mercredi 30 octobre 2019

CHRONIQUE CD // Laurence Jones Band "Laurence Jones Band" sortie le 30 septembre 2019.


Artiste : Laurence Jones Band
Titre de l’album : Laurence Jones Band
Date de sortie : 30 Septembre 2019

Laurence Jones débute la guitare à l’âge de 7 ans en s’inspirant dans la collection de vinyles de son père.  A 17 ans, ce jeune Britannique part en tournée avec Johnny Winter et Walter Trout.
Ses albums précédents sont accueillis avec enthousiasme par la presse musicale.
Le jeune guitariste collectionne les distinctions avec plusieurs "British Blues Award",
Après deux années de travail, Lawrence Jones Sort un nouvel album disponible depuis le 30 septembre 2019.
Cet artiste aux caractéristiques Blues/Rock, imprégné des années post-psychédélique, nous livre un album aux riffs et à l’atmosphère tout droit venu des années 70.
Originaire de Liverpool, il rend un bel hommage au Beatles avec sa reprise de "Day Tripper".

Les 12 titres de l’album sont les suivants:

- Everythings is Gonna Be Alright
- Wipe Those Tears Dry
- I’m Waiting
- Stay
- Mistreated
- Quite Like You
- Long Long Lonely Ride
- Beaitiful Place
- Low Down
- Day Tripper
- Hearts is on Fire
- The Love

Avec les distinctions obtenues par Laurence Jones: 2014 – 2016, British Blues Awards, Young Artist of the Year, 2016, British Blues Awards, Guitarist of the Year et 2016, European Blues Awards, Best Guitarist 2015.

En fait vous l'avez bien compris, désormais dans le monde des grands du blues, il faudra compter avec Laurence Jones Band et ce CD et un petit bijou à écouter en boucle.

A partir du mois d’octobre et jusqu’au mois de décembre, Laurence Jones Band entame une tournée Européenne qui passera par La France et plus particulièrement à Paris au Jazz Club Étoile le 7 novembre 2019.

Puis ils continueront par l’Allemagne, les Pays Bas, la Belgique et le Royaume-Uni.





Mitch B.

samedi 26 octobre 2019

STING // Live Report : Paris AccorHotels Arena Bercy 18 Octobre 2019.


Après avoir joué à la Seine Musicale il y a quelques mois, c'est à l'AccorHotels Arena complet que l'on retrouve Sting pour le démarrage de quelques concerts en France (Orléans, Lille, Bordeaux, Nantes, Lyon, Nice).



C'est une entrée très surprenante ce soir, Sting monte sur scène le bras en écharpe, sur la petite scène au fond de la salle il explique qu'il est désolé il s'est blessé le matin donc ce soir pas de basse pour Sting. Puis, il nous raconte l'histoire de la création de "Roxanne" de cet hôtel en face de la gare St Lazare, s'en suit une version avec son guitariste, très poignante.

Puis vient l'intro de "Message in a Bottle", Sting rejoint tout le groupe sur la scène principale. Et c'est parti comme à son habitude, Sting impose son charisme et la puissance de sa voix inimitable... S’enchaînent "If I Ever Lose My Faith in You" "Englishman in New York" If You Love Somebody" et à nouveau, un titre de Police "Every Little Thing She Does Is Magic", les tubes nous rappellent tellement de moments, Police dans les studios si petits de l'Empire, Police au Bourget et même dans certaines villes comme Royan où ils ont mis le feu à l'été 1980. Puis c'est pour une excellente version de "Whenever I Say Your Name" chanté en duo avec Mélissa Musique.

Le concert se déroule avec grâce et douceur, le public chante les moments de leur vie, revécue ce soir avec cette tournée "My songs", très belle communication entre une audience conquise et l'artiste tout sourire.
Avec "If You Can't Find Love", Sting partage la place de choriste et met la lumière sur ses deux choristes, Mélissa Musique et Gene Noble.
Et "Wrapped Around Your Finger", dans une version surprenante, effleurant le Reggae, puis "Walking on the Moon", et un "Get up and stand" histoire de ne pas oublier... mélangé avec un "So Lonely" avec l'harmonica de Shane Sager et une touche de "No Woman No Cry".

Puis il faut souffler un peu avec l’orientale et touchante version de "Desert Rose". Fin du set avec un "Every Breath You Take", où Sting présente ses musiciens et salue le public. Rappel avec "King of Pain" et "Driven to Tears" Puis la main sur le cœur c'est au tour de "Russians" de cueillir le cœur ou les larmes de cet AccorHotels Arena, pour finir avec "Fragile", incontournable.


Il est déjà l'heure de partir, si tôt, les lumières se rallument, la salle se vide, on se remémore déjà ces 2 heures de concert, une belle prestation de plus que nous aura offert un grand artiste, une voix si unique, une setlist complète, un très grand moment à renouveler...


SetList :

Roxanne
Message in a Bottle
If I Ever Lose My Faith in You
Englishman in New York
If You Love Somebody Set Them Free
Every Little Thing She Does Is Magic
Brand New Day
Seven Days
Whenever I Say Your Name
Fields of Gold
If You Can't Find Love
Shape of My Heart
Wrapped Around Your Finger
Walking on the Moon
So Lonely
Desert Rose
Every Breath You Take
Encore:
King of Pain
Roxanne
Driven to Tears
Russians
Fragile

ROCK LEGENDS Randy Hansen Letz Zep // Live Report : Paris Olympia Mercredi 23 Octobre 2019.


Rock Legends, à l’Olympia Le Mercredi 23 Octobre 2019

"Rock Legends" est de retour à Paris pour nous faire découvrir des concerts de légendes.
Richard Walter nous fait vivre un moment inoubliable avec ce concept "Rock Legends", Une affiche inimaginable, The Jimi Hendrix Révolution et Letz Zep.
Voilà l’occasion de découvrir pour la première fois en France Randy Hansen, adoubé officiellement par la fondation Hendrix. Le concert a lieu à l’endroit même ou Jimi Hendrix à débuté sa carrière 53 ans plus tôt, c’était à l’Olympia de Paris, le 18 Octobre 1966.
Il partage l’affiche avec Billy Kulke & Letz Zep, le meilleur Tribute Band de Led Zeppelin. Pour la petite histoire, il y a 50 ans, Robert Plant et son groupe étaient également sur cette même scène le 10 Octobre 1969.
Réunir Hendrix et Led Zep dans ce lieu mythique qu’est l’Olympia de Paris…
Bravo Monsieur Richard Walter !!!

Ce soir, ce sera : Entrée / Plat / Dessert !!!
20H00, le concert débute avec "Les Cochons dans l’Espace", un groupe décalé et imprévisible. Ils interpréteront essentiellement des reprises 60/70, tels que "Satisfaction" des Stones, "Knockin' on Heaven's Door" de Bob Dylan, un très bon "Mercedes Benz" de Janis Joplin repris a capela par la bassiste et chanteuse du groupe, "On the road again" de Canned Heat, "La Grange" de ZZ Top,
"Breathe" des Pink Floyd, "Move Over" de Janis Joplin…  Le ton est donné, la salle vient d’être projetée, non pas dans l’espace mais bien sur terre dans les années Power Flower.

Première entracte pour digérer l’Entrée.
Retour dans la salle… Et là !!!

