samedi 30 juillet 2022

TELE MELODY ANNIVERSAIRE // Photo Report // Paris @ Olympia 8 Juin 2022.

 

A l'occasion de l'anniversaire des 20 ans de  TV Melody, un spectacle à l'Olympia enregistré le 8 juin 2022 a réuni un grand nombre des téléspectateurs fidèles à la chaîne.

Pour cette belle soirée, TV Melody a mis les petits plats dans les grands et a réussi à réunir autant de people sur scène que dans la salle.

Avec entre autres Charles Dumont, Julie Pietri, Séverine Ferrer, Richard Dewitte, Daniel Russo, Monty, Alain Turban, Marie Myriam, Fabienne Thibeault et son mari Christian Montagnac, Nathalie Lermitte, Franck Delay, Ritchy, Sophie Darel, Stone, Mario D'Alba, Baptiste Charden, Monique Le Marcis, Bernard Sauvat, Gérard Layani, Chris des Gibson Brothers, Philippe Risoli, Michèle Torr, Allan Théo, Isabelle Morini-Bosc...

Nous sommes heureux de vous faire partager les souvenirs de cet événement, avec quelques invités présents lors du photocall.

 


Julie Pietri

Séverine Ferrer

Richard Dewitte
Marie Myriam

 

Fabienne Thibault, Sophie Darel et Monique Le Marcis

Philippe Risoli
Alain Turban

Michèle Torr
 
Bernard Sauvat Fabienne Thibeault


Allan Théo

 
Denise Fabre
Ritchy
Nathalie Lermitte
Franck Delay
Aurelie Agostini
Victoria Sio
 
 
Stone, Mario D'Alba, Baptiste Charden

Isabelle Morini-Bosc

Charly Nestor et son épouse



Photos : Th. Cattier / Shooting Idols


mercredi 27 juillet 2022

GHOST // News // Nouveau Clip "Spillways".

 
GHOST

News/Vidéo "Spillways"

Le clip a voir ICI


Tiré de leur nouvel album "IMPERA"

 


 

OZZY OSBOURNE // News // Nouvel album disponible le 9 septembre 2022.

 

OZZY OSBOURNE

Nouveau titre en ligne avec Tony Iommi !
Nouvel album dispo le 9 septembre !!! 

Après nous avoir offert un avant-goût de son nouvel album à travers la chanson titre,
"Patient Number 9", sur laquelle on retrouvait Jeff Beck à la guitare,

Ozzy nous propose de découvrir un deuxième extrait sur lequel il a invité l'un de ses vieux complices...

Ecoutez ICI  "DEGRADATION RULES"


Avec TONY IOMMI à la Guitare !



Pour la réalisation des treize titres de ce nouvel opus, Ozzy a retrouvé le producteur Andrew Watt avec qui il avait déjà travaillé sur "Ordinary Man".
Parmi les autres illustres invités qui figurent  sur l'album on remarque Eric Clapton,  Joshua Homme, Mike McCready ainsi que le regretté Taylor Hawkins.

A noter qu'Ozzy Osbourne s'est également associé à la légende de la bande dessinée

Todd McFarlane [Spawn] pour son tout premier roman graphique, et qu'ils présenteront ensemble lors d'une apparition au Comic Con 2022.
Pré-sauvegardez dès maintenant "Patient Number 9" sur votre plateforme favorite pour espérer emmener OZZY dans votre ville !

 



samedi 23 juillet 2022

NEAL BLACK // Interview // Wherever The Road Takes Me - 30 Years Best Of - Mai 2022.

 
Il y a des gens avec qui les rencontres sont toujours très belle et très chaleureuse.
Aujourdhui encore une fois voici l'interview d'un grand Monsieur qui es et reste d'une gentillesse et d'une disponibilité sans faille un grand parmi les grands ... Neal Black .
Place a cette interview et on en profite pour vous signaler ce Best of Sorti chez DixieFrog
un bon moyen de faire un arrêt au travers ce disque et remonté le fil de ces années.


Après 13 album sortis chez DixieFrog parle nous de ta rencontre avec DixieFrog ?

Neal Black: A cette époque, j'habitais à New-York et je travaillais sur un album. La femme de mon batteur était française et travaillait avec moi sur mon label Warner Brothers mais elle souhaitait créer sa propre entreprise. Du coup, elle m'a demandé de lui remettre mon album pensant trouver quelque chose en France. Elle est entrée en contact avec le label Dixiefrog et m'a rappelé quelques temps après de Paris où elle était avec Philippe Langlois Elle m'a dit qu'ils étaient intéressés par mon album et m'a demandé si je voulais signer un contrat. J'ai répondu oui, on signe ce contrat tous les deux. Elle m'a répondu qu'ils voulaient que tu prennes l'avion et que tu signes avec eux, ici à Paris. J'ai bien évidemment dis oui car c'était un rêve pour moi. Et donc, j'ai démarré avec l'équipe de Dixiefrog en 1993. Cette année marquera le 30e anniversaire de cette collaboration...

Tu sors aujourd'hui ta première compilation qui célèbre 30 ans de carrière, comment s'est fait le choix des titres de ce Best of ?

Neal Black:  C'était difficile de faire un choix mais j'ai été aidé par l'équipe de Dixiefrog  Philippe André François. Ils m'ont envoyé une liste de titres  parmi ceux qu'ils souhaitaient et de mon côté, je leur ai envoyé ma liste. En les comparant, on s'est rendu compte que nous avions sélectionné pratiquement les mêmes. Ce ne fût donc pas une difficulté. Le problème, c'est qu'après 12 ou 13 albums, il fallait sélectionner les bonnes chansons. On à donc tenu compte des favorites du public et des miennes.

Tu as réécouté l'intégrale de tes titres, comment as tu réagi par rapport à ça ?

Neal Black: J'ai été surpris par quelques titres car nous avons dans la compilation plusieurs chansons qui figuraient dans mes deux premiers albums qui sont, malheureusement, épuisés depuis plus de quinze ans. Et pour tout dire, je ne les avaient pas écoutées depuis longtemps. Cela à été malgré tout une bonne chose car en redécouvrant certaines d'entre elles je me suis dis que je pourrais les retravailler et leur apporter une autre influence. Par ailleurs, dans la sélection des chansons de la compilation, j'ai souhaité y mettre quelques une de mes préférées comme des titres du "BTC blues revue" connue du public dans sa version live et qui apparaît ici dans sa version studio.

