vendredi 29 novembre 2019

THE STRANGLERS + RUTS DC // Live Report : Paris Olympia 27 Novembre 2019.


Ça y est, ce soir, retour sur la fin des années 70 ou un début des années 80 avec pour commencer la soirée les RUTS DC et bien sur les STRANGLERS. Deux groupes qui ont marqué notre jeunesse, nos années rebelles, une belle affiche aujourd’hui s'annonce à l’Olympia.

Les RUTS DC sont de retour, pas revus depuis le début des années 80 et leur tournée commune avec Valérie Lagrange après une collaboration sur son album "Chez moi". Ce soir c'est une très agréable surprise, le trio efficace nous offre 11 titres, dont certains pas réécoutés depuis si longtemps “Jah War” “Kill The Pain”, le groupe prend plaisir à jouer, ça se voit et ça se sent vraiment très fort.
Leur punk rock teinté de reggae sonne toujours d'une grande efficacité, les années passent mais leur son reste leur identité.
Ces 3 gars là on vraiment une pêche d'enfer et ça fait plaisir, le set passe si vite pour cette première partie pour finir par "Babylon's Burning" et une version sauvage de "Psychic Attack".
Pour un retour c'est un excellent retour, en espérant que bientôt il reviendront a Paris pour une date bien à eux. Cela serait une bonne chose.
Puis après une entracte pour la pause bière de la soirée, le temps d’installer le décor, bouches d'aérations sur un fond de mur de briques dévasté, long couloir de catacombes, ce qui donne une ambiance très sombre sur cette scène de l'Olympia.



L'intro démarre puis le 1er titre "The raven" ouvre la soirée, le niveau sonore est nettement plus présent et c'est bien sur à notre maitre de cérémonie, Jean Jacques Burnel et ses étrangleurs, Baz Warne à la guitare et aux chant, Dave Greenfield aux claviers toujours fidèle a sa touche musicale et leur nouveau batteur Jim Macaulay très speed. Puis un "(Get a) Grip" très punk comme en 77 avec cet album "Rattus Norvegicus" puis un détour par 1982 et l'album "Feline" "Midnight summer Dream" avec ce titre légendaire superbe chanson qui rappellera à certains les nuits à trainer dans les rues parisiennes après certains concerts à l'Olympia.

Puis un "Nice n' Sleazy" de 1978, avec toujours ce son lancinent et envoutant qui vous ravage la tête pour notre plaisir...  Puis "5 minutes" version très punk ce qui nous permet de revenir sur l’année 1977 avec cet album "No more Heroes" reprenant cette couronne de fleur rouge.
Puis enchainement des deux gros hits de nos anglais  "Golden Brown" et "Always the Sun", certainement 2 titres dont on ne pourra jamais se passer, et qui, quoi que l'on dise, sont une belle carte de visite, ces deux titres ayant permis à un grand public de découvrir leur univers. L'album "The Raven" de 1979 'Nuclear Device" et "Peaches" toujours extrait de "Rattus Norvegicus" avec toujours ces nappes de claviers très punk londonien. Retour sur "Freedom Is Insane” chanté par Jean Jacques Burnel, un titre extrait du dernier album "Giants" sorti en 2012.

Puis nos Men In Back électrisent avec l'enchainement de "Something Better Change" "Relentless" et un "Hanging Around" toujours extrait de ce mythique album "No more Heroes" indémodable et essentiel à toute discothèque.

Les bouches d'aérations tournent à plein régime au rythme saccadé de cette basse et malgré l'envie de rester au fond de ces catacombes, il est déjà l'heure de sortir de scène, trop court hélas mais surtout trop bon.

Rappel avec deux titres "Go Buddy Go" et échange de coup sur sa basse avec le batteur après un petit mot "Vous avez des couilles ...",  enfin claquent les notes de "No More Heroes" un des rares hymnes punks qui répondait au "Heroes" de David Bowie et qui ce soir achèvera cet excellent concert, avec ces 4 garçons qui ont ravivé nos meilleurs souvenirs.

No more Heroes... anymore ... ce soir encore on n'y échappera pas. Play It Loud !!!!


David Ruffy


Segs Jennings


Jean Jacques Burnel
Jim Macaulay
Baz Warne
Jean Jacques Burnel
Jean Jacques Burnel


SetList Ruts DC:
Something That I Said
You're Just A
Mighty Soldier
West One
Music Must Destroy
Jah War
Kill The Pain
Staring At The Rude Boys
In A Rut
Babylon's Burning
Psychic Attack

SetList Stranglers:
The Raven
I've Been Wild
Get a Grip
Midnight Summer Dream
Time To Die
Nice 'n' Sleazy
Norfolk Coast
5 Minutes
Unbroken
Golden Brown
Always the Sun
Nuclear Device
Peaches
Toiler on the Sea
Freedom Is Insane
Don't Bring Harry
Walk On By
Something Better Change
Relentless
Hanging Around
Tank
Go Buddy Go
No More Heroes

Midnight Riffer - Photo : Shooting Idols, Th. Cattier


mardi 26 novembre 2019

samedi 23 novembre 2019

MAIN SQUARE FESTIVAL // En concert @ Main Square Festival à Arras les 3, 4, 5 Juillet 2020.


MAIN SQUARE FESTIVAL à Arras les 3, 4, 5 Juillet 2020.



La 16e édition du Main Square Festival se déroulera les 3-4 et 5 juillet 2020.
13 premiers noms ont été dévoilés. D’autres suivront dans les semaines à venir.

Vendredi 3 Juillet

Sting / LP / Alan Walker

Samedi 4 Juillet

-M- / Black Eyed Peas / Pixies / Vald / Therapie Taxi / Koba Lad

Dimanche 5 Juillet

Twenty One Pilots (date unique en France en 2020) / Supertramp’s Roger Hodgson / Caballero & JeanJass / Tones and I


Mise en vente à partir du mardi 26 novembre à 10H

Tarifs :

    Billet 1 Jour (3, 4 ou 5 Juillet 2020) : 54 €
    Pass 3 Jours (3*4*5 Juillet 2020) : 129 €

Offres VIP

    Billet 1 Jour (3, 4 ou 5 Juillet 2020) : 100 €
    Pass 3 Jours (3*4*5 Juillet 2020) : 300 €

Offres VIP Terrasse

    Billet 1 Jour (3, 4 ou 5 Juillet 2020) : 200 €
    Billet 3 Jours (3*4*5 Juillet 2020) : 600 €

Offres Loges VIP

Informations, détails et réservations via vip@mainsquarefestival.fr

CAMPING

    1 Nuit (3, 4 ou 5 Juillet 2020) : 8 €
    3 Nuits (3*4*5 Juillet 2020) : 20 €

WWW.MAINSQUAREFESTIVAL.FR

Renseignements cliquez ICI.


