Ace Frehley, de son vrai nom Paul Daniel Frehley, est un guitariste
américain. Il est né le 27 avril 1951, dans le Bronx à New York où il a
aussi grandi. Il est principalement connu pour avoir été le premier
guitariste soliste du groupe de rock Américain Kiss de sa création en
1973 jusqu'en 1982. Il a inventé le personnage du "Spaceman" (alias
"Space Ace").
Ace Frehley, décédé ce jeudi 16 octobre 2025 des suites d'une mauvaise chute. Il avait 74 ans
RIP
vendredi 17 octobre 2025
DECES // Ace FREHLEY le 16 octobre 2025
lundi 6 octobre 2025
JOE LA TRUITE (Charles ROUSSEL Basse / Chant) // INTERVIEW // Que se passe-t-il au bord de l'eau de Marseille ?
Joe La Truite un nom qui peut prêter à sourire et qui vous reste scotcher dans les neurones à jamais ! Joe n’a rien à voir avec un poisson d’eau douce mais plutôt avec un combo de Punk/Metal/Prog et parfois même Jazzy issus de de la région de Marseille.
Formé en 2016/2017 par Julien Liphard (guitare / chant), Charles Roussel (basse / chant) et Martin Denquin (batterie), Joe La Truite est né d'une envie d'aventure musicale ludique et nous fait découvrir un univers musical totalement barré dans l’esprit de Faith No More ou Infectious Groove pour n’en citer que quelques-uns.
Car le trio est très doué et a su très vite se développer musicalement avec un style bien à lui. Après deux EPs sortis en 2017 et 2019, le combo a dévoilé son premier album "Trapped In The Cosmos" en 2020. Cinq ans plus tard ils nous offrent une seconde pépite "Ultimate Ninja Storm 2 : Full Zguen" basé sur le concept d’un jeu vidéo une passion chez eux et qui se développe sur 13 morceaux tous relié entre eux. Pas de doute nous sommes face à des passionnés qui joue avant tout pour le fun et le plaisirs de partager leur folie ! Magnéto Charles c’est à toi !
Charles tu es le bassiste et chanteur du groupe. Comment a débuté cette histoire incroyable de Joe La Truite.
Charles Roussel. Tout a commencé avec le guitariste chanteur Julien, c’est un projet à lui à la base, petit à petit on a commencé à former un trio avec un copain à la batterie et moi à la basse. On a commencé à jammer, on avait plus ou moins le nom de Joe la Truite qui était déjà présent. On s’est dit que le nom est plutôt fun, c’est un terme assez bac à sable nous permettant de justifier la folie qu’on transmet dans nos musiques.
Il y a un peu de tout au niveau des morceaux musicalement c’est très varié. Est-ce que les Ninjas sont compatibles avec Joe la Truite ? Rires.
Charles Roussel. Complètement je pense que l’album en est la preuve.
Joe la Truite c’est un nom qu’on n’oublie pas. Il y a beaucoup d’humour derrière je suppose.
Charles Roussel. Oui complétement c’est vachement important pour le groupe, le second degré dans que l’on fait. On essaie de le faire le plus sérieusement possible mais ce qui est important c’est de se marrer.
Vous avez donné quelques concerts dans le sud de la France en mars et début avril, quatre concerts en tout et pour tout depuis le début de l’année. Comment avez-vous vécu cet expérience ?
Charles Roussel. Déjà on la super bien vécu car cela faisait un petit moment qu’on n’avait pas fait de concert. Justement avec la préparation de la sortie de l’album, c’était cool de revenir sur scène et de repartager les morceaux qu’on n’avait pas encore joué. C’était super cool, cela s’est très bien passé.
Qu’est-ce que vous essayez de transmettre sur scène à tous les gens qui viennent vous voir ?
Charles Roussel. Nous ce qu’on aimerait transmettre c’est le Zguen, c’est le nom du label qu’on a sorti et le Zguen c’est l’énergie qui te permet d’headbanger de manière incontrôlable sur scène et c’est cela que l’on veut transmettre. Maximum d’énergie, maximum de Zguen une bonne tranche de rigolade quand même et un petit peu de violence et de voix.