Lesquelles ont été les plus surprenantes ?

Neal Black: Peut-être les deux chansons du premier album. C'était comme un flashback près de 32 ans après. Je me suis rappelé de l'ambiance de cette époque où l'on avait cette énergie ....

Pour le 2ème cd 'Live in Europe", un live inédit de 9 titres, comment le choix s'est il fait ?

Neal Black:  Le choix à été difficile car, comme tu le sais, lorsque l'on enregistre un live il y a toujours  des imperfections. Parfois la chanson est excellente mais il y a un petit souci avec la batterie ou avec le vocal. En concert ça passe et le public ne s'en rend pas compte. Mais lorsque nous avons réécouté les bandes, nous avons noté ces imperfections. Comme nous avions plusieurs versions de la même chanson nous les avons comparées afin de choisir celle qui nous paraissait la meilleure et c'est ce qui était le plus difficile.

Dans quelques jours tu participes au Tribute à Calvin Russel à Cléon, comment s'est passé ce projet ?

Neal Black: C'est Manu Lanvin qui a été à l'origine de ce projet. Il avait déjà collaboré et produit plusieurs albums de Calvin Russell. Durant le confinement,  le beau-frère de Calvin m'a contacté afin que j'enregistre un titre chez moi en vue d'un hommage en Live streaming. D'autres artistes comme Manu Lanvin et Elliot Murphy ont participé à ce projet. Plus tard, le beau frère de Calvin et Manu m'ont recontacté et m'ont proposé de refaire l'expérience  mais cette fois en Live. C'est comme ça que tout à commencé.

Quelles relations avais-tu avec Calvin ?

Neal Black: Je n'ai jamais rencontré Calvin mais je peux dire qu'il avait vraiment ces racines texanes. Son style était différent du mien mais nous avions en commun d'être accessibles. Lorsque tu voyais Calvin, il était le même sur scène qu'en privé. C'est une caractéristique au Texas. Si tu te trouves dans un bar ou un petit club, pour venir écouter du blues, du Rockabilly ou de la country il n'était pas impossible de voir débarquer Billy Gibbons ou Willie Nelson. Il ne venaient pas comme des stars, ils étaient là juste pour boire un coup et écouter de la musique.  Après les années de succès et la notoriété, ils restaient humbles et accessibles. C'est pareil avec Stevie Ray Vaughan. Lorsque j'ai démarré ma carrière, j'ai fais sa première partie sur plusieurs concerts et durant notre set plutôt que de rester backstage comme une star, il s'asseyait au bar et nous écoutait comme le public. Et ça, tu vois,  c'est vraiment une caractéristique texane.

Tu as écris pour divers artistes, est-ce une facon differente de travailler pour toi ?

Neal Black: Oui c'est différent et j'aime beaucoup ça. Sortir de mon univers et m'adapter à la personnalité de l'autre est comme une bouffée d'air pur. Que ce soit pour Gaëlle Buswel  ou Fred Chapelier, j'aime cette façon de travailler et parfois je trouve des idées pour ma musique en travaillant avec les autres artistes.

Parle nous un peu du matériel et des guitares que tu utilises ?

Neal Black: En ce moment j'utilise des Gibson et des Fender mais je continue à jouer beaucoup avec les guitares françaises LÂG. Cette société a d'ailleurs créé six modèles pour moi. Lorsque je me suis rendu à l'usine de fabrication ils m'ont demandé quel type de bois, quelle peinture, quels micros je souhaitais. Chaque guitare fabriquée était vraiment réalisée à 100% pour moi et ça c'est vraiment important pour un guitariste. Donc j'ai continué avec LÂG. Mais j'ai besoin de changer. Tu sais, c'est comme les vêtements que tu portes en fonction des saisons. Si j'ai une chemise noire je préfère une guitare orange ... (rires).

Avec la reprise des concerts depuis le COVID, les ressens-tu différemment ?

Neal Black: Oui, je ressens une différence avec le public. En juillet dernier j'ai joué au festival "Jazz à Vienne" avec Fred Chapelier. Le public était assis et portait le masque. Il y avait toutes ces procédures liées aux tests et cela à terni l'ambiance et la convivialité du concert. Mais cette année, j'ai constaté que le public était plus cool du fait de la levée progressive des contrôles et de tout le protocole. Cela a permis de penser que l'on pouvait revenir,  petit à petit à la normalité. Le public a besoin de ça au même titre que nous les musiciens. Une fois en Allemagne, en novembre dernier, il y avait l'obligation pour les musiciens de faire un test PCR. Nous avions tous le pass sanitaire et étions vaccinés. Les 200 personnes présentes ont dû, elles aussi, présenter un test sous peine que le concert soit annulé. Toutes ces personnes ont fait le sacrifice et le protocole pour soutenir la musique. Et du côté des musiciens comme du public, chacun a joué le jeu.

Les réactions avec le public ?

Neal Black: Oui, chacun gardait ses distances. Certains continuaient à porter le masque ce que je comprend parfaitement. C'est juste une question de respect du protocole, des distances et de la sécurité

Quels sont tes projets à venir ?

Neal Black: J'ai déjà commencé un nouvel album depuis 2021 mais avec le confinement et la reprise des tournées ce n'était pas possible de continuer. J'ai donc repris l'enregistrement cette année. L'album devrait voir le jour fin 2023

Si tu devais te définir, quelle serait ta phrase ou devise ?

Neal Black: Neal Black est musicien à 100%. Pour moi ce n'est pas une passion, c'est tout simplement ma vie et j'aime ça. Comme il faut que je mange ou que boive pour ne pas me déshydrater, je n'ai pas le choix. Et ça c'est Neal Black.

Question bonus : as-tu envie de nous dire quelque chose ou faire passer un message ?

Neal Black: Merci pour le soutien durant toutes ces années. Continuez à soutenir les arts. Pas seulement la musique live mais tous les arts car avec le covid, les guerres, les politiques, il reste juste toutes ces choses qui sont un échappatoire pour les gens. La musique, le théâtre, le sport et peut-être le restaurant. Quand tu te rend dans un bon restaurant, le chef te propose un excellent repas. Et bien, ça aussi, c'est leur art et une culture. Si le public continue à soutenir ça, c'est un bénéfice pour eux autant que pour les artistes.