NIGHTWISH // En concert @ Paris AccorHotels Arena le 25 Novembre 2020.


NIGHTWISH sera en concert à Paris AccorHotels Arena le 25 Novembre 2020.




vendredi 22 novembre 2019

PAUL PERSONNE // Live Report : Cléon La Traverse 20 Novembre 2019.


Après la sortie de son dernier album "Funambule" sorti le 31 mai 2019, Paul Personne entreprend le début de sa tournée, une petite mise en jambes de quelques dates en ce mi-novembre 2019 qui débute à Joué les Tours le 5 et qui passera par deux dates à Cleon la Traverse. A l'origine une seule date était prévue le 6 Novembre, mais les billets écoulés à la vitesse de l'éclair, une deuxième date se trouvait être une évidence pour Paul Moulènes, directeur de la Traverse. C'est donc la date du 20 novembre qui a été sold out également. Il faut dire que La Traverse est un peu une deuxième maison pour Paul Personne, aucune tournée sans y prévoir une halte, une belle salle où règne une ambiance vraiment excellente entre le public, la salle et les artistes.

Ce soir donc rendez vous à Cleon pour cette 2ème soirée, en ouverture du concert Fabrice Falandry, auteur compositeur qui officie sur ces deux dates et qui ouvre la soirée seul derrière sa Lap Steel, une vrai sensibilité chez ce garçon au travers de ses mots, sa musique nous emmène sur une planète Blues bien à lui, avec indéniablement une forte présence sur cette scène. Le public ne s'y trompe pas et le félicite chaleureusement, très belle découverte. Après quelques minutes, c'est au tour de Paul Personne de prendre possession des lieux, une intro entame le début de ce set, les 3 musiciens - aux claviers Florian Robin, à la basse Max Darmon et à la batterie Steve Belmonte - ouvrent le grand banquet puis résonne le son de la guitare de Paul pour son arrivée sur scène, "Salut" ouvre le set puis 4 titres du dernier album "Les dégâts" "Karma" "Les autres" "Les Mêmes" où sur cette dernière s'installe une ambiance digne d'un titre des Doors ...

Paul Personne

Et un petit retour en arrière où ce concert de Paris à l'Olympia en 1986 est gravé dans les cœurs de tous ceux qui y étaient grands souvenirs avec "Comme un étranger", retour avec "Par Cœur" un extrait de l'album "Patchwork Électrique" de 2000 très speed, puis deux titres du dernier album "Danse" et présentation de ses musiciens puis "Blessures" un morceau fort et touchant pour un solo de guitare intense. Puis "Chez moi", une chanson qui vous accroche et qui ne vous lâche plus, et "Quelqu'un appelle " retour sur l’année 92, un bon cru également. Toujours cette élégance, cette grande classe et cette façon de nous balancer ses notes, monsieur Gibson est et restera le plus grand bluesman rocker que symbolise ce que le blues en France nous aura donné de mieux.
"Le bourdon", "Barjoland", les deux titres que l'on a toujours autant de plaisir à entendre à chaque concert, un moment de vie partagé avec Paul Personne au fil de ces années et de ces routes de scène en scène.
Il faut bien sur également saluer ces 3 musiciens vraiment excellents.

Puis en rappel pour finir le concert, "Ça va rouler" un Paul Personne en très grande forme, toujours une vraie joie d’être présent à ses concerts, pour ne rien manquer Paul Personne sillonnera les routes de France, rendez-vous à partir du 5 mars à Saint Xandre Agora pour la reprise de son "Funambule tour 2020", et un retour à Paris l'Olympia le 27 mars 2020. Rendez vous est pris ... On y sera tous.


Fabrice Falandry
Paul Personne

Paul Personne

Paul Personne

Paul Personne

Paul Personne


SetList :
Salut
Les dégâts
Karma
Les autres
Les Mêmes
Comme un étranger
Par coeur
Danse
Blessures
Chez Moi
Comédia
Flashes
Quelqu'un appelle
Rêve sidéral d’un naïf idéal
Le bourdon
Barjoland
Aphonie cérébrale
Ça va rouler

Th. Cattier - Photo : Shooting Idols, Th. Cattier

 

lundi 18 novembre 2019

vendredi 15 novembre 2019

PAUL MCCARTNEY // En concert @ Lille, La Défense, Bordeaux et Lyon en 2020.


Quatre villes pour quatre concerts d’une légende :
Paul McCartney se produira en 2020
23 mai au Stade Pierre-Mauroy de Lille
26 mai à Paris La Défense Arena
31 mai 2020 au Matmut Atlantique de Bordeaux
7 juin au Groupama Stadium de Lyon


jeudi 14 novembre 2019

CHRONIQUE CD // Ron Wood "Mad Lad" A live Tribute To Chuck Berry - sortie le 15 Novembre 2019.





