mercredi 28 octobre 2020

STEVEN WILSON // Extrait du 6éme Album "The Future Bites" - Sortie le 29 Janvier 2021.

 

Steven Wilson sort aujourd'hui "King Ghost" un nouveau morceau extrait de "The Future Bites", son sixième album qui sortira le 29 janvier 2021.




Précommandes de l'album ici 
Coproduit par David Kosten (Everything Everything. Bat for Lashes) et Steven Wilson, "King Ghost" a des allures d'un spectre issu d'un autre monde...

Terriblement séduisante cette chanson - la première à avoir été enregistrée pour ce nouveau disque - démarre sur une impulsion de basse, puis se concentre autour d’une voix qui devient vite obsédante au point de donner l'impression de se glisser peu à peu sous votre épiderme où elle va finalement s'installer pour y créer une dépendance.

Le clip que vous pouvez découvrir aujourd'hui a été réalisé par Jess Cope connu pour avoir conçu les vidéos de chansons emblématiques de Steven Wilson telles que "The Raven That Refused To Sing", Routine" ou "People Who Eat Darkness".

Pour Steven : "King Ghost est l'une de mes chansons favorites de l'album et, c'est tout simplement, l'une des plus belles chansons que j'ai jamais imaginées.
J'aime la puissance qui se dégage dans son apparente simplicité.
En dehors des overdubs de percussions (assurées par Jason Cooper de The Cure et Michael Spearman de Everything Everything), la musique est entièrement électronique. 
Pour ce, j'ai principalement utilisé des claviers analogiques pour créer des motifs et des tons lumineux et organiques.
Tout comme la chanson, la vidéo créée par Jess se concentre davantage sur les couleurs riches, l'expression de pensées et de sentiments à travers des images plutôt abstraites, ce qui propulse notre collaboration dans un nouveau territoire.
L'ensemble est magnifique et je suis particulièrement fier de la combinaison entre la la musique et les images"

De son côté Jess Cope ajoute: "Travailler avec Steven est toujours un défi, dans le bon sens du terme.
Je suis constamment étonné de sa capacité à repousser les limites de sa musique, par sa façon évoluer dans le temps.
J'ai été stupéfait par ce titre dès la première écoute qui m'a immédiatement inspiré une certaine imagerie dans mon esprit.
King Ghost m'a encouragé à explorer des couleurs, des textures et des motifs vibrants.
J'ai à nouveau fait appel à l'infographiste avec qui j'avais collaboré sur "Routine". Ensemble, nous avons exploré à fond l'animation des dessins pour produire des images impressionnantes et très tactiles pour le personnage de cette vidéo. Tout comme Steven nous sommes très fiers de la façon dont la musique et la vidéo se complètent."

vendredi 23 octobre 2020

DOKKEN // Chronique CD // "The Lost Songs: 1978-1981" Sortie le 26 Novembre 2020.

 
Artiste : Dokken
Titre de l'Album: The Lost Songs: 1978-1981
Date de sortie : 26 août 2020
Label : AVALON LABEL
Genre : Rock

Plus de 40 ans d'existance, ce n'est pas anodin. Et la surprise est de taille, lorsque l'on découvre ce nouvel album. Des démos...!

On sent bien l'imperfection des interprétations, ce qui laisse présager un envol futur. De qualité inégale, cette galette va réjouir les fans du groupe. Les versions de "Hit and run" et "No answer" sont efficaces,"Liar" et "Prisoner"sont capturés live.

La première version de "Felony" apparait ici, et l'on peut s'apercevoir de sa transformation pour sa sortie dans l'album "Breaking the Chains".

Si le côté brut nuit à l'ensemble, cela présente quand même des morceaux dont le côté historique n'est pas à contester.   

Ricken

 

ABBA FOR EVER // En Concert @ Compiègne Ziquodrome le 8 Novembre 2020.

 

ABBA For Ever dimanche 8 novembre 2020 à Le Ziquodrome - Compiègne
Revivez la magie d'ABBA en concert, avec tous les tubes qui ont fait leur succès !


 
Les billets sont disponibles dans les réseaux habituels Carrefour, Cultura, Auchan, fnac : 

FNAC

ticketmaster

weezevent 

Revivez vos souvenirs au Ziquodrome
La jauge étant réduite, ne tardez pas !

 

 

jeudi 22 octobre 2020

LAURA COX // En Concert @ Compiègne Ziquodrome le 28 Novembre 2020.



Le 28 novembre 2020  Laura Cox sera en concert au Ziquodrome de Compiègne avec Dirty Dogz.
Vu les conditions imposées, le nombre de places disponibles est limité.
Les billetteries sont ouvertes, et les places partent rapidement...

FNAC :

Ticketmaster :

Leclerc :

Carrefour :

Weezevent :

ATTENTION CA VA ETRE UNE SOIREE ROCK'N'ROLL...


samedi 17 octobre 2020

CHRONIQUE CD // TRANK "The Ropes" Sortie le 15 Septembre 2020.

 
Artiste : Trank
Album : The Ropes
Date de sortie : 15 Septembre 2020.
Label : independant
Genre : Metal Alternatif

Michel André Jouveaux : voix/clavier
David Spatola : basse
Julien Boucq : guitares
Johann Evanno : batteries

Trank, une excellente surprise, un OVNI dans le milieu du Metal. Une pochette intrigante, on prend le cd, à peine le temps d'appuyer sur la touche PLAY ... Départ pour ce voyage avec ces 12 titres qui nous projettent sur les perversions de notre monde d'aujourd’hui.

"Shining", la guitare avec ce rythme très enivrant, ce 1er morceau dégage une énergie très palpable dès le premier titre.
Puis quelques notes de guitares qui comme une course poursuite endiablée s'enchainent et se posent sur la douceur de la voie de Michel pour un "Illustrated Girl" très touchant mais toujours empreint de cette puissance Trankienne...

Puis un détour dans les ténèbres de "The Ropes", où les gens qui se font manipuler à en devenir des marionnettes... Un des principaux thèmes abordé est le Shibari, l’art du bondage japonais, où hormis le coté sexuel de la chose au travers du clip "The Ropes" réalisé par Alban Verneret, on pourra découvrir le monde très esthétique du Shibari.

Puis "Forever And A Day", une belle ballade déchirante avec de beaux violons, la ballade de Trank, le "One" de Metallica, le "Still loving you" de Scorpions, on ne pourra pas y échapper.

"In Troubled Times", voilà le monde de nos prêtres évangélistes qui prêchent la bonne parole à des brebis qui boivent leurs paroles.

"Bend Or Break", riff, refrain, tout y est bien en place, au rythme d'un cœur qui bat, une vrai machine de guerre ce titre. Avec un clip très chiadé où d'un coup on se rend compte à quel point les concerts nous manquent terriblement. Trank nous donne vraiment une belle énergie de groupe de scène, on vous attend... 
Pour finir avec un instrumental "Refugee" qui nous ramène au travers ces nuances de guitares au pays de nos fantasmes, un beau réveil après ce voyage au cœur de nos rêves de chimères dans ce monde où la douceur deviendrait maitre à bord… Merci à TRANK pour ce petit bijou qu'est "THE ROPES".  

On ressent les influences musicales de ces 4 garçons de TRANK ...  U2 / PLACEBO / STILTSKIN / SOUNDGARDEN / DEPECHE MODE / PEARL JAM...
entre autres ce groupe de Métal aux univers si différents ont su en faire un monde bien à eux.

Les textes et mélodies se mélangent et tissent une vraie toile où se définit un monde à part...  Une initiation de titres en titres, on sent progressivement monter une forte et pénétrante unité.

Une vraie sensation irrationnelle et si intense que se laisser porter par l'univers de TRANK, pour une belle porte ouverte vers un avenir qui parait soudainement si évident...



Tracklist :
"Shining"
"Illustrated Girl"
"The Ropes"
"Undress To Kill"
"Forever and a Day"
"In Troubled Times"
"Again"
"Chrome"
"The Road "
"Take the Money and Run"
"Bend Or Break"
"Refugee"

Midnight Riffer

vendredi 16 octobre 2020

JERRY LEE LEWIS // Whole Lotta Celebratin' Goin On @ On the Web 27 Octobre 2020.