Merci à toi


Voir l'interview en vidéo ICI


Paris Bureau DixieFrog Mai 2022.
Thierry Cattier
Photos : Th. Cattier /
Shooting Idols

vendredi 22 juillet 2022

MARILLION // News // "Holidays in Eden" en CD et Vinyle... Sortie le 16 Septembre 2022.

Marillion

Holidays In Eden (Deluxe Edition)
Disponible en coffrets 3CD/Blu-ray et 4LP
Sortie le 16 septembre (warner)

 




Le 16 septembre, l’album Holidays In Eden sera disponible en Edition Deluxe coffrets 3CD/Blu-ray et 4LP. Une version Deluxe digitale sera également disponible le même jour sur les plateformes.

Les deux coffrets comprennent une toute nouvelle version stéréo de l'album, remixée en 2022 par Stephen Taylor, ainsi qu'un concert intégral donné à l’Hammersmith de Londres en 1991. Ce concert comprend plusieurs titres de Holidays In Eden, ainsi que des extraits des albums précédents tels que Berlin, Incommunicado et bien plus encore.

Le Blu-ray de l'édition Deluxe comprend le tout nouveau remix stéréo 2022 en 96/24 LPCM, DTS-HD Master Audio 5.1 et 96/24 5.1 LPCM ainsi que des faces-B et des titres bonus dont es démos de The Moles Club enregistrées après le long processus d'écriture de l'album. Il comprend également un grand nombre de contenus vidéo, dont un tout nouveau documentaire racontant l'histoire de l'album, des vidéoclips restaurés en HD et un concert de l'émission Rockpalast In Concert capté par la télévision allemande.
 

dimanche 17 juillet 2022

KISS // Live Report // En concert @ Nimes Les Arenes 5 Juillet 2022.


 
La tournée d'adieu de KISS , après s’être arrêtée à AccorHotel Arena de Paris, se voit catapultée dans les arènes de Nîmes, un très bel endroit pour clôturer en beauté le dernier passage en France.

Ce soir pour ouvrir les festivités, c'est avec la jolie chanteuse canadienne JJ Wilde que commence ce concert. Un concert au niveau très élevé, les musiciens jouent extrêmement bien et la chanteuse vêtue d'une veste en jean et d'une jupe en cuir noir est belle et sexy. Le groupe reprend à leur sauce le duo de Tom Petty et Stevie Nicks "Stop Draggin' My Heart Around", excellente entrée en matière c'est dur d’être la première partie de KISS  mais JJ Wilde s'en tire a merveille.

Puis c'est l'heure de l'arrivée tant attendue de nos rockers de New York qui offrent ici leur dernier concert français. La scène est extrêmement petite et sa configuration fait que la totalité des effets ne sera pas présente ce soir (les plateformes ne descendront pas ce soir à Nîmes, Paul ne pourra pas non plus traverser au dessus du public avec sa tyrolienne). Mais ce n'est pas bien grave car le show sera très rock quand même.

Des l'intro, le rideau tombe avec les 4 lettres de KISS , et soudain ils sont là... Paul Stanley, Gene Simmons, Tommy Thayer et Eric Singer, grimés sous leur célèbre maquillage, le public en extase dans l'arène crie au son des notes de "Detroit Rock City" une version à tomber enchainée avec un "Shout It Out Loud".

Puis pour un petit moment bien français, Paul nous lance sur "La Marseillaise" qui aura su émouvoir et faire chanter ce public nîmois. Les effets pyrotechniques pètent de partout et pour le bonheur de tous. Les lumières sont magnifiques, le groupe enchaine les titres, "Deuce", "I Love It Loud", "Lick It Up", un best of de la carrière de KISS toutes époques confondues.

Pour cette tournée d'adieu, ils frappent fort, enchainant avec une énergie féroce leur titres tous aussi efficaces. Aucun moment de répit pour ce show, aucune limite, KISS offre à son public sans modération un concert de presque 2 heures. Avant de quitter la scène, "I Was Made for Lovin’ You", le tube attendu par les plus grands et les plus jeunes, titre phare du groupe qui aura bercé la jeunesse de tant de personnes durant des années. Enfin un dernier titre, "Black Diamond", avant de quitter la scène.



Le concert sera entrecoupé par quelques belles anecdotes et échanges entre eux, et notamment en français, ce qui fera bien rire Paul et Gene mais également le public, une très bonne ambiance.

Un rappel de deux titres avec une version démente de "Rock and Roll All Nite", un ravissement pour les jeunes et les moins jeunes, il est temps de quitter les arènes avec fervent espoir secret que l’annonce de cette ultime tournée ne soit qu'un effet rock 'n roll, et que KISS revienne durant une ou plusieurs autre tournée refaire leurs adieux... qui sait...





SetList :

Detroit Rock City
Shout It Out Loud
"La Marseillaise"
Deuce
War Machine
Heaven's on Fire
I Love It Loud
Say Yeah
Cold Gin
Guitar Solo (Tommy Thayer)
Lick It Up
Calling Dr. Love
Tears Are Falling
Psycho Circus
Drum Solo
100,000 Years
Bass Solo
God of Thunder
Love Gun
I Was Made for Lovin' You
Black Diamond
Beth
Do You Love Me
Rock and Roll All Nite


Thierry Cattier
Photos : Th. Cattier /
Shooting Idols


vendredi 15 juillet 2022

DEMAGO // Nouveau Clip // "Il est 8h" - Vendredi 15 Juillet 2022.

 


 
3ème album annoncé
"Camarade X" Sortie le 21/10/2022  !

NOUVEAU CLIP VIDÉO POUR LE 15 Juillet 2022
"Il est 8h"


Au Sujet du titre :
"Chanson sucrée salée sur la difficulté à vivre avec soi-même, par le prisme d’une journée lambda."


LINE-UP

Maün : chant/guitare
Bleach : guitare/choeurs
Hacen : basse
Albattor : batterie



BIO
 
Le binôme parisien DEMAGO se fait connaitre en 2008 avec la sortie remarquée de son album Hôpital (Wagram/Universal), dont plusieurs titres (Hey doc, Respirez…) sont diffusés sur les ondes. Un deuxième opus BatTement , salué par la critique voit le jour en 2019, et marque le retour d’un groupe qui a multiplié les expériences et les collaborations.

Entre temps, le groupe a répondu à l’invitation de Radio France pour mettre en place une série de concerts-événements accompagnés par l’orchestre philharmonique de Radio France à la salle Pleyel pour réinterpréter l’œuvre de Moussorgski en version rock. 3 concerts seront diffusés sur France Musique et un documentaire retraçant la rencontre choc du rock et du classique sera diffusé sur France 2.