Pour cet album hommage à Chuck Berry, il ne fallait rien d'autre que Ronnie Wood aux manettes, un soir de novembre 2018, le 13 exactement au Wimborne’s Tivoli Theatre lors d'un concert très très privé. Concert de 21 titres où Ronnie a joué en hommage au père fondateur du rock and blues, Monsieur Chuck Berry himself.
En invitée pour quelques titres, la jolie brune Imelda May et sa voix très envoûtante est donc une cerise sur le gâteau . Quoi de plus normal en cette année 2019 d'en faire un album qui marquera à tout jamais ce vibrant moment.
Pour commencer une intro appelée "Tribute to Chuck Berry" pour ouvrir ce cd et "Talking About You" pour bien enfoncer le clou on y est, la force vibrante, la magie des notes créées et vitalisées par le grand Chuck est mise aujourd'hui dans les mains d'un disciple pour le moins prometteur, Ron Wood. "Mad Lad" puis deux duos avec Imelda May "We We Hours" et "Almost Grown" excellemment joués. Puis un "Back in the USA" très saccadé, et un petit "Blue Feeling" et " Worried Life Blues" ou l'on a tendance à attendre l'arrivée de son grand frère, Mister Keith Richards... Mais malgré son absence la version est vraiment fabuleuse.
Puis c'est reparti avec ce petit son de guitare très cinglant pour "Little Queenie" et pour clôturer ce CD avec les deux derniers duos "Rock n Roll Music" et le classique des classiques du bonhomme, "Johnny B Goode". En conclusion, un excellent album de rock'n'roll et un vrai bel album hommage pur et vibrant à souhait. En attendant très rapidement un concert pour défendre ce cd vraiment fait en pur rock'n'roll vibration (c'est déjà fait pour l’Angleterre) mais en France un petit Olympia serait un vrai must...
Hey Ronnie on t'attends, vient faire un tour le rock'n'roll et la France t'attendent ici.

SetList : 

Tribute to Chuck Berry
Talking About You
Mad Lad
We We Hours duo avec Imelda May
Almost Grown duo avec Imelda May
Back in the USA
Blue Feeling
Worried Life Blues
Little Queenie
Rock n Roll Music duo avec Imelda May
Johnny B Goode duo avec Imelda May

BMG

Midnight Riffer

mardi 12 novembre 2019

GWAR // En Concert @ Vaureal Le Forum Samedi 23 Novembre 2019.


Enfin le grand retour de GWAR en France !

Au forum de Vauréal dans le Val d'Oise 
avec en ouverture Downcast Collision et VOIVOD
 
Samedi 23 novembre 2019.


samedi 9 novembre 2019

CHRONIQUE CD // Magoyond "Kryptshow" Sortie le17 avril 2019.


Groupe : Magoyond
Titre : Kryptshow
Date de Sortie : 17 avril 2019
Genre Musical : Metal Rock Horreur

Depuis quasiment 10 ans, MAGOYOND, costumé et maquillé, écument les festivals, conventions et concerts issus de la culture geek afin d'y prêcher la bonne parole.

Aujourd’hui c'est le retour avec cet album "Kryptshow" en deux parties, deux cd, un vrai concept à la MAGOYOND. Une intro qui déboule... une valse jouée à l'orgue de barbarie. Une voix tout droit sortie des ténèbres nous invite à nous asseoir pour écouter cet étrange spectacle qui arrive...
C'est l'ouverture, allez messieurs dames, venez tous vous fondre dans la chaleur de ce Kryptshow. C'est un univers bien à eux que nous offrent les 4 petit phénomènes. "Le manoir des suicides" plus jazzy ou "Le manoir de Zack Trash" très électrifié, le tout dans une savante mixture rock, punk, metal, jazz, qui s'ouvre à nous comme un vieux manoir où ce mélange ce monde de fossoyeurs monstres croque mitaine ou autres zombies se lie et délie au son des guitares électriques qui enflamment ce cabaret maudit et ces illusions de vieux movies.

Le deuxième cd se distille différemment, plutôt en Bonus track, avec en ouverture un "Chimera" (extrêmement réussi), la touche de MAGOYOND délirant avec "six pieds sous terre", puis quelques prises alternatives "Vegas zombie". Puis le clou de ce deuxième CD, une reprise hallucinante de "Pudding A L'Arsenic"  tout droit sorti de "Astérix et Cléopâtre" crée Amonbofis et Tournevis. Ce titre va faire bondir et rugir de plaisir les amateurs avertis de MAGOYOND. Ce deuxième cd est à lui seul un petit monde où les mots seront inutiles, place à la musique.

Un double plaisir en deux CD que ce voyage dans le monde de MAGOYOND, du frisson aux ténèbres, on côtoie aussi bien l’âme et l'humour de nos 4 compères au travers la chaleur de la nuit du dernier Halloween. Alors n'oubliez pas en écoutant ce double cd, il faudra en poussant les murs  monter le son plus forttttt qu'on se le dise. Ici pour toujours MAGOYOND PLAY IT LOUD




CD 1 - KRYPTSHOW
01. Le Chapiteau des Supplices
02. Vegas Zombie (feat. Norieh)
03. Le Manoir de Zack Trash
04. Zone Zero
05. Syndrome
06. Le Magasin des Suicides
07. L’Armée Damnée
08. Le Jour des Vivants
09. Le Croque-Mitaine
10. Kryptshow (Instrumental)
11. Les Fossoyeurs

CD 2 – LES CHRONIQUES DE LA CRYPTE
01. Chimera
02. Six Pieds Sous Terre
03. Vegas Zombie
04. Chronique du Magasin #1
05. Le Pudding à l’Arsenic
06. Chronique du Magasin #2
07. Murmures
08. La Rumeur – MONSTER
09. Zombitch
10. Les Zombies
11. Respawn (Noob Special)



Les Musiciens :
Aspic: Basse / Claviers
Le Mago: Chant / Guitares
Nobru: Batterie
Vito: Guitares

Midnight Riffer - Photo : Shooting Idols, Th. Cattier 

 

ANA POPOVIC // Live Report : Argenteuil La Cave le 5 Novembre 2019.


Toujours un réel plaisir et une habitude d'aller voir la belle serbe Ana Popovic de passage dans notre région. Aujourd’hui, c'est à la Cave d'Argenteuil que l'on a rendez-vous.

Salle avec un excellente programmation et un accueil très chaleureux, pour des affiches toujours très pointues.

Ce soir, la première partie est assurée par la jeune Miu Queiroz, accompagnée de son guitariste formant le groupe, très belle ambiance un mélange de douceur aux rythmes de samba et de soul, agréable petit set pour ouvrir cette soirée.

Puis c'est au tour de la reine de la soirée l'intro démarre le "Ana's Shuffle" ouvre comme à son habitude le concert, très souriante Ana enchaîne "Can You Stand the Heat", "Object of Obsession",  démarrage sur les chapeaux de roues, comme à son habitude pas de setlist collée par terre, juste au feeling selon l'ambiance de chaque concert, et ce soir l'ambiance sera très chaude. Puis moment un peu plus bluesy et langoureux, "Train", superbe morceaux extrait de l'album "Trilogy". Puis un enchaînement de 3 reprises, "New Coat of Paint"de Tom Waits, "Can't You See What You're Doing to Me" d'Albert King puis "Fencewalk" de Mandrill rappelant le groove des années 70. L'ambiance ce soir sera résolument plus Funky Jazz que blues...

