samedi 28 novembre 2020

CHRONIQUE CD // The Dirty Knobs "Wreckless Abandon" Sortie album le 20 Novembre 2020.

 
Artiste : The Dirty Knobs
Album : Wreckless Abandon
Date de Sortie : 20 Novembre 2020
Genre : Rock
Label : BMG / Warner Music

Ce Premier album de Mike Campbell avec son groupe The DIRTY KNOBS était prévu en mars, mais vu les circonstances, l'album tant attendu du compositeur et guitariste (Tom Petty and the Heartbreakers et Fleetwood Mac) a vu sa sortie repoussée au 20 Novembre.

Le voila enfin prêt à être libéré de ce confinement et enfin disponible pour pouvoir l’écouter et le découvrir.

The DIRTY KNOBS : autour de Mike Campbell (compositeur chanteur et guitariste), on retrouve Jason Sinay à la guitare et chant (Neil Diamond, Ivan Neville), Lance Morrison à la Basse (Don Henley) et Matt Laug à la batterie (Slash et Alanis Morissette).

Au travers de 13 titres, avec notamment ce "Sugar" très guitarisé et riff hyper accrocheur, "Fuck That Guy" très JJ Cale, "Don't Wait" Blues très Led Zeppelin, "Anna Lee" la douce ballade de l'album, "Don’t Knock The Boogie" où l’âme de John Lee Hooker est très fortement présente, ce 1er disque nous permet de mettre en évidence le talent de Mike Campbell, et sa fructueuse collaboration avec George Drakoulias qui a déjà sévi avec brio pour les Black Crowes ou les Jayhawks.

On pourra également remarquer Klaus Voorman qui a réalisé la pochette de l'album et qui avait déjà œuvré pour les Beatles avec la pochette de l'album Revolver.

Un album au son et aux ambiances diverses et très savoureuses, où l'on ne pourra pas s’empêcher de sentir planer tout au long de son écoute l'ombre de Tom Petty, avec lequel Mike a partagé les scènes du monde entier pendant près de 40 ans au sein des Heartbreakers. Une attente un peu longue certes, mais un grand plaisir que de découvrir ce disque et qui sait une petite tournée en 2021, pourquoi pas.


Les Titres :
Wreckless Abandon
Pistol Packin' Mama
Sugar
Southern Boy
I Still Love You
Irish Girl
Fuck That Guy
Don’t Knock The Boogie
Don't Wait
Anna Lee
Aw Honey
Loaded Gun
Don’t Knock The Boogie (coda)

Midnight Riffer


vendredi 27 novembre 2020

BULLRUN (Remy Gohard Chanteur/Bassiste) // Interview // Fire And Hate 20 Novembre 2020


Depuis la sortie de leur premier Ep Dark Amber BULLRUN a parcouru un bon bout de chemin et à réussi à se faire un nom sur la scène hexagonale grâce à une série de concerts dont un à la Boule Noire le 16 Mars 2018 en première partie de SILVERTRAIN et un Ep très bien accueilli.

Trois ans auront été nécessaire pour que le combo parisien nous revienne avec son nouveau méfait Wilderness qui marque une évolution notable grâce à une maturité acquise tout au long de ces trois dernières années.
Le combo s'est une fois de plus enfermé au Creampie Studio en compagnie de Symheris et Jelly Cardarelli qui avait déjà sévi sur leur premier Ep pour nous concocter cette nouvelle offrande oscillant toujours entre le Hard Rock et le Heavy Metal, on ne change pas une équipe qui gagne pourrait être leur devise.

Si le style reste inchangé, nos Franciliens ont murie et semble avoir digéré une bonne partie de leurs influences même si elles restent perceptible, l'ombre de MOTÖRHEAD,METALLICA et DANKO JONES rode en permanence tout au long de ces six  morceaux proposés par Wilderness.

Pas de doute le gang a passé un cap et semble avoir trouvé son rythme de croisière. Wilderness est plus mature, plus réfléchi moins spontanée mais bougrement efficace. 

BULL RUN semble avoir trouvé son identité et affiné sont style Il suffit de jeter une oreille sur leur nouveau single "Fire And Hate" pour réaliser tout le chemin parcouru .
Ajouter à cela un superbe clip réalisé par Julien Metternich qui nous plonge dans un univers violent fusionnant parfaitement avec le morceau et vous avez le cocktail parfait pour vous exploser les neurones. 

Une vrai réussite! Pour en savoir un peu plus sur les secrets de réalisation de ce nouvel Ep Shooting Idols s'est mis en quête de soumettre à la question Rémy Gohard le sympathique chanteur/bassiste de la formation.
Un entretien  jovial avec un musicien réaliste se préparant déjà pour la prochaine étape : l'album qui devrait confirmer tout le bien que l'on pense d'eux .Magnéto Rémy c'est à toi !


Paris 20 Novembre 2020
Pascal Beaumont

jeudi 26 novembre 2020

CHRONIQUE CD // Johnny Gallagher "A 2020 Vision" Sortie du nouvel album le 13 novembre 2020.

 

Artiste : Johnny Gallagher
Titre : A 2020 Vision.
Date de sortie : 13 Novembre 2020.
Genre : Blues Rock

Depuis 1997, Johnny Gallagher a sorti bon nombre de disque et écumé les scènes de divers pays. Aujourd'hui, il était temps de faire cet album qui comme un "best of" permettra à ceux qui le connaissaient plus par ses performances live que par ses disques de replonger dans sa discographie.

Au fil de ces années, il nous a offert quelques pépites disséminées au sein de chacun de ses disques, et au fil du temps : "Whatever Is Good" (1997), "Johnny Live at Fin McCools" (2002), "Piece Of Mind" (2007), "The Studio Sessions" (2014), "The Pump House Suite" (2018). 

Il est grand temps aujourd’hui de prendre cette bien belle carte de visite comme un beau cadeau qui sans aucun doute va vous permettre de voyager au fil des titres.

Ce Best Of a le mérite de bénéficier d'un vrai bon choix de titres, sélectionnés par l'artiste dans sa carrière, dans une vraie cohésion de diversité et de plaisir : même quand on connait déjà les albums, on reste surpris par l'unité artistique de ce "2020 Vision".
 
Reconnu pour être l’un des meilleurs guitaristes en Irlande et au Royaume-Uni, Johnny Gallagher est d’abord et avant tout un artiste de scène où il peut exprimer tout son talent explosif. Ses concerts, aussi bien en solo ou avec son groupe The Boxtie Band où s’illustrent notamment ses frères, les jumeaux Pauric et James, sont un savant mélange de compositions originales et de versions personnelles de reprises des chansons de Pink Floyd, The Band, Lynyrd Skynyrd, Jimi Hendrix, Peter Green et Jimmie Rodgers etc etc.

Il va sans dire qu'une fois que vous aurez gouté à ces 10 titres, avec une mention toute particulière pour "2020 Vision", "Judi" pleine d'émotion, "Spanish  Fountain", ce blues de 7 minutes "I've Got Nothing Toulouse" une vrai bombe, et pour clore ce cd une version de "Wonderful Tonight" extrêmement belle, si vous ne possédez pas encore ces 5 albums vous pourrez toujours les découvrir ou les redécouvrir (vivement les fêtes de fin d’année)...


Les Titres :

2020 Vision
Scars and Stitches
Bird
St Julien
Judi
I've Got Nothing Toulouse
The CowBoy Of The Deep Blue Sea
The Spanish Fountain
Patrimonio
Shake That Tambourine
The Jesus Song
Mr George
Wonderful Tonight


Midnight Riffer

EMBRYONIC CELLS (Maxime Beaulieu chanteur et guitariste) // Interview // Decline Octobre 2020.