Aujourd’hui, DEMAGO revient sur le devant de la scène avec un nouvel album coup de poing. Porté par l’interprétation hypersensible et écorchée de Maün, le rock façon DEMAGO se conjugue au présent et au passé, grâce à un son qui vient puiser son influence dans les années 90 (Nirvana, System of a Down), électrisé par les guitares de Bleach, à coups de riffs mélodiques et ravageurs.
Mixé au Vamacara Studio par H.K Krauss (DAGOBA, Les tambours du Bronx ou encore Black Bomb A). Le son s’avère brutal et corrosif...

Accompagné par Albattor, le corsaire sauvage à la batterie, et Hacen, le grand frère érudit à la basse, le groupe prend sur scène une dimension sauvage et intrigante.




lundi 11 juillet 2022

WITHIN TEMPTATION // News // Nouveau Single "Don't Pray For Me".

 

WITHIN TEMPTATION

Nouveau single en ligne ! A voir en concert le 16 août au Orange Metalic festival !
"Don't Pray For Me"

NOUVEAU SINGLE Le clip ICI




Le nouveau single du n°1 des groupes néherlandais  sort aujourd'hui !
 
Dispo en digital sur Spotify, Apple Music, Deezer, YouTube or Amazon Music.

 "Nous vivons dans un monde où les cultures et les croyances se fondent entres elles, alors que dans le même temps, les actes d'intolérance et d'injustice ne cessent de s'accroître. Les problèmes sociétaux et l'augmentation rapide des sous-croyances ont engendré la peur, la fragmentation et la déconnexion. Don't Pray For Me' s'efforce de ne pas imposer ses propres croyances et ses peurs aux autres et témoigne de l'acceptation du parcours de chacun."

A voir en concert le 16 août 2022 au Orange Metalic Festival



vendredi 8 juillet 2022

BOB DYLAN // En concert // Paris @ Grand Rex 11/12 et 13 Octobre 2022.

 

BOB DYLAN REVIENT EN EUROPE
ET AU ROYAUME-UNI.


"The Rough and Rowdy Ways World Tour" débutera en Europe cet automne avec des spectacles en Norvège, en Suède, en Allemagne, en France, aux Pays-bas et au Royaume-Uni.
Après 74 performances exceptionnelles aux Etats-Unis, la tournée mondiale The Rough and Rowdy Ways se dirige vers l'Europe et le Royaume-Uni.

PARIS le 11/12/13 Octobre 2022 au GRAND REX


Billets en vente à partir du lundi 11 Juillet 2022 à la FNAC, Ticketmaster, Grand Rex et points de vente habituels.


THE DEAD DAISIES // News // Nouveau Clip Vidéo "Shine On".

 

THE DEAD DAISIES

News/ Vidéo "Shine On"

Le clip ICI

 


 


mardi 5 juillet 2022

PORCUPINE TREE // News // En Concert @ Paris Zenith 2 Novembre 2022.

 
PORCUPINE TREE

Entrée à la 6ème place du Top Album Physique ! En concert au Zénith de Paris le 2 novembre !
Avec une carrière qui s'étend sur plus de 20 ans et 10 albums studio à leur actif, Porcupine Tree a depuis longtemps établi une connexion sans faille avec ses fans. Les critiques les ont souvent salué comme un groupe de rock alternatif d'avant-garde, défiant les genres. Leur(s) son(s) inimitable(s) flirte(nt) allègrement avec une multitude de styles, y compris les fondements du classic ou du prog rock classique à la Pink Floyd et King Crimson, ou le "metal" déglingué à la Tool ou Opeth, allant jusqu'à l'électro en expansion de Neu ! et Japan
 
NOUVEL ALBUM
CLOSURE / CONTINUATION


Actuellement disponible sur Music For Nations / Sony

ROSE TATTOO // En Concert // Paris @ La Cigale le 9 Juillet 2022.

 
ROSE TATTOO


En concert à Paris, c'est samedi prochain à la Cigale !

Pas de maquillage, pas de perruque, ni de playback ou de solo à rallonge...
Juste du putain de Rock & Roll made in Australia comme on en fera bientôt plus...
C'est probablement votre dernière chance de sauver votre âme...

En 1986, G N'R reprenait leur "Nice Boys '(don't play Rock'n'Roll)
ah, si seulement ils avaient retenu la leçon...




Visions of Atlantis (Clementine Delaunay) // Interview // Pirates 6 Mai 2022.


Si Wanderers qui faisait suite à The Deep & The Dark était un album de très bonne facture il n’a malheureusement pas pu être défendu dignement sur scène tout au long des trois années qui ont suivi sa sortie pour cause de pandémie et de tournée sans cesse reporté ! Il marquait aussi l’arrivée de Michele Guaitoli au chant et l’alchimie vocale avec Clémentine Delaunay semblait au beau fixe ! Depuis une certaine stabilité semble s’être installé au sein de la formation et leur a permis de progresser d’innover tout en restant bien ancré dans un Metal Symphonique de grande classe en nous offrant des parties vocales de prestige tout au long de ces 12 morceaux ! La mer les navires du XVII -ème siècle ayant toujours été un sacerdoce pour le combo, c’est donc sans surprise qu’ils nous reviennent avec Pirates un tout nouveau méfait qui vous embarque dans l’univers des boucaniers, des corsaires et de la piraterie à travers des abordages sans merci et des chasses aux trésors sanguinaires ! Même si le thème a été développer au fil des temps par de nombreuses formations, Visions Of Atlantis s’en sort avec les honneurs et sans renouveler le genre nous entraine dans un périple hors du temps au travers de leur trois clips très réussi « Legion of the Seas », « Melancholy Angel » et le tout récent « Master The Hurricane » qui développe ce sentiment de liberté et ce côté rebelle qui les a toujours animés. Musicalement le pari est réussi haut la main et Visions Of Atlantis nous délivre une pépite de fort belle facture qui devrait ravir tous les fans du gang de pirates ! C’est à l’aube d’une tournée Européenne et juste après un périple de sept semaines à travers tous les Etats Unis au côté de DragonForce que nous avons pu nous entretenir avec la belle Clémentine pour découvrir ce nouveau méfait et en savoir un peu plus sur la situation du groupe après les temps difficiles que nous avons traversé ! Un entretien le sabre à la main et à cœur ouvert pour une plongée au cœur des ténèbres et du romantisme baignant dans le mysticisme et la quête de soi .A l’abordage moussaillons la chasse au trésor a commencé ! Que le meilleur gagne. Magnéto Clémentine c’est à toi !