La jolie Ana Popovic enchaîne les solos d'une manière divine et si douce un pur moment de bonheur.

Moment de grâce, une version vraiment excellente de ce blues "Johnnie Ray" si vibrant et si fort ce soir. Une belle reprise des Stones "Rain Fall Down", pour enchaîner avec deux titres extraits de son dernier album "Like it on Top" sorti fin 2018, d'abord "Like It on Top" puis celui qui a servi au clip, "Lasting Kind of Love". Les musiciens d'Ana sont toujours aussi talentueux et efficaces, ce soir aux claviers et Hammond Michele PAPADIA, à la batterie Jerry KELLEY et à la basse Buthel BURNS, soutenus par les deux cuivres Claudio GIOVAGNOLI  au saxophone et Davide GHIDONI à la trompette, une brochette de 5 musiciens implacables. Puis pour finir avant le rappel, deux versions très speed de "I'm Going Down" et du toujours présent dans le set le "Crosstown Traffic" de notre Jimi Hendrix.  Puis après quelques minutes d'attente, le retour pour un final de 17 minutes avec "Slow Dance" et un ballet de solos avec "Tribe", pour une fin de concert à vous couper le souffle (si vous l'aviez pas déjà perdu) ou au choix, vous asséner un uppercut, pour bien sentir à quel point Ana Popovic a encore une fois donné le maximum pour ce concert de 2 h 30, un pur moment de blues, de funk et de rock, histoire avant de partir de ne pas oublier ce cocktail au gout si intense et addictif... A quand le prochain verre ???? A très vite Ana...













SetList : 

Intro
Ana's Shuffle
Can You Stand the Heat
Object of Obsession
Love You Tonight
Train
Long Road Down
New Coat of Paint
Can't You See What You're Doing to Me
Fencewalk
Johnnie Ray
Is This Everything There Is?
Rain Fall Down
Brand New Man
Show You How Strong You Are
Like It on Top
Lasting Kind of Love
How'd You Learn To Shake It Like That?
Going Down
Crosstown Traffic

Encore:
Slow Dance
Tribe

Midnight Riffer - Photo : Shooting Idols, Th. Cattier

vendredi 8 novembre 2019

MICHAEL ROMEO // Interview // Avoir mon groupe, jouer de la guitare, écrire ma musique...



Trois ans après son dernier méfait avec SYMPHONY X Michael Romeo est de retour avec son premier opus solo War Of The Worlds si l’on considère que The Dark Chapter sortie il y a 24 ans n’en était pas un.
Le moins que l’on puisse dire c’est que notre ami a fait les choses en grand puisque deux galettes devraient atterrir dans les bacs en l’espace de quelques mois.
Cette première offrande prouve que notre virtuose a des choses à dire et un univers bien à lui qu’il compte défendre sans relâche ! Pour le coup le bougre s’est entouré d’une équipe de choc en invitant John Macaluso qui avait assuré les parties de batterie en 2013 au sein de SYMPHONY X, John Deservio, l'actuel bassiste de Black Label Society et Rick Castellano un ami de longue date !
Pour Michael Romeo sa devise semble être les copains d’abord !
Cela semble lui réussir car War Of The Worlds s’avère être un véritable coup de maitre !
Dix titres qui vous envoutent littéralement notamment grâce à des orchestrations magistrales venues d’un autre monde qui prouve sa dextérité.
Le maestro exprime tout son talent à travers des riffs dantesques et une composition magistrale agrémenté d’une connotation cinématographique qui baigne dans une ambiance futuriste fortement influencé par HG Wells et son univers.
Passionné par Stars Wars et tout ce qui touche à la science-fiction il peut enfin exprimer sa vision à travers War Of The Worlds .Une fois de plus force est de constaté que Michael Romeo sait tout faire ou presque le coté symphonique prenant ici une ampleur jamais égalé ou l’on retrouve sa passion pour des compositeurs classiques comme Bernard Hermann, John Williams Gustav Holst ou encore Igor Stravinsky.
Devant une telle œuvre (on attend impatiemment la suite) votre serviteur s’est empressé de joindre par téléphone le talentueux Michael Romeo alors qu’il était en studio en pleine répétition afin d’en savoir un peu plus sur War Of The Worlds.

Un entretien sympathique avec un guitariste épanouie qui a pris énormément de plaisir à nous concocté cette petite merveille au parfum de SYMPHONY X.
Magnéto Michael c’est à toi !



Quel souvenir gardes tu du concert que vous avez donné Paris (La Machine) aux cotés de MYRATH et MELTED SPACE le 23 Février 2016 ?

Michael Romeo. C’était une bonne tournée, j’y ai pris beaucoup de plaisirs.
Bien sur Paris c’est toujours fantastique, à chaque fois que j’y joue j’ai un superbe accueil.
J’ai toujours de très bon souvenir lorsque je joue en France.

As-tu l’impression d’avoir un accueil privilégié lorsque tu joues en France avec SYMPHONY X ?

Michael Romeo. Oui, j’ai de très bon contact ici et cela s’est toujours très bien passé.
Le public en France est passionné par la musique.
C’est ce que nous ressentons, il nous donne de l’amour.

Pourquoi avoir attendu vingt-quatre ans avant de sortir ton second album solo War Of The Worlds ?


