lundi 28 février 2022

JAZZ CLUB ETOILE // Paris @ programmation complète du mois de Mars 2022.




 
 

Jeudi 10 mars 20h30 (ouverture des portes à 20h)
INA FORSMAN - SOUL/JAZZ




©Photographie : Johanna Rontu

Ina a une voix subtile, chantante, délicieusement enfumée et puissante, qui prend aux tripes et ne lâche rien jusqu’à la dernière note. Une voix empreinte de Soul et de Blues, aux accents de Nina Simone et d’Aretha Franklin. De l’énergie et de la spontanéité à revendre, un sens inné du spectacle et une aisance déconcertante avec le public. Décidément, Ina Forsman est celle qu’on attendait.
Ina Forsman sort son premier album personnel en 2016, éponyme, sous le label Ruf Records. Onze titres dont elle a écrit tous les textes et coréalisé la musique. Onze titres qui racontent une artiste qui vit et respire le Blues, enregistrés à Austin-Texas.




Samedi 12 mars, 20h30 (ouverture des portes à 20h)
DRISS FARIO AND THE SOULBROTHAZ




©Photographie : Alicia Didrich

Driss Fario, chanteur lead vocal performer, et ses 10 musiciens survoltés, originaires de Paris.
Le Funk, la Soul, ils l'ont dans le coeur et sur le bout des doigts ! Depuis plus de 15 ans, ils multiplient les prestations à travers le monde, dans les plus grands évènement (coupe du monde de hand ball au Qatar) et accompagnent de grands artistes internationaux tels que STEVIE WONDER, TOM JONES, CRAIG DAVID... Venez les retrouver pour votre plus grand bonheur sur la scène du Jazz Club Etoile et redécouvrir le meilleur de la musique d'hier et d'aujourd'hui !
 
      

Jeudi 17 mars, 20h30 (ouverture des portes à partir de 20h)
Adrien Moignard Trio & Baptiste Herbien Special Guest

Dans le cadre des soirées de Jazz manouche parrainées par Thomas Dutronc




©Photographie : Mathieu Chatelain

S'il y a bien un guitariste qui représente le renouveau du jazz manouche ces dernieres années, il s'agit d'Adrien Moignard !
Autodidacte, il puise ses premières influences dans le rock et le blues et découre à l'âge de 16 ans de la musique de Django Reinhardt !
Il sera entouré de ses compagnons de toujours, Mathieu Chatelain à la guitare rythmique et Jérémie Arranger à la contrebasse puis rejoint au cours de la soirée par une des figures du saxophone en France en la personne de Baptiste Herbin dont on ne présente plus les multiples collaborations. .
 

Samedi 19 mars, 20h30 (ouverture des portes à partir de 20h)
SLY JOHNSON, SOUL/HIP HOP




©Photographie : Alexandre Lacombe

Artiste aux talents infinis (rappeur et beatboxer hors pair du Saïan Supa Crew) ayant savamment développé ses dons de chanteur au fil des années, Sly Johnson est sans nul doute la voix soul la plus marquante de sa génération. Il sera accompagné de 2 musiciens d'exception que la réputation précède. Anthony Jambon à la guitare, fer de lance de la nouvelle scène jazz française dont on ne compte plus les collaborations prestigieuses et qui s'épanouit par ailleurs dans une carrière solo partie pour durer. 
   


Jeudi 24 mars, 20h30 (ouverture des portes à partir de 20h)
mae defays - Soul/Jazz

 

©Photographie : Alexandre Lacombe

Avec ce nouveau trio exclusivement féminin, Maë Defays propose des versions allégées des titres de son dernier EP « Whispering » dans lesquelles sa voix et sa guitare sont au cœur des arrangements. Les talentueuses Clélya Abraham et Camille Bigeault, respectivement au clavier et à la batterie, viennent soutenir la combinaison guitare-voix grâce à une grande maîtrise instrumentale mise au service des chansons et de la voix lead. La fusion de ces trois musiciennes opère lorsque les accompagnatrices, également choristes, se joignent à Maë dans des harmonies vocales qui subliment ses compositions.
 
 

Samedi 26 mars, 20h30 (ouverture des portes à partir de 20h)
  Sari Schorr - Blues/rock


©Photographie : Robert Sutton

Le Phénomène Vocal - A la voix Puissante, Rauque & Douce !

Son producteur, Mike Vernon (Peter Green's Fleetwood Mac, John Mayall & The Bluesbreakers, Eric Clapton, Blue Horizon, etc.), a tout de suite perçu les possibilités de la chanteuse new-yorkaise de Blues-Rock dès qu'il a eu l'occasion de l'entendre, pour la première fois en live en 2015. Il a immédiatement décidé de produire son album. Sari SCHORR a écrit ou co-écrit l'ensemble des compositions. Elle est une habituée de la scène, et a été longtemps choriste de Joe Louis Walker et Popa Chubby. Elle a récemment formé son propre groupe, THE ENGINE ROOM, composé entre autres, du guitariste anglais Innes Sibun qui tourne habituellement avec Robert Plant.
 
     
  

jeudi 31 mars, 20h30 (ouverture des portes à partir de 20h)
 kaz hawkins - Blues/Folk/soul



©Photographie : Philippe Ducap


La voix puissante et unique de Kaz Hawkins rend un hommage inspiré à son idole Etta James.
La musique a sauvé la vie de Kaz Hawkins. Littéralement. Elle raconte son histoire tristement véridique et terriblement poignante dans la chanson "Lipstick & Cocaïne", dont le clip vidéo totalise plusieurs millions de vues cumulées entre Youtube et Facebook.
Une histoire extraordinaire de survie et d'espoir...
 
 

INFORMATIONS

Retrouvez toutes les informations sur les concerts sur www.jazzclub-paris.com/fr

   81 Bd Gouvion St Cyr - Paris 17 - Métro/RER C Porte Maillot
jazzclub-paris.com
jazzclub.etoile@lemeridien.com
01 40 68 30 42  
 
   Une heure de parking offerte, renseignements au bar.  
 
 

ROCK'N'Festival // En concert @ CHAUNY 20 et 21 mai 2022 Tambours du Bronx, Last Train, Erja Lyytinen, Knuckle Head, Stengah, Little Odetta...

 


Billetterie ICI

 

samedi 26 février 2022

EXCEPT ONE (Crypp Mor bassiste) // Interview // Le monde brisé ... 11 Février 2022.

 
De l’eau a coulé sous les ponts depuis la sortie de leur premier EP Haunted Humanity en 2015. Sept années qui leur ont permis de sortir un premier méfait en 2018 Fallen un manifeste de Metal extrême baignant dans univers sombre et torturé qui les a installés de manière durable sur le devant de la scène hexagonale. Se définissant comme un Omni : objet musical non identifié le gang est de retour avec Broken quatre ans après leur premier opus. Il semble que l’arrivée de Tim aux guitares peu de temps après la conception de Fallen ait été très bénéfique tant Broken a gagné en maturité et créativité le bougre ayant écrit une bonne partie des nouveaux morceaux. Le résultat est là EXCEPT ONE nous propose un mixe de Black/Death Hardcore de haute qualité magnifié par les voix exceptionnelles et d’une puissance rare d’Estelle qui semble s’être épanouie sur ce nouvel album et réussi une prestance de haute volée. Il suffit d’écouter “In Nomine” leur tout premier single pour être projeter dans un déluge de Metal Brutal efficace et sans concession accompagné par un clip magnifique qui vous entraine dans un monde noir au confins de la folie et de la décadence ! Avec Broken  EXCEPT ONE fait une entrée fracassante dans la cour des grands et est promis à un avenir radieux. Entretien avec Crypp Mor le sympathique bassiste de la formation qui nous dit tout sur leur parcours et sur cette nouvelle offrande qui va en surprendre plus d’un ! Magnéto Crypp c’est à toi !



L’album « Broken » est sorti le 15 mars, vous avez eu la chance de pouvoir donner plusieurs concerts dernièrement notamment du 6 au 9 février 2022, quels souvenirs en gardes-tu ?

Crypp Mor.
C’étaient des très belles dates, on était en têtes d’affiches et on a fait quatre dates d’affilées. Une petite tournée et deux mois avant on avait fait une tournée européenne avec Elixir et Diabolical. Du coup, ça nous a fait énormément plaisir de reprendre la route. Je noterais un énorme concert au Brin de Zinc à Chambéry le 8 Février où on a eu droit à un seul Pogo. Mais le Pogo a duré cinquante minutes. Rires. On a été vraiment super bien accueilli, une très bonne organisation et surtout plein de moments au sein du groupe qui nous ont rapprochés. Déjà au niveau de la tournée mais là c’était vraiment génial. En plus c’était entre nous ce qui était vraiment cool. J’en garde un très bon souvenir.

Qu’est ce qui t’a le plus marqué sur cette tournée avec HateSphere et Diabolical qui s’est déroulé en Octobre 2021 ?

Crypp Mor. Je dénote la première tournée avec Except One et Diabolical pour une dizaine de dates. La première fois on était dans un tour bus avec les artistes c’était juste une consécration des musiciens, de voyager d’avoir fait cette liste, cet engouement artistique était génial. Les aventures il y en a eu tous les jours. Que des bons moments de partager la scène avec nos paires qui nous ont beaucoup conseillé. Les échanges étaient extrêmement intéressants. On l’a très bien vécu, on était vraiment dans une journée où tout s’est très bien passé.

Qu’essayez de vous de transmettre lorsque vous êtes sur scène ?


Crypp Mor. Nous avons beaucoup d’énergie, on est vraiment un groupe de scène, on aime vraiment ce moment et être là. Faire souvent partager pour que les gens grandissent. Le choix d’Except One est de partager avec des musiciens la musique. C’est beaucoup de travail et quand on arrive au moment de jouer on déchaine la bête. Et en plus quand tu fais une tournée avec les membres du groupe tous les jours il y a une communication et une envergure qui se fait. On a plus besoin de se regarder pour Headbanger ensemble. Il y a une synergie de tout le groupe à ce moment-là qui est juste impressionnante en tant que personne qui vit et pour les autres qui le voient. C’est échange entre les musiciens et le public est juste génial et Except One est souvent défini comme un groupe avec beaucoup d’énergie sur scène. Je peux t’assurer que nous aussi on est sur scène et on aime carrément la réponse qui est en phase.

Est-ce que le fait d’avoir pu faire des tournées a-t-il eu un impact sur le nouvel album ? Est-ce que vous avez remarqué que des choses fonctionnaient mieux sur scène et on eut des conséquences sur la manière dont vous avez composé ?