 
Formé en 1994 par Max Beaulieu EMBRYONIC CELLS fait office de vétéran de la scène Black Métal Thrash Symphonique.
La formation a du surmonter de nombreuses épreuves pour parvenir à maintenir le cap sans jamais lâcher prise et devenir une figure emblématique du style au même titre que des formations comme MELTED SPACE .
La dernière tempête en date est le départ de Pierre Le Pape qui sera resté près de 13 ans aux coté de Max et son gang.

Un séisme quand tout est basé avant tout sur l'amitié entre potes et le plaisir de jouer ensemble. Pierre aura marqué de son empreinte EMBRYONIC CELLS et participé à trois opus,  Black Seas, The Dread Sentence, et Horizon, le bougre étant très impliqué dans le processus créatif.
S'en suivit dans la foulée le départ de Pierre "Mamuth" Touzanne le bassiste pour des raisons logistiques. Beaucoup de changements qui aurait pu faire basculer l'aventure dans un marasme total ayant pour finalité la disparition pur et simple de la formation.

C'était sans compter sur la volonté farouche de Max Beaulieu qui a su faire face et réagir rapidement pour ne pas sombrer.
Deux ans après la sortie de Horizon qui leur a permis de jouer notamment au Hellfest en 2019 , nos troyens sont de retour avec un nouvel album "Decline", un records pour le gang qui nous avait habitué à des délais bien plus long entre chaque offrande.
Associé à cela une signature sur un tout nouveau label MusikÖ_Eye et nos amis semble bien parti pour 25 années supplémentaires. 

Deluge marque un tournant important dans la carrière et l'évolution musicale du combo.
La première surprise et de taille c'est l'absence totale de claviers qui laisse la part belle aux guitares , le résultat est un son massif , un Black Metal brutal sans concession.
Le chant clair est toutefois nettement plus présent et donne une nouvelle dimension aux morceaux, écouter "You’re So Full Of Fear" pour saisir toute la dimension musicale dont EMBRYONIC CELLS est capable le tout mis en image par Timothé Beaulieu dans un clip magnifique qui vous transporte totalement et vous avez là un must à n'en pas douter.

Une fois encore cet opus baigne dans une ambiance sombre et glaciale rappelant par moment des ambiances à la Type O Negative . Rien de surprenant quand on sait que le thème abordé dans déluge est l'effondrement de notre monde voué à long terme à un anéantissement total.

Il suffit de se plonger dans l'artwork réalisé par Max pour saisir toute l'ampleur du sujet ! Pour découvrir cet univers Shooting Idols s'est entretenu avec Max Beaulieu le leader incontesté de la formation.

Voyage à travers les méandres de fabrication de ce nouveau méfait. Magnéto Max c'est à toi !


Paris 15 Octobre 2020
Pascal Beaumont


vendredi 20 novembre 2020

JOHN LENNON // PRIVATE PEPPER Met a nouveau à l'Honneur John Lennon ... Le 8 décembre 2020.

 

Oh John where you gone ? », une chanson pour les 80 ans de John Lennon


Le 9 octobre, on fêtera les 80 ans de la naissance d’un des grands créateurs de la musique populaire du XXe siècle, John Lennon, né en 1940, et parti tragiquement hélas, le 8 décembre 1980. Avec à suivre donc, un autre anniversaire, plus triste celui-là. Tandis que son oeuvre dure et perdure majestueusement aujourd’hui.

La chanson de Private Pepper explore et imagine le champ des possibles. Comment Lennon aurait-il agi par rapport aux grands débats qui nous préoccupent en 2020 : racisme, féminisme, le mouvement #Me Too, l'écologie, le trumpisme, la paix dans le monde, les guerres de religion ? En nous questionnant sur ce qu'il aurait fait si, comme dans les années 60-70, il aurait pu de nouveau nous éclairer, irradier le monde de sa présence...et parfois montrer la voie.

« Oh John where you gone ? » a été créé, produit et enregistré at home par Private Pepper, voix et instruments, puis mixé par Fabrice Costello dans son « Fab Studio » à Puteaux, en région parisienne. La pochette du CD single a été conçue par le dessinateur, écrivain et producteur, Bruno Blum, auteur par ailleurs d'une belle biographie de John Lennon.

Private Pepper, aka Eric Dufaure, de par son trajet personnel et ses origines (les îles anglo-irlandaises et la France via les USA) a beaucoup fréquenté les sentiers lennoniens. Dans les Sixties, apprentissage de la guitare et du chant dans des groupes de rock en Angleterre et en France, immersion dans la musique des Beatles.
Les Seventies, il est voisin du grand artiste près du Dakota, à New York. Au cours des Eighties, il croise Sid Bernstein, l'ancien promoteur des Beatles aux USA.
Dans les Nineties, concert hommage aux Beatles au château d'Arcangues (1997) pour les 30 ans de l'album  « Sergeant Pepper » (« Private » signifie simple soldat), avec Francis Cabrel, Véronique Sanson, Lio et le groupe Anakine. Private Pepper tient la place de Lennon, voix et guitare, dans le quatuor formé pour l'occasion, avec Eric Gracient, Matthieu Rabaté, Jerôme Goldet, plus Albin de la Simone aux claviers.
Suit un passage de 4 ans (1997-2001) dans le groupe EMI à la direction du publishing en France, au cours duquel il rencontre plusieurs acteurs de la saga Lennon : Sean Lennon (aux Eurockéennes), George Martin (au Midem), George Harrison (à l'hôtel George V), Allen Klein (chez Abkco à New York).
En mai 2018, Private Pepper a organisé à Paris un concert hommage à John Lennon.  C'était « Lennonomania » (aujourd'hui un groupe Facebook) au China Club, avec des invités : Nina Morato, Jean M'Ba, les Toxic Pistoleros, Valérie Belinga.
Il a également enregistré plusieurs covers des chansons de John Lennon, souvent accompagnées de clips : « Imagine », « Julia », « Jealous guy », « Happy Christmas (war is over) », « Instant Karma », « Help » et « I'm only sleeping » dont une reprise se trouve sur l'album « Qiu » de Private Pepper (sorti en 2015 chez Absilone/Believe).

Voir le clip






jeudi 19 novembre 2020

UNITED GUITARS 2 // CD et Vinyle "United Guitars vol 2 " - Sortie le 11 Décembre 2020.

 

  
United Guitars est un projet guitaristique unique en son genre, initié en 2019 par Ludovic Egraz (guitariste, réalisateur et journaliste) et par la productrice Olivia Rivasseau (Mistiroux Productions).
Le concept : concevoir des albums instrumentaux, « orientés guitare » et composés exclusivement de titres inédits, en réunissant dans un même studio des talents de la guitare issus d’horizons, de générations et de milieux différents (sidemen, musiciens de studio, YouTubeurs).
 

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Un an après la sortie de " United Guitars Vol 1 "

Coup d'envoi unanimement acclamé par les fans de guitare (plus de 3000 exemplaires vendus) et quelques mois seulement après la première édition du United Guitars Fest (festival qui s'est tenu durant deux jours au Théâtre de l’Européen à Paris), le chantier de United Guitars Vol. 2 s’est mis en place dans un contexte pandémique particulièrement chaotique, avec 30 guitaristes, dont 14 nouveaux talents venus rejoindre l'équipe.

Le résultat : un double album éclectique, véritable voyage musical au cours duquel la six-cordes embrasse une multitude de styles, du rock au hard rock en passant par le metal, le blues, le prog, la fusion, le funk et la world music. Ces 17 nouveaux morceaux témoignent de cette force d'expressivité vertigineuse propre à la guitare électrique, un instrument organique né il y a 70 ans dans un monde analogique et qui traverse les décennies, continuant de fasciner et de résonner dans un contexte musical de plus en plus virtuel et désincarné. United Guitars Vol. 2 est une nouvelle déclaration d'amour à cette maîtresse exigeante aux personnalités multiples et aux ressources infinies, objet de nos obsessions (parfois irrationnelles) et pour laquelle nous continuerons de sacrifier une partie de nos vies.