"Whole Lotta Celebratin’ Goin" On: 85 Years of The Killer’ will air
on Tuesday, October 27 at 8pm ET/7pm CT
via Jerry Lee Lewis’ official Facebook and YouTube channels and JerryLeeLewis.com.
The event will benefit World Vision, a Christian organization working to help communities lift themselves out of poverty. For good. www.worldvision.org/jerrylee

The event will be hosted by John Stamos
- Celebrities lined up to celebrate “The Killer” include President Bill Clinton
- Billy F Gibbons
- Bonnie Raitt
- Chris Janson
- Elton John
- Jacob Tolliver
- James Burton
- Jerry Phillips, Jimmy Swaggart
- Joe Walsh
- Lee Ann Womack
- Linda Gail Lewis
- Lindsay Ell
- Marty Stuart
- Mickey Gilley's, The Beach Boy’s Mike Love
- Priscilla Presley
- Tom Jones
- Willie Nelson
 and Wink Martindale

 along with appearances from Jerry Lee Lewis’ road band, Kenny Lovelace, Ray Gann and Kenny Aronoff
An additional lineup announcement will follow in the coming weeks.
"Whole Lotta Celebratin’ Goin" On: 85 Years of The Killer’
is being produced by Zach Farnum / 117 Entertainment  in association with Jeff Franklin and Tisha Fein.

 

jeudi 15 octobre 2020

IZIA // En concert @ Citadelle le re-tour Novembre Décembre 2020

 


 

JEWLY // Interview // Dont Be Late // Octobre 2020.


 

Aujourd’hui c'est JEWLY, notre Siouxie à nous... qui pour la sortie de son nouvel album "TOXIC" nous permet de nous plonger un peu dans son monde et nous donne la possibilité de la connaitre un peu mieux au travers de cette interview. Bonne lecture.

Aujourd’hui c’est l’occasion avec la sortie de ton 3ème album "TOXIC" d’en connaitre un peu plus sur ton parcours : tu es née à Mulhouse, comment s’est passée ta jeunesse là-bas ?
Jewly : Assez "classique" je dirais. Je suis en effet née à Mulhouse mais j’ai grandi dans un village qui s’appelle Kembs, très près de l’Allemagne et de la Suisse.
Mon père travaillait d’ailleurs à Bâle (en Suisse), ce qui m’a permis de découvrir très tôt les cultures de plusieurs pays.

Quelles étaient tes premières passions musicales, avec quel groupe as-tu découvert la musique ?

Jewly : Mes premières passions musicales… le classique ! J’ai fait de l’alto puis du violon étant jeune.
C’est mon grand-père qui m’a initiée à ces instruments et qui m’a bercée dans du Mozart.
Un peu plus tard, c’est avec Queen que j’ai découvert autre chose que la musique classique.
Un "Bohemian Rhapsody" est une excellente passerelle non ?  

A quel âge as-tu commencé à jouer d’un instrument et lequel ?
Jewly : J’ai commencé l’alto à 6 ans puis le violon vers 8 ans. A 16 ans, aimant déjà chanter, la guitare me semblait plus appropriée pour m’accompagner. L’alto et le violon sont en tout cas d’excellents instruments pour développer la justesse et l’exigence musicale.

Quels souvenirs gardes-tu de ton enfance, de ton parcours scolaire, de ton éducation ?
Jewly : Au sein du cocon familial, j’ai eu des parents très aimant et ça c’est précieux.
Pour le reste, cela a été assez particulier pour moi, enfant je me croyais "anormale" car j’avais du mal à trouver une place.
Je me suis toujours sentie décalée. Je sais aujourd’hui que ce n’est pas une tare mais ce n’était pas toujours facile à vivre, car enfant, on n’a pas encore les armes de protection.
Donc j’ai été le bon petit soldat… jusqu’à un certain âge ;).

Parallèlement à tes études de pharmacie, tu joues avec un ami pianiste des classiques de jazz, et des chansons d'autres artistes ; comment vivais-tu le mélange de ces deux univers ? Que te reste-t-il de ces concerts ?
Jewly : En fait, je choisissais essentiellement des standards de jazz car ces titres représentaient pour moi une liberté de pouvoir jouer avec les mélodies, les notes, et donc de vraiment pouvoir se réapproprier les chansons ; mon côté compositrice devait déjà me titiller un peu.
Et cela se mélangeait du coup assez bien avec les autres chansons que je chantais.
Cela reste d’excellents souvenirs ! C’était plus calme que mes concerts actuels, c’est sûr !
Mais ces premières scènes ont permis de révéler petit à petit ce que je suis aujourd’hui et surtout que j’en prenne conscience moi-même.

Te souviens-tu du premier concert que tu as donné ?

Jewly : Si on parle d’un "vrai" concert, c’était dans un café-concert à Strasbourg qui s’appelait Le Divan, dans un caveau avec une superbe ambiance, assez intimiste.
J’étais à l’époque juste accompagnée d’un pianiste.

En 2009, ton premier album "Behind The Line" sort sous ton vrai nom Julie Claden, tu y chantes en anglais et en français ; comment s’est passé l’enregistrement de cet album et comment as-tu choisi ton équipe ?
Jewly : J’avais rencontré un arrangeur qui vivait dans les Cévennes en enregistrant un single que j’avais décidé de vendre au profit de l’UNICEF.
Nous nous étions très bien entendus, et j’ai goûté à la joie d’être en studio.
Cela m’a donné envie de faire un album complet, je l’ai alors recontacté.
On a bossé ensemble sur les arrangements dans un premier temps.
Il était aussi instrumentiste donc a enregistré plusieurs instruments, puis d’autres musiciens que j’avais rencontrés sur différents concerts ont enregistré les autres instruments à Strasbourg.

En 2011 sort un premier EP "No Shoes", nouveau choix, nouvel univers, tu t’entoures de gens différents, tu décides de changer de nom, et cela devient Jewly ; pourquoi ce virage ? D'où vient le nom "JEWLY" ?
Jewly : J’ai eu l’occasion de faire des concerts avec des formations plus « rock » et cela m’a permis de découvrir ce besoin de rock et de blues en moi. L’équipe live avait donc déjà commencé à s’étoffer et ils ont compris mon besoin. J’ai commencé à écrire des textes en anglais et à composer des mélodies plus rythmées. Le changement de nom est venu naturellement avec cette évolution, ou révélation devrais-je dire… Jewly c’est une contraction assez évidente entre mon prénom et la chanteuse Jewel, chanteuse américaine plutôt folk, qui a eu une place importante pour moi, non pas musicalement mais plutôt dans mon parcours personnel.



En 2014 sort ton album "Bang Bang Bang" avec des titres très pêchus "The Other Side Bang Bang Bang" ou plus blues comme un "Dont Be Late" digne des plus grands…  Comment s’est passé l'enregistrement dans les studios ?
Jewly : Merci déjà !
L’enregistrement était dingue !! Avec une équipe qui l’était tout autant ! Nous l’avons enregistré à Paris.
Le réalisateur (en gros le directeur artistique) de "Bang Bang Bang" est Hervé Koster, un batteur incroyable.
Les musiciens pour cet album étaient mes musiciens de scène (dont le batteur Raph Schuler qui joue toujours avec moi aujourd’hui), sauf le bassiste Phil Spalding, qui est venu d’Angleterre, un musicien avec un pedigree monstrueux !
C’est Steve Forward, l’ingénieur son de cet album, un anglais aussi, qui nous a mis en relation quand il a appris que je cherchais un bassiste rock.
Cet album a été enregistré en conditions live, en quelques jours, avec une entente et une équipe parfaites.
Cela reste vraiment d’excellents souvenirs et nous sommes tous devenus de vrais amis !!
Chacun d’ailleurs a collaboré sur certains de mes albums qui ont suivi et y collaborera à nouveau j’en suis sûre.

Tu as fait quelques belles premières parties :  Scorpions, Axel Bauer, Ana Popovic, No one is Innocent, Lucky Peterson, Ten years after, entre autres… Que gardes-tu de ces 1ères parties ?
Jewly : Un accueil hyper chaleureux ! Des organisateurs déjà, du public aussi, et des artistes, d’ailleurs avec certains nous avons fait de super "afters", en se marrant bien !! C’est une chance que les artistes et ces programmateurs nous aient fait confiance, donc c’est une grosse pression au départ mais une grande joie après et des souvenirs mémorables et inoubliables. Je crois que celle qui m’a le plus marquée était la première partie de Macy Gray !