Crypp Mor. C’est une très bonne question. La première réponse que je pourrai te fournir est que cette tournée nous a encore plus fait aimer les concerts. C’est un rêve qu’on vivait et qui nous a donné encore plus de motivation pour continuer et offrir encore plus de qualité, d’énergie, plus de soi-même, de donner aux autres. Donc on se sent plus légitime et ça devient une drogue. On a besoin de doses de plus en plus importantes. On devient addict à cette sensation et dans ce sens cela a beaucoup impacté le nouvel album car on était plus exigeant. On avait encore plus envie de partager ce que l’on avait au fond de nous. On a compris que c’était la manière la plus honnête de s’exprimer et qu’on ne prenait pas réellement de risques parce que les gens étaient demandeur et le fait que tout le monde adhère à cela nous a poussés dans la composition de l’album à être plus intimiste et de ne pas avoir peur d’aborder nos émotions.

Comment s’est passée l’intégration avec Tim lors de ces différentes dates ?

Crypp Mor. Très bien, il faut savoir que Tim est arrivé à la sortie de « Fallen ». Son premier concert avec nous c’est celui avec Lovebites au Nouveau Casino, et après Lacuna Coil à l'Empreinte. C’étaient des gros concerts pour nous comme pour lui et au niveau de son entrée dans le groupe. C’était très naturel on sentait quelque chose entre lui et nous et finalement ça s’est confirmé dans le temps puisque les liens sont devenus de plus en plus fort et du coup Tim qui est un excellent guitariste et choriste à apporter énormément à la composition du nouvel album Broken.

Est-ce que cela vous a apporté une meilleure stabilité au niveau de la formation ?  

Crypp Mor. Indéniablement. C’est encore mieux puisqu’on a fait pendant deux ans des dates avec Tim. Il a vu les bons côtés et les mauvais côtés du groupe. Les obligations mais aussi les moments fraternels entre nous. Ce qui fait que tout le monde a apporté pour la contribution de l’opus, que le meilleur se connaissant et connaissant les autres. Cette synergie a été plus importante et on se comprend.

Tim a écrit énormément et a participé à tous les morceaux ! Je suppose que le processus de composition cette fois ci était très différent comparé à l’époque Fallen !

Crypp Mor. En fait il y avait un feeling diffèrent parce que c’était une époque différente. L’album a vraiment marqué dans le marbre une époque, une émotion. Au moment où on l’a composé c’étaient les premières vagues de confinement. C’est quelque chose qui nous a tous éprouvés et qui nous a poussés à nous exprimer. L’album est né à cause de ces frustrations et de cette colère que nous avions à ce moment-là. Du coup on ne peut pas comparer Fallen à Broken. Pour Fallen on n’a pas vécu cela. On était ensemble pour composer. Sur Broken on était tous chez soi à travailler les compositions. Tim avait beaucoup d’idées et il sait comment chacun fonctionne. On a tous des styles différents dans le groupe et on se rejoint sur beaucoup d’entre eux. Tim a composé du coup une grande partie des morceaux. Il a partagé son travail et on a travaillé ensemble face au Covid. On a fait des répétitions et aussi à notre nouvelle méthode de travail de travailler à distance. On avait du recul, on commençait à écouter les musiques avec des enregistrements de chacun. On a commencé à composer à distance et dès qu’il y a eu le répit on a su les confirmer ensemble lors des répétitions.

Est-ce que ces confinements successifs vous ont inspiré au niveau des textes, je pense au morceau « Chaos » qui est raccord avec ce que nous vivons actuellement depuis presque deux ans maintenant !

Crypp Mor. Bien sûr. Le confinement a été très révélateur de ce monde. Le monde était déjà fragile mais lors du confinement il est devenu encore plus fragile. Les comportements sont sortis. Des choses ont été montrées au grand jour. Cela nous a pas mal affecté notre émotion et c’est vrai que les textes écrit par Estelle et Tim répondent à une émotion. Il y a aussi autre chose qui a été fait dans Broken pour tout l’album que ce soit musicalement, au niveau des textes, des visuels. La pochette a été réalisé par notre chanteuse, c’est une magnifique peinture à l’huile qui a été reproduite sur l’album. Il y a un jeu avec la planète recomposé, le sens de lecture est libre à chacun. Du coup même l’artwork montre ce côté détruit. Il s’appelle Broken parce qu’il y a aussi ces fissures au fond de nous qui existe et dont on a voulu parler. D’ailleurs dans ce nouvel opus on a fait le choix de mettre un livret à l’intérieur avec toutes les paroles pour qu’elles soient comprises et qu’on puisse les retrouver facilement. Sur scène ou sur Cd il y a beaucoup d’énergie et de guitares saturés ça ne permet pas forcément une bonne compréhension des textes. Là on a fait le choix de transmettre les textes, tous nos méandres, nos inquiétudes se retrouvent dans l’émotion de nos lyrics et également dans la représentation visuelle.

Pour l’enregistrement vous avez choisi de travailler avec Jelly Carderelli et Sympheris comment as-tu vécu cette nouvelle expérience de studio ?

Crypp Mor. C’était un choix de notre part, on avait l’idée d’aller encore plus loin et de proposer une expérience de meilleure qualité et donc on a choisi de travailler avec Jelly. Il a fait toutes les sessions d’enregistrement mais a aussi travaillé en tant que directeur artistique. Il nous a aidé à arranger les morceaux au niveau des samples, de la dimension des riffs. On voulait travailler avec une personne qui nous apporterait beaucoup et Jerry a réussi dans cet optique-là, on a eu un grand plaisir de travailler avec lui. C’est quelqu’un d’heureusement très exigeant, il nous a poussé dans nos retranchements pour nous améliorer techniquement, musicalement, on est vraiment reconnaissant du travail qu’il a fait avec nous.

Est-ce que justement il vous a mis face à des défis lors de ces sessions studio ?

Crypp Mor. Bien sûr, il fallait être beaucoup plus précis que l’on ne l’avait jamais été. On avait vraiment envie de se dépasser techniquement aussi bien dans l’exécution des riffs mais aussi dans la précision de ces derniers. Il fallait vraiment proposer un opus et des musiques les plus accomplis possible.

Avez-vous composé beaucoup de titres puis fait une sélection après ?

Crypp Mor. Oui il y en avait plein d’autres mais on a fait une sélection pour cet album et choisi ceux qui nous plaisait vraiment.

Vous avez choisi de mettre en avant « In Nomine » un titre qui a aussi fait l’objet d’un magnifique clip avec notamment une très belle mise en scène c’était une évidence pour vous de sortir cette chanson en single ?

Crypp Mor.
Merci beaucoup pour le compliment ça nous booste, on est content que cela soit aussi bien reçu. Pour le clip on a choisi cette musique parce qu’on trouvait que c’était le texte qui représentait le mieux l’album. Ce titre cible le contenu de cet opus, ça prépare les gens à la deuxième galette d’Except One. Les riffs sont différents, les ambiances aussi et ça résume très bien la formation. On a décidé de mettre cette chanson en avant car ça allait montrer à tout le monde la direction dans laquelle on était parti.

Il y a beaucoup de symboles, la crucifixion, l’alcool, le serpent !

Crypp Mor. « In Nomine » parle de la consommation en général, du fait que l’on mette la consommation presqu’au même niveau que la religion. Consommer devient un besoin, une raison de vivre pour certains. Du coup on a utilisé les codes du Christianisme qui sont connu d’une grande partie des gens pour parler de ça, pour leur dire que ce qu’ils font peut s’apparenter à une religion. Même le titre « In Nomine » qui est en latin, c’est parce qu’on reprend la aussi les codes du christianisme, on parle de la crucifixion, de la scène, de l’impact que ça a sur nous avec l’alcool sur les jeune ou même la luxure qui est omniprésente dans notre monde, est-ce que c’est une bonne chose ? C’est comme ça que l’on voit ça aujourd’hui.

Vous avez des textes très pertinents qui traite de sujets sociétaux mais aussi qui vous touche directement comme « Still Alive » vous avez déclaré ce morceau est un exutoire destine à couper définitivement les liens avec les personnes ou les évènements qui ont été toxiques à notre développement !

Crypp Mor. Bien sûr, on a eu des épisodes durs. On a côtoyé des gens qui nous ont utilisé, on a vécu des circonstances ou on a été traité de façon malhonnête et ça on remarque que c’est présent même dans nos vies personnelles, professionnelles, dans la société. Il faut essayer de se sortir de ça pour aller mieux, il faut en être conscient. Ce titre représente ça, il montre clairement qu’il y a des mauvaises choses et c’est très important d’en prendre conscience et de s’en éloigner au maximum pour être soi-même.

Vous appelé tous vos albums des Omni : Objet Musical Non identifié c’est une façon de vous définir ?

Crypp Mor. C’est un peu ça, c’est surtout que l’on a au sein du groupe chacun des styles préférés que l’on consomme plus que d’autres. De ce fait cela a toujours été très dur de nous définir en termes de style. On va dire que l’on fait du Metal Moderne ou du Death Metal, du Deathcore mais au final dans « In Nomine » tu as du Black, d’autres titres sont plus Matcore. Lorsque l’on compose on ne cherche pas à faire un style particulier, on sait ce que l’on aime. Comme on est cinq avec chacun nos préférences on se rejoint et ça donne un mélange que je trouve intéressant, on n’arrive pas à s’identifier, Omni ce n’est pas volontaire on a toujours fait ça.

Est-ce qu’il y a un texte d’Estelle qui émotionnellement parlant te touche plus que d’autres ?


Crypp Mor. Pour être honnête Broken arrive au bon moment parce que c’est clairement ce que l’on vit dans le groupe et aussi les gens dans notre entourage. On est impacté par cela. Je te dirais que tous les morceaux m'impactent parce que je me reconnais dans pas mal d'entre eux. En ce moment c’est surtout « Seeds of Revolts » je l’avais signalé via la page Facebook de la formation. Ce n’est pas un appel à la brutalité mais plutôt au surpassement parce qu’on est souvent soumis à de nombreuses pressions à différents niveaux et il faut se battre, il faut se dépasser. En ce moment ça fait un mois que « Seeds of Revolts » résonne de façon très familière

Este ce que vous prévoyez la sortie d’un nouveau single ?

Crypp Mor. Oui mais je ne peux pas t’en dire plus. On avait prévu des concerts pour la sortie de l’opus le 15 Janvier et ça ne s’est pas fait malheureusement, c’est quelque chose qu’on ne maitrise pas, on ne sait pas quand on va rejouer, on fait tous les efforts possibles pour ça. On a déjà des organisations qui sont en train de se mettre en place. Mais comme on ne sait pas quand on va rejouer, on va transformer cette attente en diffusant des clips, des vidéos propres au combo. Je t’affirme aujourd’hui que prochainement du contenu sera mis à jour sur nos différents réseaux sociaux et je vous invite à suivre ça va être aussi lourd et puissant que « In Nomine ». On est présent sur tous les réseaux sociaux et on sait ce qui va se passer et on est impatient de partager ça.