Les 30 guitaristes : Doug Aldrich, Matt Hawk Asselberghs, Nina Attal, Michaal Benjelloun, Simon Borro, Fred Chapellier, Nico Chona, Youri De Groote, Fabrice Dutour, Ludovic Egraz, Thomas Fratti, Jean Fontanille, Florent Garcia, Nym Rhosilir, Yvan Guillevic, Judge Fredd, Yoann Kempst, Xavier Lacombrade, Jean-Philippe Lioret, Manu Livertout, Anthony Magro, NeoGeoFanatic, Pat O’May, Yarol Poupaud, Manou Rao, Saturax, Régis Savigny, François Tuphé, Swan Vaude et Pascal Vigné.
 

Pour tout savoir sur chacun de ces fabuleux musiciens rendez-vous ici :
https://united-guitars.fr/fr/page-team2

Nouvelle vidéo en ligne !

" First will be Last "
Nym Rhosilir avec Doug Aldrich & Manou Rao


Retrouvez Yarol Poupaud & Fred Chapellier  en studio
et regardez " Masked and Furious "


17 morceaux, plus d'une centaine de solos joués par Doug Aldrich, Fred Chapellier,
Pat O’May, Yarol Poupaud et 26 autres allumés de la six cordes !

 Précommandez le CD et le triple vinyle bleu blanc rouge ici
 https://united-guitars.fr/fr/boutique


 

samedi 14 novembre 2020

CHRONIQUE CD // KING KING "Maverick" Sortie le 27 Octobre 2020.

 
Groupe : KING KING
Titre : Maverick
Date de Sortie : 27 octobre 2020.
Genre : Blues Rock


Aujourd'hui avec cette étrange ambiance qu'est le confinement, entre la liberté et le doute, ça fait vraiment du bien un peu de fraicheur et de pouvoir écouter un nouvel album, le 5ème  de KING KING.

Les deux frères Alan et Stevie Nimmo (tous deux guitaristes et chanteurs) "Nimmo Brothers" groupe phare de Glasgow élu comme le meilleur groupe de Blues-Rock au monde par (BluesRock Revue) durant plusieurs années... après s'être séparés durant quelques années, aujourd’hui la famille se ressoude et pour notre plus grand bonheur, l’aventure des Nimmo Brothers se prolonge désormais au sein de King King.

D'entrée de jeu "Never Give In", le 1er titre qui ouvre guitares à fond pied au plancher.
Pour le 2ème titre, ne laissons pas tomber l'ambiance du rythme de KING KING "Fire In My Soul" un côté très remember années 90 pour ce titre très entrainant et vraiment parlant, un titre qui devrait se sublimer sur scène.

"Whatever it takes to survive", un titre plus blues où planent dans les airs la chaleur et les couleurs de la voix du grand Paul Rodgers, le petit bijou de "Maverick", le blues comme on les aime vibrant et touchant mais sans oublier la mélodie juste ... Parfaite.

“I Will Not Fall” riff et solo très accrocheurs, les nappe de claviers, le refrain plus qu'efficace ... ce titre devrait devenir un vrai tube...

“By Your Side” “When Winter Comes” Superbes ballades où la présence des claviers en fera un vrai électrochoc, frissons garantis.

“One World” “Everything Will Be Alright” "When my Winter Comes" “Dance Together”...
Le temps passe trop vite, pour finir cet album un “End Of The Line” pour refermer la boucle.

Des textes où l'on pourra s’enivrer de tous nos rêves d’adolescent, un brin d’aventure et beaucoup d'amour. Le message sera avant tout la liberté.

Tout les ingrédients sont ici réunis, rythmes entraînants avec des riffs qui tachent, refrains très efficaces, un album "Maverick" digne de nos tendres et fortes années, celles des classique du rock blues.
Les frères Nimmo sont réunis à nouveau pour notre plus grand plaisir.
Et comme à chaque fois un nouvel album de King King est un événement, des mélodies si puissantes envoutées par la voix de Alan Nimmo qui frappe en plein cœur, c'est la chair de poule assurée avec "Maverick".


Les Titres :
Never Give In
Fire In My Soul
Whatever It Takes To Survive
I Will Not Fall
By Your Side
One World
Everything Will Be Alright
When My Winter Comes
Dance Together
End Of The Line

Les Musiciens:
Guitares: A Nimmo
Vocals: A Nimmo
backing vocals: A Nimmo & S. Nimmo *
bass guitar: A. Greenshields
Drums: A Scott
Keyboards, Hammond and synth, percussion : J Dyke


Midnight Riffer


AMARANTHE (Olof Morck guitariste) // Interview // Pop Forever septembre 2020.

 

Si le nom AMARANTHE ne vous dit rien , il n'est pas trop tard pour vous rattraper. Formé en Suède à Göteborg par le duo Olof Mörk (Guitariste de DRAGONLAND et de NIGHTRAGE) et Elize Ryd le combo s'est tout de suite démarqué par son originalité en pratiquant un Metal hybride alliant la Pop moderne, l'électro le Death et le RnB , le tout complété par du chant clair et des growls de quoi surprendre et créer le buzz .
Il faut dire que la formation regroupe en son sein pas moins de trois vocalistes, Elyse Ryd, Henrik Englund et Nils Molin. Un atout de plus qui leur permet d'élargir leur spectre vocal sans aucune limite pour développer des harmonies uniques.
Au fil du temps AMARANTHE a su imposer son Metal hors norme grâce et son talent et des albums de grande qualités comme Maximalism ou Helix pour n'en citer que quelques uns. Fort d'une nouvelle signature chez Nuclear Blast les voilà de retour avec Manifest.

Si vous avez accroché aux deux précédents opus vous ne serez pas déçu par ce nouveaux méfait. La machine est bien rodé et AMARANTHE continue à vous envouter par ces refrains popisants sur fond de mur de guitares Heavy le tout mis en forme par Jacob Hansen (VOLBEAT, EPICA, DELAIN) leur producteur attitré au studio Hansen de Ribe, au cœur des terres Danoises.
Les bougres sont passé maître en la matière et on su fédérer une base de fans non négligeable et prouve ainsi que la formule fonctionne et séduit de nombreux adeptes au grand dam des puristes pur et dur.

Une fois de plus le gang Suédois a fait appel à une pléiade d'invités , Angela Gossow (ex Arch Enemy) "Do Or Die" , Noora Louhimo de Battle Beast "Strong" ou encore Perttu Kivilaakso d’Apocalyptica sur la magnifique ballade « Crystaline » le tout apportant un peu plus de piment à cette Pop saupoudré de Death Metal et de métal mélodique quelque peu aseptisé et manquant parfois de ce petit supplément d'âme qui fait toute la différence.
Heureusement le tout est souvent sauvé par les interventions d'Elyse Ryd qui réussit à faire passer des nappes d'émotions à travers sa voix d'une grande limpidité, la preuve de son talent n'étant plus à faire. Rendez-vous était pris avec Olof Mörk pour faire le point sur la saga du groupe et découvrir cette nouvelle offrande calibré pour vous accrocher grâce à ces mélodies sirupeuse mais irrésistibles. AMARANTHE c'est un fait on aime ou on déteste. 

Un entretien placé sous le signe de la convivialité avec un guitariste sympathique faisant preuve d'un optimisme à tout épreuve malgré la période difficile que nous vivons. Magnéto Olof c'est à toi !