Tu décides en 2015 d'arrêter définitivement et après 8 ans ton métier de pharmacienne, pour te consacrer à la musique et essentiellement à ta grande passion, les concerts. Comment as-tu pris cette décision ?  Ton envie de scène a été la plus forte …
Jewly : Dans la vie il faut faire des choix, et choisir c’est renoncer.
Tu ne peux pas tout faire en même temps, j’essayais de me donner à 100% dans les 2 métiers que j’adorais, mais au bout d’un moment ce n’était plus possible.
On commençait à tourner beaucoup, plus de 60 dates par an, développer un projet avec ses propres compositions demande beaucoup de temps, et l’appel de la scène, ou devrais-je dire le besoin, a en effet été plus grand. Aznavour disait « les chanteurs sont les pharmaciens de l’âme », d’une certaine manière j’exerce donc encore les 2 métiers non ?.

Sur scène, tu joues avec chacun de tes personnages, on ressent très fort les messages que tu veux faire passer.  Est-ce un combat, une libération ou est-ce un peu ton côté Docteur Jekyll et Mister Hyde?
Jewly : Alors en fait, et cela peut peut-être faire peur…, ce ne sont pas des personnages.
C’est moi, simplement, avec mes différentes personnalités, ou si tu préfères, les différentes facettes de ma personnalité.
Cela semble schizophrénique peut-être, mais sur scène, c’est l’endroit où je me sens libre et totalement moi.
J’écris d’ailleurs des chansons qui sont totalement en symbiose avec mes ressentis, j’ai besoin de ça pour vivre pleinement et tout donner sur scène.
La scène est bien sûr une libération, et c’est une chance de pouvoir le vivre.
Peut-être un combat avec soi-même car il faut assumer une mise à nue, mais j’ai besoin d’être authentique avec le public, de partager des sujets et délivrer des messages forts qui me tiennent à cœur.

En 2017 sort ton 2ème album "Drugstore", enregistré en Angleterre. Chaque chanson représente un personnage qui raconte une histoire avec un prénom pour chaque titre un bout de vie pour chacun…  Raconte-nous ta façon de travailler : comment composes-tu ? Y a-t-il des moments propices ? Comment ressens-tu l'inspiration ? Es-tu influencée par des histoires de gens proches autour de toi ?
Jewly : Pour composer, j’ai besoin de me mettre en ermite et d’être à 200% avec moi-même.
Peu importe l’endroit, mais il faut que je coupe tout ! Il n’y a pas de moment précis, tout à coup, c’est LE moment et les mots peuvent sortir en 5 minutes… comme en 5 heures parfois.
Avant de me mettre devant une feuille blanche, cela travaille beaucoup dans ma tête, des jours, des mois, voire une/des année(s) avant ! L’inspiration me vient de mon vécu bien sûr, des personnes qui m’entourent.
Étant hypersensible, les émotions profondes de l’autre me touchent très fortement et c’est une chance de pouvoir les retranscrire dans un art afin de ne pas trop les absorber.
"Drugstore" conte en effet les histoires de personnes qui m’ont bouleversée, dix vraies personnes, connues ou anonymes. J’ai eu besoin de partager leur histoire et de montrer que même si on a vécu une vie avec un parcours parfois très cabossé, on peut s’en sortir !
Même si on n’est pas dans les normes que la société impose, on a la même valeur que n’importe qui !

L'album "TOXIC" est un album/concept qui raconte le parcours d’une personne de 4 à 37 ans face à des gens ou des situations toxiques, et qui essaye de s’en émanciper. Comment est venue cette idée d'album/concept, y as-tu mis des moments de ta vie, des faits personnels ?
Jewly : "Toxic" est clairement mon parcours de vie, mais je n’ai pas voulu le présenter tel quel car il reste un exemple de parcours, avec des situations qui peuvent tous nous concerner.
L’avantage de la langue anglaise est le côté asexué, quand on parle à la première personne, on ne sait pas si c’est une femme ou un homme qui parle, le protagoniste de "Toxic" peut donc être n’importe qui.
Mon souhait c’est vraiment d’essayer de donner une ou plusieurs clés pour s’écouter, prendre soin de soi, être à l’écoute de l’autre, réagir et ne plus subir.
Que quelles que soient les situations ou les personnes toxiques que l’on a rencontrées, on arrive à aller au-delà et à trouver le chemin de la résilience.
Purify est la première chanson de "Toxic" que j’ai composée, elle est inspirée d’une relation avec une personne pervers narcissique.
C’est quelque chose de compliqué à gérer, surtout quand c’est quelqu’un de proche, mais il faut aussi savoir se protéger soi-même, ainsi que son entourage.
La deuxième chanson est également née d’une situation toxique qui m’avait fortement affectée quelques années auparavant.
"Toxic" est rapidement devenu une évidence, je devais dérouler la pelote… Puis une phrase m’est venue, et je me suis dit qu’elle devait correspondre à tous les titres de l’album mis bout à bout, car elle représentait la délivrance du protagoniste à l’issue de ce premier parcours de vie.
Cet album est au final "nontoxic" et plein d’espoir !

 


Axel Bauer a participé à l'album "Toxic" avec un solo sur "The Stupid Game Of", d’où est venue cette collaboration ?

Jewly : Quand on avançait sur les arrangements des titres avec Moon Pilot, le réalisateur (directeur artistique) de "Toxic", j’ai eu envie de faire appel à certains invités sur des titres.
J’avais eu l’occasion de rencontrer Axel et j’ai adoré son son et jeu de guitare, avec ce côté rock bien sûr mais surtout blues que j’affectionne tout particulièrement.
Je l’entendais sur le titre "The Stupid Game Of !" Tout naturellement je lui ai envoyé, et il lui a plu ! Grande émotion quand j’ai entendu son solo de guitare, mais aussi les interventions pertinentes qu’il avait ajoutées au titre.
Il a compris exactement ce que je souhaitais. Merci Axel !
Et merci aux 2 autres guests, Justin Adams (Robert Plant) et Pascal Danaë de Delgres qui ont aussi apporté leurs guitares sur 2 autres titres.
Et la collaboration c’est également faite de matière naturelle et enthousiaste !

Cette année, avec l'arrêt brutal et imprévu de tous les concerts suite au coronavirus, comment as-tu vécu la période de confinement, comment se passaient tes journées ?
Jewly : "Toxic" devait sortir le 24 avril, on a décidé avec mes attachés de presse de maintenir la date de sortie, notamment car les gens avaient besoin de nouveautés musicales à ce moment-là.
Alors en fait pendant la période de confinement à proprement parlé, j’étais très occupée.
Par la promo du coup et on a fait quelques évènements "en ligne", mais aussi par le report ou l’annulation des dates (plus de 50 dates étaient prévues de mars à septembre).
Après, même si on a pu faire malgré tout 15 concerts de juillet à septembre, je me sens encore confinée…
Tout se ré-annule et la sortie du tunnel pour tout le secteur évènementiel ne s’entrevoit pas pour ’instant. C’est complexe car on a tous juste envie de travailler !!
Et certaines aberrations ou injustices ne nous aident pas à accepter psychologiquement la situation.
Évidemment qu’il faut être prudent et la situation est inédite, mais faire un concert en respectant les consignes sanitaires, boire un coup dans un bar, etc, semblent moins dangereux aujourd’hui que de prendre le métro…
C’est un grand débat ! En tout cas je pense que pour n’importe qui c’est horrible de ne pas pouvoir travailler pendant un an, voire plus.
Et je n’aborde même pas le côté viscéral et vital d’être sur scène et d’essayer de véhiculer du bonheur et de permettre aux gens de sortir de leur quotidien, particulièrement anxiogène depuis des mois.