Sans avoir pris de substance illégale… Une apparition ! Jimi Hendrix en personne ou Randy Hansen avec son physique et sa tenue de scène Hendrixienne , le chapeau vissé sur la tête, le visage dans l’ombre, les spectateurs sont bluffés, on est à l’Olympia de Paris en 1968 et Jimi Hendrix fait son entrée sur  "Sgt Peppers" des Beatles, il enchaine avec "Hey Joe"…la voix, le jeu de guitare tout est là !
Il continue avec "Are you experienced", "Fire" "Little Wings" "Foxy Lady", "All along the watchtower" de Bob Dylan et "Voodoo child", bien entendu le jeu de scène est formidable, nous avons droit au solo avec la guitare derrière la tête, le jeu de guitare avec les dents….
La salle a bien mangé avec cette prestation très consistante, et malgré tout, certains réclament encore du rab ! Avant de passer à l’entracte, Randy Hansen est de retour sur scène pour nous envoyer une tuerie de "Purple Haze", et c’est terminé, tout le monde se retrouve sur le trottoir du Boulevard des Capucines. Même les non fumeurs ont besoin de prendre un bol d’air, déjà la fameuse sonnette de l’Olympia retentit pour nous signaler qu’il est temps de rejoindre nos places.

Le dessert va être servi, on éteint les lumières, une musique envoûtante tourbillonne dans la salle obscure, ça dure quelques secondes ! Tout le monde retient son souffle…
Et là ! Lumière, intro à la Batterie suivi des premières notes de "Rock n Roll", c’est parti !
On aperçoit la crinière blonde de Robert Plant (Billy Kulke) qui entame le chant, la voix et les mimiques collent au personnage, Jimmy Page (Andy Gray) envoie ses riffs de guitare comme il se doit ! Bandeau dans les cheveux, "John Bonham"  tape comme un fou sur ses gamelles et le discret « John Paul Jones » passera  alternativement de la Basse au Clavier. On aperçoit les runes des quatre musiciens, le décor est planté, Led Zep est bien là ! Le morceau suivant reste dans le ton avec un formidable "Black Dog", quelques instants d’accalmie avec "The song remains the same", "The Rain Song", arrive enfin "Kashmir" puis "Moby Dick" au milieu de ce titre, seul sur scène le batteur nous envoie le fameux solo, puis les musiciens sont  de retour pour clôturer le morceau. Andy Gray et sa Gibson Double Manche entame les premières notes de "Stairway to Heaven", le public est conquis  par cette superbe interprétation, le show se termine avec le fameux  "Whole Lotta Love" un incontournable et "Immigrant song".

Le temps d'une soirée, Richard Walter a encore une fois conjugué magie et émotion.









Mitch B / Photo: Shooting Idols


jeudi 24 octobre 2019

CHRONIQUE CD // Skip The Use "Past and Future - Sortie le 18 octobre 2019


Trois ans après leur séparation en 2016, voici le retour plutôt attendu des Lillois de Skip the Use avec un nouvel album "Past and future". Un album généreux comme le groupe en a le secret, mêlant habilement les genres, passant du  punk au funk au reggae dans une parfaite cohérence, le duo Mat Bastard et Yan Stefani fonctionne toujours à la perfection.

Et pourtant, autant le dire tout de suite, passer derrière "Loov" qui était à lui tout seul une véritable mine de réussites, un des meilleurs albums français des 10 dernières années (oui oui), du genre de celui qu'on écoute plus de 6 mois sans se lasser... n'était pas chose facile. On retrouve ici avec "Past and Future" tout ce qu'on aimait chez Skip the Use, et tout ce qu'on a adoré chez Mat Bastard solo... Cette étincelle qui nous fait plonger immédiatement dans une joyeuse folie, on adhère à la minute où on découvre chaque titre, comme si un vieux pote sonnait à la porte.

Les textes ne sont pas en reste avec des thèmes sociaux toujours très prégnants : racisme et xénophobie ("Marine"), influence des réseaux ("Du bout des doigts"), mais aussi plus légers ("Kiss") ou revendicatifs ("Damn Cool", premier clip issu de l'album, avec ce refrain qui résonne longtemps en tête, un tube en puissance).

Si ce n'est pas encore fait, à découvrir en tournée dans toute la France avec A-Vox, et à Paris Elysée Montmartre le 21 novembre prochain.




Coolcat - Photos : Shooting Idols, Th. Cattier 


vendredi 18 octobre 2019

INTERVIEW // Sting Conference de Presse Paris 17 Octobre 2019.



Sting après plusieurs jours à Paris enchaine les radios et télés pour la promotion de "My songs Spécial Editions" et de "Every move you Make" l’intégrale de The Police prévue le 8 novembre 2019.
Un après-midi ensoleillé pour notre Englishman à Paris dans un grand hôtel Parisien, c’est là que se tient la conférence de presse, dernière étape promotionnelle avant le concert SOLD OUT du lendemain à AccorHotels Arena.
Nous avons pu participer à cette conférence de presse, voici en images et par écrit les échanges que tous ont pu faire avec un artiste majeur.



QUESTION : La compilation "My Songs" et l’intégrale The Police "Every move you make" ont été également éditées en vinyle, que pensez-vous du retour en force du vinyl ?
STING : Le vinyl a été pour moi en grandissant une expérience quasiment religieuse : d'abord on allait acheter le disque, puis on lisait les notes de pochette, puis on découvrait les dessins ou les photos, c'était comme une relique sacrée.
Puis on posait son disque sur la platine et on posait l'aiguille du saphir sur la galette du vinyl, c'était un rituel, tout ça me manque énormément. Aujourd’hui le streaming, c'est juste appuyer sur une touche comme sur une machine à café, c'est devenu fonctionnel, il n'y a pas de véritable expérience artistique. Je suis très content que le vinyl revienne, tenir un objet physique, ce n'est pas anodin, c'est très important.

QUESTION : Pourquoi proposer une nouvelle édition ?
STING : Pour moi l'enregistrement n'est jamais terminé, c'est toujours un travail en cours, en ce moment pour ces chansons j'ai essayé de les réimaginer, pour moi un disque n'est jamais un produit fini, c'est comme un organisme vivant.

QUESTION : Avez-vous l'angoisse de la page blanche ?
STING : Ça me rend très anxieux ce blocage d'écriture, je me suis rendu compte au fur et à mesure que l'on ne pouvait pas être productif en permanence, il fallait qu'il y ait des moments d'arrêt dans la productivité pour pouvoir vivre sa vie, vivre d'autres expériences, et pouvoir écrire à propos de ces expériences. Aujourd’hui j'ai moins peur de ce blocage, je me suis rendu compte que c'était un processus important et nécessaire, par exemple si en ce moment je fais face à une page blanche, je me dis que ce n'est pas grave, ça reviendra, c'est cyclique.