Vous revenez d'une tournée en compagnie de SABATON et APOCALYPTICA (Ndr: du 17 janvier au 16 février 2020 ) ou la plupart des shows étaient sold out quel souvenir gardes tu de ce périple ?

Olof Morck.
Je ne le dis pas tout le temps mais sincèrement, c’est la meilleure tournée que j’ai faite. Comme tu l’as mentionné les concerts étaient complets entre dix mille et quinze mille personnes tous les soirs pendant un mois.
C’était fantastique de partager un grand moment avec SABATON et APOCALYPTICA. SABATON étaient les têtes d’affiche. Ils nous ont très bien traités et nous avons passé beaucoup de temps au soundcheck.
On partageait la même nourriture, les vestiaires. Ils nous ont vraiment traités d’égal à égal.
C’est la meilleure chose qui puisse arriver pour nous lorsque que tu fais leur première partie.
Si un jour on devient célèbre c’est quelque chose que nous retiendrons à l’avenir.

Comment a été la réaction du public lors de vos prestations ?


Olof Morck.
Avant la tournée nous ne savions pas comment le public allait réagir car SABATON joue toujours de la musique édifiante et entrainante.
Parfois ce n’est pas le concept de ce que nous faisons. On ne connaissait pas leur réaction face à notre musique.
Difficile à dire ou à entrevoir mais la réponse a été géniale. Nous avons fait un show de quarante minutes et pendant les trente minutes le public commençait à sauter en prenant du bon temps.
C’était la tournée parfaite car nous pouvions aussi voir les personnes qui écoutaient la musique sur Spotify.
Je crois que notre compte a augmenté de trois mille personnes à peu près en un mois.

Quel souvenir gardes tu de votre concert à Paris au Zénith en première partie d' APOCALYPTICA et de SABATON le 7 Février 2020 ?

Olof Morck. Finalement c’était sympa de jouer dans une grande salle à Paris.
La dernière fois que nous avons jouée dans un grand spectacle c'était au Hellfest l’année dernière.
Ce n’était pas à Paris mais je dois dire que j’adore cette ville.
Je suis allé à Paris au moins une quinzaine de fois.
Malheureusement on n’a pas eu le temps de visiter alors qu’habituellement nous le faisions. Une prochaine fois.

Est ce la première fois que vous faites une tournée aussi importante ?

Olof Morck. A vrai dire, c’est notre douzième ou treizième tournée que nous faisons de cette manière. Nous sommes habitués à ce genre de planning.
En fait nous avons aussi fait des tournées plus longues.
Avec HAMMERFALL, nous avons joué tous les soirs pendant deux mois.
C’était plutôt dur. Habituellement c’est peut être rude après deux ou trois semaines de ne pas entre de retour à la maison.
Cette fois ci on aurait aimé que la tournée continue.

Pourquoi avoir choisi « Manifest » comme titre d’album ?

Olof Morck. C’est l’état du groupe en ce moment. Nous avons fait quelques expérimentations sur notre précédent album.
Sur le dernier album nous ressentons ce qu’est AMARANTHE en tant que groupe.
« Manifest » est aussi un adverbe. Ce n’est pas un outil de travail.
C’est la façon d’être et de ne pas être ennuyeux.
Nous composons de la musique et à ce titre c’est ce qui nous préoccupe.
Aussi utilisé en tant qu’adjectif, notre musique est manifeste signifiant qu’elle est claire et suffisamment forte pour rester à l’esprit.
Nous souhaitons que ce soit une déclaration claire.

Tu as mentionné que c’était la dernière étape de l’évolution du groupe que veut tu dires par là ?


Olof Morck. Le groupe continue d’évoluer constamment.
Lorsque nous avons fait notre premier album, il a été très controversé à l’époque.
C’est pour cette raison que nous devons continuer à évoluer. Il y a des groupes comme IRON MAIDEN, où les chansons se ressemblent à peu près toutes.
C’est une bonne chose car c’est un groupe impressionnant.
Avec AMARANTHE nous devons trouver des perspectives pour développer notre musique.
« Manifest » parle exactement de cela.
C’est la dernière marche d’évolution pour le groupe sur les questions du type : «  Quel genre de musique sommes nous amenés à faire ?», « Quelle musique nous inspire ? », « Quelles sont les influences que nous incorporons ? ».
C’est aussi le mixage de l’album. De mon point de vue c’est l’album le plus heavy.
En réalité beaucoup de gens ont cru que nous nous dirigions vers un album plus pop.
Quand nous avions fait notre première conférence de presse, les journalistes étaient assez surpris que l’album soit aussi heavy. Et cela constitue la dernière étape de l’évolution de notre groupe.

 
AMARANTHE  est un mix de  Metal ,Heavy ,Pop moderne et Death, comment est né ce concept ?

Olof Morck.  Je crois que c’est une combinaison intéressante de chanter sur un refrain que tout le monde peut retenir facilement.
C’est ce que nous avions fait sur nos albums précédents.
Toutes les chansons d’AMARANTHE ont besoin d’un refrain puissant, sinon ce n’est pas une chanson d’AMARANTHE.

Comment s'est déroulé le processus de composition de ce nouvel opus  ?

Olof Morck. Nous avons commencé avec Elize qui a travaillé sur la musique et sur le concept de l’album l’été dernier.
Nous avons vraiment travaillé en novembre de l’année dernière.
Nous avons passé deux mois à écrire des démos, et quelques chansons.
On avait entre vingt cinq et trente chansons au moment où on devait faire la tournée avec SABATON. Ce qui est amusant c’est qu’après cette tournée, nous étions tellement inspirés et de bonne humeur.
Au lieu de continuer dans notre progression de bouquets de chansons, nous en avons écrites des nouvelles.
Le résultat a été la composition de sept à huit chansons.
Elles étaient toutes stupéfiantes et nous les avons mises sur l’album.
Je dirai que les chansons ont été écrites entre février et mars. Cette fois ce fut extrêmement rapide.

Vous arrive t'il en studio de modifier les morceaux  ?


Olof Morck. Comparé à d’autres groupes, c’est assez vague quand nous faisons les démos.
Ce qui donne lieu à différents arrangements et perspectives en studio.
Nous avons même écrit des chansons lorsque nous sommes entrés en studio, par exemple la ballade « Crystalline » et aussi « Archangel ».
C’est pourquoi une fois en studio c’est un peu vague à l’image d’un peintre qui ferait des esquisses ou des croquis et qui par la suite peindrait par dessus.
C’est ce que nous faisons fondamentalement.

Comment sais tu qu’une chanson est terminé et prête à être enregistré  ?

Olof Morck.
C’est une question intéressante.
Une chanson est terminée quand tu ne veux plus rien changer même dans le mixage.
Nous avons passé deux mois et demi en studio pour l’album.
Dans certains cas je ne considère pas la chanson terminée jusqu'à ce que le mixage soit parfait car c’est ce passage qui fait la différence, c’est à dire les détails.
Je continuerai toujours à travailler au clavier ou autre chose.
Une chanson qui me plait c’est quand je ne veux rien ajouter ou changer. A cet instant la chanson est terminée.

Cette fois ci les condition d'enregistrement ont été particulière puis que tu es parti rejoindre Jacob Hansen au Danemark quelques minutes avant la fermeture des frontières !

Olof Morck. Oui c’était dingue.
Nous étions avec Elize pour terminer la dernière chanson et quand nous sommes sortis du studio, nous nous sommes retrouvés seuls dans la rue à cause du confinement.
Le batteur m’a prévenu très tard dans la nuit qu’on fermait les frontières.
Nous avons compris qu’il ne nous restait plus beaucoup de temps et que nous devions partir du studio.
L’urgence était que nous devions prendre toutes les démos studios, le matériel, les chansons et emballer tout le chargement.
La chose effrayante était que nous ne savions pas quand nous allions revenir.
Quand j’ai téléphoné à ma femme, la frontière allait être fermée quarante minutes après.
Les gens nous interpellaient en nous disant que la frontière allait fermer et nous on leur répondait qu’on enregistrait un album de métal. [Rires]

Finalement combien de temps êtes-vous resté au Danemark ?

