Flight Rock)..., et reprends les succès tels que Nice Baie des Anges, Roule pas sur le Rivers, Twist à St Tropez, Faire un pont, et d’autres titres qui portent le live entre fougue et recueillement.


Track listing : Medley Les Chats Sauvages, Roule pas sur le Rivers, Oh maman merci, Not fade away, Heartbreak hotel , (Let's have a) Party, Le Montana, Twenty flight rock, Medley Sun, Mystery Train, Mauvaise fille, Faire un pont , Amoureux de vous , Maman n'aime pas ma musique, Pluie et brouillard, Hound dog, Nice baie des anges.

Album 17 titres disponible uniquement en support CD sur le site

Quelques extrait ici :

et des témoignages ici 


jeudi 5 décembre 2019

CHRONIQUE CD // StuBorA "Horizon Noir" Sortie le 20 Novembre 2019.


Artiste : StuBorA
Titre de l'album: Horizon Noir
Date de Sortie : 20 novembre 2019


Musicalement, STUBORA est entre heavy rock et métal, avec des paroles engagées écrites en Français par Mick et Cyril, ce qui est assez rare pour être relevé, pas toujours évident mais ici très réussi pour nos petit français de Nancy. Ce 5ème album nous invite dans les ténèbres de STUBORA.

Dès le premier titre le ton est donné, "Ténèbres Éternelles", le son de ces 13 titres sonne vraiment très mûr, plus efficace, plus fort, celui de la maturité, 20 ans sur scène ça se ressent forcément.

"Soleil noir", "Identité", des textes très accrocheurs dans une ambiance lourde.

STUBORA est un groupe très engagé qui nous offre un album fort et sincère.
Une belle aventure que ce cd "Horizon Noir" à écouter et ré écouter...




Titres

01  Ténèbres Éternelles
02  A en crever
03  Identité
04  Cerveau limité
05  Au pied du mur
06  Soleil noir
07  Malle aux crânes
08  Nos funérailles
09  Hors de lui
10  Inconditionnel
11  Au plus profond de moi
12  Brune, noire, peur et feu
13  Tout peut finir demain



Midnight Riffer - Photos : Shooting Idols, Th. Cattier

lundi 2 décembre 2019

PEARL JAM // En concert @ Lollapalooza le 19 Juillet 2020. DATE UNIQUE EN FRANCE.


7 ans !  7 ans que Pearl Jam n’a pas joué à France ! La dernière fois c’était au Main Square, à Arras… En ce qui concerne Paris, il faut remonter à Septembre 2006 (presque 14 ans !!) pour retrouver la trace du groupe de Seattle sur une scène de la Capitale.

Autant dire que l’annonce du passage de Pearl Jam au festival Lollapalooza, le dimanche 19 juillet 2020, a des allures de véritable événement ! Le public des quatre coins de l’Hexagone va pouvoir enfin se laisser entraîner dans le tourbillon des incroyables prestations live du groupe du chanteur Eddie Vedder.

Issu de la vague "grunge" des années 90's, Pearl Jam s’est vite démarqué de ses "collègues" en se mouvant, album après album, concert après concert, en une sorte de gardien du temple soucieux de respecter ses fans en distillant une musique engagée, radicalement honnête, que l’on pourrait qualifier aujourd’hui de "Classic Rock", mais avec des grandes majuscules s’il vous plait. Pearl Jam transcende ses compositions, puissantes par leurs notes et leurs mots, dès que les musiciens foulent les planches et entrent en communion avec le public, leur public... Le groupe ne donne jamais deux fois le même concert changeant aisément de setlist ou d’arrangements, rendant ainsi chacune de ses prestations uniques. Une raison de plus pour être le témoin de ce grand retour de Pearl Jam à Paris et en France en juillet prochain.




dimanche 1 décembre 2019

Les 50 plus grands disques du Rock // CHUCK BERRY - Disque 15


Artiste : Chuck Berry
Titre de l’album : "Hail ! Hail ! Rock n’Roll"
Date de sortie : Octobre 1987

L’album  "Hail ! Hail ! Rock n roll" est tout simplement la bande originale du documentaire dédié à l’artiste pour ses 60 ans. Cet album est publié en octobre 1987 sur le label MCA.
Pour la petite histoire, Chuck Berry est de retour dans sa ville natale de Saint Louis dans le Missouri pour fêter ses 60 printemps, deux concerts sont donnés au Fox Theater le 16 octobre 1986, sous la houlette de Keith Richards en personne.

Le documentaire est tiré entre autre de ces 2 performances scéniques filmés et réalisé par Taylor Hackford.
Dans le film on retrouve des extraits de répétitions, Chuck Berry parle de sa vie et de sa carrière musicale.

Les répétitions sont assez cocasses quand Keith Richard entame l’intro de "Oh Carol", Chuck Berry n‘étant pas satisfait de sa façon de jouer, lui demande de recommencer mais rien n’y fait …. Chuck effectue lui-même le "Bend" en fin d’intro, le batteur s’en amuse tandis que Keith termine le morceau sans rien dire.

Dans le documentaire on retrouve des intervenants tel que Keith Richards, Phil Everly, Don Everly, Little Richard, Bo Diddley, Jerry Lee Lewis, Bruce Springsteen, Roy Orbison, Willie Dixon, John Lennon (document d'archives) ainsi que Johnnie Johnson, Eric Clapton et certains membres de la famille de Chuck Berry.

L’album est donc un hommage en "Live" au père du Rock n Roll, on peut entendre des duo inédits, on y retrouve forcément des classiques de Chuck Berry enregistré au Fox Theater de Saint Louis comme "Maybellene", "Around and Around", "Sweet Little Sixteen", "Brown eyed Handsome Man" accompagné de Robert Cray à la Guitare, "Memphis Tennessee", "Too Much Monkey Business", "Back in the U.S.A." avec la voix de Linda Ronstadt, puis sur le blues "Wee Wee Hours" avec Eric Clapton au chant et à la guitare, "Johnny B. Good" en duo avec Julian Lennon, "Little Queenie", sur "Rock n Roll Music" la voix d’Etta James, "Roll Over Beethoven", arrive le dernier titre "I’m Through With Love" enregistré à Wentzville dans la maison de Chuck Berry, seul à la guitare.


Les 13 Titres de l’album :

- Maybellene
- Around and Around
- Sweet Little Sixteen
- Brown Eyed Handsome Man (Avec Robert Cray)
- Memphis Tennessee
- Too Much Monkey Business
- Back in the U.S.A. (Avec Linda Ronstadt)
- Wee Wee Hours (Avec Eric Clapton)
- Johnny B. Good (Avec Julian Lennon)
- Little Queenie
- Rock n Roll Music (Avec Etta James)
- Roll Over Beethoven
- In Through with Love (Enregistré à Wentzville, Berry’s Home)

Les Musiciens:

Chuck Berry: Guitare et Chant
Johnnie Johnson: Piano
Keith Richards: Guitare
Chuck Leavell: Orgue
Bobby Keys: Saxophone
Joey Spampinato: Basse
Steve Jordan: Batterie
Ingrid Berry: Choeur

Les Invités:

Eric Clapton: Guitare et Chant
Robert Cray: Guitare et Chant
Etta James: Chant
Julian Lennon: Chant
Linda Ronstadt: Chant









Mitch B.




LA SELECTION DU MOIS Décembre 2019.


Dr Feelgood


Quit While Your Behind


If My Baby Quit Me


Roxette