QUESTION : Vous vous êtes toujours investi dans de multiples projets, d'abord avec Police, puis pendant votre carrière solo, ou des duos notamment avec Shaggy récemment, est ce que cette réédition et une manière de clore le chapitre ou plutôt de faire plaisir à vos fans ?
STING : J'aime la diversité dans ma carrière et je suis beaucoup plus intéressé par le fait de surprendre, que ce soient les autres ou moi-même à l’intérieur de ma musique. J’essaye de faire des choses qui sont inattendues pour le public, comme de la musique de la Renaissance au luth, ou travailler avec Shaggy, ces deux projets sont très différents, mais ils me permettent de garder un intérêt dans ce que je fais, quelques soient les projets, de ne jamais avoir de complaisance de rester sincère, entier et frais. Sinon je m'ennuie.
La sortie de ces coffrets ou de ces objets c’est une chose, même si c’est important pour les fans d’avoir un bel objet pour marquer une longue carrière comme la mienne, comme je vous l’ai dit tout à l’heure les chansons ne sont jamais terminées, ce n'est pas parce que ce coffret sort que ça s’arrête et on passe à autre chose… Demain je vais chanter Roxanne devant le public à Bercy, et je vais faire tout mon possible pour la réinventer une fois de plus, cette chanson n’est pas une pièce de musée.


QUESTION : Comment avez-vous choisi les titres que vous avez réorchestrés pour l’album ? Demain vous serez en concert à Bercy, comment avez-vous travaillé sur cette nouvelle tournée ?
STING : Dans ma carrière, j'ai joué dans des salles totalement différentes, de tailles très différentes. La première fois qu'on a joué à Paris c'était au Gibus, mais par la suite on a aussi joué au Stade de France… C'est un peu comme faire de la musculation !
Pour le choix des titres, les chansons se choisissent d'elles-mêmes, celles qui sont le plus populaires ou celles que le public veut entendre. Ici, l'intérêt était de choisir une chanson très connue et donner au public l'occasion de voir comment elle pouvait être réinterprétée. Au fil du temps, c'est comme dans un couple, on développe une relation particulière avec chaque chanson, on sait laquelle va fonctionner sur scène.




QUESTION : Quelles sont vos chansons préférées ?
STING : C'est vache comme question ! C'est comme si vous me demandiez lequel de mes enfants je préfère... Je suis fier de toutes, comme un ensemble.

QUESTION : Vous êtes un excellent bassiste, quelle place prend sur scène le fait d’être bassiste et leader ?
STING : C'est une place très intéressante d'être bassiste, en plus je chante donc je peux changer l'harmonie du morceau, c un exercice très compliqué mais intéressant d’avoir ces deux positions, et en plus on est payé double !! (il rit et dit ensuite que ce n'est pas vrai)

QUESTION : Vous soutenez la lutte contre la déforestation, pouvez-vous nous dire quelques mots là-dessus ? Envisagez-vous de faire de la politique ?
STING : (en fr) Jamais !! Je m'exprime en tant que citoyen d’Europe, du monde, en tant que père, que mari, que grand-père, je considère avoir de la légitimité pour le faire, pas en tant que rock star. Depuis 30 ans je suis impliqué dans ces actions, en Afrique, en Amérique du sud, je considère que la seule action qu'on puisse faire pour nous protéger des changements climatiques, c'est protéger nos forêts au lieu de les bruler. Les politiques devraient commencer à écouter, notamment à écouter Greta Thunberg, car depuis le temps notre génération a détruit la planète.

QUESTION : Avez-vous déjà envisagé un album de duos ? Quelles ont été vos relations avec les anciens membres de Police, notamment dans la réédition du box set ?
STING : On l'a juste fait (rires) ça a pris 3 mn, je suis très chanceux que des artistes viennent vers moi pour me demander de faire des duos, je pense à maitre Gims, très belle chanson, Mylène Farmer... Ces opportunités qui se présentent m'apprennent toujours de nouvelles choses, c'est toujours très intéressant de travailler avec un autre artiste.

QUESTION : Aimeriez-vous faire un album de duos avec la nouvelle scène ?
STING : Ce serait une excellente opportunité mais cela doit venir d'eux, pas de moi ! Je suis fasciné par les jeunes artistes, j’essaye de toujours rester au courant, ce qu'ils font est très stimulant.

QUESTION : Les français vous aiment, mais comment les percevez-vous, avec leurs qualités et leurs défauts ?
STING : Je trouve le public français musicalement très sophistiqué. Je ne sais pas si cela vient de votre éducation, mais j’ai encore pu l’apprécier ce matin au parc Monceau, il y avait un groupe d’écoliers qui chantaient en harmonie, c’était très impressionnant. Je pense que les Français sont toujours prompts à apprécier mes expérimentations musicales… D’ailleurs, je trouve que la musique, tant en France qu’en Angleterre, a été enrichie par des sons venus d’ailleurs. L’Afrique du nord avec le raï ou encore le Sénégal que j'ai découvert en France, le reggae pour l’Angleterre. Les brassages ethniques enrichissent nos cultures respectives et en cela, la France et l’Angleterre se retrouvent musicalement."


QUESTION : Comment arrivez-vous à mixer votre style avec ceux d'autres artistes ?
STING : C’est avant tout un principe de négociation : il faut d’abord écouter, ce qu'ils ont à dire, comment ils travaillent. Impossible de créer un duo si vous n'écoutez pas. C’est un exercice de style, d'empathie, de compromis, d'humilité. Quel que soit le niveau, on apprend encore une fois toujours d'une collaboration avec un autre artiste.

QUESTION : Que pensez-vous du Brexit, et surtout pensez-vous que le Brexit va causer du tort aux artistes britanniques ?
STING : Personnellement j'ai voté contre, sans oublier que la raison première pour laquelle le Brexit a été créé était pour arrêter les guerres et les conflits en Europe, je pense que ce sera très dommageable à plus ou moins long terme, car nous allons passer les 20 prochaines années à organiser le Brexit alors qu'il y a encore tellement de choses importantes à discuter en politique. On devrait rester d'ans l'union européenne, moi-même je me considère comme européen, et d'ailleurs il y a eu peu de mobilisation, seuls 48% des britanniques ont voté, s’ils refaisant le referendum aujourd’hui les résultats seraient probablement différents.
Pour moi, aujourd'hui cela reste facile de jouer dans les pays limitrophes, France, Allemagne, mais s'il y avait besoin d'un visa ce serait un cauchemar ! Je vis en Italie, il me faudrait un visa pour aller voir ma femme, si cela se produisait il y aurait des kilomètres de camions entre Paris et Calais, et entre Douvres et Londres, pour réguler les échanges commerciaux entre l'Europe et le Royaume Uni.

QUESTION : La chanson Roxanne a été écrite à paris…
STING : Demain je vais commencer le show avec cette histoire, comment elle a été inspirée, je vous le dis maintenant. Paris est une ville magnifique, avec ses problèmes comme toute autre ville, mais elle reste très inspirante avec sa culture musicale, cinématographique... hier j'ai vu le film les visiteurs dans l'avion, j'en ai pleuré de rire.

QUESTION : Il y a 3 ans disparaissait George Michael, vous aviez fait un duo sur scène en 1993…
STING : J'admirais George Michael depuis ses débuts avec le groupe Wham, c'était un chanteur, un auteur compositeur extraordinaire, mais aussi une belle personne. Nous étions voisins à Londres. Sa disparition a été une tragédie, il avait un vrai talent, je le regrette.
Je ne me souviens pas de tout, ni même d'avoir chanté "Every breathe you take" avec lui sur scène en 1993, car beaucoup de mes souvenirs sont flous aujourd’hui, ils ont tendance à se rassembler en un seul souvenir, celui de ma vie, mais son interprétation de "Roxanne" a été très inspirante pour moi, je m’en inspire encore notamment sur les orchestrations.