Vous revenez d’une longue tournée aux Etats Unis de sept semaines en Special Guest de Dragonforce qui a commencé le 7 mars pour se terminer le 23 avril 2022 quel souvenir gardes tu de ce périple ?

Clémentine Delaunay C’est difficile d’en garder un seul souvenir, j’ai effectivement plein de flashs, de moments extrêmement variées, riches et intense de cette tournée. En 7 semaines, il s’est passé énormément de choses des bonnes et des mauvaises. Rires. C’était pour le groupe une vraie aventure unique et incroyable. Je que je retiens de ça, le sort nous à venger par rapport à la tournée 2020 qui avait été abrégé, la pandémie nous étant tombé dessus après cinq concerts avec Dragonforce. Et là on vient de faire en 2022 une tournée presque trois fois plus longue. On a eu un peu le sentiment d’une vengeance, d’une revanche sur la pandémie. On a été extrêmement bien reçu par le public Américain et ça c’était un cadeau incroyable auquel on ne s’attendait pas forcément parce qu’on ne peut jamais prédire comment nos morceaux et nos visuels vont être reçu. Cela a été une expérience incroyable pour la formation, très enrichissante et très bénéfique.

Je suppose qu’il y a des moments qui ont dû te marquer plus que d’autres ?

Clémentine Delaunay. Je vais commencer par le négatif, je me suis fait mal sur la tournée, je me suis cogné violemment sur une entrée en scène. Il y avait un plafond qui était très bas et je ne l’ai pas vu car pour mon entrée sur scène je porte une capuche. J’ai voulu monter sur scène avec tout l’enthousiasme et l’énergie, la confiance d’un début de show et j’ai foncé dans le mur. Ça été un peu douloureux, j’ai mis plusieurs jours à m’en remettre, je n’ai jamais cogné la tête aussi fort ! Rires. Ça été un peu compliqué, on a eu aussi des pannes de bus qui étaient assez anxiogènes. Par la suite à chaque fois que le bus s’arrêtait la nuit, on se demandait si on était encore en panne ou si c’était juste pour prendre de l’essence. Il y a eu quelques moments comme ça ou il a fallu gérer le stress de problèmes techniques qui étaient vraiment pas du tout de notre fait. Au niveau du positif c’est la première fois que j’ai vu des circle pit de pogo sur notre musique. Merci au public Américains et Canadiens qui ont vraiment beaucoup apprécié nos nouveaux morceaux et notre style en général. Après les Usa ça reste un terrain de divertissement gigantesque, c’est une expérience unique.

Est-ce que c’était la première fois que tu avais l’opportunité de chanter aux Etats Unis ?

Clémentine Delaunay. Visions Of Atlantis avait eu auparavant l’opportunité de faire des tournées aux Usa avant que je rejoigne la formation. En 2020 on avait 5 dates avec Dragonforce avant que la pandémie nous arrête quelque part. Je considère que c’est la première tournée sachant que beaucoup de gens après le concert nous a dit : « Mais vous sortez d’où, je n’ai jamais entendu parler de vous mais j’ai adoré votre concert ». On peut parler de ça comme un nouveau départ sur le territoire Américain.

Du 12 au 20 mai 2022 vous repartez en tournée Européenne dans le cadre du Pirates Tour 2022, est ce que vous allez présenter un show différent de celui proposé aux Usa ?

Clémentine Delaunay. Aux Usa on faisait partie de groupes de support de Dragonforce, on ne jouait que 30 Minutes. Là en Europe on sera en tête d’affiche donc le set va être trois fois plus long, un peu moins entre 1h15 et 1h20. On va donc occuper la scène plus longtemps, ça va être notre scène c’est-à-dire que l’on aura tout ce que nous permettra la salle ou on va jouer. Cela ne va pas être la même chose. On espère amener deux trois éléments des décors de l’univers des pirates.

Comment as-tu vécu en tant qu’artiste la pandémie ?

Clémentine Delaunay. C’est vrai qu’au début ça a été un véritable choc Surtout le fait de se faire renvoyer des Etats Unis alors que l’on attendait que ça de pouvoir jouer là-bas. Cela nous a pris un peu de temps de digérer et d’accepter, de se dire ok le live on ne sait pas quand on va le reprendre. On avait quand même d’autre projets en cours. On avait la réalisation d’un Dvd qui est sorti en 2020 (Ndr : Dve live : A Symphonic Journey To Remember le 30 Octobre 2020), on a sorti un clip en mode acoustique (Ndr : « Nothing Last Forever »), chacun a fait sa partie de son côté. Ensuite on a commencé à plancher sur la composition de l’opus. Au départ on a eu un sentiment de surprise, on s’est demandé ce qui se passait, qu’est-ce qu’on allait devenir et puis on s’est dit ok le sort nous donne du temps si on n’est pas sur la route on va le dédié à la composition et au concept de pirates.

J’imagine que vu les conditions particulières vous avez travaillé de manière différente cette fois ci !


Clémentine Delaunay. Michele s’est beaucoup plus investi dans l’écriture de Pirates par rapport à Wanderers. Lorsqu’il est arrivé au sein du combo la plupart des titres étaient déjà écrits. Là il a vraiment amené sa patte personnelle. Ensuite le fait qu’on ait plus de temps nous a permis de définir plus précisément ce que l’on voulait faire, la musique que nous avions envie d’écrire. On a pris le temps de se poser, de réfléchir aux atouts et aux éléments dans la musique, qu’on avait envie de mettre en valeur. Du fait que l’on était deux au chant c’est quelque chose que nous voulions mettre en avant, il fallait que les chansons soient un peu plus des duos, que chacun chante son couplet et qu’on se retrouve dans le refrain. On a voulu mettre en avant davantage le côté Metal et boosté tout le côté épique, orchestral et symphonique de l’opus. Michele Guaitoli a organisé tout ça, diriger le tout et présenté des titres comme « Master the Hurricane », « Legion of the Seas » qui sont aujourd’hui très représentatif de ce que l’on veut faire de Visions sur le long terme, quelque chose de riche, de cinématographique tout en ayant d’autres morceaux très accrocheurs. Pour ma part j’ai été impliqué comme toujours sur l’écriture des textes. J’ai aussi pu amener un premier titre Metal, j’ai composé « Pirates will Return » avec l’aide de Michele. On a aussi beaucoup travaillé tous les deux sur les mélodies, les arrangements pour que cet opus soit davantage sur mesure que les précédents.