Michael Romeo. Pour moi The Dark Chapter n’a jamais été un album solo.
Je l’ai enregistré dans mon vieil appartement, ça devait être en 1991 ou 1992, c’était il y a très longtemps.
Je l’ai fait uniquement par plaisir, je voulais enregistrer ces morceaux mais je n’avais pas beaucoup d’équipement à l’époque.
C’était des années difficiles. Ce qui compte c’est que j’y ai pris beaucoup de plaisirs, j’avais enregistré des démos que je pensais au départ utiliser pour SYMPHONY X.
Puis nous avons signé avec un label Japonais et le label a voulu sortir ces titres, j’étais d’accord mais je leur ai précisé que c’était des démos.
Cela fait partie de l’histoire de SYMPHONY X C’était nos débuts.
Je considère que War Of Worlds est vraiment mon premier opus solo.
J’y ai consacré beaucoup de temps, j’ai été très occupé par sa conception.
Il a fallu écrire les morceau, assuré l’écriture des parties vocales, il y avait beaucoup de travail.
Tout ça prend énormément de temps et puis je voulais donner le meilleur de moi-même.
Il me fallait attendre le bon moment et là je pense que c’était parfait en termes de timing.
Russel Allen était occupé et voulait donner son temps et son énergie à son nouveau projet.
(Ndr : ADRENALINE MOB)

Comment s’est déroulé le processus d’écritures de War Of Worlds ?

Michael Romeo.  En fait lorsque j’ai décidé de me consacrer à ce projet, je ne voulais pas me penché sur le passé.
Au fils des années j’ai collecté beaucoup de d’idées de riff. J’avais de nombreuses idées certaines correspondait plus à SYMPHONY X d’autres pas notamment au niveau des parties orchestrales.
Mais je ne voulais pas utiliser ce matériel.
Bien sur certains riffs ont terminé sur cet opus mais pas plus d’un ou deux.
Je voulais écrire des morceaux qui soient totalement nouveaux pour voir ce que cela pouvait donner en partant de rien ou presque.

Tu es le principal compositeur de SYMPHONY X est-ce difficile de s’éloigner de ce style d’écriture lorsque l’on écrit pour un projet solo ?

Michael Romeo.  Je savais que je voulais être un peu différent mais évidemment il y a des similitudes.
Certains riffs peuvent faire penser à SYMPHONY X car je suis celui qui compose tout au sein du combo.
Mais mon objectif était de m’en éloigner, l’idée était d’écrire plus de partie orchestral, cinématographique.
J’ai aussi tenté d’inclure des partie électronique ce qui est inhabituel, des partie musicales que SYMPHONY X n’a jamais fait.
Et puis je travaille avec de nouveaux musiciens qui ont eu une influence que ce soit au niveau des voix, de leur façon de jouer etc.…
Ce qui fait qu’au final nous n’étions pas du tout dans l’esprit SYMPHONY X.
Il y a eu une combinaison de plusieurs éléments.
Je voulais essayer d’innover, de changer musicalement.
Je voulais faire quelque chose de différent de ce que j’ai pu faire auparavant et puis j’avais envie de jouer avec d’autres musiciens.

Est-ce que c’est difficile de composer des titres solos ?

Michael Romeo. C’est toujours un challenge quel que soit le projet sur lequel tu travailles, que ce soit pour SYMPHONY X, pour le cinéma, en solo.
Quel que soit les musiciens au départ c’est toujours un peu compliqué.
Tu as toujours une peur bleue de la page blanche, tu n’es pas sûr.
Puis petits a petit les idées arrivent et commence à se mettre en place au final ça avance.
Pour moi c’est la même chose, je me suis fixé un challenge, c’est de composer les meilleurs morceaux possible.
Et puis j’avais envie d’innover et de tenter quelque chose de nouveau et différent.
Ce n’est pas marrant lorsque tu créée, c’est difficile, il faut énormément travailler.

Comment as-tu sélectionné les musiciens (John “JD” DeServio (Black Label Society)John Macaluso (TNT, Ark, Yngwie Malmsteen...)Rick Castellano) qui allaient t’accompagner tout au long de cette aventure solo ?

Michael Romeo. Je les ai choisis principalement parce que ce sont des amis depuis de nombreuses années.
Ce sont tous des musiciens fantastiques. Et puis mon idée était de jouer avec des amis et de prendre du plaisir dans la créativité avant tout.
C’était très facile, une évidence en quelque sorte. John Macaluso a été le premier musicien que j’ai contacté, je lui ai parlé de mon projet et il a tout de suite été partant.
John “JD” DeServio je l’ai rencontré alors que j’étais étudiant, on se connaît depuis notre prime jeunesse.
J’ai créé SYMPHONY X et lui a rejoint BLACK LABEL SOCIETY et PRIDE & GLORY.
On se voyait régulièrement tout au long de ces années et on a toujours pensé que l’on devrait un jour réaliser quelque chose ensemble.
J’ai bien sur tout de suite pensé a lui lorsqu’il a fallu travailler sur cet opus solo, il était bien évidemment partant.
Quand à Rick Castellano je l’ai rencontré il y a des années, on a souvent jammé ensemble avec de vieux copains.
Ce que je veux dire c’est que je les connaissais tous très bien.
Ce sont des amis de longue dates, j’avais tout simplement envie de jouer à leur cotés et d’y prendre du plaisir. Rick a toujours été très bon quand il était jeune, il l’est toujours d’ailleurs ! Rires
Ce sont des gens talentueux et on a essayé de faire quelque chose ensemble.
Rick est très doué, il a tout de suite été très enthousiaste. Du coup travailler avec eux a été très facile.

Comment s’est déroulé le processus d’enregistrement de War Of The Worlds ?

Michael Romeo. Tout est un challenge. Tu fais des tentatives, tu essayes de capter la vibe.
Mais nous ce qui ressort de ces sessions c’est que c’était avant tout joyeux. Il n’y a rien eu de totalement fou.
Certains titres sont plus Heavy, d’autres plus calmes.
Il fallait capturer le son de tous les instruments pour faire en sorte qu’il sonne le mieux possible.
Tout cela prend beaucoup de temps.
On a enregistré les parties de batterie en Italie car John habite dans ce pays.
C’est là que se trouve tout son équipement  au Domination studio. Cela a été facile pour lui d’enregistrer car il était dans son environnement, il s’y sentait très bien et cella a facilité les choses.
On se téléphonait et il me faisait écouter certaines parties, ça s’est déroulé doucement.
Mais je dois être honnête c’était très marrant.

Pourquoi avoir appelé cet album War Of The Worlds est-ce lié à une référence littéraire notamment H.G. Wells ?