Peux-tu nous parler un peu des 3 musiciens qui jouent avec toi à la batterie Raph Schuler, à la guitare Sébastien Bara et à la basse Jean Christophe Bauer. Comment vous êtes-vous rencontrés et quel est leur parcours ?
Jewly : Des fidèles compagnons de scène, qui sont devenus des amis ! Raph joue avec moi depuis plus de 10 ans, je l’ai rencontré lors d’une soirée bœuf musical pour une fête de la musique.
On avait super accroché et il m’avait dit "si un jour tu cherches un batteur… ".
Un an plus tard c’était le cas et depuis, il me supporte toujours (LOL).
JC et Seb sont arrivés un peu plus tard dans le groupe (5 ans pour JC et 3 ans pour Seb) ; c’est Raph qui me les a proposés quand il y avait un peu de changement dans le groupe et dès le premier concert avec l’un comme avec l’autre, c’était évident.
En plus d’une superbe entente humaine, ce qui est primordial quand on tourne beaucoup, tous les 3 sont aussi d’excellents musiciens !!
Ils se complètent très bien en plus. Ils sont tous musiciens professionnels depuis très longtemps et ont joué avec beaucoup d’artistes.
C’est vrai que maintenant j’ai la chance qu’ils tournent essentiellement avec moi car notre projet exige d’être très disponible car, hors période COVID, nous tournons beaucoup (70 à 80 dates par an).

Comment gères-tu la nouvelle organisation des concerts suite au covid : distanciation, port du masque, difficile de monter et reporter des dates, comment vis-tu tout cela ?
Jewly : Le jour du premier concert qu’on a pu faire en sortie de confinement, le 13 juillet, c’était la libération ! Enfin sur scène ! Pouvoir offrir "Toxic" en live avec du public !
Ne pas jouer pendant 4 mois ne nous était pas arrivé depuis des années.
Et puis, quelques concerts ont suivi, public masqué, avec distanciation, assis… cela a commencé à devenir frustrant j’avoue, pour nous certes, mais surtout pour le public.
Notre musique en plus se vit plutôt debout… et moi j’aime aller vers les gens, dans la fosse, être au plus proche.
Malgré cela les gens nous partagent et communiquent le bonheur de pouvoir revivre ces sensations, donc je crois que l’essentiel est là.
On se fait aux contraintes en espérant que cela ne dure pas éternellement ! Pour l’instant de toutes façons, on ne peut pas se projeter.
Lors des derniers concerts qu’on a fait, c’était magique, car malgré les contraintes, le public nous a donné tellement, chantait malgré le masque, "dansait" en étant assis, souriait avec le regard.
Un moment suspendu qui permet un peu de tenir le choc !

Y a-t-il un artiste ou un groupe avec lequel tu aurais aimé joué ?
Jewly : Plusieurs forcément ! Si je ne devais en citer qu’un, je dirais Nick Cave sans hésitation pour un duo par exemple. Pour une collaboration sur tout un album, je dirais Jack White.

Aujourd'hui, quels sont tes groupes préférés ? Sont-ils les mêmes qu'avant ? Quel genre de musique préfères-tu écouter ? Y a-t-il une chanson ou un album qui restera pour toujours ?
Jewly : Aujourd’hui je te citerais à nouveau bien sûr Nick Cave et Jack White, mais aussi Depeche Mode, The Kills, Hozier, Black Keys, Archive, Led Zep’, Nina Simone…
C’est plutôt dans ces veines musicales que je me retrouve le plus, mais j’écoute aussi un peu de tout.
Cela a beaucoup évolué par rapport à ce que j’écoutais ado (qui était en même temps un grand-écart musical : de la trance à Starmania ou Mozart en passant par Queen…).
Une chanson oui bien sûr ! "That I would be good" d’Alanis Morissette que j’ai écoutée et pourrais écouter des milliers de fois.

Quels sont tes hobbies quand tu ne fais pas de musique ? Quel sont tes passions ?
Jewly : Alors j’ai déjà la chance de faire un métier de passion ! Sinon, ce que j’aime beaucoup c’est la cuisine (la faire, quand j’ai le temps… ce qui malheureusement n’arrive pas très souvent), et partager des moments conviviaux avec des amis autour d’une bonne table et d’un bon vin !

Si tu devais définir JEWLY, quelle serait ta phrase ou ta devise ?
Jewly : Garder son authenticité et prendre conscience de ce qu’on est, de sa valeur malgré les obstacles et les normes imposées par la société.

Pour finir cet entretien si tu ne devais garder que seulement 3 choses : Un disque, un film, et un 3ème choix ? Quelle serait ta sélection et pourquoi ?
Jewly : La BO du film "le Patient anglais", car elle me procure une émotion profonde, qui me permet de me mettre en équilibre avec moi-même.
Le film serait "Amadeus", version longue bien sûr, c’est mon côté "madeleine de Proust" car j’ai dû voir ce film une cinquantaine de fois chez mes grands-parents étant enfant.
Pour la 3e chose j’hésite, si c’est pour partir des mois sur une île déserte, je dirais le livre "Les noces barbares" de Yann Queffélec car ce livre me bouleverse à nouveau à chaque relecture… et si c’était pour un voyage d’une semaine, la 3e chose serait une bonne bouteille de rhum, ambré bien sûr, pour pouvoir encore mieux profiter des 2 premiers éléments emportés.

Merci Jewly pour le temps que tu nous as consacré !! A très bientôt sur scène, on espère le plus vite possible.

 


Th Cattier - Photo :  Shooting Idols, Th. Cattier

 

mercredi 14 octobre 2020

CHRONIQUE CD // KAZ HAWKINS CD "Memories Of" Sortie le 17 Juillet 2020.

 

Artiste : Kaz Hawkins
Titre :"Memories Of"
Date de sortie : 17 juillet 2020
Label : Self Published
Genre : R&B/Soul

Une tournée en hommage à la grande Etta James, qui a été un vrai succès... Quoi de plus savoureux que de pouvoir revivre ces concerts.
C'est chose faite aujourd’hui avec un album hommage "Memories of" de la grande Kaz Hawkins enregistré dans les conditions du direct en studio à Nottinghameshire.
Pour les plus fervents, inutile de le relever mais ce nom ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ... eh oui, Hawkins était le vrai nom d'Etta James ...
Un parcours de vie similaire, une puissance vocale à couper le souffle pour ces deux femmes d'exception, tout les unissait et avec autant de choses en commun, ce disque était une vraie évidence.

Pour ouvrir l'album, une puissante intro a capella du “Something’s Got A Hold On Me”, comme lors de la tournée.
Une version de “Miss Pitiful” toute en cuivres, très fougueuse qui ne pourra que nous rappeler également le grand Otis Redding.
Puis un moment très tendre avec ces montées vocales remplies de toutes les émotions d'une vie, sa vie, notre vie... Magique "Losers Weepers", qui vous arrachera quelques bons et gros frissons. Puis retour à ce mélange puissant de soul et rhythm and blues avec ces titres "Security" "Spoonfull" "Tell mama".
Petite intro de sax pour ouvrir ce "Blind Girl" qui vous tirera certainement quelques larmes avec cette motion palpable de Kaz ...
Puis maintenant, un petit détour dans un vieux bar de St Louis, en fermant les yeux on y est... "St Louis Blues".
Une version jazzy de "I just Wanna Make love to You", encore une bien belle petite pépite.
Et pour finir nos "Memories of", quoi de mieux que quelques violons pour clôturer ce cd avec ce titre mélancolique "At Last".

La voix de Kaz Hawkins est un vrai petit bijou et sur cet hommage à Etta James, elle a su trouver un bien bel écrin.

En conclusion, un excellent album, une voix à tomber, un bel hommage d'une grande classe, un disque à posséder dans sa discothèque, et en attendant les prochains concert un beau moment de plaisir.


TrackList :
“Something’s Got A Hold On Me”
“Miss Pitiful”
"Losers Weepers"
"Security"
"Spoonfull"
"Tell mama"
"Blind Girl"
"St Louis Blues"
"I just Wanna Make love to You"
"At Last"

Midnight Riffer

 

 

mardi 13 octobre 2020

THE LONG RYDERS // Reviennent avec un nouveau single "Down To The Well".

 
THE LONG RYDERS

Obsédés par les Byrds et Buffalo Springfield,
les Long Ryders, frôlent le succès dans les années 80
et ouvrent la porte aux Jayhawks et à Rem.
Pères de l'Americana, leurs chansons sont intemporelles...!!!

 


Ils reviennent en force avec un nouveau single :   
"DOWN TO THE WELL"
Le gang de Sid Griffin revient avec ce  "Down To Well" en guise de protest song qui se fait l'écho des angoisses de l'Amérique plus que jamais divisée
à la veille des élections présidentielles.
 

Voir le clip cliquez ICI



mardi 6 octobre 2020

DECES Eddie Van Halen 6 Octobre 2020.

Encore un grand guitariste Eddie Van Halen, fondateur du groupe de hard Van Halen,
est mort à 65 ans d'un cancer, annoncé par son son fils, Wolfgang Van Halen sur Instagram. 