QUESTION : Avez-vous redécouvert vos chansons en travaillant sur ce coffret ?
Lorsque je tombe sur mes vieilles chansons, c’est toujours par accident, pendant que je fais mes courses par exemple. Je les redécouvre souvent avec plaisir, et je suis content de ce qu’on a réussi à faire à l'époque, même si je repère les changements qu’on aurait dû faire pour les rendre perfectibles. J’espère que les gens seront eux aussi contents de les réécouter ou de les découvrir.




Voilà, 40 minutes de plaisir partagées avec Sting, un homme d’une grande disponibilité et d’une extrême gentillesse, nous avons essayé de vous faire vivre cette conférence dans sa forme la plus complète possible.

Midnight Riffer - Photo : Shooting Idols, Th. Cattier

 

dimanche 13 octobre 2019

BARNS COURTNEY // En concert @ Paris Café de La Danse le 25 Octobre 2019.


BARNS COURTNEY // En concert @ Paris Café de La Danse le 25 Octobre 2019.

WILL & THE PEOPLE (Première partie)

Barns Courtney est prêt à affronter le monde, à vous faire rire et à vous faire transpirer. Barns Courtney a presque une dévotion religieuse à profiter de la vie et à s’amuser, et il pense que vous devriez, vous aussi, vous amuser. Barns Courtney préférerait se rendre aux cérémonies de remise des prix sur une girafe plutôt qu’en limousine. Barns Courtney dit qu’il est très fort pour raconter des conneries, mais ne peut pas s’empêcher de dire la vérité. Barns Courtney a un dossier sur son téléphone contenant des photos de ses paroles tatouées sur ses fans. Barns Courtney décrit son nouvel album comme un psychotrope des années 90 par un trou de souris. Barns Courtney aimerait vous parler du livre qu’il est en train de lire. Barns Courtney est le genre de rockstar qu’on ne fait plus, et le genre de popstar dont le monde a besoin aujourd’hui. Barns Courtney sait que les cheveux courts lui vont mieux, mais il serait perdu sans quelque chose à secouer sur scène.






mercredi 9 octobre 2019

ERIC BURDON // Live Report : Paris Olympia Mardi 8 Octobre 2019.


Arrivé à Paris pour ce concert d'adieu mardi soir à l'Olympia "Its my Life", on en profite pour avoir quelques radios, avec notamment un passage sur France Inter vendredi soir chez Emilie Mazoyer et quelques autres...

C'est un petit événement à Paris après ces quelques années d'attente (son dernier passage datant de 2013 dans cette même salle de l'Olympia), Eric Burdon est de retour pour nous faire ses adieux à l'occasion d'un dernier concert parisien.

En pleine forme et apparemment très détendu, la légende nous offre ce soir un concert nous prouvant s'il en est encore besoin que la puissance et la magie de sa voix, malgré ses 78 ans, reste une empreinte indélébile au temps qui passe.

Enchaînant les titres avec puissance, le public est dans une belle osmose toujours sous l'effet de tous ces souvenirs, Eric Burdon a marqué la musique que l'on aime.
Un quasi best-of de notre vie, des années 60 à nos années 80, un bon moment de vie partagé avec un artiste qui aura tracé sa route sans aucun compromis, comme une profession de foi.

Un seul petit regret, la durée du concert, que l'on on aurait bien aimé prolonger et savourer une petite demi heure de plus.

En rappel, deux versions de "We've Got To Get Out Off This Place" et  "Hold On I'm Coming" ou le public a enfin pu se lever et se coller à la scène pour honorer ces ultimes minutes.

Des adieux, le mot reste toujours très fort et lourd de sens, on espère toujours que cela ne sera qu'une promesse sans lendemain.













SetList : 

Mama Told Me Not To Come
Soul Of A Man
Spill The Wine
Mother Earth
In the Pines
When I Was Young
It's My Life
Dont let me be Misunderstood
House Of The Rising Sun
Motherless Child
Don't Bring Me Down
Bring It On Home To Me
No Regrets
We've Got To Get Out Off This Place
Hold On I'm Coming

Midnight Riffer - Photo : Shooting Idols, Th. Cattier

 

mardi 8 octobre 2019

IBRAHIM MAALOUF // Live Report : Paris Olympia 23 au 25 Septembre 2019.



Pour présenter en avant-première son nouvel album S3NS, quoi de mieux que l'Olympia de Paris ? Accompagné de ses musiciens de talent, Ibrahim Maalouf, trompettiste prodige mais également claviériste, compositeur, arrangeur, réalisateur, investit la scène parisienne pour 3 concerts complets.

Un spectacle qui fait voyager son public tout droit vers La Havane et ces horizons chers à Ibrahim Maalouf, au gré des sonorités et des rythmes tantôt entraînants, tantôt envoûtants, percussions, cuivres, claviers...

Quelques invités surprise différents chaque soir, qui viennent participer et partager ce voyage musical au gré de la sensibilité d'un artiste dont la joie d'être sur scène est palpable à chaque mesure.

Pour le début de cette tournée, qui devrait durer 2 ans, et la sortie du nouvel album le 27 septembre 2019, on ressent cet enthousiasme qui émane de Ibrahim Maalouf, et la communion qu'il partage intensément avec un public ultra réactif présent ces 3 soirs, et qui oeuvre le mieux du monde à propager une ambiance chaude et dansante.

Un concert plein de moments d'émotions, à partager absolument pendant les prochains mois. Ne le ratez pas s'il passe près de chez vous.










Prochain rendez-vous parisien à la Seine Musicale de Boulogne Billancourt le 14 et 15 décembre 2019, et en tournée :

Lille le samedi 19 octobre 2019, Zénith Arena
Grenoble le samedi 26 octobre 2019, Summum
Lyon le dimanche 27 octobre 2019, Halle Tony Garnier
La Rochelle samedi 16 et dimanche 17 novembre 2019, La Sirène
Dijon le samedi 23 novembre 2019, Zénith
Nancy le dimanche 24 novembre 2019, Le Zénith
Marseille le dimanche 1er décembre 2019, Le Dôme
Montpellier le dimanche 8 décembre 2019, Zénith

Midnight Riffer - Photos : Shooting Idols, Th. Cattier




lundi 7 octobre 2019

CHRONIQUE CD : COTTON BELLY'S "Missi" Sortie le 29 Mars 2019.


Artistes : Cotton Belly’s
Titre de l’album : Missi
Date de sortie : Mars 2019

"Missi", le dernier album du groupe Francilien Cotton Belly’s, nous amène de l’autre coté de l’Atlantique et plus exactement dans les rues de Memphis, sur le rives du Mississippi et en Louisiane, dans le Bayou.
11 titres qui vous font voyager  dans les grands espaces. Dès morceaux bien travaillés et entrainent, avec Yann Malek, au chant, à l’harmonica, à la guitare acoustique et à la Lapsteel, Christophe Etienne à la basse,  Aurélie Simenel à la batterie et Mike Ravassat aux guitares électrique et acoustique, et au banjo.

Les 11 morceaux de l’album sont les suivants :
1 - Jays
2 - Walk
3 - Tried
4 - Missi
5 - I Won’t Lie
6 - Your Song
7 - Roadside
8 - Well & Good
9 - Never Sing Alone
10 - Enfold
11 - Green Light Come

"Missi" est un album Blues-Folk, riche et fabuleux à se procurer absolument !




