Pouvez vous nous parler de vos parcours respectifs ?
Maxime Genouel: Nous venons tous les quatre de la musique Afro Américaine, on est autodidactes dans l’apprentissage de cette musique, Thomas est originaire de Caen, Lonj de Bordeaux et Hugo de Gourdon dans le Lot, je suis originaire de Rennes, c’est grace au réseau Blues qu’on s’est retrouvés, et on reste passionnés et habités par cette musique.
Comment vous vous êtes vous rencontrés ?
Maxime Genouel: Pour Thomas, Hugo et moi (Max), nous nous sommes rencontrés à Nantes. Nantes étant une des villes françaises avec une scène blues très vivante, une connexion avec beaucoup d’artistes américains, nous avions tous les 3 décidé de s’y installer. Thomas jouait déjà avec Lon.
Quels sont les groupes qui vous ont donné envie de faire de la musique ?
Maxime Genouel: Je vais plutôt répondre avec les groupes ou artistes qui sont liés au groupe car nous avons chacun des parcours différents avant d’arriver au Blues, mais en tout cas les artistes qui nous ont motivés à créer The Freaky Buds sont pour les plus anciens Howlin’ Wolf, Little Walter, R.L. Burnside, Junior Kimbrough (en gros déjà le label Fat Possum, mais aussi les plus anciens comme Chess, Vanguard..). Et pour les artistes plus modernes il y a bien sûr les Black Keys, The Red Devils ou des gars comme Robert Finley..
Quelle est la signification du nom du groupe The Freaky Buds ?
Maxime Genouel: Ca veut dire plusieurs choses mais pour nous Buds c’est pour le fait qu’on soit hyper potes, et Freaky c’est notre côté plus excentrique qu’on retrouve surtout en live !!
Te souviens-tu de votre premier concert ?
Maxime Genouel: Oui c’était à Nantes, au Café Rouge mécanique en Janvier 2018, nous étions en trio à ce moment-là et c’était le feu, on était assez stressé de présenter ce nouveau projet à jouer sans basse mais ça a été une soirée mythique, le bar était en feu !!
Aujourd'hui avec ce deuxième album peut on parler d'évolution ?
Maxime Genouel: Je parlerai plutôt d’un retour aux sources, notre premier album « Hard Days, Fuzzy Nights » était produit de manière plus moderne, mais ce qu’on a voulu faire la c’est retranscrire au mieux ce qui se passe sur scène, la ou le groupe à le plus de cohésion c’est pour cela qu’on a écrit des chansons plus roots tout en gardant une touche de modernité dans l’écriture.
Parlez-nous de votre façon de travailler. Comment procédez-vous pour la création des titres ?
Maxime Genouel: Alors il n’y a pas véritablement de recette, souvent on a des moments d’improvisation en live et de la en sort des riffs ou rythmiques, de la on écrit des textes, on jam lors de répétitions, on enregistre tout, il y a un côté très fluide dans cette manière de faire, mais parfois ca peut aussi partir d’un texte qui est écrit et en fonction du sens on recherche une ambiance pour mettre les mots en valeur.
Comment s’est passé l’enregistrement de cet album "Western Smoke" ?
Maxime Genouel: C’est pour nous tous un des meilleurs voire le meilleur ! Les conditions étaient idéales, Kid Andersen est un vrai moteur !! Il nous a beaucoup guidés, les morceaux n’étaient pas totalement figés ce qui lui a permis de mettre sa patte dans les arrangements mais il a une telle conscience du son et une telle culture que pour jouer ce style c’est très évident, je suis très heureux d’avoir emmené le groupe la bas.
Est ce que le processus créatif a évolue entre le 1er et 2 eme album ?
Maxime Genouel: Oui complètement, le premier album était très écrit, c’est une superbe manière de fonctionner mais finalement quand on se dit qu’on est un groupe de blues, que le style soit ancien ou plus actuel, l’important c’est de jouer ensemble et de trouver le bon feeling, donc l’évolution a été par le fait de plus se voir, discuter des chansons, jouer ensemble, écouter beaucoup de musique pour trouver les directions et ca a été très efficace.
Peux tu nous dire quelques mots sur la pochette ?
Maxime Genouel: Nous avons fait travailler une amie illustratrice qui connaît bien la Californie, j’aimais bien l’idée du dessin, l’illustration parait simple mais elle résume parfaitement notre road trip, de par la sobriété et la simplicité des choses. Et je pense qu’on identifie tout de suite que la musique va être américaine, une musique de route, inspirée des grands espaces de la Californie, le voyage précédent notre album à beaucoup nourri notre musique lors de l’enregistrement.
Qu’est-ce que vous écoutez en ce moment ?
Maxime Genouel: On écoute toujours pleins de choses, on ne pourra jamais quitter nos albums à l’ancienne de Blues, c’est toujours bon d’écouter Muddy, John Lee Hooker et bien d’autres, mais j’aime beaucoup écouter les productions du label Easy Eye Sound, ou des artistes aussi plus de la scène actuelles genre McKinley James, on adore nos potes Cinelli Brothers..
Quels sont vos projets pour les mois à venir ?
Maxime Genouel: Les projets pour les mois à venir, c’est d'abord une belle tournée pour défendre « Western Smoke » en live avec pour le moment une trentaine de dates et d’autres en plus à venir puis on va continuer à écrire et peut-être autoproduire quelques enregistrements..
Quelque chose à rajouter ?
Maxime Genouel: On espère bien retrouver pleins de monde à nos concerts, nous faisons une double release party avec le groupe Charb-On, une à Bordeaux le 13/01 (Sortie 13 à Pessac) et une à Nantes le 24/01 (Black Shelter à Carquefou), et autrement j’ai envie de dire longue vie au blues et à la musique roots !!
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