RIP



MOTÖRHEAD // CD et Vinyle "On parole" - Sortie le 9 Octobre 2020.

MOTÖRHEAD
On Parole
Le 9 octobre prochain nouvelle édition remasterisée d’On Parole
en CD simple et double vinyle !
Inclus des titres originaux inédits et des démos,dont le titre ‘Iron Horse / Born to Lose’…

Pochette rare issue d’une édition originale Canadienne


 Récemment remasterisé à partir des bandes analogiques originales, "On Parole" de MOTÖRHEAD sera réédité le 9 octobre dans le cadre de la Journée nationale de l'album. .

Disponible en un seul CD et en double LP, il comprend six titres bonus qui incluent une version originale inédite de "Iron Horse / Born to Lose" et une version démo inédite de "Fools".
D'autres morceaux bonus incluent "On Parole", "City Kids", "Motörhead" et "Leaving Here".

Il y a de nouvelles notes écrites par le membre fondateur Lucas Fox, le batteur original du groupe, des photographies et des archives rarement vues.
Il sortira avec une rare version canadienne de la pochette et est le seul album de MOTÖRHEAD qui présente la formation originale du groupe (Lemmy au chant et à la basse, Larry Wallis à la guitare et au chant, et Lucas Fox à la batterie). Lucas Fox figure sur toutes les pistes, y compris celles auxquelles Phil Taylor a ajouté sa batterie.

Initialement achevé en 1976, "On Parole" était le tout premier morceau enregistré par MOTÖRHEAD, mais il est sorti en 1979 après avoir été retenu à l'origine par le label d'alors, United Artists.
L'album s'est avéré être le point de départ de l'un des groupes les plus importants de l'histoire du rock. Ces premières sessions d'enregistrement ont défini le son sans compromis de MOTÖRHEAD et sont devenues un tournant pour Lemmy qui deviendra désormais le centre de son propre groupe et, involontairement, l'une des figures les plus emblématiques, les plus influentes et les plus célèbres de la musique rock.
"On Parole" est finalement sorti en 1979, devenant le quatrième album "sorti" du groupe.

L'album s'est avéré avoir un impact énorme sur la culture musicale britannique comme très peu d'albums l'ont jamais fait et est devenu le pont entre le rock et le heavy metal, puis le punk. 

Lemmy ayant été limogé des légendes du space / rock progressif HAWKWIND, il a recommencé à passer du temps avec un vieil ami, Lucas Fox qui partageait une multitude de passions et de croyances, et de cela MOTÖRHEAD est né. Volontairement bruyantes, agressives et provocantes, leurs chansons étaient courtes, tranchantes, choquantes , en contraste avec les chansons avec des solos de guitare de 20 minutes. Ils étaient implacables avec leur public… et ils ont adoré.

La musique et l'attitude du groupe étaient un "fuck you" pour l'establishment. Il a parlé à une génération de jeunes qui ne pouvaient pas trouver leur identité.
Après la crise pétrolière de 73, le chômage a grimpé en flèche et une foule d'enfants de l'époque n'avaient que peu ou rien de commun avec la "royauté du rock" millionnaire qui représentait la musique à l'époque ... les enfants n'avaient pas leur " propre groupe. "

MOTÖRHEAD était radicalement différent pour leur époque - personne ne faisait de la musique comme celle-ci, et avec le logo, les insignes, les vestes en cuir, les bottes de cowboy et les crânes, personne ne leur ressemblait ni ne s'habillait comme eux.
La création de MOTÖRHEAD est un moment dans le temps qui est unique et l'attitude anti-establishment de Lemmy sans compromis et sans prisonniers a influencé tant de musiciens dans un large éventail de styles musicaux (Dave Grohl, METALLICA, PANTERA, THE DAMNED, Billy Idol…) dans la création de leurs propres groupes.

La plupart des chansons initialement enregistrées pour "On Parole" deviendront des piliers sur disque et en live par le trio «classique» MOTÖRHEAD de Lemmy, "Fast" Eddie Clarke et Phil "Philthy Animal" Taylor et au-delà, avec la chanson "Motörhead". le UK Top Ten en 1981. Bien que le groupe se soit distancié à l'origine de "On Parole" lors de sa sortie en 1979, Lemmy a déclaré dans des interviews ultérieures qu'il s'agissait du véritable premier album de MOTÖRHEAD, et qu'il faisait partie de l'histoire du groupe, notant que même s'il s'agissait d'un groupe complètement différent, ce n'en était pas moins un album, même si il est sorti en retard dans les magasins.

Tracklist :

01. Motörhead (2020 Remaster)
02. On Parole (2020 Remaster)
03. Vibrator (2020 Remaster)
04. Iron Horse / Born To Lose (2020 Remaster)
05. City Kids (2020 Remaster)
06. Fools (2020 Remaster)
07. The Watcher (2020 Remaster)
08. Leaving Here (2020 Remaster)
09. Lost Johnny (2020 Remaster)

Bonus Tracks

10. On Parole (Original Take)
11. City Kids (Original Take)
12. Iron Horse / Born To Lose (Original Take)
13. Motörhead (Original Take)
14. Leaving Here (Original Take)
15. Fools (Demo Version)

CHRONIQUE CD // RoSaWay EP "Dreamer" et clip "On Your Way Up" sortie le 9 Octobre 2020.

 


RoSaWay : une rencontre, Rachel et Stéphane, un mélange de deux univers musicaux : le classique et le blues. Un monde qu'il ont su créer, un monde bien à eux où la flûte traversière et la batterie
se marient pour un un joli moment plein de tendresse et de douceur.

Aujourd’hui, après 2 années de tournée, avec pas moins de 35 concerts en 2019 qui ont traversé les routes de l'Europe et chose plus rare, le continent Américain.
Rachel et Stéphane aujourd’hui nous offrent ce nouveau EP "Dreamer" comprenant 5 titres (On Your Way Up - It’s Alright - Dreamer - Good For You - Mama Used To Say) qui présente une pop électro moderne et actuelle. 

RoSaWay s’est entouré de plusieurs invités de renom : Adam Ahuja (Ana Popovic, Robert Randolph), Joey Peebles (Trombone Shorty), Doug Belote (Robben Ford, Derek Trucks), Rob Lee (Mike Zito)

Avec ce 1er clip extrait de ce nouvel opus "On Your Way Up" c'est pour un nouveau voyage que le groupe nous emmène au travers ce road trip au cœur du monde de RoSaWay à la fois entêtant, envoûtant, enivrant mais si troublant et si pénétrant... La voix toujours plus douce de Rachel et la batterie de Stéphane restent une fois encore une évidence, c'est un vrai bonheur que ce nouvel opus. 

Cliquez ici pour voir le clip  "On Your Way Up"


Midnight Riffer

 

PETER GUNN (Peter Staines Guitariste des INMATES) // interview en V.O. // Making Time // Septembre 2020.


Today we have an appointment with Peter Staines (Peter Gunn) guitarist of THE INMATES Group.
A group that has left its mark on Pub Rock enthusiasts and has a wonderful love affair with our country.
Here we are in the universe of Mr. Peter Staines (Peter Gunn) to share with him some good memories.


Can we first go back a little bit : you were born and raised in Weston-super-Mare in England, how was your youth?
Peter : I liked two things growing up: nature and pop music....then girls!
In a seaside town you had to take sides. I was a Mod.
Any band touring the UK would play in WSM either at the Winter Gardens ballroom or the Odeon cinema. The Beatles and Rolling Stones played there in 1964 then the Who, Small Faces, Kinks, Pretty Things and many more....

How did you find out about music? What were your first discoveries, your first musical passions?
Peter : I first liked the Shadows and Duane Eddy - the first record I bought was his Ramrod ep.
I owned five L.P.s:
Chuck Berry " The Latest and the Greatest"
Little Walter "The Best of...."
The Who "My Generation"
Sonny Boy Williamson "In Memoriam"
B.B.King "Blues is King, BB King "
....I still have them.
My friend and I shared the Stones first album.
 
At what age did you start to learn the guitar? What were your first groups before the Inmates?
Peter : At first learning from friends or watching proper guitarists.
No lessons.
In London I played in a band called Nightlife in 1971. Then the Flying Tigers and the Cannibals.