Mitch Bertrand

dimanche 6 octobre 2019

MaMA FESTIVAL // En concert & Convention @ Paris les 16 17 et 18 Octobre 2019.


MaMA Festival & Convention @ Paris 16 17 et 18 Octobre 2019.



 

La programmation:

LA CIGALE

MERCREDI 16 octobre
19h00 Faada Freddy (SN)
20h40 Yaya Minté (SN/FR)

JEUDI 17 octobre
19h35 Ha the Unclear (NZ)
21h10 Anwar (MA/BE)

VENDREDI 18 octobre
20h10 Paper Plane (FR)
21h40 Imany (FR)

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PHONO MUSEUM

MERCREDI 16 octobre
20h00 Carine Bonnefoy Duo (FR)

JEUDI 17 octobre
21h00 Joseph Chedid (FR)

VENDREDI 18 octobre
22h00 Eliasse (KM)

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LA BOULE NOIRE

MERCREDI 16 octobre
19h30 The Pier (IT)
22h30 It It Anita (BE)

JEUDI 17 octobre
20h30 Sooma (CH)

VENDREDI 18 octobre
21h30 La Jungle (BE)

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LA MACHINE DU MOULIN ROUGE - LA CHAUFFERIE

MERCREDI 16 octobre
20h00 Silly Boy Blue (FR)
23h45 Calling Marian (FR)

JEUDI 17 octobre
21h15 DI#SE (FR)

VENDREDI 18 octobre
22h30 Lord Esperanza (FR)

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BACKSTAGE BY THE MILL

MERCREDI 16 octobre
20h30 Eli Rose (CA )
00h05 Rare Akuma (BE)

JEUDI 17 octobre
21h45 YellowStraps (BE)

VENDREDI 18 octobre
23h00 Tessa B (FR)

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BUS PALLADIUM

MERCREDI 16 octobre
21h15 Morgane Imbeaud (FR)

JEUDI 17 octobre
22h30 Hervé (FR)

VENDREDI 18 octobre
23h30 Bear's Towers (FR)

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LES TROIS BAUDETS

MERCREDI 16 octobre
21h00 Liv Del Estal (AR/FR)

JEUDI 17 octobre
21h50 Elisa Jo (FR)

VENDREDI 18 octobre
23h00 Béesau (FR)

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LE CARMEN

MERCREDI 16 octobre
19h30 Someone (NL)
22h40 WILDES (UK)

JEUDI 17 octobre
20h45 Tessa Dixson (BE)

VENDREDI 18 octobre
21h45 Oh Mu (CH)

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MAGNUM CLUB

MERCREDI 16 octobre
20h15 Joanna (FR)
23h15 Praa (FR)

JEUDI 17 octobre
21h15 Sally (FR)
00h15 Ouai Stéphane (FR)

VENDREDI 18 octobre
22h15 5Y (JP)

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CUBA CAFE

MERCREDI 16 octobre
19h45 Feli Xita (FR)
23h30 Antoine Pesle (FR)

JEUDI 17 octobre
21h00 Nebraska (FR)

VENDREDI 18 octobre
22h15 Indian Queens (UK)

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LA MACHINE DU MOULIN ROUGE - LE CENTRAL

MERCREDI 16 octobre
20h45 NSDOS (FR)
00h30 Pierre Kwenders x Uproot Andy - Moonshine (CA/US)

JEUDI 17 octobre
22h00 Blick Bassy (CM)

VENDREDI 18 octobre
23h15 Aedan (FR)


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vendredi 4 octobre 2019

SIMPLE MINDS // En tournée en France en avril 2020.






CEDRIC ANDREOLLI (TUNGS10) // Interview // Juillet 2019.

 

TUNGS10 est un tout nouveau combo Breton qui déboule sur la scène Métal Française et risque d’en surprendre plus d’un.
Ne vous m’éprenez pas ici on est loin du folklore régional Breton et du traditionnel biniou mais d’un Métal de grande classe emmené par la voix de la charmante Nathalie Kowalczyk.
Formé en 2015 le gang a déjà un album à son actif « Season One » qui lui a permis de sévir à travers toute la Bretagne et se créer un following conséquent.
Ambitieux TUNGS10 n’a pas l’intention de s’arrêter là et compte bien investir tout l’hexagone en lorgnant sur l’Europe avec la sortie de leur deuxième opus The Lost Manuscript.
Un album concept basé sur le mythe de Frankenstein crée par Mary Shelley et revisité par le combo, un pari risqué tant le sujet a été aborder musicalement et cinématographiquement mais qui n’a pas effrayé, la formation du Finistère.
Nos amis évoluent dans un Métal Mélodique technique qui baigne dans un univers steampunk post-apocalyptique emmené par voix féminine de haute volée qui n’est pas sans rappeler une certaine Kate Bush accompagné de refrains pop accrocheurs à souhait.
TUNGS10 c’est un monde à part entière, un voyage intemporel au cœur de la Bretagne qui nous délivre un Métal Symphonique puissant aux mélodies entêtantes faites pour déambuler dans les méandres de votre cerveau !
C’est avec Cédric le sympathique guitariste que votre serviteur a pu s’entretenir afin d’en savoir un peu plus sur la genèse de la formation.
Un entretien sans galette et sans cidre mais dans la bonne humeur et la décontraction.
Un entretien découverte avec un musicien réaliste qui garde bien les pieds sur terre !
Magnéto Cedric c’est à toi !


Comment se déroule cette journée de promotion au Doctor Feelgood?
Cédric Andreolli. Très très bien. On a eu énormément de retour positif sur l’album, ça fait super plaisir. 
Ça permet aussi de parler du travail que l’on a fait depuis un an et discuter avec des gens qui sont bien implanté dans le milieu du Métal.
C’est appréciable et puis ce sont des choses que de toute façon nous ne pouvons pas faire dans notre Bretagne perdu.

Vous sentez vous isolé en Bretagne par rapport au reste de la France ?
Cédric Andreolli.Je ne dirai pas que l’on se sent isolé, il y a pas mal de groupes qui viennent de Bretagne et qui tourne sur cette scène-là.
Après cela reste quand même une scène où il est très difficile d’en sortir pour des raisons évidentes.
Pour nous venir sur Paris cela représente 10h de routes aller/retour.
C’est relativement compliqué en termes de finance.
Il faut arriver à budgétiser ça et ce n’est pas forcément simple.
Après par contre en termes d’activité, il y a pas mal d’association qui organisent de concerts sur Brest, Rennes, Nantes.
Il y a des opportunités pour jouer, c’est plus difficile d’en sortir.

Quel souvenir gardes-tu de la Release Party organisée par l’association Brestoise Destrock au cabaret Vauban à Brest le 24 mai dernier ?
Cédric Andreolli. C’était assez magique. Il y a eu à peu près 250 personnes qui ont fait le déplacement, ils étaient là en majorité pour découvrir l’opus.
C’était super on a délivré une belle prestation. On a eu trois quatre mois pour travailler les morceaux.
Les retours étaient très bon, les gens ont trouvé ça propre, carré, c’est aussi ce que l’on recherchait.
Derrière, il y a eu deux heure trente de Fête, c’est un souvenir exceptionnel pour un combo local.
On s’est retrouvé pendant deux heures trente à signer des autographes, à faire des photos, à discuter avec des fans.
C’était un peu irréel et très agréable.