Vous êtes deux chanteurs toi et Julien Liphard qui est aussi le guitariste, comment vous partager vous les voix ?
Charles Roussel. Alors on a un peu chacun notre tessiture et Jules a une voix plus aigüe, plus puissante dans les aigues mais on fait un peu tous les deux. On scream, on chante et on essaie de s’harmoniser. Il n’y a pas vraiment de toi tu fais ça, moi je fais ça, c’est un peu au feeling.
Tout a commencé avec toi et Julien. Qu’est-ce qui vous a unis pour vous dire que ça va le faire ? Est-ce l’humour, les liens musicaux ?
Charles Roussel. Oui un petit peu de tout ça, on s’est rencontré avec Jules quelques années avant qu’on forme le groupe. Moi j’étais dans un ancien groupe où j’enregistrais un album avec Julien en studio. On s’est rencontré et on s’est bien accroché, même humour, même sorte d’influence même si lui est dans un monde plus métal de ce que j’étais à l’époque. On a commencé à jouer ensemble et ça passait bien. On s’est dit faut qu’on fasse encore plus de conneries et faut qu’on envoie (rires).
Le premier opus est sorti en plein Covid, Trapped In The Cosmos, ce nouveau cd Ultimate Ninja Storm 2 : Full Zguen porte bien son nom, il est basé sur les jeux vidéo. Il y a tout dans le livret qui ramène à cet univers, même un manuel qui présente les manettes. A la base vous êtres passionnés de jeux vidéo au point de faire un album sur ce thème. ?
Charles Roussel. Au départ on s’était dit que ce serait cool de faire un concept album sur une histoire et on a commencé à écrire et de plus en plus on s’est aperçu que cela faisait très jeux vidéo, Julien et Martin le batteur sont très FF7, jeux drôles, RPG et tout. Il y a cette influence de jeux vidéo qui s’est manifesté de plus en plus et finalement on s’est dit qu’on assume le truc totalement. Chaque morceau est plus ou moins un niveau, tu as des boss, une course poursuite, le jeu final et dans les textes aussi.
Et ça finit par des crédits.
Charles Roussel. Oui c’est ça (rires).
Comment s’est passé la composition des titres par rapport au premier album ?
Charles Roussel. En même temps c’est allé vite et en même temps c’est allé assez lentement car le premier album est sorti en 2020. On a bossé sur celui-là pendant les cinq ans qui suivait. Il y a des morceaux qui sont allés très vite comme le premier morceau de l’album “Little Ninja Zombie Cyborg“, premier titre composé et c’est un morceau qui est simple. C’est tout droit ça tranche et par exemple l’avant dernier titre Dramatic Battle, le boss de fin on voulait faire un truc hyper éthique genre FF7. Il fallait prendre le temps d’y aller, faut trouver des bonnes textures de son, les bonnes ambiances. On a beaucoup travaillé le son, le mixage, notamment les guitares les prises de son ensuite. Oui cela a pris du temps et en même temps c’est allé très vite sur certains morceaux.
Vous êtes complétement autonome de A à Z, vous avez créé votre propre label Full Zguen Records. Qu’est-ce que cela vous apporte ? Vous êtres libre de faire des choix artistiques sans aucune contraintes ?
Charles Roussel. Exactement on n’a pas vraiment de contrainte. Après comme on a la chance d’avoir nos studios, d’enregistrer et de masteriser nous-mêmes. Ça ne nous coute pas forcément d’argent. C’est quand même à prendre en compte aussi. On est libre de faire ce qu’on veut, de tester ce qu’on veut tester et on n’a pas de limites.
Si je vais voir Joe la Truite en concert, j’ai envie de voir un jeu vidéo derrière, d’être plongé dans un univers vidéo, avec des écrans , des manettes…... Est-ce que c’est quelque chose à laquelle vous pensez ?