Around 1977, with Ben, you place an ad in the Melody Maker, Bill Hurley answers it, then you meet Eddy Edwards on drums and Tony Oliver on second guitar, and you form The Inmates: how did these meetings go? Where did the idea for the band name "THE INMATES" come from?
Peter : When we got the line up together we rehearsed the material that we all liked; R&B, Soul, Blues, Rock n Roll and a bit of Pop.
The name came from the film "Jailhouse Rock".


 
Since your beginnings, Vic Maile produced your records then on his death, Pat Collier took over. How did you feel about the change, you were close to Vic and his way of working with you forged your musical identity. Were you afraid of this change or did you immediately feel in perfect harmony with it? Can you also tell us about all these years with Vic Maile, some anecdotes ?
Peter : We loved working with Vic. He had the same musical tastes as we did and the technical knowledge to make great records.
We knew Pat Collier from the Vibrators and the Boyfriends and he worked in a similar way to Vic.
I have so many stories about Vic - but that would be another interview...

You have produced several groups like Chesterbox never edited, the French group Les Saigneurs, Us Marshall, The Amazonas, Eager Beaver, Desoto, The Pirates, Electrocuting Elvis, The Jim Jones Revue… Did you have the same way of feeling things with these groups than the one you all lived in the Inmates?
Peter : Yes. I try to get a live, dynamic sound in all my productions.

France and The Inmates: the first time was in Paris at the Gibus in 1978, since then it's been a real love story, from the depths of Brittany to the north of France, from north to south, the French public all have a live memory of the Inmates. You are part of the life of any good French rocker, how do you feel about France, do you have any memories of meetings, concerts etc?
Peter : Woah! Again so many. We had a love affair with France and they seemed to love us ....
The first week's residency we had at Gibus club, run by Jiri Smetana, who became a good friend, established us in France leading to TV appearances with, for example Antoine De Caunes, and many tours.

Then at the end of the 80s, the french newspaper Liberation contacted you to organize a concert and a tribute album to the Beatles: how did it happen and how did it come about?
Peter : Originally the idea was to play a concert with Serge Gainsbourg but we didn't like the songs he proposed.
The Sergeant Pepper anniversary concert in Paris was more appropriate and was recorded live by Vic Maile.


Are you still in contact with the old band members? Can you tell us about Bill Hurley, how is he, what is he doing?
Peter : Yes we are good friends. I would say like brothers!
Jim Russell played drums on my recent solo recordings.
Ben, Tony and I have been playing live with some members of Matchbox as "Just For Kicks".
Bill sadly is unwell and unable to perform.

Do you remember the last concert of the Inmates, what memories do you keep? Can we hope to see the Inmates on stage one day?
Peter : I honestly can't say which was our last concert but I do remember going to a pub in the east end of London where a band was playing and realising "Hey, we're all here..." so we hijacked the band's equipment and played a few numbers.

After 12 Inmates albums, there seems to be a finished album that has never been released? Is this real news or a rumor? Will we one day see any unreleased material from the Inmates?
Peter : You never know.......

You would have finished a solo album, can you tell us some secrets, and when is this release planned?

Peter : "Life Savings" by Peter Gunn and the Neatbloods.
Recorded in Paris and mixed in London. Jim Russell on drums, Matt Radford (from Nick Lowe's band) on stand up and electric bass Jil Caplan and Christophe J on backing vocals.
Its ready to go and I'm looking for a way to release it.
 
You've been hosting a radio show for several years on Trash Can Radio in London, it's a very rock show where you can feel all your influences and your tastes: where did your desire to do radio come from?
Peter : I always wanted to have a radio show. I love sharing great music and telling stories about the songs.
Trash Can Radio is run by Mike Spenser who Ben, Tony and I played with in the Flying Tigers and then in the first line up of the Cannibals.
Rock and Roll, Punk, Soul, Freak Beat, Psych and great Pop music played 24 hours, 7days a week.
I don't think there is another radio station like it anywhere.


 
With Tony Olivier, you joined "Urban Voodoo Machine" which is in a very different register from the Inmates. How did the integration into this new group go? Maybe soon on the roads?
Peter : Paul Ronney Angel has been a friend and sometime member of the Inmates since the 1980s.
He has captained the Urban Voodoo Machine for many years and asked Tony and me to reprise Dirty Water on the "15 Shots" album.
Tony and I have played live with the UVM several times recently.
 
At the moment, the more the years go by, the more the world goes awry ... Health crises, social movements ... What do you think of all this?
Peter : When the Human Race finally remembers that it is part of the planetary ecosystem and tries to find harmony with the Earth maybe we can start to solve these problems of our own making.
The greatest evil is love of money no matter what the costs to the Earth.

Today, have your musical tastes changed? What are you listening to today, is there a band, song or album that remains essential for you?
Peter : So many - listen to Gunn's Grotto to hear them.
Sundays and Tuesdays from 6-8pm UK times on Trash Can Radio
Here's the link:

 http://www.trashcanradio.com/trash-can-radio-live-stream/


This year started badly with the sudden and unexpected end of all concerts following the coronavirus, how did you experience the period of confinement, how were your days going? How do you cope with the distancing measures imposed on a daily basis?
Peter : The tiniest life form on the planet, which is not even really alive until it gets inside us, is turning the world upside down.
World "leaders", with a handfull of exceptions have shown themselves to be totally incapable of handling this crisis and in many ways are making it worse.
Make no mistake...this is serious!
I still write songs and make demos and of course my Gunn's Grotto radio shows.

How do you like to spend time when not working ? Do you have hobbies ?
Peter :If a hobby is something you do because you like it then I guess music is my hobby. There's a whole world, several worlds.....Universes!
in music.....

How would you define yourself in a word?
Peter : Trying

To end, if you should keep only 3 things : a record, a film, and a third choice (any item), what would be your selection and why ?
Peter : Impossible but, today's choices (could change tomorrow)...
Record - Chuck Berry Anthology (poetry and guitar)
Film - Performance  (Weird and great....I lived there)
Thing - My 1959 Gretsch Double Anniversary guitar (The whole world of music in a single instrument).

 

!! FRENCH VERSION OF THIS INTERVIEW HERE !!


Th Cattier - Photos : Internet et Shooting Idols.


dimanche 4 octobre 2020

PETER GUNN (Peter Staines Guitariste des INMATES) // interview // Making Time // Septembre 2020.

Aujourd’hui nous avons rendez vous avec Peter Staines (Peter Gunn) guitariste du Groupe THE INMATES. 
Un groupe qui a marqué les amateurs de Pub Rock et qui entretient une bien belle histoire d'amour avec notre pays.
Nous voila partis dans l'univers de monsieur Peter Staines (Peter Gunn) pour y partager avec lui quelques bon souvenirs.


Peut-on pour commencer revenir un peu en arrière : tu es né et tu as grandi à Weston-super-Mare en Angleterre comment s'est passée ta jeunesse ?
Peter :  J'ai aimé deux choses en grandissant: la nature et la musique pop ... puis les filles!
Dans les villes balnéaires, il fallait choisir son camp. J'étais un Mod.
Tous les groupes en tournée au Royaume-Uni se devaient de jouer à WSM, soit à la salle de bal Winter Gardens, soit au cinéma Odeon. Les Beatles et les Rolling Stones y ont joué en 1964 puis les Who, Small Faces, Kinks, Pretty Things et bien d'autres ...

Comment as-tu découvert la musique ? Quelle ont été tes premières découvertes, tes premières passions musicales ?
Peter : J'ai d'abord aimé les Shadows et Duane Eddy - le premier album que j'ai acheté était son album Ramrod.
Je possédais cinq L.P.s:
Chuck Berry "The Latest and the Greatest"
Little Walter "The Best of...."
The Who "My Generation"
Sonny Boy Williamson "In Memoriam"
B.B.King "Blues is King, BB King "
Je les ai encore aujourd’hui..
Avec un ami, on s’était partagé le premier album des Stones…

A quel âge as-tu commencé à apprendre la guitare ? Quels ont été tes premiers groupes avant les Inmates ?
Peter : Au début, j’ai appris avec des amis, ou j’observais les vrais guitaristes.
Pas de cours.
A Londres, j'ai joué dans un groupe appelé Nightlife en 1971. Puis les Flying Tigers et les Cannibals.