La pandémie a-t-elle eu aussi un effet sur ton état d’esprit et sur l’écriture des textes ?


Clémentine Delaunay. Oui, les paroles de VOA reflète mon propre chemin personnel. Pendant la pandémie j’ai vraiment pris le temps de me poser et de réfléchir à ce que je voulais faire de ma vie, ou je voulais vivre de qui je voulais m’entourer, quels étaient mes buts et mes rêves. J’ai pris des décisions. J’ai changé d’état d’esprit, de regards sur certaines choses et tout ça transparait dans mon écriture. On peut très bien prendre les chansons au premier degré qui parlent de tempêtes et de pirates mais aussi si on veut il y a un fond plus profond qui amène davantage à travailler sur son propre chemin.

Tu es dans une forme de quête initiatique à travers tes écrits ?


Clémentine Delaunay. Oui bien sûr, c’est la continuité, j’écris tout le temps de la même manière sur mon propre chemin. Effectivement il y a encore ce type de paroles.  

Ecris tu d’abord tes textes en Français pour une adaptation en Anglais ou bien directement dans la langue de Shakespeare ?

Clémentine Delaunay. J’écris directement en Anglais, c’est trop compliqué de passer par le Français. Mon point de départ c’est la mélodie qui est la reine au sein de VOA. Il y a aussi la musicalité qui joue un grand rôle, j’écris des paroles qui vont servir la mélodie et pas l’inverse. C’est la raison qui fait que j’écris les textes après. Je n’ai très rarement voire jamais de paroles qui sont écrites avant la musique. Il y a des textes qui se rejoignent, ce n’est pas un concept album, chaque titre se suffit à lui-même. Il y a un fil rouge ou une histoire qui circule. Moi je sais que j’ai des titres qui se répondent ou alors il y a quelque chose qui est abordé dans une chanson et qui va être le sujet d’un autre morceau. J’essaie de ne pas me répéter lorsque j’aborde un thème, ou reprendre l’histoire par un autre personnage. Il faut qu’il y ait une cohérence non pas une redondance dans les thèmes abordés. Je fais attention à ça. Souvent lorsque j’écoute des morceaux, surtout lorsque je suis en phase d’écriture il y a de titres qui sont terminés, j’ai la liste des chansons et j’écris les paroles au fur et à mesure. Généralement j’aime bien mettre un thème sur chaque titre qui peut m’inspirer en lui-même. A partir de là je développe une idée principale pour que chaque chanson soit vraiment bien dans son univers.

Pirates m’a immédiatement fait penser au film du même nom de Roman Polansky un classique est ce que l’univers cinématographique abordant ce thème vous a influencé ?

Clémentine Delaunay. Bien sûr Michele Guaitoli et moi nous sommes de grand fan de cinéma. De musique originale, j’adore la musique instrumentale, j’écoute d’avantage ce style que des combos de Metal, c’est normal on évolue. Mais j’ai toujours adoré la musique de film, elle me touche particulièrement. C’est une dimension que l’on a eu envie de développer davantage notamment à travers cet opus, les vidéos. Cela colle très bien au thème des Pirates, c’est un univers qui est un lieu commun, qui a fait couler beaucoup d’encre au niveau de la littérature, au cinéma, tout le monde à une image en tête des pirates, qui ne sera jamais la même. Ça invite à l’image, c’est un thème que l’on peut développer au-delà de la musique

Vous avez sorti deux singles "Legion Of The Seas" et "Melancholy Angel" accompagné de clip, je suppose que le tournage a dû être épique !

Clémentine Delaunay.  Le clip de "Legion Of The Seas" on est habillé avec nos tenue de scène, elles sont faites sur mesure justement pour éviter de d’apparaitre comme étant déguisé. C’est une vision magnifiée de nous-même, on est des pirates dans la vie et on le montre de cette manière-là à travers notre musique, notre art. Effectivement c’est assez libérateur et inspirant d’être un peu pirate dans les vidéos. On a pris beaucoup de plaisirs à tourner les deux même si c’était dans des conditions assez difficile, sans chauffage. On s’est gelé sur les deux tournages mais on a pris beaucoup de plaisirs à jouer la comédie. On a un troisième clip « Master The Hurricane » qui sortira le 11 Mai et qui est un petit film en soi tourné sur fond vert.  

Une autre de vos envies à tous doit être surement de pouvoir développer cet univers sur scène ?


Clémentine Delaunay. Si demain on a les conditions et les moyens illimités pour mettre en place un show, on imagine complètement de construire un bateau sur scène, d’avoir de la pluie rires ! de recréer l’univers que moi j’imagine du monde des pirates. Partir et arriver sur des plages inexplorées, découvrir des trésors cachés dans le monde, la beauté et la diversité de la nature et de l’homme. Oui on aimerait faire une comédie musicale avec un décors digne de ce que l’on a vue à Broadway à New York, certaines comédies musicales qu’on a vu à la tv lorsque nous étions à New York. Ça fait rêvé de construire un vrai spectacle, il y aurait de quoi faire effectivement.

Choisir les deux singles a été simple pour vous, c’était une évidence ?


Clémentine Delaunay. « Melancholy Angel » s’est imposé d’elle-même en tant que single. Ça nous a tous paru absolument logique que ce morceau soit mis en valeur. "Legion Of The Seas" n’était pas prévu pour être un single au départ. Puis à la réflexion, on s’est dit que ça serait super de présenter notre nouvel opus et notre nouvelle identité avec un morceau vraiment plus Metal que « Melancholy Angel » qui est très Pop quelque part. On a pris cette décision Michele, Thomas et moi car nous travaillons le plus sur le développement de la formation, de faire cette troisième vidéo qui n’était pas prévu à la base et nous avons sorti "Legion Of The Seas" en tant qu’éclaireur, il montre vraiment le changement de tonalité par rapport à l’opus précédent.

Vous êtes parti enregistrer en Allemagne avec Felix Heldt au Separate Sound Studios comment à tu vécu ces sessions d’enregistrements ?