Charles Roussel. On en parle beaucoup en ce moment c’est un truc qu’on aimerait bien faire dans l’absolu. Après logistiquement ça va être plus compliqué à mettre en place ou un écran avec des trucs qui défilent ou un visuel. On aimerait bien avoir ce côté visuel, des jeux vidéo aussi sur scène et c’est encore en réflexion de comment on peut mettre ça en place.
Vous avez créé sur la pochette qui aurait pu être celle d’un game evidemment, votre propre univers avec les planètes, la map aussi, le boss c’est fondamental dans tous les jeux. Pour la suite vous allez continuer dans cet esprit-là ou ce sera complétement différent.
Charles Roussel. On commence à brainstormer là-dessus, on ne voudrait pas faire un concept album aussi massif que celui-là. Ça demande beaucoup de travail et de temps. Mais on va continuer à exploiter tout l’univers qu’on a un peu développé. C’est l’univers de Joe la Truite, il y a des gentils et des méchants, on aime le personnage de Joe.
Qu’est ce qui a été le plus gros défi pour vous sur ces chansons ?
Charles Roussel. Le fait d’être en trio c’est d’essayer de faire un album le plus live possible, il faut que l’on sonne comme un trio. On voulait aussi le produire le mieux possible, rajouter des instruments, faire des arrangements. Le défi a été le son, rendre le son puissant et efficace mais en même temps bien produit, un peu léché, propre. Je pense qu’on y est bien arrivé.
C’est bien produit et d’ailleurs Julien est l’ingénieur producteur.
Charles Roussel. Oui c’est son studio, c’est lui qui a enregistré.
C’est son métier à la base.
Charles Roussel. C’est ça et du coup le batteur Martin c’est lui qui nous a fait le mastering c’est son métier aussi.
Vous faites ça en famille (rires).
Charles Roussel. C’est pour cela que l’on est complètement indépendant.
Est-ce que vous avez envie de travailler avec des producteurs pour la suite de vos aventures ?
Charles Roussel. Oui carrément. On voudrait trop mais le truc c’est qu’on a des visions assez précises de ce que l’on veut et de ce que l’on recherche. Il faut trouver la bonne personne mais oui on aimerait bien bosser avec quelqu’un d’autre qui nous apporte un regard un peu extérieur sur ce qu’on fait et nous apporte d’autres idées.
Il y a trois singles qui sont sortis avec des vidéos. Le premier c’est “Bad Death City “ puis “Light Speed“ et “Octogone 8000“. Qu’est-ce qui vous a donner envie de mettre ces trois titres en avant et aussi certainement d’autres qui vont sortir bientôt ?
Charles Roussel. Oui il y en aura d’autres qui vont sortir. Encore une fois on le répète c’est un concept album, c’est un truc qui est assez dense et il y a de grosses histories. On voulait un truc assez accessible pour quelqu’un qui ne nous connait pas forcément familier avec notre univers qui s’écoute bien et qui peut se détacher de l’histoire pour être un morceau à part entière. On a pris ces trois morceaux qui représente un bon panel de ce qu’on fait, d’un morceau un peu délirant, un morceau punk et fast et un autre morceau qui est ultra bourrin. Cela dégage un panel de tout Le disque et en même temps ce sont des titres qui sont puissants que tu peux aborder sans avoir toute l’histoire qui est derrière.
Il y a une vidéo pour “Bad Death City “où vous êtes habillés en rappeur avec une musique rap au début puis les grosses guitares qui arrivent derrière. C’est quoi l’idée. C’est très marrant car on vous voit avec les grosses lunettes, la caricature des groupes de rap. C’est de l’humour, vous aimez aussi le rap.