Olof Morck. Nous sommes restés deux mois et demi. Entre le quinze mars et le 26 mai 2020.
La situation sur le confinement commençait à devenir mauvaise.
Nous nous sommes demandé si c’était juste le bon moment d’enregistrer un album pendant le confinement.
C’était bien de faire quelque chose qui avait du sens, de la valeur au lieu de rester cloitrer à s’ennuyer ou de faire une dépression.
Beaucoup de musiciens devaient faire des tournées et ne font presque plus rien.
Nous restions occupés à faire quelque chose.
Evidemment les musiciens travaillent comme des « récepteurs de radio », ils captent l’atmosphère et les émotions du moment.
Cela a aussi une incidence sur les compositions comme le titre « Viral ».


En tant que guitariste il y a eu des titres qui ont été un challenge à enregistrer  ?

Olof Morck. Les titres étaient plus réguliers. Donc c’était plus simple de jouer les titres à la guitare.
Je dirai que c’est un défi d’enregistrer un tel projet.
La chanson « The Game » m’a prise beaucoup de temps pour enregistrer les guitares.
Ainsi que les solos qui étaient techniques. En fait c’était plus simple de le faire que pour les autres albums.

As-tu eu une idée précise du son que tu veux obtenir lorsque tu rentres en studio ?

Olof Morck. J’ai une vision forte de ce que je veux faire avant d’enregistrer les chansons.
Comme je l’ai dit auparavant je voulais qu’il sonne vraiment heavy avec une tonalité massive.
Dans le groupe on n’a pas besoin de se dire où on va.
C’est identique pour les sept membres du groupe. Jacob interprète les compositions que j’écris.
A partir de là il base sa production pour aller où il veut.
Autrement dit il était à cent pourcent en accord avec la cible.
Alors ce fut incroyable d’écouter le mixage final. Je suis toujours aussi satisfait avec le son.

Nils est arrivé dans le groupe depuis trois ans a t'il eu un rôle important dans l'écriture des morceaux ?

Olof Morck. Oui un petit peu. Beaucoup en réalité car c’est un chanteur fantastique.
Nous étions tous en osmose sur la façon de faire ce nouvel album.
Elize a commencé et nous étions prudent sur des vocales hautes et cette fois ci on a essayé de mettre en avant de la scène Nils.
Lors des compositions vocales on essayait de voir comment mettre Nils au centre du jeu.
Depuis trois ans c’est aussi devenu un ami car nous avons aussi fait des tournées pendant tout ce temps et il est resté avec moi tout au long du mixage qui a duré trois semaines.
Il donnait aussi son avis, ses opinions et ses émotions au travers de la musique.
C’était agréable d’avoir cette étroite collaboration. « Dynasty » est une chanson superbe qu'i a écrit et il y a beaucoup d’idées et de choses à dire. En général il reste un très bon ami.

Trois titres sont sortis en single "Strong ","Viral "et "Do or Die" vous avez tourné deux vidéos une pour « Do or Die » et l'autre pour « Viral ». le clip se rapproche d'un film d’horreur c'est un peu ce qui nous arrive en ce moment !

Olof Morck. « Do or Die » est une vidéo qui a été tournée en Espagne.
Notre manager a une maison à Alicante et nous recherchions un endroit apocalyptique.
Alors elle nous a envoyé des photos pour nous indiquer comment était l’endroit qui avait l’air terrible.
Et trois mois après c’est devenu un cauchemar c'était comme une forme de prédiction.
Cette vidéo a été très amusante à réaliser mais il faisait aussi très froid.
Avant la tragédie du Covid c’était cool d’aller là bas et d’enregistrer une vidéo en Espagne car il fait chaud.
Malheureusement nous avons eu un orage, et nous avons passé quatorze heures passées à enregistrer sous la pluie et la tempête. Ce fut un défi d’enregistrer la vidéo.

A la fin de la vidéo, vous êtes tous les trois en train de marcher sur l’eau. Est-ce que c’est vrai ou juste un effet visuel ?

Olof Morck. C’est vrai nous avons marché dans l’eau.
On a souffert au moment où nous devions aller dans l’eau. La température était de quatre degrés.
Il a fallu sept heures pour nous réchauffer.

Pourquoi avoir choisi Angela Gossow sur le morceau "Do Or Die" en particulier?

Olof Morck. En fait c’est l’idée d’Angela, qui avait une idée de chansons et sur le concept de la vidéo. C’était son concept et l’idée de départ. J’avais commencé à écrire les paroles de « Do or Die » du premier couplet.
Evidement elle n’a pas fait d’album depuis neuf ans.
Nous sommes très fan avec Elize depuis les années 1998, 1999 quand elle a rejoint ARCH ENEMY.
C’est rare et excitant d’entendre ses caractéristiques organiques.
Elle a suggéré d’apporter sa voix qui potentiellement pouvait présenter un risque. C’était fantastique.

Il y a toujours des invités sur vos albums qui sont principalement des chanteurs ou chanteuse , quel est le guitariste que tu souhaiterais avoir à tes cotés sur un morceau ?

Olof Morck. J’ai toujours été un fan d’Yngwie Malmsteen.
Il ne fait pas spécialement de « Guest tour » mais s’il aimerait en faire un j’adorerai qu’il fasse un solo sur un de mes albums.
Je serai fou de joie.

C’est lui qui t’a donné envie de jouer de la guitare et d’écrire des chansons ?

Olof Morck. Oui certainement. J’ai grandi en apprenant à jouer du violon et du piano.
Yngwie a ce son particulier et mélodique venant du classique.
En matière de composition cela m’a vraiment inspiré quand j’ai commencé à jouer de la guitare.
Et cela fait trente ans déjà. C’est la plus grande influence à mon niveau.
Peut être la plus grande indéniablement.

 « Crystalline » est un magnifique morceau enregistré au piano auquel se greffe des violons  est ce du à votre influence classique !.

Olof Morck. Le premier album de ma carrière que j’ai enregistré était « Dragonland ».
Il y avait une énorme quantité d’influences classiques.
AMARANTHE n’a pas vraiment cette influence musicale du classique mais en même temps je compose beaucoup de musique classique.
Pour moi c’est toujours avec cette approche que je réalise mes compositions.
C’est axé sur la théorie de la musique que j’ai lue et je suis un grand fan de musique classique en général.
Et aussi des compositeurs français comme Samson, Debussy. C’est une musique fantastique.

Comment envisages tu l'avenir de AMARANTHE dans les mois avenir ?

Olof Morck. Nous souhaitons continuer à jouer et toujours être crédible.
Nous publierons une vidéo prochaine « d’Archangel » à la mi septembre.
Et nous continuerons à sortir encore plein de vidéos de l’album.
Trois vidéos après « Archangel »  et peut être des diffusions en direct.
Mais j’adore prendre aussi du temps libre [Rires] pour une fois.
J’adore cuisiner, faire de la peinture à l’huile, lire et plein d’autres choses.
Quand les choses iront plus dans la normalité, je profiterai pour voyager…À Paris.


Paris 2 Septembre 2020
Pascal Beaumont / Laurent Machabanski
Photo : Thierry Cattier / Shooting Idols et DR
 

jeudi 12 novembre 2020

JOHNNY GALLAGHER // Interview // Que Le Blues Soit Toujours Avec Vous - Novembre 2020.