Clémentine Delaunay. On a enregistré l’album alors qu’on était encore en plein lockdown un peu partout. Notre bassiste notre guitariste n’ont pas pu aller en studio, ils ont enregistré chez eux et ensuite on a envoyé les fichiers à notre producteur Felix Heldt. En revanche Michelle Thomas et moi on a pu se rendre au studio au côté de Felix, on a passé 10 jours entier à la production vocale de l’opus et c’était vraiment incroyable. On pouvait enfin faire de la musique ensemble en studio en pleine période de pandémie. On garde un magnifique souvenir de ce travail et de cette collaboration qui était très intense et en même temps très productive.

Qu’attendiez-vous de Felix Heldt et que vous a t’il apporté ?


Clémentine Delaunay. J’ai envie de dire qu’il a une compétence d’écriture musicale très très riche, très pointue. Lui et un de ses collègues ont contribué à l’écriture de « Melancholy Angel », il l’a écrite en 2019 lors de la tournée avec Freedom Call. Il a amené plusieurs titres sur l’opus. On l’a rencontré en 2019 sur cette tournée, c’était leur ingénieur du son et il adorait ce que l’on faisait notamment notre duo mais il était certain qu’au niveau des morceaux il y avait un moyen de faire quelque chose d’encore plus poussé. Lorsqu’il s’est présenté comme volontaire pour travailler avec nous par la suite et qu’il nous a présenter ce titre, on a vraiment vu le décalage avec ce que l’on était capable de faire. On s’est dit que c’était le moment de franchir un cap et de changer de collaborateur c’est ce qui s’est passé, on avait atteint les limites de notre collaboration. Felix nous a aidé à peaufiner nos morceaux et a travaillé avec Mic pour améliorer le tout.

Quel était ton défi personnel lorsque tu es rentré en studio avec Felix ?!

Clémentine Delaunay. Tout dépend des paries de chant. Moi je rentre en studio avec l’état d’esprit de donner le meilleur de moi-même et de me dépasser. Sur Pirates il y avait des parties qui étaient beaucoup plus intense aussi bien dans la performance que dans l’activité qui elle aussi est un challenge. Il y a des chanteuses qui sont capable de faire des prouesses dans les envolées mais qui manquent d’émotions quand il s’agit d’être sobre" et simple. Moi j’aime bien pouvoir faire les deux. Effectivement cet opus m’a permis de montrer davantage de couleurs au niveau de ma voix, dans les graves, les aigues et aussi dans les registres. Ça c’est parce que dans l’écriture on a décidé de se lâcher un peu plus et de se permettre d’aller chercher des choses. Oui après effectivement le jour de l’enregistrement on donne le meilleur de soi-même, ça va être enregistré, c’est gravé dans la mémoire de la musique mondiale ! Rires. Il faut que ce soit le mieux du mieux.



Avant de rentrer en studio pour enregistrer tes parties vocales est ce que tu fais une préparation spéciale pour te mettre en condition ?  

Clémentine Delaunay. J’aime bien avoir chanté les jours qui précèdent pour que ma voix ne soit pas froide en studio. Je ne chante pas tous les jours parce que je n’ai pas le temps. Rires. Oui avant le studio généralement je fais des sessions d’entrainements avec d’autres. Je fais des karaokés à la maison ! Rires, avec des chansons qui vont me permettre d’explorer différentes couleurs, tessitures. Mais le studio étant lui-même un travail tellement intense, je n’ai pas envie d’arriver au studio fatigué. Je travaille mais c’est plus dans l’idée d’échauffé que de travailler ma voix. Je préfère qu’elle garde une couleur et les sons d’une voix qui n’est pas épuisé par un entrainement trop intense.

A qui fait tu allusion dans le texte de « Melancholy Angel » ?

Clémentine Delaunay. C’est une partie que l’on a au fond de nous, celle qui nous tire vers le bas, celle qui nous susurre à l’oreille des choses désagréables sur nous, sur les autres, la part de nous qui en voulant nous protéger, nous met sur la défensive, nous empêche de voir nous-même les autres et les évènements tels qu’ils sont. C’est certain que cette part est plus lié à la frustration, à la colère, pour d’autre cela sera de l’amertume, la tristesse, la dépression ! On a tous en soi un égo qui nous veut du bien mais qui en fait nous fait du mal .L’idée du titre c’est d’affronter cette part sombre, il s’arrête en disant : « I will kill my melancholy angel ». Mon approche ultime c’est d’accepter la Melancholy Angel ,se dire que fond de nous on peut avoir cette part sombre qui fait partie de notre personnalité et qui est le résultat de blessure plus ou moins récente qui n’ont pas été soigné. Lorsque l’on est malade on va chez le médecin, quand on a un problème émotionnel on peut aussi aller chez le médecin du cœur et ça va mieux. Le fait de l’accepter et de dire ok cette partie-là fait partie de moi, de qui je suis donc de mon histoire ça apaise beaucoup.

Lorsque tu écris c’est aussi une forme de thérapie !

Clémentine Delaunay. Oui c’est la résultante ou le chemin de réflexion personnelle suite à des expériences de ma propre vie. C’est complètement imbibé de vécu.

Est-ce qu’il y a un texte ou tu t’es particulièrement impliqué émotionnellement parlant ?

Clémentine Delaunay. Ils sont tous très personnel. Mais il y en a un effectivement : « Heal the Scars » qui est une des ballades de l’album et qui parle d’une rupture que j’ai vraiment vécu au moment de l’écriture. Lorsque j’écrivais ces paroles, cela a été ma façon de tourner la page sur cette rupture qui m’arrivait pratiquement au même moment.

Ce thème la mer, les voyages, les bateaux, la flibusterie vous habitent depuis les débuts de VOA d’où vient cette fascination pour cette époque et ces personnages ?

Clémentine Delaunay. Je pense que ce qui fascine lorsque l’on parle de pirates, c’est l’avancement, la vie, la vraie prendre un bateau et partir sur l’océan ça peut amener tellement de choses à la fois dans ses humeurs qu’au niveau des territoires même si aujourd’hui on en a découvert la majorité. A l’époque prendre un bateau et partir sur l’océan, c’est la route de l’aventure, qu’est-ce qu’on va découvrir. Au fond de nous on a peut-être tous une part d’explorateur. Ça vient de cette ténacité qu’on les enfants à être dans l’émerveillement en permanence, à avoir envie en permanence de découvrir des choses. Quel enfant n’a pas voulu découvrir un trésor, la chasse au trésor ça fait partie de l’enfance de plein de personne, c’est un jeu tellement classique parce que ça parle à cette part d’enfant que l’on a en nous de découvrir des choses incroyables, un trésor, un monde inconnu et quelque part ça touche peut être une part de notre âme qui vit tout simplement, parcourir et découvrir le monde dans lequel on vit et non pas se cantonner au mode de vie que nous dicte la société actuelle.