Michael Romeo. Lorsque que j’ai commencé la composition, je me suis mis à la recherche d’une idée, une ligne directrice qui allait me permettre de trouver un titre.
Je savais qu’il y allait avoir beaucoup de partie orchestrales dans un esprit cinématographique, c’est comme ça que nous est venu cette idée.
La science-fiction, l’espace, la planète, les guerres c’est un peu un mix de tout ça.
Il fallait trouver un titre qui soit en rapport avec ce thème.
J’ai consulté des livres, fait des recherches, War Of The Worlds s’est imposé, j’ai trouvé ça cool parce que c’est vraiment lié au thème de l’espace, la science-fiction.
Mes textes et ma musique étaient en rapport avec ce titre. Tous les morceaux sont différents certains sont Heavy, d’autres orchestrales.
Ce que j’ai développé est aussi un peu épique, ca collait parfaitement avec ce titre.
Je me souviens m’être assis et avoir réfléchis aux testes qui abordaient différent thèmes, la science fiction, la politique, la religion tout était regroupé dans War Of The Worlds.
Il y a tant de source de conflits à travers le monde.
Je ne veux pas m’ingérer dans le monde politique, ce n’est pas mon domaine.
Mais j’ai vu tout ce que je pouvais développer à travers ce thème et ca m’a donné de nombreuses idées pour les textes.
Tout a fonctionné parfaitement  que ce soit au niveau musical ou des paroles.
Il y a des chansons en rapport avec l’espace mais ce n’est pas un concept qui raconte une histoire.
Je traite toutes sortes de guerre et de conflits que l’on peut retrouver sur la planète.
Certains morceaux se rapprochent aussi du monde politique.

Il y a en quelques sorte un fil rouge qui relie tous les titres entre eux ?


Michael Romeo. Oui d’une certaine manière. Mais ce n’est pas un concept avec une histoire développé à travers les morceaux.
C’est plutôt une vibe général, un sentiment qui peut t’emporter dans différentes direction surtout lorsque tu travailles en solo.
Mais au départ lorsque j’ai commencé à composer, j’ai surtout pensé à l’espace, la science-fiction c’était mon idée de base.



Quel influence a eu ta passion pour la musique classique sur War Of The Worlds ?

Michael Romeo.  Cela fait des années que j’écoute de la musique classique.
C’est quelque chose qui m’a toujours attiré comme les musiques de films.
Donc cela a été relativement facile car j’ai toujours baigné dans cet environnement.
J’ai beaucoup écouté des musiques de films donc adapté ce style a mon opus solo c’était quelque chose que je trouvais très cool.
Mais j’ai aussi écrit des titres avec des riffs très Heavy.
Mon idée c’était de mixer e d’incorporer tous les styles que j’apprécie dans ces nouveaux morceaux. J’adore la musique épique, les œuvres classiques que ce soit Igor Stravinsky ou Ravel.
Mais je suis aussi un guitariste de Metal, j’ai voulu combiner tous ces styles ensembles.

Aimerais-tu collaborer ou écrire des musiques destinées à des longs métrages ?

Michael Romeo. Oui, j’ai d’ailleurs déjà travaillé il y a six mois sur deux films de télévision qui sont pratiquement prêt à sortir.
J’ai fait mes premiers pas en tant que compositeur de musique de film.
Malheureusement je ne peux pas trop en parler car tout n’est pas terminé et pas encore sorti. Ils en sont actuellement au niveau du travail de distribution.
C’était très amusant de travailler avec des guitares classiques.
Je débute mais c’est un style que j’apprécie. Je suis heureux lorsque je travaille sur ce genre de projet.

Pourquoi avoir choisi « Black » comme premier single extrait de War Of The Worlds ?

Michael Romeo.  Pour moi cela a été très difficile.
Je comprends parfaitement l’attitude des labels et leur planning de promotion, les singles, les vidéos.
Mais pour moi c’est très compliqué à gérer.
Cet opus a été écrits d’une seule pièce, tous les titres sont différents mais sont lié entre eux.
Alors choisir un morceau pour le mettre en avant, ça me tue mon ami ! Rires
Je ne sais pas quel chanson peut représenter au mieux l’ensemble, il y a des titres avec des orchestrations, des parties de guitares, des riffs qui sorti de leur contexte ne vont pas sonner de la même manière. "Black" à un peu de tout ça musicalement.
Il est assez Heavy avec un petit côté progressif, une touche orchestrale qui est présente sans trop s’imposer.
C’est plutôt un bon morceau Heavy, il y a beaucoup de chanson dans cet esprit sur War Of The World.
Mais c’est dur de choisir surtout lorsque tu sais que cet album a été composé en une seule pièce avec des titres qui constitue un ensemble musical.
Alors prendre une pièce du puzzle pour représenter l’ensemble ...
Moi je ne sais pas. Je peux comprendre mais ce n’est pas mon truc.

Penses-tu que d’autres singles vont sortir dans les prochaines semaines ?

Michael Romeo. Oui, normalement une maison de disque choisi deux ou trois morceaux pour promouvoir l’album.
(Ndr : Djinn, Oblivion et F*cking Robots sont sorti en single depuis l’interview).
Donc je pense qu’il y en aura au moins un autre.
J’espère que l’on sortira quelque chose de différent mais c’est tellement difficile de choisir.

Pourquoi avoir choisi de sortir un double album en deux parties ?

Michael Romeo. Lorsque nous avons commencé à travailler sur ce projet nous avions énormément d’idées.
La musique coulait de source. J’ai passé beaucoup de temps à composer, cela à durer entre quatre à cinq mois.
Chaque jours j’avais une nouvelle idée, ça n’arrêtait pas en terme de créativité.
A un moment donné j’ai décidé d’arrêté car j’avais accumulé énormément de titres.
Je me suis aperçu qu’au total cela représentait plus de 120 minutes de musique.
C’était beaucoup trop pour un seul opus. On a enregistré les parties de batterie, les guitares, les parties orchestrales pour tous les titres.
Il y avait entre nous une émulsion créative extraordinaire, on a aussi écrit ensemble les mélodies, il y avait tant de créativité.
On a du se concentrer que sur une partie des chansons et laisser les autres de côté.
Quelques temps après nous sommes retourné en studio et on a terminé d’enregistrer les autres morceaux.
On était dans une énergie incroyable et on sentait qu’il fallait tout terminer.
On avait tellement de titres qu’il aurait fallut sortir un double album mais ce n’était pas possible.
On a donc choisi de sortir dans un premier temps un seul opus mais les morceaux ont tous été écrit et enregistré au même moment.
Il y avait beaucoup de morceaux qui baignaient dans une ambiance cinématique.
Ils sont tous différents et certains ne sont pas encore finalisés.
On a choisi de sortir une seconde partie car on ne voulait pas que ces chansons terminent en forme de bonus sur un best of ou autre.