 
Aujourd’hui à l'occasion de la sortie du nouveau cd de Johnny Gallagher de la compilation "A 2020 Vision" nous avons eu la possibilité de poser quelques questions à ce grand monsieur.
Pour en savoir un peu plus et mieux connaitre le parcours d'un de nos petit chouchous.
Petit détour vers l'Irlande d’où nous viennent tout droit les mélodies de Johnny Gallagher, un guitariste hélas trop méconnu discographiquement mais qui possède une réputation bien à lui.
Il est vrai qu'avec la puissance de son groupe Boxty Band (ou sévissent également ses frères jumeaux  Pauric et James) il n'a de cesse de nous offrir des concerts remplis de cette tranquille assurance et d'énergie teintée de ce feeling si bien à lui.
Entre quelques prestations qu'il partage avec son public sur son facebook, voici les réponses à ces quelques questions qui vont nous permettre de ressentir au travers de ses confidences la gentillesse et la disponibilité de Johnny Gallagher.


Avec la sortie de ce nouvel album "A 2020 Vision", qui regroupe le meilleur de ces 10 dernières années, c'est l'occasion pour nous d'en connaître un peu plus sur vous
Où avez-vous grandi et comment s'est passée votre jeunesse en Irlande ?


Johnny Gallagher. J'ai grandi à Bundoran, une petite ville balnéaire cool sur l'océan Atlantique, je suis sûr que ma jeunesse était à peu près la même pour tous les autres enfants de cette époque, nous croyions au grand air, en jouant aux cow-boys et aux indiens, bicyclettes skateboards lol ...
La seule différence était que nous avions un environnement musical à la maison, ce qui signifiait que nous avions toujours de la musique le soir, nous écoutions la radio, un tourne-disque etc ...
De plus, on jouait d'un instrument de musique avant de faire nos nos devoirs, et c'était beaucoup plus amusant ...
C'était cool d'être un enfant.

Quels souvenirs gardez-vous de ces premières années, l'adolescence, le lycée, les potes, la famille ? Quelques anecdotes ?

Johnny Gallagher. Dieu ... Mes souvenirs d'enfance, lol ...
C'était vraiment des années magiques, La liberté d'être un enfant dans les années 80, notre imagination était une grande source de bonheur, nous avons inventé des jeux, des scénarios, nous nous sommes blessés et brisés des os, mais nous n'avions pas grand-chose à craindre.
Bundoran a toujours été une station balnéaire, dunes de sable, chevaux, plongeoirs, terrains de football.
Et notre père nous a fait jouer de la musique à un très jeune âge, à 13 ans, jouer de la musique 7 soirs par semaine dans les pubs et les bars tout au long de la saison estivale c'était la meilleure école que l'on aurait pu avoir, surtout pour la vie que l'on a vécu depuis 30 ans. Merçi papa.

Quelles ont été vos premières influences musicales et quelles ont été vos premières idoles ?

Johnny Gallagher. Quand j'ai réalisé que je devenais un meilleur guitariste, j'ai commencé à écouter Scotty Moore et Waylon Jennings (Elvis), Luther Perkins (Johnny Cash), The Beatles etc ....
Essentiellement en écoutant les disques et les cassettes qui étaient à la maison, et quand j'ai commencé le lycée je me suis intéressé à la musique rock américaine, Van Halen, The Eagles, ZZtop, ACDC et Simple Minds, U2, j'ai toujours adoré The Edge.
Puis tous mes guitaristes préférés sont arrivés les uns après les autres ... et j'en découvre encore aujourd'hui.

Comment vous est venue l'envie de jouer de la musique et à quel âge avez-vous commencé à apprendre la guitare ?

Johnny Gallagher. Mon père m'a fait commencer la batterie, j'en ai joué pendant assez longtemps au début de mon adolescence, et il y avait toujours une guitare à la maison, mais j'ai commencé avec un banjo et une mandoline, tout cela m'a conduit à la guitare.
J'aime toujours jouer de la batterie.

Vous avez une passion et une admiration pour Johnny Hallyday, comment l'avez-vous découvert ?

Johnny Gallagher. Eh bien ... En Irlande, en grandissant dans les années 1980, nous n'avions que 2 chaînes de télévision, RTE 1 et RTE 2 et chaque mardi soir, c'était des films français lol, comme "D'où viens-tu Johnny", "Les Parisiennes", je suis devenu fan, et en grandissant j'ai découvert sa musique ici et là, j'ai adoré sa voix.
C'était vraiment un mec super et cool.

A quel âge avez-vous commencé à écrire vos premières chansons ? Vous souvenez-vous de la toute première que vous avez faite ?

Johnny Gallagher. Ma première chanson, oui ..... J'avais 13 ans peut-être, je jouais sur une petite mandoline que mon grand-père m'avait donnée ... Ça s'appellait "Crazy world", je ne l'ai jamais interprétée ou enregistrée... encore.

Vous souvenez-vous du tout premier concert que vous avez donné ? Et vous souvenez-vous de la ville et de la salle ?

Johnny Gallagher. J'ai de souvenirs fantastiques de tous les petits concerts du début ... des petits concerts et spectacles de variétés, des compétitions locales, et pendant des années, c'était toujours des spectacles locaux.
Puis en 1987, nous avons vécu et tourné aux États-Unis pendant des mois, avec l'émission musicale de papa, nous étions basés entre Miami et New York. Mon dieu, quel choc culturel c'était, tout était bien plus grand, les scènes et les lieux.
Puis les choses ont vraiment changé ici en Europe, nous sommes retournés travailler au Royaume-Uni, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Italie, des moments toujours amusants et nous n'avons pas arrêté de travailler depuis ...
2020 a été le plus long temps que j'ai passé sans jouer depuis le Années 80. Fou.


Vous êtes passionné de voiture et plus particulièrement des Citroën, d'où vous vient cette passion ? Et quelle sont vos autres passions quand vous ne jouez pas ?

Johnny Gallagher. Je pense que mon amour pour les voitures Citroën a quelque chose à voir avec tous les films français que nous avons regardés quand nous étions enfants, j'ai eu pas mal de 2CV, de Citroen CX ...
Et j'ai toujours une DS 21 de 1969 et une CX de 1980, et j'adore la nouvelle DS5.
C'est ma voiture de tous les jours actuellement.
Je n'ai pas beaucoup d'autres passe-temps, même si j'aime collectionner l'art et la peinture.
J'adore cuisiner et collectionner des guitares ... lol.

Depuis votre 1er album "Whatever is Good" en 1997 puis à travers vos 4 autres albums, aujourd’hui avez-vous une manière différente de travailler ?

Johnny Gallagher. Je suis devenu plus concentré sur la façon de faire les choses, même si j'ai toujours toutes les mauvaises habitudes de tout faire mal, mais il n'y a pas de règles d'enregistrement, n'est-ce pas?

Comment se passent les moments où vous ressentez l'inspiration d'écrire et composer des chansons ? Y a-t-il un contexte particulier, des éléments déclencheurs ?

Johnny Gallagher. J'adorerais pouvoir vous le dire, car je ne me connais pas vraiment.
Cela semble juste arriver, et surtout de manière inattendue, je me suis souvent assis avec un stylo, du papier et une guitare, pour me retrouver à regarder par la fenêtre pendant des heures, sans aucun résultat ...
Et puis il m'arrive de me promener dans un magasin en poussant un chariot et quelque chose me vient à l'esprit ... lol

L'album “A 2020 vision” regroupe des années de studio où vous avez enregistré dans plusieurs endroits, comment s'est passé la réalisation de cet album  ?

Johnny Gallagher. Et bien l'album est composé de dix ans de travail, et ne comprend que quatre nouvelles chansons ... Mais ce que je peux dire, chaque souvenir que j'ai, de chaque session d'enregistrement, est spécial, c'était un moment très amusant car c'est toujours le cas, j'ai beaucoup appris en enregistrant tout au long du processus ...