Comment ont été accueilli les nouveaux morceaux de The Lost Manuscript ?
Cédric Andreolli. Très bien, je ne te cache pas que l’on avait une certaine appréhension pour la sortie de l’album.
Je ne dirai pas qu’on changeait de style, on a gardé la touche qu’on avait sur le premier opus.
Mais c’est devenu un peu plus technique, plus arrangé, plus écrit, plus présent et assumé.
Du coup on avait une petite appréhension sur les gens qui nous suivait pour être sur qu’ils allaient continuer à accrocher et à venir nous voir.
Mais ça s’est super bien passé, la nouvelle optique a été très bien acceptée.
On a eu de bons retours directement de la part des gens qui nous suivaient.
Après ils étaient déjà un peu habitué car ils avaient pu suivre le processus de création sur les réseaux sociaux.
Ca a permis de nous rassurer un petit peu.
En ce qui concerne les concerts avec cet opus qui est plus pêchu ça nous permet d’avoir plus d’énergie et en concert ça passe bien.
On essaye de ne pas trop faire descendre la pression, on l’entretient ça permet de se lâcher plus même si c’est un set qui est plus difficile à jouer comparer à ce que l’on jouait avant.

Comment décrirais-tu un concert de TUNGS10 ?

Cédric Andreolli. On essaye d’avoir une énergie assez communicative, on bouge bien.
Après en ce qui concerne le travail que l’on effectue, il y a des mouvements qui sont préparés, on sait comment on va évoluer sur pas mal de passage, les choses sont définie.
Il y a des moments statiques et d’autres ou on fait des trucs particulier.
L’aspect scénique on essaye aussi de le renforcer avec du visuel. On a un peu de matériel qu’on apporte avec nous.
Il y a des trucs basique comme le backdrop mais aussi deux grands décors de 1m50 par 1m50 sur lesquels sont attaché des jeux de lumières qui sont synchronisés sur ce que les titres que l'on joue.
Quand on commence le set, on est tous en harmonie, il n’y a pas d’appel avant les morceaux, ça renforce un peu le coté théâtral du truc, tout s’allume et ça part.
Le concert est assez enchainé au niveau de titres.
Le concert est assez enchainé au nouveau des titres, on parle un peu et on enchaine, toutes les transitions sont travaillé.
On sait exactement combien de temps va nous prendre le set étant donné que l’on est calé sur les samples qui sont derrières.

Vous avez un look très étudié d’où vient cette volonté de travailler votre apparence scénique ?
Cédric Andreolli. C’est venu progressivement, on cherchait comment s’habiller de façon à être différent en développant le coté théâtral.
Tout est venu de Madeleine, elle a proposé ce thème là pour toujours renforcer le coté théâtral.
Quand on a commencé à chercher un peu, ça se prêtait bien à ce que l’on faisait, au nom du groupe et à la typo que l’on avait choisi dès le début.
On est parti à fond la dedans le Steampunk Apocalyptique ça permet aussi de renforcer le visuel en concert.

Pourquoi votre chanteuse utilise deux prénoms Madeleine et Nathalie ?
Cédric Andreolli. Madeleine c’est son deuxième prénom. Avant on utilisait Nathalie pour communiquer.
Mais comme elle écrits aussi des papiers sur des thèmes basé sur la recherche, pour éviter de foutre en l’air son référencement en tant que chercheuse on a choisi d’utiliser son deuxième prénom.
En fait elle est docteur en biologie. Moi je travaille dans l’informatique, je fais des simulations pour des cotes de physique nucléaire et générale.

Vous êtes très loin de l’univers de TUNGS10 ! Rires
Cédric Andreolli. Rires ! Oui, notre batteur est chercheur en physique.
On a tous des emplois très différents du monde de la musique.



Qu’aviez-vous envie de développer à travers ce second album ?
Cédric Andreolli. L’idée de faire ce deuxième opus nous est venu lorsque Madeleine est partie en voyage pendant un an.
On a décidé de lancer ce projet justement pour s’occuper pendant cette année-là.
On voulait avoir un projet fort qui allait nous prendre du temps et demande un peu d’investissement pour revenir au retour de Madeleine sur le devant de la scène avec quelque chose de nouveau à proposer.
On avait bien séparé les choses, on savait comment on allait s’organiser.
Elle est parti avec du matériel pour s’enregistrer afin de pouvoir faire une auto production.
Avant qu’elle parte, on s’était réunie autour d’une feuille blanche.
Notre truc c’est qu’on essaye d’avoir un projet de plus en plus aboutie, avec une histoire derrière.
C’est venu quasi naturellement de partir sur un concept pour l’album. En évoquant les thèmes, on est arrivé sur l’histoire de Frankenstein.
On se demandait ce qui pouvait être un peu Streampunk, on s’est dit qu’on avait qu’à faire notre version de cette histoire.
On a donc commencé à écrire en découpant le thème en 11 chapitres ce qui ensuite nous a permis de composer un morceau par chapitre.
C’est comme ça que l’on en est arrivé là.
Moi je compose principalement ce qui est musical et le premier shot des paroles, ensuite on retravaille tout ça tous ensemble.
Cette partie la a pris deux mois et demi.
A la suite de cette phase là ou moi j’apporte un truc un peu brut, on a tout explosé et pendant six mois on a tout retravaillé, on a travaillé pour avoir des arrangements professionnels.

Comparé à "Season One" votre premier opus dirais tu que votre investissement a été plus important pour le petit dernier?
Cédric Andreolli. Cela a été complètement différent.
Pour notre premier opus, il y avait des morceaux qui existaient avant que l’on travaille tous ensemble.
C’est plus un patchwork de titres sur lesquels on a essayé de créer une idée via le son plutôt qu’un projet d’album dès le début.
Pour The Lost Manuscript, on a changé de batteur, on a recruté un musicien beaucoup plus technique qui est d’ailleurs toujours notre batteur actuel et qui nous a permis d’avoir un effectif très stable.
Il vient de la scène Metalcore et c’est un truc qui nous plaisait bien.
Ca nous a aussi permis d’aborder la phase de composition vraiment différemment avec un aspect beaucoup plus technique à la batterie, plus puissant, plus lourd sur des morceaux rapides.
Un truc plu pêchu !

Comment s’est déroulé l’enregistrement de The Lost Manuscript ?
Cédric Andreolli. Le premier opus a été enregistré avec une batterie électronique qui était plus puissante, toute la batterie était samplé derrière.
Pour The lost Manuscript on voulait vraiment revenir avec une batterie acoustiques ca été un bon challenge.
Lorsque tu as un studio amateur, enregistré une batterie acoustique avec une dizaine de micros ça commence à devenir compliqué.
On a pris notre temps, on a fait ca sur un weekend, on l’a enregistré sur deux jours complet.
Ensuite on a enregistré le reste, les guitares, les basses, le chant et le synthé qui a été récupéré de la pré production principalement.
Ça c’est fait comme ça progressivement mais sur un délai assez court.
On a enregistré la totalité en a peu près deux mois et on a mixé et masterisé sur 1 mois.