Charles Roussel. C’est le premier titre. Complètement ce n’est pas un style où on est complètement fermé ou allergique, on aime bien les artistes de rap aussi. C’est surtout lorsqu’on avait composé le morceau on voulait une ambiance un peu street. Le gentil arrive dans la ville et c’est une ville hostile un peu Gotham City un peu délabré. On voulait un truc un peu gangsta et on s’est dit qu’on allait faire un style rap même si ce n’est pas ce que l’on fait d’habitude. Dans le clip on se met carrément dans ce trip là et on met les lunettes, le bob et on rap en mode bling bling.
Comment se sont passés les séances de studio d’enregistrement ? Est-ce que cela a pris du temps ?
Charles Roussel. Comme je le disais tout à l’heure cela a pris du temps parce qu’on a essayé beaucoup de trucs. On a testé beaucoup de choses en termes de prise de sons, de micro. Techniquement l’album on l’a enregistré plusieurs fois, en entier avant d’obtenir un résultat qui nous plaisait. En soi l’album s’est enregistré assez vite que ce soient les parties de batterie et de guitares mais on a pris du temps à trouver le bon son, les bons équilibres entre la basse la guitare, la batterie et après tous les arrangements qu’il y a derrière.
Le tout dernier single “Octogone 8000“ viens de sortir. C’est quoi l’histoire.
Charles Roussel. Dans l’histoire de l’album “Octogone 8000“ c’est un combat de boss. C’est le héros, c’est le Ninja qui se retrouve face à son premier boss ; c’est le boss fight. C’est un truc violent qui tape et qui gagne à la fin. Voilà.
On parlait de Full Zguen Records. Qu’est-ce qui vous a donné envie de créer votre petit label ? Au départ aviez-vous démarché d’autres labels ?
Charles Roussel. Ça fait presque un an qu’on travaille avec un manager, et notre manager avait contacté des labels. On n’avait pas eu les réponses que l’on voulait de tout le monde et notre manager nous a dit vous savez quoi on va se créer le label et on va le sortir indépendant comme ça on aura le contrôle sur tout ce qui se passe et puis par la suite ça pourra nous amener d’autres contacts. On a fait ça un peu je ne dirais pas par dépit mais comme on n’a pas trouvé ce que l’on voulait sur nos recherches de labels on s’est dit qu’on le ferait nous-mêmes et cela ira bien.
Votre manager c’est Darrel Baird directeur de Blue Tong Management. Est-ce que le nom Joe La Truite est un avantage ou un inconvénient selon toi ?
Charles Roussel. J’ai plutôt tendance à dire que c’est un avantage, dans le sens où ça suscite tout de suite une réaction à n’importe qui, lorsqu’on dit qu’on fait partie d’un combo qui se nomme Joe la Truite. Ça peut prêter à sourire dans le sens, ce n’est pas sérieux. En général quand les gens écoutent ils réalisent que c’est du sérieux. Ce n’est pas un truc de rigolo. C’est vrai quand on fait des interviews ou des concerts il y a toujours une ou deux personnes qui nous disent pourquoi Joe La Truite ? (Rires) Il y a un autre nom quand même. On a choisi Joe La Truite et c’est comme ça.
En tous les cas vous aimez bien les poissons (rires). Vous venez de Marseille. Comment ça se passe pour vous avec ce côté rap groovy, fusion,metal. Sur quelle scène vous poster vous ?
Charles Roussel. On est plutôt sur une scène punk metal. Ça se passe bien car Marseille c’est une scène punk surtout plus que metal. On arrive à bien s’introduire dans cette scène là même si on est un peu des ovnis dans la scène punk par notre côté metal et aussi des ovnis dans la scène metal punk. On s’en sort bien et on n’est pas non plus à Marseille même. On n’habite pas tous les trois à Marseille même, on est toujours un peu aux alentours donc on s’en sort on se retrouve quand même dans les scènes.
C’est difficile de trouver des concerts, et de tourner un peu ou faire la première partie d’un groupe.