Est-ce que justement vous continuer aussi à composer de nouveaux morceaux ?


Crypp Mor. Oui, on a toujours des idées, la musique c’est l’émotion à l’instant T que l’on peut retrouver à un autre moment. Du coup dès que l’on a des idées on les conserve, que ce soit du texte ou autre. On a besoin à certains moments de les écrire, de composer, de les exprimer et on les garde précieusement. On a aussi un stock d’idées qu’on avait eu pour les précédents opus qu’on garde pour plus tard. On a des titres qui date de Fallen et de Broken et même certains qui ne sont jamais paru pour les deux. Il y en a qui sont actuellement en train de germer dans nos têtes et nos cœurs.

Vous avez débuté en 2015 avec Haunted Humanity votre premier Ep quel regard portes tu sur votre parcours ?

Crypp Mor. Beaucoup de fierté. Je suis content d’être dans une formation que je considère comme ma famille, de partager autant de bons moments, autant d’aventures avec eux. Des moments heureux d’autres moins, le fait qu’on se surpasse à chaque fois et qu’on est toujours les uns sur les autres, qu’on partage cette aventure avec beaucoup de gens qui nous soutiennent de façon impressionnante, c’est toujours une surprise pour nous. Depuis je suis dans le groupe en 2015 /2016 avec Naty les liens entre nous sont au-delà même de la musique, Except One c’est l’énergie sur scène, je suis très fier.

Quel est le plus beau compliment que tu aies reçu ?

Crypp Mor.J’ai commencé la musique parce lorsque j’étais jeune on cherche toujours, on a des moments de plus et de moins, la musique m’a beaucoup aidé. L’un des plus beaux compliment que j’ai reçu c’est un jour quelqu’un est venu me parler sur Messenger et m’a dit qu’en ce moment ce n’était pas top pour lui, que ce n’était pas toujours cool et que lorsque il écoutait notre album ça allait mieux. Il m’a dit qu’il reprenait de l’énergie et qu’il savait qu’il allait affronter les choses et que ça allait aller mieux, c’est pour cela aussi que l’on fait de la musique. C’est pour nous sauver mais on le fait aussi pour sauver des gens comme nous. C’est une immense thérapie et ça fait du bien quand quelqu’un te dit ta musique l’aide aussi bien que toi.

Qu’as-tu envie de rajouter pour conclure ?

Crypp Mor. Je crois que c’était toi que j’avais eu il y a quatre ans pour la promo de l’opus précédent, j’avais vraiment eu du plaisir à échanger avec toi, tu as toujours des questions très pertinentes, tu t’es renseigné sur le groupe et ça fait du bien d’échanger de façon cordiale avec des questions toujours aussi cool moi j’adore !

11 Février 2022.
Pascal Beaumont  
Laurent Machabanski (Traduction / Retranscription)

 

vendredi 25 février 2022

THE STREAMLINER // News // Nouveau EP disponible maintenant.


 


 The Streamliner est un power trio originaire de Meaux (77).Il évolue dans un style qui mélange garage et stoner.

The Streamliner sort son premier EP«GreenSun»,enregistré au Eightball Society,en totale autoproduction en février 2016.

Ce premier essai pose les fondations de leur son qui leur est propre;parfait mixe entre incisivité et lourdeur fuzzy.

En 2021 s’enchaînent plusieurs sessions de studio pour la préparation de leur second EP à paraître en Février 2022.

Mélangeant e sombre voire glauque au festif et jouissif,ce second EP confirmera la volonté du groupe de proposer un univers musical très imagé,aux teintes de post-apocalyptique qui vous fait tirer un sourire de satisfaction dès les premiers riffs en tête.

La voix tantôt douce,tantôt brute de Darkim,accompagnée de sa basse fuzzy se marie à la frappe lourde et puissante de Benji. Le tout est porté par les rifts aussi épais que psychédéliques d'Axel.

Adepte de son gras,puissant et «inyourface»,Take your ticket and join the ride !


Regardez la vidéo de " Moon's Bride"


 



GUNS N' ROSES // News // Nouveau EP disponible maintenant et au HELLFEST...

 




THE ROLLING STONES // News // Peu etre à Lyon au Groupama Stadium en Juillet...

 
Les Rolling Stones à Lyon au  Groupama Stadium entre le 15 et 19 Juillet ... Ça s'annonce ... Bientôt ...



HELLFEST // NEWS // Un point sur la programmation 24/02/2022.

 
Hellbangers, Vous vous en doutez, l'organisation de cette édition en ces temps quelque peu troublés ressemble parfois à un jeu de chaises musicales.

Plusieurs groupes nous ont fait part récemment de leur indisponibilité pour l’édition 2022. En effet l’organisation de certaines tournées internationales est mise à mal en raison de la situation sanitaire.

C’est ainsi que nous vous annonçons l'annulation des artistes suivants pour juin prochain : The Wildhearts, Powerflo, Obituary, 3Teeth, Belzebubs, Numenorean, Of Mice & Men, Justin(e), Legion of the Damned, Hatebreed et Crowbar.

En plus de l'annulation de Faith No More déjà annoncée, nous avons appris il y a quelques jours qu’une nouvelle ‘tête d'affiche’ ne pourrait pas être présente pour cette édition 2022 : Avenged Sevenfold.

Malgré ces embûches sur le parcours, nous avons fait notre maximum pour trouver des solutions de remplacement pour vous garantir une affiche haute en couleur pour cette édition anniversaire et c’est ainsi que nous sommes en mesure de vous annoncer l’ajout de 32 nouveaux groupes sur le line-up 2022.

Pour commencer, nous sommes heureux de vous annoncer que GOJIRA clôturera la Mainstage 1 le premier weekend, pour leur unique date en festival européen. Quelle fierté de pouvoir placer au sommet de la plus grande scène du festival, un groupe français ! Joe, Mario, Christian & Jean-Michel, rendez-vous donc le dimanche 19 juin.

Concernant le remplaçant de Faith No More, nous avons pu le confirmer récemment mais son annonce n’interviendra que courant avril. Nous sommes allés chercher un groupe que vous attendez depuis longtemps, pour une date unique en festival européen cet été et qui aura toute sa place en tête d’affiche le samedi 18 juin sur la Mainstage 1 ! Patience donc.

S'ajoutent aussi à la fête :
● MAINSTAGES : A Day To Remember, Steve Vai, Skillet, Mammoth WVH, Ferocious Dog, The Last Internationale, Dead Heat, Fauxx, Titan, Stengah

●WARZONE : Comeback Kid, Sick Of It All, GBH, August Burns Red, Les Sherriff, Incendiary, Mordred

● VALLEY : Jerry Cantrell, Monkey3, The Vintage Caravan

● ALTAR : Obscura, Necrophobic, Memoriam, Hour of Penance, Fractal Universe

● TEMPLE : Sòlstafir, 1349, The Ruins of Beverast, Cân Bardd, Portrayal of Guilt, Lili Refrain

Pour bien préparer votre venue, nous ouvrons notre nouveau site web sur www.hellfest.fr et celui-ci s’enrichira de nouvelles informations dans les prochains jours / semaines.

A noter que les réservations des consignes ouvriront ce lundi à 18h sur notre site et que nous allons vite revenir vers vous pour le Easy Camp !

Enfin, nous ouvrons un nouvel espace d’échange entre festivaliers et fans du festival, le Discord officiel Hellfest : ICI

On vous y attend nombreuses et nombreux pour poursuivre les discussions autour du festival. See you in Hell !

Hellfest Crew

 


 


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A NEW HOPE

Hellbangers, As you can imagine, the organization of this edition in these somewhat troubled times sometimes looks like a game of musical chairs.

Several bands have recently informed us of their unavailability for the 2022 edition. Indeed, the organization of some international tours is affected by the health situation.

So we announce the cancellation of the following artists for next June: The Wildhearts, Powerflo, Obituary, 3Teeth, Belzebubs, Numenorean, Of Mice & Men, Justin(e), Legion of the Damned, Hatebreed and Crowbar.

In addition to the cancellation of Faith No More already announced, we learned a few days ago that a new 'headliner' could not be present for this 2022 edition: Avenged Sevenfold.

In spite of this setback, we did our best to find alternatives to guarantee a colorful line-up for this anniversary edition and we are now able to announce the addition of 32 new bands to the 2022 line-up.

First of all, we are happy to announce that GOJIRA will close Mainstage 1 on the first weekend, for their only European festival date. What a pride to be able to place at the top of the biggest stage of the festival, a French band! Joe, Mario, Christian & Jean-Michel, see you on Sunday June 19th.

Concerning the replacement of Faith No More, we were able to confirm it recently but it will be announced in April. We went to find a band that you have been waiting for a long time, for a unique date in European festival this summer and that will have its place as a headliner on Saturday, June 18th on Mainstage 1! So be patient.

Also added to the party:
● MAINSTAGES: A Day To Remember, Steve Vai, Skillet, Mammoth WVH, Ferocious Dog, The Last Internationale, Dead Heat, Fauxx, Titan, Stengah

●WARZONE: Comeback Kid, Sick Of It All, GBH, August Burns Red, Les Sherriff, Incendiary, Mordred

● VALLEY: Jerry Cantrell, Monkey3, The Vintage Caravan

● ALTAR: Obscura, Necrophobic, Memoriam, Hour of Penance, Fractal Universe

● TEMPLE : Sòlstafir, 1349, The Ruins of Beverast, Cân Bardd, Portrayal of Guilt, Lili Refrain

In order to prepare for your visit, we are opening our new website on www.hellfest.fr and it will be enriched with new information in the coming days / weeks.

Please note that the locker reservations will open this Monday at 6pm on our website and that we will come back to you soon for the Easy Camp!

Finally, we are opening a new space for exchange between festival goers and fans, the official Hellfest Discord: HERE

We are waiting for you to continue the discussions about the festival. See you in Hell !