Sur Facebook plusieurs de vos concerts "spécial confinement" sont en ligne, que pensez vous de cette nouvelle façon de partager ?

Johnny Gallagher. Je ne sais pas trop quoi penser de cette nouvelle façon, c'est vraiment étrange, parce que vous êtes essentiellement seul dans une pièce, en essayant de créer une atmosphère qui n'est tout simplement pas là.
Donc, l'imagination joue un grand rôle ... lol.
C'est également important de parler aux téléspectateurs et de leur envoyer de petites demandes, et simplement de discuter ... lol ...
Mais je trouve toujours mon mojo avec l'aide d'un peu de whisky irlandais, et je joue avec bonheur.
L'essentiel est d'en profiter soi-même ... comme moi.
Je sais que chaque dimanche ma performance est plutôt bonne, alors ça me fait plaisir de continuer.

Vous qui êtes un homme de scène, de partage et d'échange sur scène, avec les événements la scène vous manque-t-elle ?

Johnny Gallagher. Oui, l'énergie de jouer sur une vraie scène me manque plus que tout, la puissance de mon spectacle me manque et le lien avec le groupe me manque, il y a tellement de choses qui manquent...
Cela m'affecte terriblement car la musique est toute mon existence, de plus je ne suis pas très bon bricoleur ou bon jardinier, je suis juste bon cuisinier ...

Vous avez fait énormément de concerts, énormément de rencontres, pouvez-vous nous raconter quelques anecdotes sur tous ces moments forts de votre carrière ?

Johnny Gallagher. Rencontrer vos héros est toujours quelque chose de spécial, pouvoir sortir et discuter, jouer ensemble et partager la scène.
C'est ce qui fait que tout cela en vaut la peine.
Les dernières années ont été un tourbillon, jouer à l'Olympia à Paris avec Johnny Winter fait partie des grandes choses qui me sont arrivées, jouer du blues avec Buddy Guy à l'Opéra Garnier Monte Carlo, ouvrir pour Iron Maiden, Deep Purple, se poser avec ZZ Top, partager le Tour-bus avec Jimmie Vaughan ...
Jouer pour le Prince Albert, parler ensemble de l'Irlande et de la Guinness, quel type cool...
Il y a beaucoup d'histoires et de super expériences à raconter ...
Mais vous savez, ce qui se passe sur la route, reste sur la route. lol .....


Sur l'album une excellente reprise d'Eric Clapton "Wonderful Tonight" comment est venu le choix de ce titre? Aviez-vous d'autres reprises en tête ?

Johnny Gallagher. Merci, je suis ravi que vous aimiez la version, c'est une chanson que j'ai toujours aimée, et il y a de nombreuses années j'ai commencé à jouer cette chanson avec cette approche country, j'ai trouvé quelques belles notes d'accroche.
Le public a toujours bien réagi et a toujours aimé la façon dont j'ai changé la chanson.
Je me suis dit que cette chanson méritait une place sur mon dernier album.

Y a-t-il un artiste ou un groupe avec lequel vous aimeriez jouer ?

Johnny Gallagher. Paul & Ringo.

Cette année a mal commencé avec l'arrêt brutal de tous les concerts suite au coronavirus, comment avez-vous vécu cette période ?

Johnny Gallagher. Eh bien, je suis juste heureux de jouer mon rôle dans la société en respectant les règles, je suis d'accord avec le système.
Cependant, cet enfermement et cet isolement qui couvrent le monde sont vraiment difficiles, c'est une période difficile pour chaque personne et chaque métier, Rock'n Roll inclus.
Je ne me plains plus, j'utilise l'isolement comme un temps d'apprentissage, bizarrement c'est un temps libre que je n'ai jamais eu, je suis plus actif physiquement, ce qui est bien, juste quelques petits changements dans la façon dont je vis, aider ma famille et mes amis.
Tout est OK.
Oui, 2020 sera l'année que nous voudrons tous oublier, mais tout le monde s'en souviendra.

Si vous deviez vous définir, quelle serait votre phrase ou votre devise ?

Johnny Gallagher. Je respecte vraiment tout ce qui se présente à moi ...
Et je traite toutes les situations du mieux que je peux, parfois je questionne le positif et explore le négatif, j'aime les points de vue. J'aime juger les choses du mieux que je peux ...
Ma devise ..... "J'aurai tout ce qui est bon".

Aujourd'hui qu'écoutez-vous ? Y a-t-il une chanson ou un album qui reste essentiel pour vous ?

Johnny Gallagher. J'écoute la 9ème de Beethoven tous les soirs. Gary Moore n'est jamais bien loin de mon lecteur de cassette dans mon bureau ... Lol ...
J'ai différentes sources de musique autour de ma maison, ma voiture etc ...
J'écoute généralement de la musique country dans la cuisine, j'aime le Rock en voiture, et le Blues dans ma jeep.
Ensuite, à la maison, j'adore écouter de vieux disques dans mon salon.
Je m'assois et j'écoute les crépitements du vinyle en sirotant un whisky.

Pour finir, si vous deviez partir sur une île déserte et que vous deviez conserver que 3 choses : un disque, un film, et un 3ème choix ? Quelle serait votre sélection et pourquoi ?

Johnny Gallagher. Ma guitare, mon couteau suisse Victorinox, et mes lunettes.

Merci de ces réponses, on vous dit à très vite sur une scène près de chez nous !

Johnny Gallagher. Et merci à vous aussi pour cet article, et merci à ceux qui m'ont soutenu de quelque manière que ce soit dans le passé et le présent, j'apprécie vraiment.
Restez en sécurité, j'attends avec impatience de jouer quelque part près de chez vous dans un avenir pas si lointain.
Que le blues soit toujours avec vous.
Vive le rock 'n' roll.
Restez positif et testez négatif.


www.johnnygallagher.com



Th Cattier - Photo :  DR - Thierry Cattier / Shooting Idols

dimanche 8 novembre 2020

CHRONIQUE CD // Lee O'Neil Blues Gang "# Shades of Love" Sortie album le 15 Septembre 2020.

 
Artiste : Lee O'Neil Blues Gang
Album : # Shades Of Love
Genre : Blues-rock
Label : AUTOPRODUCTION
Distributeur : www.leeonellbluesgang.com/boutique  

Lee O'Neil Blues Gang est un groupe de Reims créé par Lionel Wernert, guitariste, et la chanteuse Gipsy Bacuet.
Un savant mélange de Blues et de rock qu'ils distillent depuis déjà 8 ans sur les routes de France.

Aujourd'hui il est temps de nous offrir ce 1er album 10 titres co-ecrit par Gipsy Bacuet et notre incontournable Neal Black, Lionel Wernert quant à lui signe la totalité des musiques de cet album.

Le mixage et le mastering a été réalisé par notre Fred Chapellier, qui est un ami d'enfance de Lionel Wernert, nous offrant ainsi une belle complicité entre ce joyeux petit monde.

Cette fine équipe a su s'entourer de quelques bons musiciens, Philippe Dandrimont à la basse, Jonathan Thillot à la batterie et François Barisaux aux claviers.

La sortie de cet album "# Shades of Love" fin mars devait être présentée au festival de Blues Availles le 30 mai dernier. Covid oblige, repoussé au mois de Septembre, ce petit bijou arrive sur nos platines et en voici le résultat...

On part à fond les manettes avec ce premier morceau très entêtant "Can You tell Me", et une subite envie de mettre les potard à fond...
On enquille avec le deuxième titre, "Lovely Masquerade", toujours dans la même veine pour une belle découverte Rock, gros son et envie de vivre à fond tous les bons moments.