Charles Roussel. C’est un peu le cœur de nos recherches on va dire, en ce moment c’est toujours difficile de trouver des dates des lieux où les conditions de jeu sont quand même sympas où tu es payé. On essaie de chercher des formations un peu partout en France ou un peu plus largement en Europe pour essayer de faire des tournées et partager. Si on va tourner avec des combos on les ramène aussi à la maison pour faire des échanges ; c’est ça le but de la manœuvre. Ce sont les recherches du moment.
Si tu avais le choix tu aimerais bien ouvrir pour quel groupe ?
Charles Roussel. Moi personnellement ça me plairait beaucoup d’ouvrir pour un groupe comme Maximum the Hormone, groupe japonais complétement barré qui est une grosse influence de nous. Sinon des trucs je ne sais pas si cela arrivera mais on peut rêver des groupes comme Igorrr qui a un style assez déjanté. Nous on aime bien cela.
Et Faith No More ?
Charles Roussel. Ce serait magnifique. On nous dit toujours que notre musique fait penser à Faith No More, Primus. Ce sont des groupes que l’on kiffe bien. Ce serait le rêve de tourner avec eux.
Qui est ce qui possède le coté punk ?
Charles Roussel. On y est tous des kepun, des metalleux, du rock metal psychédélique. On est tous les trois dans ce créneau. Un coté prog par moment un peu.
C’est vraiment éclectique, ce n’est pas une musique facilement classable, vous touchez vraiment à différents styles.
Charles Roussel. C’est ce qu’on aime en même temps, on n’a pas envie de rester dans un créneau. Si demain on a envie de faire un truc ou un morceau de musette, on fera un morceau de musette et ce n’est pas grave. Cela ne veut pas dire qu’on ne fera que cela, c’est comme le morceau rappé de “Bad Death City“ on l’a fait, ça nous a fait marrer. La prochaine fois ce sera un one shot pour un morceau de musette et ce sera très bien.
Le gros objectif maintenant est de trouver des dates de tournées.
Charles Roussel. C’est aller défendre l’album en live. C’est ce qu’on n’avait pas pu faire avec Trapped in The Cosmos sorti pendant la pandémie. On s’est un petit peu niqué là-dessus. Cette fois ci on a envie de jouer l’album en live. On a envie de tourner, c’est l’objectif.
Est-ce qu’il va y avoir d’autres vidéos bientôt ?
Charles Roussel. Oui mais on n’est pas sûr de quel morceau mais on sait qu’on en sortira au moins une autre. Comme pour les précédentes vidéos ce sera fait par nous-mêmes, comme l’enregistrement on essaie de tout faire nous-mêmes même si on n’est pas des vidéastes professionnels loin de là, mais on essaie de faire ça le mieux possible et de toujours garder le fun.
L’artwork a été créé par Johrice, il est composé d’un beau livret c’est vraiment excellent d’être plongé dans ce monde virtuel !
Charles Roussel. Johrice a fait un superbe boulot. C’est lui qui avait fait la pochette du premier album aussi, il est super doué et on a bien kiffé. Il a tout de suite capté l’esprit jeu vidéo, un peu comic books qu’on a voulu faire.
Quand vous avez travaillez avec lui, est ce que vous lui apporter des idées ou juste le concept sans rentrer dans les détails ?
Charles Roussel. Ça dépend par exemple pour le premier visuel du livret “Little Ninja Zombie Cyborg“ on était assez précis dans les idées et pour d’autres visuels on ne lui a pas forcément donné d’indications. Celui-là on avait une idée précise de ce qu’on voulait et sur d’autres visuels il a été assez libre. Cela a plutôt bien marché. Pourquoi ? Parce qu’il y a un peu d’improvisation de tous les côtés.
Je suis un peu déçu car la manette n’est pas fournie. Je pensai qu’on pouvait la découper. Rires !
Charles Roussel. On aurait dû faire un petit truc en origami. Rires
Qu’est-ce que tu dirais à tous ceux qui vont vous découvrir ?
Charles Roussel. Attendez-vous à rigoler un bon coup, soyez prêt à de la violence et à des larmes, de l’émotion et surtout de bien rigoler. C’est important quand même.