Hellfest Crew
 

jeudi 24 février 2022

BETH HART // News // "A tribute To Led Zeppelin" nouvel Album Sortie le 25 février 2022

 
 

" A Tribute To Led Zeppelin"

Nouvel album Sortie le 25 février 2022

Formats : CD, vinyles noir, orange translucide, or tacheté de rouge & digital


 
Après "Good Times Bad Times", la chanteuse américaine s'attaque à "Black Dog"

Good Times Bad times ICI


Black Dog ICI


 
C'est donc le 25 février 2022 que sortira  "Beth Hart : A Tribute To Led Zeppelin", un disque présentant 9 reprises majestueusement mises en valeur par cette voix aussi dynamique qu'expressive qu'est celle de Beth Hart. Des tons les plus délicats et mielleux aux notes les plus hautes en passant par des sons rocailleux et soul, ses interprétations de l'irrésistible "Whole Lotta Love", l'entêtant "Kashmir," le très funky "The Crunge" ou de l'incontournable "Stairway To Heaven", sans oublier les deux superbes medleys - "Dancing Days/When The Levee Breaks" et "No Quarter/Babe I'm Gonna Leave You Now" - qui  encadrent "Black Dog", Beth Hart nous entraine dans un tourbillon d'émotions.
 
Si l'on remonte plus loin dans sa carrière , on se rend compte que la chanteuse s'était déjà frottée à du Led Zep. En mai 2004, sur la scène du Paradiso à Amsterdam elle avait déjà délivré une version incendiaire de "Whole Lotta Love", ce titre est même revenue régulièrement dans ses shows jusqu'à sa mémorable performance avec Slash à la guitare
 
Bien avant cela, le son de "Black Dog", venant de la maison du voisin, avait déjà capté l'attention de la jeune Beth Hart. C'était l'époque où son frère l'initiait au heavy rock de Led Zeppelin et Black Sabbath. N'oublions pas non plus, qu'en 1996, elle a fait ses débuts discographiques, avec l'album "Immortal", sur Atlantic, le même label qui a lancé le groupe de Jimmy Page en 1969. Et c'est Allan Callan, l'ancien vice-président du célèbre label Swan Song, qui lui a recommandé de contacter Jeff Beck. La collaboration entre la chanteuse et l'ancien ancien partenaire de Page au sein des Yardbirds, débouchera sur une belle amitié qui dure toujours.
 
L'ombre du dirigeable planait encore sur Beth Hart après son phénoménale hommage à Buddy Guy lors des Kennedy Center Honors en 2012. Présents dans la salle ce soir-là,  Robert Plant, Jimmy Page et John Paul Jones s'étaient  levés pour l'ovationner.
 
Les neuf morceaux de l'album mettent en lumière l'incroyable spectre musical couvert par l'œuvre de Led Zeppelin. Aux commandes de ce tribute on retrouve le producteur Rob Cavallo (Green Day, Linkin Park, My Chemical Romance) et l'ingénieur Doug McKean (Goo Goo Dolls, Adam Lambert), ainsi que les différents musiciens de haut rang dont Cavallo lui-même à la guitare, Tim Pierce (Bruce Springsteen, Tina Turner) à la guitare, Chris Chaney (Rob Zombie, Slash) à la basse, Jamie Muhoberac (Bob Dylan, Rolling Stones) aux claviers, Dorian Crozier (Céline Dion, Miley Cyrus, Joe Cocker) et Matt Laug (Alanis Morissette, Alice Cooper) à la batterie. Les arrangements orchestraux sont quant à eux signés David Campbell (Muse, Beyoncé). Une voix, La voix, était la seule pièce qui manquait à cet impressionnant casting...
 
Les choses se sont mises en place lorsque Cavallo produisait le dernier album de Beth Hart en date, "War In My Mind" (2019). Un jour, en studio, Beth Hart a improvisé une version de "Whole Lotta Love". Le producteur lui a alors demandé si elle se sentirait capable d'enregistrer un disque entier consacré à des titres de Led Zeppelin, ce à quoi elle a répondu : " Je ne peux pas faire un tel album. Pour chanter de tels morceaux , il faut avoir envie d'en débattre et ça fait des années que je travaille justement pour canaliser la rage qui est en moi". Puis la pandémie est arrivée et toutes les frustrations que le confinement a entraînées avec lui. Beth Hart s'est alors sentie prête à laisser exploser cette fureur qui brûlait en elle. Rob et Doug lui ont alors envoyé la musique afin qu'elle s'attaque enfin à ce disque.
 
Le résultat final sera donc disponible en février, quelques mois avant que Beth Hart ne fasse son grand retour sur une scène parisienne, le 12 juillet 2022 à La Seine Musicale à Boulogne Billancourt.
 
Une salle à la hauteur de son énorme talent. En France, son succès croissant lui a permis de passer du New Morning à la Seine Musique, après avoir rempli plusieurs fois la Cigale, l'Olympia ou le Palais des Congrès. Ce retour devant le public parisien promet donc d'être vraiment grandiose.  


En concert à la Seine Musicale le 12 juillet 2022



BALLS OUT (Pat Gioan Bassiste et Chanteur) ) // Interview // Un moment de Rock’n’Roll comme on les aime ... 10 Novembre 2021.


BALLS OUT c’est avant tout l’histoire de quatre Bad Boys du sud de la France, Pat Gioan (basse, voix lead), Pierre Pizana (batterie), Yann Vautrin et Sonny Micucci (guitares, chœurs) qui décide de porter haut et fort le flambeau du Hard Rock’n’Roll français . En mars 2018 le gang Niçois publiait son premier Ep « Too Big To Handle » qui allait faire très vite des émules et leur permettre de jouer au Hell Sessions à Clisson le 21 juin 2018 avec comme Spécial Guest un certain Nono de TRUST ! De quoi faire rêver bien de ses frères d’armes . Un début majestueux qui va perdurer, nos amis ouvrant en décembre 2018 pour Clutch dans un Elysée Montmartre Sold Out surchauffé à blanc ! Du jamais vu pour une formation débarquant de nulle part ! S’en suivi des concerts à travers tout l’hexagone notamment en ouverture du légendaire Adam Bomb.

Fortement influencé par les plus grands noms du Rock 'n' Roll tels que AC/DC, Black Sabbath, Led Zeppelin, Kiss ou encore Motörhead, le combo sort le 19 Avril 2019 son premier opus Let Me In (I Know Someone Inside) véritable manifeste de Rock’n Roll et enchaine les dates en France en ouvrant notamment pour ELECTRIC MARY le 29 Novembre 2019 un concert qui scellera une amitié durable entre les deux formations. Deux ans plus tard les voilà de retour avec Volume I: Get Dirty qui confirme haut la main tout le bien que l’on pensait d’eux . Pas de concession on est toujours dans un Hard Rock très eighties fait pour headbanguer après quelques verres de Jack Daniel ! Il suffit d’écouter Get Dirty (Wild And Nasty)” ou Rusty Brown d’ELECTRIC MARY vient prêter main forte à Pat Gioan pour comprendre toute la philosophie du groupe ! Leur étendard : Du Rock, du Bourbon et de la Bière pour des nuits sauvages on the road ! Balls Out est fait pour vous donner la banane et n’a d’autres ambitions que de vous faire passer un bon moment en leur compagnie. Pour découvrir ce nouvel Ep nous avons soumis à la question le sympathique Pat Gioan bassiste et chanteur de BALLS OUT. Un entretien haut en couleurs ou le bougre nous abreuve de nombreuses anecdotes plus hilarantes les une que les autres sur la vie en tournée et nous explique la genèse de ce triptyque qui devrait nous réserver bien des surprises très prochainement ! Un vrai moment de Rock’n’Roll comme on les aime ! Magnéto Pat c’est à toi !


L'interview en Vidéo ICI



samedi 19 février 2022

SCORPIONS // News // Nouveau Titre "Shining Of Your Soul" et Tour 2022.

 
Le titre "Shining Of Your Soul" en écoute ICI

Nouvel album "Rock Believer" le 25 février 2022.

Prochains concerts "Rock Believer World Tour 2022"

 


 

ROBIN TROWER // News // "No More Worlds To Conquer' Nouvel Album sortie le 29 avril 2022.

 
L'icône Robin Trower sortira son nouvel album studio, No More Worlds To Conquer, le 29 avril 2022 via Provogue.

"No More Worlds To Conquer" A ecouter ICI


Peu de gens contesteraient que le titre du dernier album de Trower - No More Worlds To Conquer - résume bien l'empreinte qu'il a laissée dans l'univers musical. Mais comme il nous le rappelle, il ne faut pas l'interpréter comme une mission accomplie. "J'ai définitivement l'impression d'être encore en train de tendre la main", considère-t-il, "avec la guitare, et les chansons, et tout le reste".

Depuis plus de six décennies, la carrière de Robin Trower ne connaît aucune limite. À l'âge de 76 ans, le guitariste britannique peut se remémorer un parcours au cours duquel il a planté des drapeaux à travers la sphère musicale et joué tous les rôles imaginables. Il a été la force motrice des icônes des années 60, Procol Harum. La star transatlantique en solo qui a rempli les stades américains avec Bridge Of Sighs en 1974. Le collaborateur et membre occasionnel de supergroupes. L'auteur-compositeur chevronné dont la dernière période crépite encore d'invention.

Avec le chant et la basse du regretté Jim Dewar - ainsi qu'un travail de guitare époustouflant de Trower qui a influencé tout le monde, de Steve Lukather à Opeth - Bridge Of Sighs, qui s'est vendu aux États-Unis, est peut-être son album phare.

"Avec chaque album, c'est le meilleur que je puisse faire à ce moment précis. Je pense que c'est de cela qu'il s'agit. Je me fixe des objectifs et chaque chanson doit être à la hauteur", dit-il.

"Ce qui se passe généralement, c'est que je joue de la guitare pour le plaisir et une idée va soudainement apparaître", poursuit-il. "C'est beau quand vous avez fait tout le chemin depuis le début de la première petite idée à la guitare qui se transforme en chanson et que vous finissez par avoir un morceau fini - et c'est quelque chose comme ce que vous avez entendu dans votre tête".

Se tournant une fois de plus vers sa fidèle boîte à outils, composée d'une Fender Stratocaster et d'un ampli Marshall, le travail de Robin Trower à la guitare n'a pas d'âge, qu'il s'agisse du chop dur de Ball Of Fire, Losing You et Cloud Across The Sun, ou des squalls wah plus lents de la chanson titre et de Deadly Kiss. "Chaque morceau doit fonctionner comme un son", dit-il, "ainsi que la musique et tout le reste. Je suis très particulier sur les tons de guitare. Je rends les gens fous, mais à la fin, ça vaut toutes les contrariétés."