Vers 1977, avec Ben, tu passes une annonce dans le Melody Maker, Bill Hurley y répond, puis vous rencontrez Eddy Edwards à la batterie et Tony Oliver à la deuxième guitare, et vous formez The  Inmates : comment se sont passées ces rencontres ? D'où est venue l'idée du nom du groupe "THE INMATES" ?
Peter : Quand nous formé le groupe, nous avons répété le style de musique que nous aimions tous ; R&B, Soul, Blues, Rock n Roll et un peu de Pop.
Le nom des Inmates vient du film "Jailhouse Rock".


Depuis vos débuts, Vic Maile produisait vos disques puis à son décès, Pat Collier a pris la suite. Comment avez-vous ressenti le changement, vous étiez proche de Vic et sa façon de travailler avec vous a forgé votre identité musicale. Avez-vous eu peur de ce changement ou vous êtes-vous sentis  tout de suite en parfaite osmose avec lui ? Pouvez-vous également nous parler de toutes ces années avec Vic Maile, quelques anecdotes ?
Peter : Nous avons adoré travailler avec Vic. Il avait les mêmes goûts musicaux que nous et les connaissances techniques pour faire de grands disques.
Nous connaissions Pat Collier des Vibrators et des Boyfriends et il travaillait de la même manière que Vic.
J'ai tellement d'histoires sur Vic - mais ce serait une autre interview ...

Tu as produit plusieurs groupes comme Chesterbox jamais édité, les Saigneurs groupe français, Us Marshall, The Amazonas, Eager Beaver, Desoto, The Pirates, Electrocuting Elvis, The Jim Jones Revue… As-tu la même manière de ressentir les choses avec ces groupes que celle que vous viviez tous dans les Inmates ?
Peter : Oui. J'essaye d'obtenir un son vivant et dynamique dans toutes mes productions.

La France et Les Inmates : la première fois c'était à Paris au Gibus en 1978, depuis c'est une vraie histoire d'amour, du fin fond de la Bretagne au Nord de la France, du nord au sud, le public français a tous un souvenir live des Inmates. Vous faites partie de la vie de tout bon rocker français, comment ressentez-vous la France, avez-vous des souvenirs de rencontres, de concert etc?

Peter : Woah! Encore tellement… Nous avons eu une histoire d'amour avec la France et ils semblaient nous aimer aussi...
Notre premier contrat au Gibus, dirigé par Jiri Smetana, qui est devenu un bon ami, nous a fait connaitre en France et nous a apporté des apparitions télévisées avec, par exemple, Antoine De Caunes, et de nombreuses tournées.

Puis à la fin des années 80 le journal français Libération vous contacte pour organiser un concert et un album hommage aux Beatles : comment cela s'est-il passé et comment se projet a-t-il abouti ?
Peter : À l'origine, l'idée était de jouer un concert avec Serge Gainsbourg mais nous n'aimions pas les chansons qu'il proposait.
Le concert anniversaire du sergent Pepper à Paris était plus approprié et a été enregistré en direct par Vic Maile.


Es-tu toujours en contact avec les anciens membres du groupe ? Peux-tu nous parler de Bill Hurley, comment va-t-il, que devient-il ?
Peter : Oui, nous sommes de bons amis. Je dirais comme des frères!
Jim Russell a joué de la batterie sur mes récents enregistrements en solo.
Ben, Tony et moi avons joué en live avec certains membres de Matchbox sous le nom de "Just For Kicks".
Bill est malheureusement malade et incapable de jouer.

Te souviens-tu du dernier concert des Inmates, quel souvenir en gardes-tu ? Peut-on espérer un jour revoir les Inmates sur scène ?
Peter : Honnêtement, je ne peux pas dire quel était notre dernier concert, mais je me souviens être allé dans un pub de l'est de Londres où un groupe jouait et de réaliser que "Hey, nous sommes tous là..." alors nous avons utilisé le matos du groupe et joué quelques titres.

Après 12 albums des Inmates, il y aurait parait-il un album fini qui n'aurait jamais été sorti ? Est-ce une vraie info ou une rumeur ? Est-ce qu’un jour nous verrons sortir des inédits des Inmates ?
Peter : On ne sait jamais…

Tu aurais terminé un album solo, peux-tu nous en dévoiler quelques secrets, et quand est prévue cette sortie ?
Peter : "Life Savings" par Peter Gunn et les Neatbloods.
Enregistré à Paris et mixé à Londres. Jim Russell à la batterie, Matt Radford (du groupe de Nick Lowe) au stand up et la basse électrique Jil Caplan et Christophe J aux chœurs.
Il est prêt à l'emploi et je cherche un moyen de le sortir.

Tu animes une émission de radio depuis plusieurs années sur Trash Can Radio à Londres, c’est une émission très rock ou on ressent toute tes influences et tes goûts : d’où est venue cette envie de faire de la radio ?
Peter : J'ai toujours voulu avoir une émission de radio. J'adore partager de la bonne musique et raconter des histoires sur les chansons.
Trash Can Radio est dirigée par Mike Spenser avec qui Ben, Tony et moi avons joué dans les Flying Tigers, puis dans le premier line up des Cannibals.
Rock and Roll, Punk, Soul, Freak Beat, Psych et musique pop joués 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, je ne pense pas qu'il y existe une autre station de radio comme celle-ci nulle part.


Avec Tony Olivier, tu as rejoint "Urban Voodoo Machine" qui est dans une registre bien différent des Inmates. Comment s’est passée l'intégration dans ce nouveau groupe ? Peut-être prochainement sur les routes ?
Peter : Paul Ronney Angel est un ami et parfois membre des Inmates depuis les années 1980.
Il a dirigé l'Urban Voodoo Machine pendant de nombreuses années et a demandé à Tony et moi de reprendre Dirty Water sur l'album "15 Shots".
Tony et moi avons joué en live avec UVM plusieurs fois récemment.

En ce moment, plus les années passent, plus le monde va de travers... Crises sanitaires, mouvements sociaux… Que penses-tu de tout cela ?
Peter : Lorsque la race humaine se souviendra enfin qu'elle fait partie de l'écosystème planétaire et essaiera de se mettre en harmonie avec la Terre, peut-être pourrons-nous commencer à résoudre les problèmes que nous avons créés.
Le plus grand Mal est l'amour de l'argent, quel qu'en soit le prix à payer pour la Terre.

Aujourd'hui, tes goûts musicaux ont-ils changé ? Qu'est-ce tu écoutes aujourd'hui, y a-t-il un groupe, chanson ou un album qui reste essentiel pour toi ?
Peter : Tellement ! écoutez Gunn's Grotto les dimanches et mardis de 18 h 00 à 20 h 00 au Royaume-Uni, sur Trash Can Radio : Voici le lien
http://www.trashcanradio.com/trash-can-radio-live-stream/

Cette année a mal commencé avec l'arrêt brutal et imprévu de tous les concerts suite au coronavirus, comment as-tu vécu la période de confinement, comment se passaient tes journées ? Comment vis-tu les mesures de distanciation imposées au quotidien ?
Peter : La plus petite forme de vie sur la planète, qui n'est même pas vraiment vivante jusqu'à ce qu'elle pénètre en nous, bouleverse le monde.
Les «dirigeants» mondiaux, à quelques exceptions près, se sont montrés totalement incapables de gérer cette crise et, à bien des égards, l'aggravent.
Ne vous y trompez pas ... c'est sérieux!
Au quotidien, j'écris toujours des chansons, je fais des démos et bien sûr mes émissions de radio Gunn's Grotto.

Qu’est-ce que tu aimes faire lorsque tu ne joues pas de la musique ? Quelle sont tes passions ?
Peter : Si un passe-temps est quelque chose que vous faites parce que vous l'aimez, alors je suppose que la musique est mon passe-temps. Il y a tout un monde, plusieurs mondes... Des univers !
en musique...

Si tu devais te définir, quelle serait ta phrase ou ta devise ?

Peter : J’essaye 

Pour finir, si tu ne devais conserver que 3 choses : un disque, un film, et un 3ème choix ? Quelle serait ta sélection et pourquoi ?
Peter : Impossible, mais voici les choix d'aujourd'hui (qui pourraient changer demain) ...
Le disque : Chuck Berry Anthology (poésie et guitare)
Film : Performance (Bizarre et génial ... j'y ai vécu)
Mon choix : Ma guitare Gretsch Double Anniversary 1959 (Tout le monde de la musique dans un seul instrument).

Merci a toi Peter on attend avec impatience la suite...