Qu’est ce qui selon toi a déterminé le son de l’album ?
Cédric Andreolli. C’était un souhait que l’on avait au début, on était d’accord pour avoir un différend un petit peu dans l’esprit de The Resilient le dernier opus de BETRAYING THE MARTYRS.
Le son de cet opus nous plaisait beaucoup à tous nous tous.
On s’est un petit peu basé sur ce son la même si après nos techniques de jeu sont différentes, ça va sonner différemment.
Mais sur tout ce qui était équalisation, c’était un équilibre qui nous plaisait bien.
Ça nous a donné l’idée de son en quelque sorte.
Après toutes les phases ont leurs importances au niveau de l’élaboration du son.
Le mixage a permis de gérer une grosse partie des équilibres entre les instruments. La phase de mastering va permettre un peu de rééquilibrer les fréquences, d’augmenter un peu les basses, ça fait aussi partie du processus d’écriture.

Lorsque l’on est à la fois producteur et musicien est ce que ce n’est pas un peu difficile d’avoir du recul ?
Cédric Andreolli.Oui, c’était une des peurs que l’on avait.
On était vraiment entre nous, on n’a pas de manager, on a personne avec un regard extérieur et surtout neutre.
On a essayé d’impliquer des gens qui suivait le groupe depuis assez longtemps et qui était régulièrement la en concert.
On leur a fait écouté des petits morceaux, mais pas tout l’album car on avait envie qu’il y ait aussi un effet surprise.
On a fait écoute quelques morceaux en privé à des gens qui nous suivaient depuis le début pour avoir le retour pour savoir si on était dans la bonne voie.
C’est vrai que l’on avait augmenté le côté technique, la production était meilleure avec un son plus gros.
Il fallait aussi que les gens se retrouvent dedans.
On a jamais eu de commentaires négatifs ça nous a conforté un petit peu dans la direction que l’on souhaitait développer.

Est qu’il y a des morceaux qui ont été un défi à écrire ou à enregistrer ?

Cédric Andreolli. A écrire je dirai « The Machine Behind », c’est un des morceaux que je préfère sur l’album mais ça a été un calvaire à écrire, je l’ai récrit trois ou quatre fois.
Dès le début j’avais le refrain, je l’aimais bien, je le trouvais très catchy mais je ne trouvais rien pour le reste au niveau des couplets, ça a été infernal.
Du coup finalement, je suis très content que l’on y ait passé pas mal de temps car au final je suis très satisfait du rendu de ce morceau qui est probablement celui que je préfère.

Pourquoi avoir choisi “Wandering Around The World” comme premier single?
Cédric Andreolli.  C’était un de nos morceaux qui était dans la liste de nos deux préférés.
Il se trouvait qu’il était en début d’album et on voulait aussi suivre la narration de l’histoire.
Le premier clip raconte le début de l’aventure qui va se développer sur l’intégralité des 11 titres.
Les deux clips suivants vont raconter le reste de l’histoire.
On voulait suivre cette narration.
Ce titre-là représentait bien l’opus, dès le début tu as une rythmique qui est très syncopé avec un petit passage de scream, il y a du growl, du chant clair, des chœurs d’opéras, ça reprend un peu tout ce que tu peux trouver à travers les chansons de The Lost Manuscript.

Quel sera le prochain titre clippé ?
Cédric Andreolli. Ce n’est pas encore complètement défini.
On a parlé entre nous de « The Machine Behind » mais rien n’est sûr à 100 %.

Qu’est ce qui fait que vous allez mettre en avant un morceau précis plutôt qu’un autre ?
Cédric Andreolli. Pour le premier choix c’est un peu arbitraire car c’est basé sur notre ressenti personnel.
Après il y a des titres que tu vas apprécier parce que tu aimes les jouer sur scène et qui au final ne sont pas forcément les meilleurs morceaux de l’opus.
C’est souvent délicat.
Là je pense je pense que pour la suite on va se baser sur des trucs assez simple.
On va regarder les chiffres d’écoute sur Spotify, Deezer, You Tube ….
On va se servir de ça pour valider ou pas les chansons que l’on va utiliser pour le prochain clip.

Le premier morceau que vous avez composé a été The Lost Manuscript est que tu penses que cela a eu un impact sur l’écriture des autres chansons ?
Cédric Andreolli. Je pense qu’il n’a pas influencé l’écriture en termes de composition.
Par contre il a clairement influencé la rigueur des arrangements qu’on exigeait.
C’est vraiment lui qui a un peu drivé le côté un peu plus élaboré des morceaux.
Il y avait dans The Lost Manuscript un peu tout ce que l’on allait retrouver sur le reste de l’opus.
Il a vraiment permis de mettre en place le processus.

Qu’est-ce qui vous a motivé à choisir le thème de Frankenstein. ?  
Cédric Andreolli. Au départ il y avait plusieurs thèmes qui nous intéressaient mais c’est celui que l’on a pu fractionner en 11 chapitres le plus facilement possible.
On avait plus de choses à dire. On s’est dit que  qu’on allait pouvoir écrire un peu plus d’une dizaine de chansons et que l’on avait des choses à développer sur ce thème.
Et puis on a tous tout de suite accroché à cette histoire et on a imaginé immédiatement un visuel ce qui a aussi aidé à définir le thème de l’opus.

Quel souvenir gardes-tu de votre participation au tremplin The Voice of Hell ?
Cédric Andreolli. C’est le genre de concours qui est bien pour avoir un peu de visibilité.
Cette année nous nous ne nous sommes pas investis autant que sur les autres années en demandant aux gens de nous supporter.
C’est toujours le même type de processus, les fans doivent voter pour soutenir groupe.
Après il y a aussi des combines pour falsifier facilement les votes sur ce genre de tremplin.
Ce n’est pas forcément sur ce genre d’évènement que l’on va espérer quelque chose.
Nous on voyait ca surtout en termes d’augmentation de visibilité. On sortait l’opus en même temps, on n’a donc pas vraiment investi sur cette édition-là.

Le 19 Juin à 16h30 vous allez jouer sur le parking de Leclerc dans le cadre du Hellfest quel est ton sentiment sur ce concert ?
Cédric Andreolli. Pour nous l’évènement important pour on s’est énormément préparé c’était pour notre release.
On voulait vraiment que ça envoie. Là on est sur un set de trente minutes.
On l’a déjà bien préparé et on va le retravailler dimanche.
Après objectivement on n’en attend pas grand-chose dans le sens ou on joue un mercredi à 16h30 et le Hellfest commence le vendredi.
Notre set n’est pas à guichet fermé, on en attend pas forcément grand-chose.
Après peut être que l’on aura  une super surprise et qu’il y aura du monde
. On sait déjà qu’il y a des gens  qui vont se déplacer pour cet évènement et venir nous voir.
On va être super content de jouer devant des gens qui nous suivent et qui vont avoir l’occasion de découvrir ce deuxième opus.
Mais on ne s’attend pas à avoir 500 personnes sur le parking de Leclerc.



Comment vous êtes-vous rencontré ?