Comment as-tu sélectionne les dix morceaux qui allaient figurer sur War Of The Worlds ?

Michael Romeo. Nous avons réécouté tous les morceaux notre objectif était que l’album soit diversifié. Nous ne voulions pas mettre trois ou quatre chansons rapides et Heavy. Il fallait que chaque titre ait un feeling particulier et ne soit pas dans le même registre. Il fallait des tempos différent et que les titres ne soit pas tous dans le même style.

La pochette est superbe as-tu participé à sa création ?

Michael Romeo. Oui, j’ai donné à l’artiste qui l’a réalisé quelques idées directionnelles. Je voulais un dessin très stylé qui soit en rapport avec la guerre. Je ne me suis pas trop investi dans sa conception car chaque artiste selon moi doit garder sa liberté et mettre en œuvre la vision qu’il a en rapport avec la musique et le titre de l’opus. Bien sûr, on avait échangé. La pochette devait être sombre en rapport avec War Of The Worlds. On ne voulait pas quelque chose de marrant ou de léger.

En regardant la pochette on devine tout de suite que c’est l’album d’un guitariste de Metal !

Michael Romeo.  Oui, c’est exactement ça. Il y a beaucoup de mélodie, d’orchestration mais cela reste du Metal.
C’est aussi la volonté de montré que c’est une guerre. On ne voulait pas de fleurs, esprit Flower Power Rires !
Cela n’aurait pas fonctionné.

En début d’interview tu m’as dit être en studio est ce que tu travailles sur un nouveau SYMPHONY X ?

Michael Romeo. Non, nous nous sommes réunis et avons discuté au sujet de l’avenir du combo.
Il y a deux semaine j’ai parlé avec Russell Allen, il est très marqué par l’accident qu’il a eu l’année dernière avec ADRENALIDE MOB (Ndr le 14 Juillet 2017 le tour-bus du groupe a percuté un semi-remorque sur l'autoroute 75, provoquant le décès du bassiste David Zablidowsky et du Tour Manager Janet Rains).
Pour qui que ce soit qui vit un tel évènement, c’est très difficile par la suite de vivre avec ça. Cela remet tout en cause, tu n’as plus la même vision de la vie que tu avais auparavant.
J’ai laissé à Russell du temps et de l’espace pour qu’il prenne soin de lui et qu’il puisse faire ce dont il a envie.
Je lui ai dit que s’il avait envie de travailler avec SYMPHONY X, j’étais prêt.
Nous en sommes là pour le moment. On s’est rencontré et on a pu discuter de certaines idées simplement pour voir comment tout pourrait se mettre en place.
On en parle mais pas plus pour l’instant.

Est-ce que tu vas défendre cet album sur scène ?

Michael Romeo. Je ne pense pas partir en tournée, c’est un album solo et je ne pense pas réussir à faire en sorte que le rendu soit identique à l’album, il y a énormément de prises de guitares et d’orchestrations.
C’est difficile de rendre efficace ces morceaux à quatre.
Comment reproduire trente pistes de guitares sur scène ? C’est difficile.
Peut-être donnerons-nous quelques shows mais nous ne nous investirons pas dans une tournée car c’est difficile de reproduire toutes les orchestrations que tu trouves sur War Of The Worlds.
On ne sera que quatre musiciens sur scène, on essayera de jouer les morceaux au plus proche de la version de l’opus.
Je pense avant tout a SYMPHONY X, on essaye de continuer et de proposer quelque chose dans un futur proche mais lorsque j’aurai terminé les morceaux de la seconde partie.
Ensuite je verrai un peu comment les choses évoluent.
On en parle et on essaye d’avancer jour après jour.

Tu ne sais pas vraiment ce que sera l’avenir de SYMPHONY X ?

Michael Romeo. Oui, pas vraiment. Russell traverse actuellement une période difficile, cela aurait été une autre personne qui se serait retrouvé dans cette situation cela aurait été pareil.
Ce qui est sûr c’est que Russell va probablement changer après un accident pareil.
Pour continuer et repartir en tournée dans un tour bus, n’importe qui pourrait avoir du mal, tu vois ce que je veux dire. Je respecte cela et je donne du temps à Russell pour récupérer et réfléchir à ce qu’il a vraiment envie de faire.

Quel souvenir garde tu te ta participation a  « Shadowman » l’album solo de Steve Walsh ?

Michael Romeo.  J’ai depuis toujours été un fan organique de KANSAS.
Je les adore depuis mon enfance. Je me souviens que certains musiciens de KANSAS était venu nous voir en concert lorsque nous avons joué dans leur ville.
On s’est rencontré et on a parlé. Je me souviens avoir écrit pour eux des parties orchestrales un peu Heavy de ma propre initiative juste pour le plaisir car je suis avant tout un fan.
Et je me disais qu’il pourrait les utilisé.
Lorsque Steve s’est mis a travaillé sur son album solo il m’a appelé, c’était très cool.
Lorsque tu es jeune, que tu es fan du groupe et que tu te retrouves en studio avec Steve Walsh, c’est énorme.
Des années après j’y repense encore et je me dis whao Steve Walsh.
J’ai travaillé avec des musiciens que je respecte énormément et c’est fantastique.

As-tu réalisé tous tes rêves en tant que musicien ?

Michael Romeo. Oui, pas mal. Lorsque tu es enfant tu penses à créer et écrire des morceaux sympas.
Ensuite souvent tu crées une famille et tu te dis c’est bien j’écris des bons morceaux mais je dois payer mes factures.
Ça peut être difficile. Si je me penche sur mon passé, je voulais avoir mon groupe, jouer de la guitare, écrire ma propre musique, c’est ce que je fais aujourd’hui.
C’est fantastique. Mais c’est de plus en plus difficile de pouvoir payer ses factures, cette souffrance devient de plus en plus forte. Nous vivons des temps difficiles.