Vous avez collaboré avec un virtuose de la flûte et des cornemuses Ben Metzner qu’est ce qui a motivé ce choix ?

Clémentine Delaunay. C’est simplement que lorsqu’on a écrit les parties de flutes et de cornemuses, on a dit à notre producteur Felix qu’il nous fallait absolument une personne qui soit capable de jouer cela avec de vrais instruments. Il nous a répondu de ne pas nous inquiéter qu’il avait la personne adéquate. C’était Ben car Felix est aussi producteur des projets de Ben Feuerschwanz et dArtagnan. Il a fait un excellent travail de remaniement des mélodies pour qu’elle soit vraiment naturelle au travers de ses flutes. Il a aussi pris le temps de choisir de bons instruments pour servir la couleur et l’ambiance des morceaux, idem au niveau de la cornemuse. Il a travaillé de son côté puis nous a rejoint en studio. Je ne l’ai pas rencontré dans le cadre de la création de cet opus. Mais son ajout et sa présence porte nos titres vers une autre dimension.

En 2020 tu as été invité a collaboré aux deux concerts anniversaires célébrant les 15 ans de carrière solo de Tarja j’imagine que cela a été un grand moment pour toi !

Clémentine Delaunay. Tarja a été la voix qui quelque part m’a montré que l’on pouvait faire ce genre-là. J’ai découvert le Metal symphonique avec Nightwish et Tarja. Je ne savais pas que ce style existait, cela a été une influence, une révélation à l’époque. Lorsque j’étais ado j’ai beaucoup écouté Nightwish avec Tarja. Au début de ma carrière elle a eu une très grande présence dans mon développement de chanteuse. Et puis elle m’a initié au niveau de l’approche du Metal Symphonique. Le fait de jouer avec elle a été absolument phénoménal. C’est un de mes meilleurs souvenir de concerts de toute ma vie jusqu’à présent, même jouer au Wacken n’était pas aussi émotionnellement chargé que ces deux concerts avec Tarja. J’espère pouvoir avoir la possibilité de repartager la scène avec elle, j’adore aussi son projet solo.

Quel souvenir gardes-tu de votre rencontre hors scène ?

Clémentine Delaunay. J’étais assez impressionné et surtout c’était dans un contexte de travail, on était occupé, on a partagé des diner avec l’équipe tous ensemble. Elle est très abordable, très gentille. Après elle est impressionnante parce qu’elle a ce visage finlandais qui peut donner une apparence froide mais en fait elle ne l’est pas. C’est forcément une artiste d’un certain rang, ce n’est pas quelqu’un qu’on dérange, elle a ses propres espaces. Mais dans le travail et dans les moments of de diner avec le groupe et l’équipe elle est aussi très drôle. Ça s’est très bien passé et c’était très agréable de faire partie de son équipe.

Tu travailles aussi au sein de Sounds Like Hell Productions comment analyses-tu la situation concernant les mises en place de concerts à la suite de la pandémie ?


Clémentine Delaunay. Lorsque j’étais en tournée aux Usa j’avais l’impression que la pandémie n’avait jamais existé. On jouait devant entre 100 et 1500 personnes chaque soir plus ou moins avec des masques ou pas. J’avais cette impression que tout était reparti. Le public n’avait qu’une envie c’était de pogoter et de faire la fête et de retrouver enfin les concerts. Lorsque je suis revenu en Europe, j’ai vu que plein de shows étaient annulé, que les promoteurs n’arrivaient pas à vendre les tickets. J’avais cette sensation de vivre à deux vitesses. Apparemment en France et en Europe le public n’est pas encore de retour dans les salles obscures, cela m’attriste mais c’est encore trop tôt. A l’heure actuelle pour tire des conclusions sur les conséquences de ce qui nous est arrivé.

Comment présenterais-tu VOA à ceux qui n’ont jamais entendu parler de vous ?


Clémentine Delaunay. On a un côté émotionnel et musical très riche, très dense qui explore le romantisme du Metal symphonique à travers toutes ses humeurs comme on explore les humeurs de l’âme et de l’océan. On n’est pas seulement aujourd’hui une formation, on a une dimension théâtrale, un peu comédie musicale et aussi graphique qui apporte un élément visuel très accrocheur et qui quelque part donne une plus grande dimension au projet. On n’est pas juste un groupe de Metal Symphonique. On emporte vraiment les gens dans une histoire à la fois à travers notre musique mais aussi dans nos vidéos.

Tu essayes d’amener à travers tes textes un côté poétique et romantique !

Clémentine Delaunay. Je pense que c’est difficile de s’analyser soi-même. Quelqu’un nous a dit qu’on était un combo de Pirates Metal Romantique. Rires. Effectivement les thèmes se sont la liberté, l’exploration, c’est très romantique et je pense que je suis romantique et la poésie va de pair et j’adore la poésie. S’il y a une part de poésie dans l’approche des textes et dans certains visuels cela vient de pas mal d’influence différentes. Lorsque on crée on n’est pas toujours dans la conscientisation de ce que l’on fait, j’écris des choses elles me parlent, c’est exactement ce que j’ai envie de dire. Je les dis de cette manière-là après les gens y mettent des étiquettes, les mots qu’ils veulent. Pour moi s’est compliqué d’être jugée ! Rires.

Est-ce qu’il y a un thème que tu as envie d’aborder dont on n’aurait pas parler et qui te tiens à cœur ?

Clémentine Delaunay. Non mais je voudrais remercier toutes les personnes qui pendant la pandémie et même actuellement continue de nous soutenir en nous écrivant des messages, en achetant les places de concerts pour les tournées à venir, en précommandant Pirates, en achetant le dvd. Elles sont actives auprès de nous, ça nous donne vraiment le sentiment qu’on est attendu, qu’on existe toujours en tant que groupe malgré le fait d’avoir été absent des scènes pendant près de deux ans donc merci, on devrait jouer à Paris et Lyon cet automne !( Ndr: Paris le 7/10/2022 Backstage By The Mill, Lyon 8/10/2022 Cco)



Interview 6 Mai 2022.
Pascal Beaumont  
Photos : DR