 

!!  VERSION ORIGINALE EN ANGLAIS ICI  !!


Th Cattier
Photos : Internet et Shooting Idols.


CHRONIQUE 33t // Johnny Hallyday "Première Escale à La Roche-Migennes".

Artiste: Johnny Hallyday
Titre de l’album: Première Escale à La Roche-Migennes (16 Avril 1960)
Date de sortie : 26 septembre2020
Label : Cat Records

Cat Records aura pensé à nous en cette année 2020 marquant les 60 ans de carrière de Johnny Hallyday, après avoir sorti le première Olympia de Johnny en 1961, voici un superbe « picture-disc » de son premier concert officiel le 16 avril 1960 au Cabaret « L’Escale » de La Roche Migennes.

Petit retour en arrière ! Nous en 1960, Johnny à l’aube de ses 17 ans, signe son premier contrat avec la firme Vogue. Le 14 mars 1960 sort le premier 45t de Johnny avec les titres suivants « T’aimer follement », « J’étais fou », « Oh ! Oh ! Baby », et « Laisse les filles ».

Les 16 et 17 avril 1960 Johnny est engagé au cabaret « L’Escale » de la Roche Migennes pour 3 concerts (1 en matinée et 2 en soirée). Bien entendu au cours de ces concerts Johnny reprendra les 4 titres de son premier 45T. Mais cela ne suffit pas ! Johnny reprend « Don’t Leave me now » d’Elvis, qui deviendra en Français « Premier Amour » puis « Teedy Bear » également en Français sous le titre « Ton petit ours en Peluche » des titres jamais enregistrés sur disque.

Le concert se termine avec « Ready Teddy » « Tutti Frutti » et « Blues Suede Shoes ».
Voici donc les 9 Titres que Johnny a interprétés pour la première fois sur scène.
La qualité du son est très actuelle avec bien entendu les instruments de l’époque. La tenue de scène de Johnny pour ces trois concerts est la même que sur la pochette du premier 45T.

C’est-à-dire un pantalon en cuir noir et une chemise noir avec des rayures argentées, il utilise sa première guitare électrique une « Jacobacci » modèle « Solist ».
Il est accompagné de 3 musiciens au cours de ses trois prestations, Jacques Thureau à la Batterie, André Raclot à la Basse et Edouard Pajaniandy au Saxophone.

Cat Records nous gratifie d’une version de « Laisse les Filles » enregistrée au cours de la tournée d’été en juillet 1960 à Juan les pins.

La Face B de ce Picture-Disc est une interview inédite de Johnny en 1962 entre coupé d’une version alternative de « Les Bras en croix » et d’un autre titre « Madison Twist ». Les deux faces de cet album sont agrémentées de 2 photos différentes ! En conclusion, du beau travail et bien sur c’est un album indispensable pour tous les Fans de Johnny Hallyday. Merci Cat Records !

 





Les titres de l’album sont les suivants :
Face A
La Roche-Migennes 16 Avril 1960

- T’aimer Follement
- Oh Oh Baby
- Laisse les filles
- J’étais Fou
- Premier Amour (Don’t Leave me Now)
- Readdy Teddy
- Ton Petit Ours en Peluche (Teddy Bear)
- Blue Suede Shoes
- Tutti Frutti
Juan Les Pins Juillet 1960
- Laisse les filles

Face B
Interview du 28 Septembre 1962

- Interview 1
- Les Bras en Croix (Version Alternative)
- Interview 2
- Madison Twist
- Interview 3

Les Musiciens du Cabaret « L’Escale » de La Roche Migennes :

Guitare et Chant : Johnny Hallyday
Basse : André Raclot
Batterie : Jacques Thureau
Saxophone :
Edouard Pajaniandy

Disponibles sur www.catrecords.fr

 
Mitch B


jeudi 1 octobre 2020

NEAL BLACK & THE HEALERS // En concert @ On tour Octobre 2020

 


 

Les 50 plus grands disques du Rock // IKE & TINA TURNER - Disque 24


Artiste : Ike and Tina Turner
Titre de l’album : Live in Paris Olympia 1971
Date de sortie : Aout 1971

"Live In Paris - Olympia 1971" est un album live du duo R&B Ike & Tina Turner publié par United
Artists Records et Liberty Records en Europe.
Ike et Tina ! Un couple mythique qui présente la particularité de figurer dans le même journal dans 2
rubriques différentes : Les charts et Les violences conjugales !
En 1971, Ike & Tina Turner avaient incorporé des chansons rock dans leur répertoire et interprété
principalement des reprises de succès récents. Ils ont interprété des chansons des Beatles et des
Rolling Stones , tout en restant fidèles à leurs racines R&B et soul avec des reprises comme
"Respect" d' Otis Redding et "I Want To Take You Higher" de Sly and the Family Stone .

En janvier 1971, Liberty Records sort le single " Proud Mary " de l'album Workin 'Together pour
coïncider avec la tournée française d'Ike & Tina Turner. La tournée comprenait des dates à l’Olympia
de Paris. Le concert du 30 janvier 1971 a été enregistré et publié comme un double album en Europe en Aout 1971. L'album a été arrangé par Ike Turner. Il a culminé à la 25e Place en Allemagne.

 "Live in Paris" a été réédité pour la première fois sur CD par FNAC Music en 1992. Il a depuis été réédité sur CD par EMI Music en 2000 et Universal Music en 2018.

La pochette ne mentionne que les 2 tourtereaux de combats mais, plus que le duo, c’est bel et bien  toute l’Ecurie Ike Turner qui débarque à l’Olympia ce Samedi 30 Janvier 1971.
Dans la grande tradition des revues à la  "James Brown", le spectacle débute avec  "Les Ikettes" et  "les Kings of Rythms". Après un Warm-up de haut vol le Maitre de cérémonie de rigueur empoigne le micro pour annoncer la reine de la soirée : Tina Turner ! Et là, la furie débarque sur scène…
Le programme pourrait laisser tiède certains car le show est constitué de reprises et de standards : Gospel,  Otis redding, Sly Stones, Beatles, Rolling Stones et hormis un éclectisme évident, on distingue mal à première vue le fil conducteur de tout cela.

Une fois l’écoute lancée, tout devient limpide. Apres, suant, rugueux et moite voilà le sort cruel mais cependant jouissif, réservé à des morceaux dont les versions officielles tenaient pourtant largement la route, après avoir subies les arrangements Rock n Roll d’ Ike, ils s’offrent une seconde vie. Appuyée par les chœurs des Ikettes, Tina investi la place, prend le public en otage et vampirise littéralement, ces versions au papier de verre concoctées par son boxeur de mari, allant jusqu’à faire un morceau de pop un truc rageur et agressif : le Come Together  Turnerisé des Beatles reste un grand moment de cet album qui sonne comme une bonne vieille séance One-Shot.

Les amateurs de Tina "Simply the best" et tout ce qui suit (si, si, il y en a….) regarderont ce disque
avec des questions auxquelles ils n’auront jamais les réponses. Les autres, ceux qui savent que le
Rock fait partie de la musique noire au même titre que la Soul ou le Funk s’en feront saigner les tympans.
Difficile d’admettre qu’au moment ou elle était si forte sur une scène et en studio, elle était ravalée
au rang de punching-ball par Ike.









Les 15 titres de l’album sont les suivants :

Ike Turner
1 – Grumbling

The Ikettes
2 – You got me hummin
3 – Everyday people
4 – Shake a tail feather

Ike & Tina Turner
5 – Gimme some lovin / Sweet soul music
6 – Son of preacher man
7 – Come together
8 – Proud mary
9 – A love like yours don’t knocking everyday
10 – I smell trouble
11 – Respect
12 – Honky tonk woman
13 – I’ve been loving you too long
14 – I want to take you higher
15 – Land of 1000 dances


Les Musiciens:
Tina Turner: Chant
Ike Turner: Guitare

“The Kings of Rythms”
Jackie Clark: Guitare
Warren Dawson: Basse
Socow Richardson: Batterie
Larry Reed: Saxophone et Piano
J.D. Reed: Saxophone
Jimmy Smith: Saxophone
Mac Johnson:  Trompette
Claude Williams:  Trompette
Edward Burke: Trombone

“The Ikettes”
Vera Hamilton: Choriste
Esther Jones: Choriste
Edna Richardson: Choriste


Mitch B.