Pascal Beaumont
Photo DR Juillet 2025
dimanche 14 septembre 2025
HEALTHY JUNKIES (Nina Courson) // INTERVIEW // Une Energie Punk Rock avec un melange entre la France à l'Angleterre.
HEALTHY JUNKIES avec la chanteuse française Nina Courson et le guitariste anglais Phil Honey Jones, et leur mélange de punk et de grunge, un groupe détonnant.
HEALTHY JUNKIES, un groupe à découvrir avec 5 albums à leur actif. Voici leur nouvel album "Listen To The Mad" sorti le 5 septembre 2025 à écouter en boucle.
Aujourd’hui, nous avons pu profiter un peu de leur temps et nous entretenir avec Nina Courson, la chanteuse, afin de pouvoir vous faire rentrer dans leur monde.
Pouvez-vous vous présenter Nina et Phil ? et nous raconter votre parcours ?
Nina Courson: Nous sommes Nina Courson et Phil Honey-Jones, cofondateurs des Healthy Junkies. Phil est guitariste et compositeur, je suis chanteuse et parolière. On a monté le groupe à Londres en 2010, après s’être rencontrés grâce à MySpace. Depuis, on a sorti plusieurs albums et tourné en Angleterre, en Europe et même aux États-Unis.
Tu es partie de France et tu as vécu 20 ans en Angleterre : comment as-tu vécu cette différence de vie et de culture ?
Nina Courson: C’était un vrai choc au départ. L’Angleterre a une scène alternative beaucoup plus ouverte et vivante, surtout à Londres. J’ai eu l’impression de trouver un espace de liberté, où tu pouvais être toi-même sans te justifier. En France, c’était plus compliqué à l’époque, il y avait moins d’opportunités pour les groupes underground.
Raconte-nous votre rencontre ?
Nina Courson: On s’est rencontrés sur MySpace. J’aidais un groupe américain et j’ai demandé à Phil par internet s’il pouvait leur trouver un concert. Il l’a fait, mais il n’a pas pu assister au show. Alors, pour le remercier, je suis allée à l’un de ses concerts à Soho, dans un bar qui s’appellait Punk et qui n’existe plus aujourd’hui. C’est là qu’on a vraiment discuté pour la première fois et tout a commencé.
Quelle est la signification du nom du groupe HEALTHY JUNKIES ?
Nina Courson: C’est un contraste volontaire. On a tous nos addictions : à la musique, à la création, à l’intensité, mais en même temps on essaie de rester lucides et de transformer cette énergie en quelque chose de positif. C’est l’équilibre entre chaos et survie.
Vous cartonnez en Angleterre. Avec ce nouvel album, comment envisagez-vous votre développement en France ?
Nina Courson: On aimerait vraiment jouer plus souvent en France. Le public français est chaleureux et on sent qu’il y a une vraie curiosité pour la scène underground. On joue pas mal en Bretagne, on adore le publique Breton. Avec "Listen To The Mad", on espère ouvrir plus de portes ici et revenir régulièrement tourner.
Quels sont les groupes qui vous ont donné envie de faire de la musique ?
Nina Courson: Pour moi, Nirvana a été le déclic, mais aussi The Sex Pistols et Hole. Phil est très influencé par David Bowie, Bauhaus et Killing Joke.
Y a-t-il un artiste ou un groupe avec lequel vous rêvez de jouer ?
Nina Courson: Iggy Pop and The Stooges ou Sonic Youth, ce serait un rêve absolu.
Te souviens-tu de votre premier concert avec Healthy Junkies ?
Nina Courson: Oui, c’était à Brighton en 2010, avec Viv Albertine à l’affiche parmi beaucoup d’autres. On était super excités de jouer, mais le promoteur est parti avec la caisse et on n’a jamais été payés. Un vrai baptême du feu dans la scène punk !
Parlez-nous de votre façon de travailler. Comment procédez-vous pour la création des titres ?