 
 
Sur Waiting For The Rain To Fall, le jeu de Trower est aussi cristallin qu'une goutte de rosée, tandis que le final douloureux, I Will Always Be Your Shelter, offre un solo dont la touche magistrale est aussi convaincante que n'importe quel morceau de son catalogue. "C'est un vrai point culminant pour le jeu", acquiesce-t-il. "Et Waiting For The Rain To Fall, je pense qu'il est influencé par Tamla Motown. C'est un peu excentré pour moi de faire une chanson comme ça. Mais je pense que c'est un truc puissant. J'espère que cet album va surprendre les gens."

Une fois de plus, Robin Trower s'occupe également de la basse, mais en tant que serviteur de toujours de la chanson sur son propre ego, il n'a pas hésité à enrôler d'autres musiciens. "Chris Taggart est à la batterie", explique-t-il. "C'est un batteur merveilleux, et il a fait les trois ou quatre derniers albums. Et j'ai commencé à me rendre compte, après avoir essayé de chanter ces chansons moi-même, que je n'étais pas à la hauteur vocalement. Richard Watts a fait un excellent travail au chant. Il a un instrument fantastique - c'est un chanteur plein d'âme - et il est prêt à faire exactement ce que j'entends dans ma tête. L'autre avantage d'avoir Richard, c'est qu'il y a pas mal de chansons sur cet album que je ne pourrais pas jouer et chanter en même temps sur scène".

Pourtant, Robin Trower aborde aussi les problèmes contemporains qui se posent à lui. "Il y a là trois ou quatre chansons qui couvrent ce à quoi je pense. The Razor's Edge et Cloud Across The Sun, celles-là parlent sans aucun doute de mon mécontentement à l'égard des politiciens du moment, en pointant du doigt ceux qui ne tiennent pas leurs promesses. Mais ensuite, avec Deadly Kiss, les paroles sont celles de quelqu'un qui parle à un ami qui est devenu un junkie. Il y a des chansons pour les cœurs brisés. Il y a des chansons d'amour. "

" C'était difficile, mais je suis content de l'avoir fait ", considère-t-il. "Cet album est une évolution. J'espère que c'est ce qui se passe toujours avec ma musique. Il y a une étape énorme entre Bridge Of Sighs et maintenant. C'est comme tout. Plus vous y travaillez, en théorie, plus vous devriez vous améliorer. Et j'ai définitivement le sentiment que cet album est l'une des meilleures choses que j'ai jamais faites."


Liste des titres :
 
Ball of Fire
No More Worlds to Conquer
Deadly Kiss
Birdsong
Losing You
Waiting for the Rain to Fall
Wither on the Vine
Cloud Across the Sun
Fire to Ashes
The Razor's Edge
I Will Always be Your Shelter
 

jeudi 17 février 2022

THUNDER // CD VINYL // "Dopamine" Nouvel Album Sortie le 29 Avril 2022.

 

THUNDER "DOPAMINE"

Nouvel album
Double CD Digipack, Double vinyle coloré & Digital

Sortie le 29 APRIL 2022 sur BMG
1er single

‘THE WESTERN SKY’

Regardez la vidéo
 


En concert

Jeudi 23 juin 2022 au HellFest
(Mainstage 1 avec Scorpions, Whitesnake et UFO)


C'est une première pour Thunder, « Dopamine », sera le premier double album de la pourtant déjà riche carrière des icônes du classic rock britannique,

Au sujet des 16 titres de ce nouveau disque, le guitariste, auteur-compositeur et co-fondateur de Thunder, Luke Morley, déclare : « A la base nous n'avions pas l'intention de faire un double album, mais au fur et à mesure de l'écriture et de l'enregistrement, notre inspiration s’est tournée vers des domaines intéressants et, au final, nous ne pouvions nous permettre de laisser un morceau de côté »

Satirique et catégorique mais jamais défaitiste, « Dopamine » tire sa principale inspiration du repli massif de la société vers les médias sociaux pendant les différentes périodes de confinements liées à la pandémie, et à cette recherche sans fin de la prochaine dose d'hormones du bonheur.

« J'ai lu un article fascinant d'un psychologue américain », raconte Luke, « qui disait que les médias sociaux nous forcent à devenir dépendants de la dopamine. Nous sommes validés et aimés sur les médias sociaux, ce qui libère la dopamine - et nous en devenons dépendants. Nous prenons de plus en plus de selfies dans l'espoir d'obtenir toujours plus de validation, et la pochette de l'album reflète cela. Les gens sont entourés de choses incroyables qu'ils ratent parce qu'ils sont tellement obsédés par eux-mêmes. Bien sûr, vous devrez mettre la main sur l'album physique pour voir toutes les choses étonnantes auxquelles je fais référence. »

En avant-goût de l'album, « The Western Sky », le premier single, montre que le son de Thunder est plus direct que jamais. Ce morceau aux riffs acérés dépeint le voyage que le groupe effectue chaque année, à moto, à travers les Etats-Unis, à des fins caritatives.

Après « Wonder Days » en 2015, puis « All The Right Noises » l’an passé, Thunder continue donc sur sa lancée en délivrant un classic rock classieux, mâtiné de heavy rock comme seuls les britanniques savent en faire.

Pas de doute, en 2022 Thunder est au sommet de sa forme ! Fort de ses 30 ans de carrière, le groupe est prêt à offrir à ses fans de sacrés doses de « Dopamine » !

 

Liste des titres :
 
CD1
1. The Western Sky
2. One Day We'll Be Free Again
3. Even If It Takes a Lifetime
4. Black
5. Unraveling
6. The Dead City
7. Last Orders
8. All the Way
 
CD2
1. Dancing in the Sunshine
2. Big Pink Supermoon
3. Across the Nation
4. Just a Grifter
5. I Don't Believe the World
6. Disconnected
7. Is Anybody Out There?
8. No Smoke Without Fire


mardi 15 février 2022

ORKHYS // News // Le clip de "Blood Ties".

 

ORKHYS News/ Vidéo C
Extrait de leur album " A Way" actuellement disponible

La video ICI



ORKHYS nous parle de "Blood Ties"

"Le soleil se couche sur la plaine et des soldats rentrent chez eux après une terrible guerre. Un soldat arrive sur ses terres après des mois d’absence et voit sa ferme en feu, ses filles hurlant, sa femme pleurant, proscrite. Il comprend alors avec horreur l’abus qu’elle vient de subir. 9 mois passent et un garçon naît de l’infamie, ce garçon qu’il a toujours rêvé d’avoir. Mais c’est plus fort que lui, il ne voit dans cet enfant que le visage d’un violeur, lorsqu’il regarde ses yeux, il ne voit que les yeux plein de larmes de sa femme, lorsqu’il entend sa voix, il ne pense qu’aux cris de désespoir de sa bien-aimée, qu’au sang de meurtier qui coule dans ses veines. Il est ainsi torturé, déchiré et ne trouvera la paix que quand il comprendra la beauté des liens non pas du sang, mais de ceux du cœur."



dimanche 13 février 2022

EXISTANCE (Julian Izard Chanteur) // Interview // Vous avez dit Rock’n Roll... Octobre 2021.

 

EXISTANCE est un combo qui nous vient tout droit de l'Oise et qui a fait ses premières armes sur la scène Française en 2008. Formé par Julian Izard (chant/guitare), le fils du regretté Didier Izard chanteur du mythique combo H BOMB, le gang pratique un pur Heavy Metal de tradition fortement influencé par les années 80. En 2012 parait un premier album sur le label Allemand High Roller Records pour donner suite à leur démo parue en 2010. Il faudra attendre 2014 pour que nos amis sortent leur véritable tout premier méfait Steel Alive qui sera masterisé à Los Angeles par Maor Appelbaum (Halford, Dokken, Yngwie Malmsteen). Une pépite qui leur permettra de se faire remarquer et d'ouvrir pour Adrian Vandenberg ou encore Joe Lynn Turner pour n’en citer que quelques-uns. Ils enchainent deux ans plus tard avec Breaking The Rock qui leur permettra en 2018 de partir en tournée Européenne au côté de PRIMAL FEAR et RIOT et de se faire connaitre sur la scène Européenne.2021 marque leur retour sur le devant de la scène avec leur troisième album l'excellent Wolf Attack qui devrait faire des émules à travers tout l'hexagone au regard de la qualité de cette nouvelle galette impressionnante. Wolf Attack s'avère être la révélation Heavy de cette fin d'année une vraie bonne surprise qui impose le gang des loups comme une des valeurs sur de l’hexagone. Enregistré de main de maître par François Merle ( le guitariste de Manigance) au Rock Stone Studio et masterisé par Jacob Hansen (Amaranthe, Volbeat, Pretty Maids, Epica, Delain, Evergrey) le combo nous délivre un Heavy Metal racé et de grande classe de par la qualité et la puissance de ses morceaux. Il suffit d'écouter "Highgate Vampire" ou encore "Power Of The Gods" pour s'en convaincre. Julian Izard s'avère être une des grandes révélations vocales de la scène française soutenu par Antoine Poiret (Guitares) qui fait des prouesses tout au long de ces 11 titres. Mention particulière à la reprise de "Gwendoline" paru sur l'unique album et phénoménal Attaque de H BOMB en 1984 et à la magnifique Power Ballade "Tears Of Fire" hommage à Didier Izard ou Julian délivre une prestation très émouvante tout en finesse : frissons garantis. Si vous aimez le Heavy Metal pur et sincère doté de superbes mélodies Wolf Attack est pour vous. Pour en savoir un peu plus sur le parcours d'EXISTANCE et la conception de cette troisième galette nous avons soumis au grill Julian Izard pour une longue interview découverte, un voyage au cœur du Heavy Metal ! Un entretien sympathique, passionné, marqué par l'émotion et la sincérité. Vous avez dit Rock’n Roll ! Magnéto Julian c'est à toi !



Vous venez de donner deux concerts un le 18 Septembre à Bouliac et l’autre le 28 Aout dernier au Festival Rock Plein Air à Béthancourt en Vaux quels souvenirs gardes-tu de ces deux dates après de long mois d’absence ?

Julian Izard. Déjà on avait tellement envie de revenir sur scène, cela faisait 1 an et demi que l’on n’avait pas joué. Notre dernier concert remontait à Février 2020 à Hambourg, on était vraiment motivé. On avait aussi un peu d’appréhension. On se demandait si on allait retrouver tout a été balayé en 1h30, ver nos sensations sur scène, vas-t-on être vraiment être dedans, est ce que cela va nous plaire comme avant, est ce que les gens ne vont pas être déçu, est ce qu’on n’a pas perdu ? On se posait pas mal de questions. Tout a été oublié en 1h30, les gens étaient là, on a eu un super accueil que ce soit à Bordeaux ou à Béthancourt. Tout était reparti comme avant et on était encore plus motivé, c’était bien.