Le 3ème titre "Different Shades Of Love" confirme que l'on est bien au cœur d'un bon disque de Rock / Blues, à la rythmique très accrocheuse, où la guitare se veut troublante et hargneuse pour se fondre dans les nappes du clavier et finir envoutée par la voix de Gypsy.
La ballade sensuelle de l'album, remplie de douceur, "Stay" est fait pour vous... Si vous en voulez une petite deuxième, "Alone" est toute aussi puissante, avec le feeling de la voix de Gypsy qui ressort de ces deux titres.
Puis c'est reparti avec les riffs accrocheurs qui restent la marque de fabrique du Lee O'Neil Blues Gang, "Switch of The Moon".

La présence très sensuelle de la voix de Gypsy se marie extrêmement bien avec les notes de la guitare de Lionel, une belle réussite.

La participation sur 4 titres de Fred Chapellier comme cerise sur la gâteau, et une belle reprise de Jimmy Rodgers "Walking By Myself", comme une bonne vieille Jam entre potes, où Fred Chapellier, Neal Black et Leadfoot Rivet donnent le meilleur de leur valeur.

En attendant de les voir sur une scène, on va se gaver de ce très bon 1er disque.



Les titres.
Can You Tell Me
Lovely Masquerade
Different Shades of Love
Stay
Switch Off The Moon
Paradise Highway
Alone
Never Again
Kingsize Jealousy
Walking By Myself
Love is you


Midnight Riffer



samedi 7 novembre 2020

NIGHTMARE Yves et Madie // Interview // Bienvenue dans leurs cauchemars ... Septembre 2020.

 

Après l'arrivée de Magalie Luyten en 2016 qui faisait suite au départ surprise de Jo Amore en Juillet 2015 on pensait que le vaisseau NIGHTMARE avait enfin retrouvé sa vitesse de croisière d'autant plus que Dead Sun avait été très bien accueilli malgré ce brutal changement vocal qui en avait déstabilisé plus d'un.
Que nenni 4 ans après NIGHTMARE se retrouve une fois de plus sans chanteuse suite au départ soudain de la belle Magalie le 8 Avril 2019 suivi du batteur Olivier Casula remplacé rapidement par Niels Quiais, une situation qui ressemble étrangement à ce qui s'était passé quatre plus tôt .

Un nouveau séisme après le tsunami qu'avait provoqué le départ de Jo Amore et David Amore de quoi laisser perplexe.
Une fois de plus Yves Campion en vétéran aguerri a su réagir et ne pas baisser les bras même si le doute était permis quand à l'avenir de la formation grenobloise.
Exit Magalie bienvenue à Maid Madie une arrivée qui marque une fois de plus un véritable tournant dans l'histoire du gang qui pourtant en a vu d'autres.
Après plus de quarante ans de carrière Yves Campion qui n'a jamais baisser les bras a une fois encore relevé le défi en trouvant la perle rare qui sied parfaitement à NIGHTMARE et son univers.

L'arrivée de Madie qui officie aussi dans Faith Of Agony (Ndr Deux Ep à son actif dont "Do Not Repeat" sorti en Octobre 2016) s'est fait dans l'urgence la belle devant assurer un concert au Panic Fest, à Saint-Félix, en Haute-Savoie le 27 Juillet 2019 dans des conditions apocalyptiques la pluie et l'orage s'étant invitée à la fête.
Pour son seul et unique show aux coté de Yves et consorts Maid Madie s'en est sorti avec les honneurs et a confirmé ainsi son statut de nouvelle chanteuse de NIGHTMARE.
Pas de doute les Grenoblois ont fait le bon choix. Une nouvelle aventure qui commence pour l'heureuse élue et qui s'avère être une véritable découverte pour une chanteuse issue du Rock Alternatif un univers musical très différent et qui a du s'adapter au fil du temps aux codes bien précis du Heavy Metal !

Si l'épreuve du feu était une réussite, il restait néanmoins à nos vétérans une ultime épreuve le retour en studio pour sceller ce nouveau départ.
La réussite est totale, il suffit d'écouter leur nouvel opus Aeternam pour en être convaincu.
Maid Madie y fait des merveilles grâce à une voix chaude et puissante qui fusionne parfaitement avec les nouveaux morceaux de Aeternam, précipitez vous sur leur nouveau single 'Divine Nemesis' et vous comprendrez immédiatement que les NIGHTMARE sont dans une forme olympique.
Son apport n'est pas que vocal puisqu'elle s'est aussi attelé à l'écriture d'une bonne partie des textes en développant une thématique tout au long d'Aeternam qui la passionne: les films d'horreurs américain des années 80.
Le titre "Crystal Lake" en est le parfait exemple un hommage au film culte "Vendredi 13" et son personnage mythique , Jason Voorhees souvenirs pour tous les accros aux eighties !

Bain de jouvence garanti. Une vraie plongée dans un monde glaçant d'effrois et de cauchemars qui vous donnent envie de voir ou de revoir tous ces classiques du genre.
Ajouté à cela une production énorme grâce au talent de Simone Mularoni qui a mixé et masterisé l'opus au Domination Studio en Italie et vous avez un cocktail explosif de Power Heavy Thrash Metal associé à des mélodies imparables, un album puissant, ambitieux et finement orchestré qui s'avère la bonne surprise de cette fin d'année. Inutile de vous dire que Shooting Idols s'est précipité à la rencontre du sieur Yves Campion et de Maid Madie pour une interview découverte pleine de rebondissements !

Retour sur un parcours hors du commun d'une des légendes du Métal Français !
Magnéto Madie, Yves c'est à vous !

Cliquez sur la photo du magnéto pour écouter l'interview.


 

vendredi 6 novembre 2020

ARKAN Samir Remila Bassiste // Interview // L'espoir est notre seul arme.

 

ARKAN à déjà derrière lui un long parcours qui n'a pas toujours été de tout repos.
Crée à l'initiative de Foued Moukid le batteur après son départ de The Old Dead Tree le gang a du faire face au départ de sa chanteuse fétiche Sarah Layssac avant la sortie en 2016 de l'excellent Kellem.

Un vrai séisme qui aurait pu sceller à jamais le destin de la formation ! Que nenni nos lascars ont eu la bonne idée de faire appel à Manuel Münoz (The Old Dead Tree) leur ancien compère pour se charger des vocaux et plus récemment des guitares.
Une excellente idée qui leur permis d'élargir leur univers musical, Manuel se chargeant des voix claires en apportant sa sensibilité exacerbé tandis que Florent Jannier assure des parties gutturales de hautes volée. Un duo explosif qui prend toute sa dimension sur scène ou l'émotion est toujours palpable.

Quatre ans après les voilà de retour avec Lila H un album ambitieux basé sur un thème délicat la guerre civile algérienne souvent nommé la décennie noire qui fit rage de 1991 à 2002.
Du vécu puisque le concept est développé à travers le prisme des souvenirs d'adolescence de Samir Remila le bassiste et de Mus El Kamal le guitariste, membre fondateur du combo. 

Produit et masterisé par Fredrik Nordtröm et Robert Kukla au Studio Fredman leur complice depuis leur tout début Lila H s'avère être une franche réussite qui vous transporte dans un monde noir et désespéré, une vraie leçon de vie ou l'espoir et la liberté ont été le seul étendard pour toute une génération sacrifié.

Devant une œuvre aussi gargantuesque impossible de ne pas saisir l'occasion de soumettre à la question Samir Remila le sympathique bassiste qui a vécu sa jeunesse et son adolescence lors de la guerre civile algérienne et qui nous apporte sa vision sur un opus majeur qui devrait compter sans aucun doute dans la carrière de ARKAN . Une plongée dans un monde noir et dangereux ou l'espoir est votre seul arme. Magnéto Samir Remila c'est à toi !
 

Cliquez sur la photo du magnéto pour écouter l'interview.