Nina Courson: Phil compose beaucoup à la guitare, il amène les structures de base, et ensuite je pose les paroles et la mélodie vocale. Souvent ça part d’une émotion brute, d’une colère ou d’un souvenir. On répète ensuite avec le groupe pour donner vie au morceau.
Comment s’est passé l’enregistrement de cet album Listen To The MAD ?
Nina Courson: On l’a enregistré à Londres pendant le confinement, en essayant de garder l’énergie live du groupe. On voulait un son cru et sincère, pas trop poli. C’était intense, parfois épuisant, mais ça reflète bien l’état d’esprit dans lequel on était. Et surtout, pour la première fois, on a écrit les morceaux en jammant tous ensemble. Chacun a pu vraiment contribuer au processus de création. C’était une nouvelle manière de travailler pour nous, et ça a donné à l’album un son brut et spontané.
Comment décririez-vous votre musique ?
Nina Courson: C’est un mélange de punk rock, post-punk, grunge et new wave, avec parfois une touche de psychédélique. Énergique, sincère, et toujours un peu imprévisible.
Quels sont vos titres préférés sur "Listen To The Mad" ?
Nina Courson: “Son and a Daughter”, parce que c’est un titre engagé et différent, et “Listen To The Mad” parce qu’il résume bien l’esprit de l’album.
J’aime bien aussi “Take me to the Moon” pour son côté psychedelique et “Dead Souls” qui est très grunge.
Vous avez joué en première partie de divers artistes connus. Quels souvenirs en gardez-vous ?
Nina Courson: C’est toujours enrichissant. On a partagé la scène avec pas mal de groupes punk et alternatifs, et chaque fois c’est une occasion d’apprendre et de sentir qu’on fait partie d’une histoire plus grande que nous.
Voir les Buzzcocks toujours aussi énergiques sur scène et donner tout ce qu’ils avaient, ça nous a vraiment marqués. Et assister à Glen Matlock jouant God Save the Queen, c’était un moment fort.
Peux-tu nous parler de la pochette ?
Nina Courson: En fait, il y a deux pochettes. La première est un dessin réalisé par ma sœur, Élodie Mirbel. La seconde a été créée lors du tournage du clip "Listen To The Mad" aux VVOMB Studios de Dan Schaffer. Pour l’occasion, Dan a peint tous les murs avec des paroles et des titres des chansons de l’album, puis il a pris une photo du groupe devant ce décor.
J’ai aussi tourné un film avec Dan qui devrait sortir l’année prochaine et on en prépare un autre.
Quels sont vos projets pour les mois à venir ?
Nina Courson: On prépare une tournée en Pologne début Octobre et on a aussi pas mal de dates en Angleterre jusqu’à la fin de l’année. On organise aussi notre propre festival de trois jours au Water Rats à Londres le 19, 20 et 21 septembre. Et on commence à écrire de nouveaux morceaux.
Qu’est-ce que vous écoutez en ce moment ?
Nina Courson: Pas mal de choses : des classiques comme Nirvana, mais aussi de nouveaux groupes underground qu’on croise en tournée. On aime découvrir et soutenir la scène actuelle.
J’aime beaucoup le nouvel album de Wolf Alice aussi.
Quels sont vos idoles ?
Nina Courson: Kurt Cobain, David Bowie, Iggy Pop, Siouxsie, Babes in Toyland… Des artistes qui ont changé la musique et qui ont su rester intenses et authentiques.
Pour terminer, si vous ne deviez conserver que 3 choses : un disque, un film, et un 3ème choix ?
Nina Courson: Un disque : Nevermind de Nirvana. Un film : Antichrist by Lars Von Trier. Un 3ème choix : une guitare (impossible de s’en passer).
Quelque chose à rajouter ?
Nina Courson: Un grand merci à tous ceux qui nous soutiennent. On fait cette musique pour créer des liens, pour donner de l’énergie et en recevoir. Venez nous voir sur scène, c’est là que tout prend vie!
Biz,