Cédric Andreolli. Tout simplement par petites annonces.
Je revenais de Paris et je cherchais à monter un projet sur la Bretagne dans le Finistère.
J’ai passé une annonce et j’ai été contacté par un bassiste avec qui j’ai commencé à bosser, je voulais créer quelque chose dans le style IN FLAMES.
On avait recruté un batteur mais on n’avait pas de chanteur.
Le bassiste de l’époque nous a présenté une copine à lui, c’est comme cela que l’on a rencontré Madeleine.
On a accroché tout de suite avec elle.
C’est comme cela que l’on a changé un peu le style originel pour arriver à du Métal avec chanteuse.

Vous avez fait une reprise d'Anita No de The Dø et de Pink "What About Us" qu’est ce qui a motivé cette envie ?
Cédric Andreolli. Oui on en parle beaucoup de ce truc-là. Pour Pink c’était un test, on est des fouilles merde un peu ! Rires histoire de le dire d’une manière très polie.
En fait on faisait un test de référencement sur You Tube, on s’est dit qu’on allait un peu regarder comment fonctionnait les albums sur You Tube.
On s’est dit qu’on allait publier une reprise d’un morceau qui venait de sortir sans en faire la promo sur You Tube.
On s’intéressait à savoir comment les gens arrivaient sur le titre et comment on pouvait faire des vues.
Il se trouve que le morceau a fait 10000 vues sans que l’on en parle sur notre page Facebook, ce qui est le plus gros pour nous.
Cela nous a permis en fait de tester ce côté reprises.
On a aussi voulu faire un test sur une chanson que l’on trouvait un peu plus élaboré avec « Anita No » de The Dø qui est un truc un peu plus qualitatif à la base.
Il se trouve que ce n’est pas une formation qui génère 400 Millions de vue sur les clips.
Là on s’est un peu planté. Ça nous a permis de faire des tests sur les reprises, ce titre on le trouve bien mais c’est vrai qu’il a généré assez peu de vue par rapport à la reprise de PINK.
On a envie d’en faire d’autres toujours pour gagner en visibilité sur You Tube (Ndr: TUNGS10 vient de reprendre "Beautiful People" de Ed Sheeran).
On voit vraiment les réseaux sociaux comme un moyen de faire de la communication gratuitement.
On a tout ce qu’il faut pour s’enregistrer visuellement et de manière audio.
On va profiter de cela.
C’est un peu le savoir-faire que l’on a acquis pour se faire de la promo de manière un peu gratuite.

Quels sont les qualités qu’il faut avoir pour être adoubé comme batteur de TUNGS10 ?
Cédric Andreolli. Rires ! Maintenant le recrutement est fermé.
Rires On n’espère jamais ne plus recruter personnes.
On a une chance qui est assez incroyable dans TUNGS10 d’avoir cinq personnes qui vont dans la même direction.
C’est super agréable d’être avec des gens avec qui on s’entend tous, on est vraiment une bande de potes.
Je ne dis vraiment pas ça pour paraitre cool, on a de la chance car ça n’a pas toujours été le cas justement.
Là on est maintenant sur un line up qui est une bande de potes content de se retrouver en répétition et en dehors.
Là c’est vrai que je n’ai absolument pas envie de changer.
Pour répondre à ta question quels ont été les critères de recrutement de notre dernier batteur Charles.
Au départ on a regardé le coté humain avant de le tester musicalement.
On lui a demandé de venir nous rencontrer dans un bar, on a passé une soirée à discuter de pas mal de choses et pas que de musique justement.
On voulait voir ce qu’il faisait en dehors et apprendre un petit peu à connaitre le gars avant de s’investir.
En fait avec Charles ça s’est fait en deux minutes, on n’a vraiment pas eu besoin de discuter longtemps.
On a eu tout de suite le feeling qui est passé directement.
On avait déjà un peu écouté des trucs qu’il nous avait envoyé un peu avant et on trouvait que ça le faisait à ce niveau-là.
Tout s’est fait immédiatement, c’est arrivé naturellement.
C’est ce qui s’est passé aussi avec les autres membres lorsque l’on s’est rencontré »é pour la première fois.

Quelles sont différences selon entre "Season One" et « The Lost Manuscript »?
Cédric Andreolli. Je dirai qu’il y a un côté plus technique qu’on essaye de ne pas forcément montrer sur ce deuxième opus.
Pour moi la technique doit toujours passer au second plan, le but c’est de l’utiliser au service de la musique.
Si on nous dit pas que l’on n’est pas un groupe technique, ce n’est pas le cas d’ailleurs, pour moi c’est très bien, c’est un point positif.

Quels sont les groupes qui t’on influencé au départ ?
Cédric Andreolli.  Il y en a plein. Mais je suis un grand fan de IN FLAMES notamment leur période plutôt moderne, pas forcément ce qu’ils avaient fait avant.
J’ai trouvé sympa les ¾ derniers albums, la production était énorme.
Après dernièrement il y a un album que je trouve énorme c’est The Resilient de BETRAYING THE MARTYRS.

Est-ce que la musique Bretonne a eu une influence sur vos compositions ?
Cédric Andreolli. Je ne pense pas parce que l’influence de la musique bretonne…
Il y a peut-être un ou deux morceaux qui ont des riffs qui sont un peu dans cette ambiance là mais ce n’est pas forcément volontaire.
C’est plus qu’ils ont un coté dansant.

Merci Cédric pour cette interview.
Cédric Andreolli. Un grand merci à toi, tu n’imagines pas à quel point on apprécie le fait que tu nous dédie du temps, que tu ais écouté l’album, c’est énorme pour nous. Merci 


Pascal Beaumont / Photos Promo et Th Cattier /Shooting Idols


HELLFEST // En vente le 9 Octobre... le pass pour les 19 20 21 Juin 2020.


Venez fêté comme il se doit les 15 ans du HellFest ...



mercredi 2 octobre 2019

DECES Barrie Masters 2 Octobre 2019.


Chanteur du légendaire "Eddie and The Hot Rods", groupe anglais fondé en 1975.
Aujourd'hui le rock de Canvey Island est en deuil, la commune qui avait déjà vu naître également Dr Feelgood.

Eddie and The Hot Rods avait également participé à ce mythique festival Punk de Mont de Marsan en 1977 aux cotés de "The Clash", "The Police" et "The Damned".

Également présent quelques années au sein des "The Inmates" pour avoir remplacé Bill Hurley.

Le Pub Rock est une fois de plus en deuil, Barrie Masters vient de nous quitter aujourd'hui à 63 ans.

RIP




Eddie And The Hot Rods avec ce mythique "Gloria / Satisfaction" ICI



ROCK LEGEND // En concert @ Paris Olympia le Mercredi 23 Octobre 2019.


LED ZEPPELIN performed by LETZ ZEP
JIMI HENDRIX REVOLUTION Performed by Randy HANSEN

A l’occasion du 50ème anniversaire du festival Woodstock. The Jimi Hendrix Revolution, Letz Zep et Les Cochons dans l'Espace réunis sur la même scène. 




Réservation cliquez ICI

 

PARIS FASHION WEEK // Défilé Collection Lingerie Sexy de Marlène Duval 25 Septembre 2019.


C'est ce 25 septembre pour la Paris Fashion Week dans les salons Hoche qu'a lieu le premier défilé de  la collection de Lingerie créée par Marlène Duval.
Un mini show de Marlène Duval en ouverture, et le défilé de sa ligne de lingerie.

En voici quelques clichés pour le plaisir des yeux.

























Photo : Shooting Idols, Th. Cattier