Comment avez-vous élaboré la set list pour ces concerts avez-vous interpréter des nouveaux morceaux ?

Julian Izard. On a essayé de jour des titres que l’on n’avait pas souvent voir jamais proposé en live. On a fait « All is On Fire » qui est issus de notre opus Breaking The Rock, on ne l’avais jamais joué, on a aussi essayé de faire des arrangements sur d’autres chansons qu’on jouait déjà avant pour proposer des choses différentes aux gens. On a aussi joué « Power Of The Gods » qui figure sur Wolf Attack, le nouvel album qui sortira le 30 10 2021.

Le 25 Juin2022 vous allez jouer pour la première fois au Hellfest à Clisson quel est ton état d’esprit par rapport à cette date importante ?

Julian Izard. Oui c’est un évènement très important pour la formation, c’est un rêve de gosse qui se réalise pour tous les musiciens. Ce sont des années de travail qui aboutissent et qui sont enfin récompensé. Pour nous c’est un honneur de pouvoir se produire sur la main stage du Hellfest, c’est une récompense. On est hyper motivé. On n’y va pas avec de l’appréhension, on y va vraiment pour se faire plaisir et aussi faire plaisir aux gens et réaliser notre rêve.

Avez-vous envie de proposer quelque chose de spécial pour ce show exceptionnel ?


Julian Izard.  La set list devrait être différente. On veut aussi essayer de marquer un peu les esprits, on est en train de réfléchir sur des idées pour le faire. Je veux dire scéniquement, en dehors de la musique, on préfère ne rien dire pour l’instant, on veut voir si on arrive à les mettre en œuvre. On joue à 10h30 le matin. Je ne suis pas certain de l’avoir déjà fait. Il y a des potes qui m’ont dit de faire une nuit blanche et d’enchainer après ! Rires. On va faire en sorte que ça envoie.

Qu’essayez-vous de transmettre lorsque vous êtes sur scène ?

Julian Izard. Le bonheur que nous on prend sur scène tout simplement. O veut que les gens prennent du plaisir à travers nous. Ils voient quatre mecs sur scène qui sont là et qui se déchaine, qui prennent du plaisir, en nous voyant le public va aussi le ressentir. On veut vivre nos morceaux, on est là et on se fait plaisir, tu ne nous verras jamais ne pas bouger sur scène, c’est une musique énergique.

Comment avez-vous abordé cette fois ci le processus de composition de ce nouvel opus ?

Julian Izard. Pour tout te dire l’album était déjà terminé fin 2019. Mais la pandémie est arrivée et pour nous il n’était pas faisable de sortir un album en étant confiné sans pouvoir le défendre et jouer. On est un petit groupe on ne peut pas se permettre cela, on est obligé de le défendre derrière. On a dû attendre, c’était frustrant, on a dû décaler une première fois, attendre puis redécaler c’était dur. C’est pour ça que l’on a fait aussi en parallèle une série de reprises qu’on a intitulé Legends Never Die. On rendait hommage à nos idoles, ceux avec qui on a grandi, les formations que l’on a écoutées. Cela nous a permis de nous remotiver, de rester tous soudés, d’être en contact avec les gens, notre public via les réseaux sociaux, c’était important. Ça bien plus et du coup cela nous a permis de patienter et de pouvoir sortir cet opus le 29 Octobre 2021 au moins on pourra donner des concerts et on espère que la pandémie est derrière nous.

Quel est ton état d’esprit juste avant la sortie de Wolf Attack ?

Julian Izard. On ne réalise pas vraiment. Lorsque nous nous sommes réuni notre guitariste nous a dit que le cd sortait demain. (Ndr : nous sommes le 28 Octobre) … On s’en rend compte mais cela fait bizarre depuis le temps qu’on attend. On est motivé, pressé, on a pas mal de retour de ceux qui ont fait des précommandes et qui ont déjà pu l’écouter, il y a de bons retours au niveau de chroniques, ce n’est que du bonheur et ça fait vraiment plaisir.

Vous avez décidé de faire appel à François Merle pour le produire (Ndr : guitariste de Manigance) qu’est ce qui a motivé ce choix ?

Julian Izard. A la base c’est né d’une rencontre, c’est lui qui est venu à nous. Lorsque la démarche est dans ce sens c’est encore mieux, ça ne peut être que positif pour la formation. On avait joué dans un Festival au Fertois Rock In Fest le 16 Septembre 2017 et Manigance était sur l’affiche. Moi en tant que fan de Manigance, je suis allé voir François et Didier à l’époque. Je me suis présenté en tant que Julian d’Existance, je leur ai dit que j’étais fan de ce qu’il faisait et que je les écoutais depuis que j’étais petit. Et ça s’est arrêté là. François le soir même nous a vu sur scène et par la suite nous a recontacté alors que nous étions en tournée avec Primal Fear et Riot. On a fait une date à Bilbao et il nous demandé s’il pouvait venir nous voir pour nous parler. C’est là qu’il a proposé de nous produire et d’aller enregistrer chez lui dans son studio qui est basé dans le sud de la France à coté de Pau. On n’a pas tout de suite répondu positivement, c’est ce que j’ai aimé. Pour nous c’était vraiment important d’avoir un bon son. Du coup je lui ai demandé si on pouvait venir le voir pour faire un essai, une démo sur 2 ou 3 morceaux. Il était d’accord, on a fait ça début 2019. On a enregistré deux titres, on a été agréablement surpris par le son et aussi de la démarche qu’il avait, des idées d’arrangements qu’il nous a proposé. On a donc enregistré chez lui l’opus au printemps et en début d’été. J’ai un peu de mal avec les dates. Rires.

Justement avant de rentrer en studio aviez-vous envie d’un son bien précis ?


Julian Izard.  Il nous demandé qu’on lui ramène des idées de son que l’on appréciait, soit un son d’album en général ou celui d’un instrument en particulier. On a fait cette recherche en amont lors de la première démarche, on a pris le temps de trouver le son que l’on voulait. On pouvait passer une journée ou plus pour trouver le bon son de guitare en l’essayant sur plusieurs amplis, il est très équipé, idem pour la batterie et la basse. On a enregistré vite fait ensemble et écouter pour voir comment ça rendait au niveau du son. Cette démarche a été top, ça nous a permis de partir sur des bonnes bases.

En tant que chanteur as-tu été confronté à certains défis lors de l’enregistrement de cet opus ?

Julian Izard. Sur Wolf Attack j’ai essayé de montrer le panel vocal dont je dispose. Pour « Highgate Vampire » ou je fais tout un couplet en voix aigu je ne l’avais jamais fait avant ; C’est en travaillant sur des chansons différentes que je me suis dit que ce serais bien de composer un titre comme ça qui pourrait bien claquer. Au niveau de l’idée c’est venu comme ça. Ce qui a été aussi pas compliqué mais plutôt une épreuve pour moi c’est de chanter sur la reprise de « Gwendoline » le fait de chanter en Français. Ce n'est pas une mission facile en Français au niveau des syllabes, bien placer tes mots pour que l’on comprenne correctement ce que tu dis, je n’ai pas été habitué à ça. Finalement c’était un bon exercice.

Chanter en Anglais c’était une évidence pour vous !

Julian Izard. Oui on ne s’est même pas posé la question du chant en Français, c’est venu naturellement. La plupart des formations que j’écoutais sont Anglophones, j’apprenais la guitare avec un chant en Anglais.

Vous avez confié le mastering à Jacob Hansen qui réside au Danemark est une opportunité ou une envie de collaborer précisément avec lui ?

Julian Izard. Pour le mastering on voulait que ce soit fait par quelqu’un d’extérieur et c’est avec lui qu’on voulait travailler. On ne savait pas s’il allait être disponible mais ça s’est fait très simplement, on l’a contacté par e-mail et il nous a répondu. Il a été très pro, il nous a proposé plusieurs styles de mastering pour que l’on choisisse celui que l’on voulait. Il a été vraiment top. Je comprends pourquoi c’est un mec si important. On a pris une claque quand on a enregistré, idem pour le mixe et une fois encore au mastering. C’est François qui a fait le mixe, il est patient, on est des sacrés moustachus c’est-à-dire des mecs un peu casse couille sur les bords et il a été vraiment patient avec nous. On voulait un son plus moderne avec un kick, des guitares qui bastonnent, une bonne basse qui ressorte qui ne soit pas noyé dans le mixe, c’est important pour nous que l’on entende bien Julien aussi.Ca sonne bien d’avoir des morceaux Heavy avec un son moderne, c’est ce que l’on voulait.

Vous avez choisi comme premier single « Power Of The Gods » c’était une évidence pour vous ou le choix a été plus compliqué ?

Julian Izard.  Au départ nous on penchait plus pour « Highgate Vampire » comme premier extrait de l’opus, faire une vidéo et taper fort direct ; Ensuite avec les conseils que l’on a eu à côté que ce soit notre attaché de presse ou François on s’est dit qu’on allait mettre en place une lyric vidéo avant l’été pour commencer et taper fort en Septembre en sortant« Highgate Vampire ». « Power Of The Gods »se prêtait bien à la lyric vidéo par rapport au thème qu’elle aborde, on l’a illustré avec des images sur la nature, la terre et son état, ça passe bien. On a aussi été surpris par le son rendu au niveau de ce titre, le riff de guitare quand il rentre, le break de batterie à chaque fois on prenait une claque.

Vous aborder à travers cette chanson le thème de l’environnement, c’est quelque chose qui vous tient à cœur ?

Julian Izard. Oui même si c’est à notre échelle, on ne va pas changer les choses malheureusement mais on aurait aimé pouvoir le faire. C’est un coup de gueule, on a une planète avec cette nature qui est magnifique, la flore et one ne la respecte pas. C’est une colère que l’on exprime. On est heureux de vivre sur cette terre, il faut aussi la respecter.

Tus écris tous les textes ?


Julian Izard. Pratiquement mais pour certains ce n’est pas moi. C’est surtout au niveau des thèmes, c’est plus simple que ça soit moi. En général je trouve le sujet à travers ce que dégage le titre. Lorsque je chante c’est important que l’effet que me procure la musique corresponde au thème que je suis en train de chanter. Je ne vais pas chanter des paroles gaies sur une musique hyper triste. Sinon cette fois ci Gery a écrit les paroles de « Preacher Of Insanity » et Antoine celle de « Deathbringer ».

Comment choisi tu les thèmes des morceaux, fais-tu un travail de recherche en amont ?