C’est beaucoup plus difficile de nos jours de vivre de sa musique ?

Michael Romeo.  Oui il y a de moins en moins de gens qui achète des cd.
C’est désormais le streaming qui domine, on trouve tout sur internet.
C’est tellement facile maintenant d’obtenir de la musique gratuitement et instantanément.
C’est une réalité, un fait contre lequel on ne peut pas lutter. Tous les musiciens que je connais qu’ils fassent partie d’un grand groupe, d’une formation moyenne ou petite font le même constat, tout le monde ressent la même chose.
C’est vraiment très dur de nos jours d’exister en tant que musicien financièrement.
C’est notre époque mais je pense que nous sommes dans une période de transition.

Pense tu qu’as l’avenir il n’y aura plus d’énorme combos comme BLACK SABBATH, OZZY, AC/DC ….?

Michael Romeo.  Je ne sais pas. C’est vraiment une bonne question. RUSH, SLAYER, OZZY viennent des seventies mais la question est qui sera le prochain OZZY  ou SLAYER ?
Où est la nouvelle génération de grands musiciens ? Ils sont sans doute quelque part mais on ne sait pas ou pour le moment.
Comme je te disais auparavant nous sommes dans une période très difficile.
Gibson ne va pas très bien, il y a des faillites de magasin de guitares et en même temps le business continue.
Mais il y a de nombreux changements même sur les ventes d’instruments de musiques, il y a des centres qui étaient consacrés à la guitare qui ferment même si il y a énormément de guitariste.
Je me souviens avoir lu un article dans un magazine de guitare qui expliquait qu’il y a moins en moins de gens qui achètent des instruments.
Dans cette nouvelle génération on ne trouve pas de Jimmy Hendrix, d’Éric Clapton quel que soit le style d’ailleurs.
Lorsque j’ai grandi il y avait Randy Rhoads, Tommi Iommi , Angus Young. Tout style confondu il y a certainement quelque part un musicien qui va nous amener ça, je ne sais pas.
Lorsque j’étais adolescent tout le monde s’intéressait à la guitare, aux musiciens, on avait tous envie de jouer et de monter sur scène.
Je me souviens très bien que mon batteur habitait près de chez moi, mon bassiste la rue d’à côté, c’est comme cela que l’on s’est rencontré à travers la musique.
On a joué ensemble, on reprenait de l’IRON MAIDEN, du JUDAS PRIEST.
Aujourd’hui je ne vois plus cela autour de moi.
Mes enfants ont des amis mais je ne sens pas cette émulation et cela m’effraie.
Il faudrait que les gens se ré intéresse à la musique comme nous auparavant, qu’ils jouent d’un instrument, qu’ils se rencontrent et jouent et qu’ils m’appellent ! Rires

Michael merci pour l’interview !

Michael Romeo. Merci as toi c’était fantastique. Tu as fait un bon job, j’ai apprécié de ne pas parler uniquement du business mais de la musique en général.
J’aimerai que l’on refasse une interview ensemble, je serai toujours là pour parler de tout ça avec toi. J’espère te reparler bientôt.



Paris Septembre 2019
Pascal Beaumont



jeudi 7 novembre 2019

CHRONIQUE CD // Sting "My songs - Special Edition" & The Police Coffret “Every Move You Make” sortie le 8 novembre 2019.


Sortie le 8 novembre de l’édition spéciale de “My Songs – Special Edition”.

“My Songs – Special Edition” :

CD 1

Brand New Day
Desert Rose
If You Love Somebody Set Them Free
Every Breath You Take
Demolition Man
Can’t Stand Losing You
Fields Of Gold
So Lonely
Shape Of My Heart
Message In A Bottle
Fragile
Walking On The Moon
Englishman In New York
If I Ever Lose My Faith
Desert Rose (2019 version Dave Aude Extended Remix) – Bonus Track

CD 2

Enregistré live sur le My Songs Tour 2019

Introduction/Message In A Bottle (Live)
Englishman In New York (Live)
Brand New Day (Live)
Wrapped Around Your Finger (Live)
Seven Days (Live)
King Of Pain (Live)
So Lonely (Live)
Desert Rose (Live)
Every Breath You Take (Live)
Russians (Live)
Fragile (Live)

Enregistré live à l’Olympia de Paris, 2017

Roxanne (Live)
Synchronicity II (Live)
Next To You (Live)
Sprits In The Material World (Live)
I Can’t Stop Thinking About You (Live)





Le 8 novembre sortie du coffret “Every Move You Make”, l’intégrale du groupe The Police avec une édition remastérisée, et une édition plus rare.

Coffret  “Every Move You Make” :
Outlandos d’Amour (1978)
Reggatta De Blanc (1979)
Zenyatta Mondatta (1980)
Ghost In The Machine (1981)
Synchronicity (1983)
Bonus Disc
Flexible Strategies (2018)

Version CD

Version Vinyle





DECES Dominique Farran 5 Novembre 2019.


Mardi 5 novembre 2019, RTL a annoncé avec une profonde tristesse la mort de Dominique Farran, créateur du légendaire jeu de la "Valise RTL".

Le fils de Jean Farran, ancien directeur de la radio, et père de Sébastien Farran, manager de Johnny Hallyday, nous a quittés à l'âge de 72 ans.

Dominique Farran, directeur artistique à RTL, en charge de l'organisation des "grands concerts" retransmis à la radio, dont un concert en particulier reste inoubliable, celui des Rolling Stones à Bruxelles en 1973.
Puis Dominique Farran passe derrière le micro et anime à partir de 1978 l'émission WRTL avec Georges Lang, Jean Bernard Hebey et Bernard Schu qui ont pour mission "d'habiller en musique les week-ends de la station".  

Communiqué de RTL "C'est avec beaucoup de tristesse que les équipes de RTL ont appris ce mardi 5 novembre la disparition de Dominique Farran, directeur artistique de RTL dans les années 70, décédé à l'âge de 72 ans.

On perd un grand monsieur, c'est grâce a lui que j'ai découvert les diffusions de concerts chaque week end sur RTL. Un grand moment de vie avec ce monsieur qui nous a fait tant voyager, un grand merci a lui. Qu'il repose en Paix.