Julian Izard. En fait les idées au niveau des textes sont en rapport avec ma vie au quotidien. Je trouve un thème sans vraiment y penser, ça a été le cas pour « Highgate Vampire », je suis tombé sur cette idée le vampire qui hantait les quartiers de Londres dans les années 60. Pour une fois l’idée est arrivée avant la musique. D’habitude on a la ligne de chant qui est en yahourt et ensuite je trouve le thème qui correspond. Souvent je suis plus orienté sur des faits divers ou des sujets historiques, des réflexions sur la vie en général comme pour Rock’N Roll.

C’est un texte important pour toi !

Julian Izard. L’idée et on pense tous cela dans le combo, c’est qu’on a besoin de la musique dans notre vie, le Rock’n’Roll c’est un état d’esprit. C’est se lever le matin en pensant musique idem le soir lorsque l’on se couche. Lorsque l’on n’est pas bien, la musique est là pour nous épauler. Les meilleurs moments c’est dans la musique qu’on les obtient. C’est Rock’n’Roll de partir en tournée, de faire 28 dates sur un mois et de n’être jamais dans le même pays. Tu changes de pays, de villes, c’est Rock’n’Roll de ne plus savoir quel jour tu es dans la semaine, tu joues que ce soit un lundi, mercredi ou dimanche. C’est tout ça, c’est une réflexion que l’on a eue, on a besoin de faire de la musique pour être bien dans notre peau, dans notre vie.

Du 28 Septembre au 27 Octobre 2018 vous avez ouvert pour Primal Fear Riot sur Leur tournée Européenne j’imagine que cela a été un grand moment pour vous ! ?

Julian Izard. C’est un rêve qui devenait réalité notre objectif était de ne pas passer à un autre album sans avoir fait une tournée. On a réussi à le faire. Pour l’anecdote lors de la première date lorsqu’on est arrivé à la salle à Manheim, on est tombé sur Matt Sinner, on a fait connaissance, il voyait qu’on allait dormir pendant 30 jours dans un petit camion, il nous a dit : c’est simple vous débuter aujourd’hui si dans trente jours vous êtes encore ensemble, c’est que vous allez pouvoir aller loin, ça va être du sport ! On s’est regardé et on s’est dit on verra en espérant que ça allait le faire. Finalement ça s’est super bien passé, il n’y a jamais eu de tension entre nous, il y a eu des moments de fatigue des uns et des autres mais ça c’est complètement normal. Ça nous a unis encore plus et après avec les autres formations c’est pareil, plus les dates avançaient plus on commençait à être proche avec les autres.

En 2014 vous avez ouvert pour Vandenberg’s Moonkings à Bilzen en Belgique j’imagine que pour un fan de Whitesnake cela représentait beaucoup ?

Julian Izard. C’est un super bon souvenir. Déjà la salle était magnifique, un superbe lieu et la rencontre magique. Je suis grand mais lui l’es encore plus, je le regardais du bas vers le haut ! Rires. L’agent qu’on a là-bas lui a dit il est allé le voir direct et lui a expliqué que j’avais une guitare signature Vandenberg signature et qu’on ouvrait pour lui. Du coup il a trouvé ça cool et il est venu nous voir, on a parlé de la guitare. Ensuite lors du concert j’ai eu un cadeau ce n’est pas lui qui me l’a fait directement mais un agent qui le connait bien, il a dû la prendre chez lui, c’est une guitare la même que l’autre mais en rose. C’est un très bon souvenir.

Vous venez de sortir un nouveau single « Tears Of Fire » accompagné d’un clip magnifique tourné dans une église comment est née ce morceau ?

Julian Izard. Ça s’est fait après le décès de mon père. C’est ça aussi que je voulais dire sur la musique. Ça a été vraiment thérapeutique pour moi dans le sens ou ce titre je l’ai écrit chez moi quand je n’allais pas bien, j’étais tout seul, pas bien ; Et j’ai composé cette chanson et c’est ce qui m’a permis de dégager toute la colère, la tristesse que je pouvais ressentir. C’est grâce à ce morceau que j’ai pu dégager ça et ensuite je me suis senti mieux. C’est le titre dont je suis le plus fier, c’est une chanson personnelle, j’y ai vraiment mis une partie de moi.

On le ressent très fortement émotionnellement notamment au niveau de ton interprétation vocale !

Julian Izard. La vie n’est pas simple pour tout le monde., il y a plein d’autres gens qui ont vécu des choses dures dans leur vie sans doute plus dure que moi. Mais si tu veux mon père partageait tout avec nous. En dehors de la relation père fils, au niveau du groupe c’était notre manager, notre cuisinier, tout ce que tu veux. La vie est dure, le jour où on a appris que nous allions partir en tournée avec Primal Fear et Riot, c’était en février je pense et mon père était en phase terminale du cancer qu’il avait et malgré tout il continuait à y croire et à me dire : « Ne t’inquiète pas juju, je serais la pour la tournée ». Tu voyais qu’il se donnait à fond, qu’il ne lâchait rien pour être là jusqu’au bout. Et en parallèle de ça tu avais les docteurs qui nous disais, non Monsieur n’y croyez pas votre père ne sera pas là pour votre tournée, il va partir bientôt. D’entendre ça ….. C’est dur de prendre ça en pleine gueule, tu ne veux pas le montrer, tu veux rester fort pour lui et continuer à y croire. Comme lui. Jusqu’à la fin il donnait encore des idées de morceaux, de ligne de chant sur des titres que j’avais composé, des trucs comme ça. Tout ça pour dire que des fois la vie n’est pas juste, il est parti jeune. Je ne me sentais pas bien et il fallait que j’exprime ce que je ressentais « Tears Of Fire » c’est ça.

Wolf Attack se termine par une reprise de « Gwendoline » de H Bomb en hommage à ton père, est ce que c’était évident pour toi de reprendre ce classique du Metal Français ?

Julian Izard. Il y a plusieurs morceaux que j’apprécie de H Bomb même sur le premier maxi 45, j’adore « Dans Les Griffes d’Attila » (Ndr : Coup De Metal 1983). « Gwendoline » (Ndr : Extrait de l’unique album de H Bomb Attaque sortie en 1984) c’est celui qu’on devait faire parce que c’était le morceau dont mon père était le plus fier, il l’avait écrit en grande partie, il avait donné la ligne de chant, tout, c’était normal que l’on reprenne ce titre-là. En plus avant de l’enregistrer sur album, on l’avait joué deux fois en concert. Une fois au petit Bain à Paris (Ndr : le 10/10/2018) lors de la tournée et une fois à Vouziers (Ndr : le 26/10/2019 Festival Vouziers) et puis aussi parce que les gens voulaient qu’on rende cet hommage et qu’on joue ce morceau là et puis pour nous aussi c’était important. On les a joués en concert mais maintenant je pense qu’on ne le fera plus parce qu’émotionnellement c’est dur pour moi et parce qu’on veut avancer avec Existance sans forcément toujours rapporter H Bomb à ça.



Tu as l’impression d’avoir vécu une forme de libération par rapport à tout ce que tu as vécu en quelque sorte avec cette reprise de H Bomb !


Julian Izard. La boucle est bouclée comme on dit ! Et on peut passer à autre chose forcément on ne l’oubliera jamais, il sera toujours là au-dessus de ma tête. A chaque concert il était dans le public. Quand on jouait je le cherchais du regard et il n’était jamais au même endroit dans la fosse. Quand je voyais ses yeux qui pétillait, je savais que l’on faisait du bon travail. Maintenant je le verrais plus devant moi mais je sais qu’il sera au-dessus, qu’il nous surveillera. Il pourra me mettre des claques dans la gueule.

Il y a aussi ce superbe clip tourné dans une église très symbolique et très puissant émotionnellement !

Julian Izard. C’était lié au morceau, c’est ce que je voulais à la base. Normalement il sortira en Novembre. Oui pour moi c’était important que les images illustrent bien mon ressenti et ce que je voulais que ça dégage. Du coup je voulais que ce soit dans une église, je voulais qu’il y ait un piano. On me disait Julian tu es gentil mais tu as d’autres idées comme ça ! Rires. Je me suis dit que c’était faisable. On a réussi à avoir un piano grâce à Olivier un ami très proche de mon père et de moi, il a réussi à trouver ça. L’église on a réussi grâce au Père Bertrand Monnier qui est un curé exceptionnel qui est malheureusement en avance sur son temps, je dis malheureusement parce que je pense que c’est plus les autres qui sont en retard sur leur temps. Lui il vit plus dans son temps. Il n’y a pas eu de problème avec lui. Au départ on en a cherché des églises, c’est très compliqué de trouver une église vers chez moi. Je suis tombé sur un prêtre qui était réfractaire pour tout. Dès que je proposais quelque chose il disait oui puis il revenait me voir en me disant que ce n’était pas possible ; Du coup avec Bertrand ça s’est vraiment bien passé, il a compris le message que je voulais donner, il a compris tout ça et je tiens à le remercier vraiment. C’est un fan de Metal, de Iron Maiden, Powerwolf, c’est un passionné.

Wolf Attack je suppose aussi que c’est un symbole.

Julian Izard. Oui il y a une idée derrière. Le premier titre démo qui figure sur la première démo du groupe c’est Son Of The Wolf et en fait c’est pareil c’est un parallèle avec mon père. Au début lorsque je commençais la musique les fans de mon père et de H Bomb de l’époque voulait savoir ce que donnait la musique de son fils. Même si c’étaient les débuts il y avait déjà qui attendaient de voir ce que ça donnait. Du coup l’histoire parle de ça, du fils du loup, mon père son surnom c’était le loup hargneux dans H Bomb, donc c’était le fils du loup. Wolf Attack c’est montrer aujourd’hui que le loup il a grandi, il a pris de l’expérience de la maturité et aujourd’hui il est là, il doit se démerder tout seul, il a une griffe, le griffe de Still Alive c’est pour montrer qu’il a quand même pris quelques coups dans la gueule, dans la vie mais il est là et il veut faire son chemin.

Quand tu as débuté as-tu ressenti de la pression en sachant que tu allais aussi attirer les fans de H Bomb et de ton père ? !

Julian Izard. Oui au départ j’avais une pression. Mais d’u certain coté je suis content de l’avoir eu cette pression, c’est ce qui m’a fait travailler plus. J’ai pris des cours de chant car au départ on cherchait un chanteur, je ne faisais que de la guitare. Avec mon père on ne trouvait pas, je chantais comme ça tranquille et il m’a dit : « vas y chante, donne-toi les moyens ». Et du coup avec lui j’ai pris des cours, on a bossé dur ensemble, je bosse encore ce n'est pas encore gagné mais pour que ça marche lorsque je fais un truc je veux que ça sorte bien ; Oui peut être que j’avais un peu de pression au départ. Mais dès le début les gens ont été quand même très enthousiastes et surtout super sympa avec moi. On a vraiment eu des bons retours dès le début c’est ce qui m’a permis c’est ce qui m’a donné la force et l’envie de continuer.

Quel regard portes tu sur les 15 années passé au sein d’Existance ?

Julian Izard. C’est un long parcours, on a eu pas mal de souci de line up. C’est compliqué de trouver les bonnes personnes qui vont dans la bonne direction que tu as choisie. Au départ tout le monde va dans le même sens, tu es jeune, tu as vingt ans. Et puis les gens changent, ça se comprend, je n’en veux à personne, il n’y a pas de souci avec ça. Trouver les quatre irréductibles, ça a mis du temps. Maintenant les trois autres qui sont à mes côtés sont ceux qu’il fallait. On a gagné en expérience, on comprend mieux comment fonctionne tout ce qui gravite autour de la musique, tu vois tout ça différemment. Au départ quand tu débutes, tu as des étoiles dans les yeux, tu veux être musicien et en vivre, tu penses que tu vas faire Bercy dans cinq ans. Mais ça ne se passe pas comme ça et tu redescends sur terre ! Rires. Ensuite tu sais que c’est ta passion, tu joues ta musique sincèrement, tu es là pour prendre du plaisir, c’est le plus important. Si en y prenant du plaisir du réussi à gravir les échelons au fur et à mesure, c’est encore mieux. Encore maintenant on réalise des rêves de gosses, c’est ce qui fait que la formation est encore là aujourd’hui. Malgré ces 13 années passées, le combo ne cesse d’évoluer et de réussir à accomplir des rêves au fur et à mesure du temps. C’est tout bénef, tant qu’on aura des rêves on sera là.

Vulcain a joué à Bercy le 29 Novembre 1986 en première partie de Iron Maiden et Wasp !


Julian Izard. Oui mais on n’est pas Vulcain. Pour moi ce sont des légendes.

Quel est ton regard sur ce que l’on a appelé la New Wave Of French Heavy Metal en 1980 avec H Bomb, Sortilège, Ocean, Trust, Warning, Vulcain, Satan Jokers …….?

Julian Izard. Ce sont des groupes avec lesquels j’ai grandi, mon père me faisait écouter ça, Vulcain, Satan Jokers, Sortilège. J’adore Ocean, Warning toutes ces formations de l’époque, il y en a beaucoup, Blaspheme, Attentat Rock… Ça fait partie de mes influences, j’ai toujours adoré et j’adore encore. Lorsque l’on a pu jouer avec Vulcain, on a fait une mini tournée de trois jours avec eux (Ndr : 26,27 et 28 Septembre 2014), c’était un plaisir. Pour moi c’était impressionnant de jouer avec eux, avec Daniel Puzio que j’écoutais sur Cd. Je joue avec lui, c’est tellement bien. C’est une influence pour moi.

Vous avez la chance d’être distribué au Japon par Spiritual Beast, quels sont les retours Japonais ?

Julian Izard. Ça rend le groupe encore plus solide. Même dans les démarches, c’est bien aussi de montrer que tu as un label là-bas, tu as une image d’un combo plus solide, plus sérieux. Ça nous apporte une reconnaissance des fans Japonais, on a pu avoir notre tronche et faire une interview dans Burrn, le magazine Japonais mythique On a un deal avec Spritual Beast depuis 2016 et l’album Breaking The Rock. On vient de résigner avec eux pour Wolf Attack. La prochaine étape serait d’aller jouer au Japon, on espère que ça pourra se faire.

C’est compliqué pour une formation française de pouvoir donner des concerts ?

Julian Izard. Si tu veux pour tout ce qui est dates, on fait tout par nous-même, on n’a pas de booker pour le moment. C’est beaucoup de travail, cela fait pas mal de temps que l’on se gère par nous-même. Plus les années passent et plus nous arrivons ç grandir et moins c’est compliqué. C’est de plus en plus les organisateurs qui nous contactent pour donner des concerts par rapport à avant, on envoyait 50 mails, on avait deux réponses, il y en avait un qui disait je ne peux pas et l’autre oui pourquoi ? Rires. Lorsque tu avais une réponse positive ce qui n’était pas souvent le cas. Maintenant on nous contacte, on continue à démarcher aussi mais c’est déjà plus facile.

Tu as l’impression d’avoir passé un cap ?

Julian Izard. Oui après pour être objectif c’est compliqué. Mais je pense qu’on arrive à passer un cap et ce qui nous arrive c’est bien. Après si on peut réussir à trouver un booker qui puise nous caler des dates en France et en Europe ça serait plus simple pour nous. On fait encore actuellement beaucoup de choses par nous même, la recherches de dates, les distributions d’albums, tout passe par nous. Nous envoyons tous les Cd aux fans, aux magasins qui les mette en rayon, ça demande pas mal de travail. Parfois tu passes plus de temps à faire cela que de jouer de la guitare ou chanter. Rires

Est-ce que c’est toi qui as eu l’idée de ce nom ?

Julian Izard. Oui c’était tout au début, j’étais encore au lycée, je n’avais pas de groupe, je me suis dit que si je montais un combo de Heavy, je voudrais qu’il s’appelle Existance. Si j’ai choisi ce nom c’est parce qu’a cet époque-là de ma vie je me sentais un peu à l’écart parmi les jeunes de mon âge. Ils écoutaient tous du Rap, des musiques qui passaient à la radio et moi j’étais avec mes musiques des années 80, j’écoutais déjà Deep Purple Made In Japan. Sois-je n’étais pas de mon époque soit il y avait un problème, c’est ce que je pensais. Je voulais créer un groupe et montrer que cette musique existait encore et nous on était là pour contribuer à ça pour que le Hard, le Heavy ne s’éteigne pas et perdure. Le A c’est parce que ça faisait styler. Rires. Je suis mauvais en orthographe. Rires. Ma mère me tirait les oreilles. Rires.

Legend Never Die votre série sur Facebook vous a permis de reprendre de nombreux morceaux de légendes comme Van Halen, Thin Lizzy, Iron Maiden et bien d’autres est ce que certains titres ont été un challenge à jouer ?

Julian Izard. On ne voulait pas décevoir et c’est aussi un défi interne entre nous quatre. Certains voulaient par exemple reprendre « Kill The King » de Rainbow mais c’est Dio qui chante, c’est compliqué au niveau vocal et en même temps tu ne veux pas décevoir tes potes. Chacun avait son petit défi. Pour julien à la basse, la reprise d’Iron Maiden, il fallait reprendre les lignes de basse de Steve Harris. On essaye aussi d’adapter le morceau à notre sauce. Mais on voulait rester respectueux de la chanson. C’était une bonne expérience, ça nous a permis de travailler sur des trucs différents que ce soit à la guitare, au chant, à la basse ou à la batterie.

Qui sont tes héros musicaux ?

Julian Izard. En termes de guitariste j’ai grandi avec Van Halen, John Sykes. J’ai toujours adoré Nuno bettencourt son feeling. Il est technique mais pas uniquement, ses solos tu peux les chanter, c’est ça que j’adore. Gary Moore. Il y a aussi Mathias Dieth Ex Udo, Steve Harris le guitariste de Shy. Steve Vai, Joe Satriani. Au niveau chant j’ai toujours été un grand fan de David Coverdale que ce soit par son timbre de voix, son charisme sur scène. C’est le seul groupe qui a réussi à me faire chialer, c’est balèze. Je ne savais pas que c’était possible, en le voyant arriver sur scène cela m’a fait quelque chose. J’adore aussi Glenn Hughes, Rob Halford, Ronnie James Dio, Ronnie Atkins son style de voix, il peut être hyper mélodique et après arraché tout. Ce sont vraiment mes influences.

Peux-tu me présenter vos quatre albums ?

Julian Izard. 2011 Existance : ce n’est pas un album c’est plus pour nous une démo, un Ep pour démarcher, ensuite il a été réédité par High Roller Records, ce sont vraiment nos débuts, nos premières compositions avec un son de studio. Ensuite il y a eu Steel Alive, Antoine nous a rejoint à la guitare, c’est un opus qui est particulièrement apprécié par les fans d’Existance, moi aussi je l’adore. On avait bien bossé dessus que ce soient les chorus, les riffs. On sent qu’Antoine et moi on s’entend bien. Puis il il a Breaking The Rock, ces trois-là ont été enregistré au Boss Hog Studio en Artois dans le Nord de la France chez un mec super sympa Clément Decrock qui nous a appris beaucoup de chose. C’était vraiment une très bonne expérience de travailler avec lui. C’est l’opus ou on a grandi, on avait des morceaux plus mélodiques, plus rentre dedans pour certains, on a pu le défendre avec la tournée. Et pour finir Wolf Attack.

Comment est née ta passion pour le Metal des années 80 ?

Julian Izard. C’est par la musique que me faisait écouter mon père, j’allais aussi le voir répéter avec ses groupes de l’époque. C’est être dans ce monde qui a bercé toute ma jeunesse, j’allais le voir en répétition, en concert, je passais mes weekends avec eux, j’étais petit je n’avais même pas 10 ans. C’était certain que ça allait finir comme ça, que j’allais reprendre le flambeau entre guillemet. Ça s’est fait naturellement.

Pour conclure souhaites tu rajouter quelque chose qui te parait important ?

Julian Izard. On s’appelle Existance, on est un groupe de Heavy, on fait la musique que l’on aime, on essaye de la faire la plus sincèrement possible en se donnant du plaisir. C’est peut-être égoïste mais c’est déjà en se donnant du plaisir et voir les gens qui eux aussi en prenne lorsque l’on est sur scène. Ce n'est que du bonheur ! Je voulais aussi dire à tous ceux qui ont déjà précommandé l’opus et qui nous soutiennent depuis des années ou depuis quelques jours qu’on ne s’attendait pas à avoir autant de pré commande, c’est vraiment un soutient incroyable qu’ils nous donnent. Tout ça nous donne envie de continuer et d’aller encore plus loin. Et puis merci à toi de passer ta soirée avec moi à me poser des questions, ça montre l’intérêt que tu as pour la formation et ça nous fait vraiment plaisir. Merci à tous, j’espère vous voir bientôt en concert peut être à Vouziers (Ndr : 30/10/2021 Festival de     Vouziers) dans les Ardennes. Il y aura Grave Digger, Victory, Sortilège, Herzel, Ambush et Spooky avec le chanteur de Killer qui est un combo Heavy belge au top. Merci au plaisir.


L'integrale de l'Interview en Video ICI


29 Octobre 2021
Pascal Beaumont
Photos DR