dimanche 29 mars 2020

WEEK-END CORONAVIRUS CONCERT // Iron Maiden Rock in Rio 2019.


Pour vous détendre un peu ce Dimanche :
Un concert de Iron Maiden
Enregistré  Rock In Rio festival 4 Octobre 2019.



vendredi 27 mars 2020

BOB DYLAN // Single Inedit "Murder Most Foul" sortie le 27 Mars 2020.


Bob Dylan a mis en ligne un nouveau titre d’une durée de 17 minutes, “Murder Most Foul”, dont le thème est consacré à l’assassinat de John F. Kennedy en 1963, et à ses conséquences sur la culture populaire américaine.

Il s’agit du premier titre publié par le chanteur-compositeur américain depuis la sortie en 2012 de l’album "Tempest".

"Salutations à mes fans et abonnés avec gratitude pour tout votre soutien et votre fidélité au fil des ans. Il s’agit d’une chanson inédite que nous avons enregistrée il y a quelque temps et qui pourrait vous intéresser.  Restez en sécurité, restez attentif et que Dieu soit avec vous.  Bob Dylan"

Pour voir le clip cliquez ICI




LARKIN POE // Nouvel Album "Self Made Man" Sortie le 12 juin 2020.




Il y a quasiment un an jour pour jour, le 13 mars 2019, Larkin Poe donnait un concert archi complet à Paris, à La Maroquinerie.

Si Larkin Poe est déjà capable de remplir certaines salles parisiennes, c’est que les "connaisseurs" n’ont pas manqué de jeter une oreille avertie sur les 4 premiers albums du groupe
dont le dernier en date, "Venom & Faith", sorti en novembre 2018, leur a quand même valu d’être nommées aux GRAMMY® Awards dans la catégorie "Best Contemporary Blues Album"
après être entré directement à la 1ère place du "Top Blues" du Billboard !

Larkin Poe c’est l’union entre les sœurs Lovell : Rebecca  (chant, guitare) et Megan  (harmonies vocales, lap steel guitar), nées à Atlanta, mais basées depuis plusieurs années à Nashville.
Elles ont décidé de commencer à bosser ensemble en 2005 alors qu’elles étaient encore adolescentes.

En 2010 elles lancent l’aventure Larkin Poe et enchaînent différents EP à de nombreux concerts.
Ces années d’efforts aboutiront sur "Kin" un 1er album sorti en 2014.
La même année elles se font remarquer au festival de Glastonbury en Angleterre.
Depuis, entre tournées et différentes apparitions ou participations, les deux frangines se sont
taillées une solide réputation.

Multi instrumentistes chevronnées s’il en est, Rebecca et Megan mêlent de fort belle manière rock,
blues, gospel, bluegrass et country.
Il en résulte une musique respectueuse des traditions qui, pourtant, sonne résolument moderne.

Le succès de "Venom & Faith" est étroitement lié à 18 mois de travail intense qui a "promené" le groupe à travers le monde entier, de Nashville à la Nouvelle-Zélande en passant par le Japon et France.
Aux Etats-Unis on les a retrouvées à l’affiche de festivals tels que le Bonnaroo, le Lollapalooza,
le Mountain Jam, ainsi qu’en première partie de Keith Urban ou Bob Seger.

Produit par Rebecca et Megan elles-mêmes, enregistré par Roger Alan Nichols (Steven Tyler, Robben For, Elvis Costello) et intitulé "Self Made Man"
le nouvel album de Larkin Poe sortira cet été et il ne fait aucun doute qu’il va définitivement imposer le groupe au niveau international.
Gageons que la France ne sera pas en reste.

Le 13 mars dernier le duo en révélait un premier extrait "She's a self man made" dont le titre et le texte sont tout un symbole. Aujourd’hui le groupe sort " Holy Ghost Fire " un single en puissance qui a toutes les allures d’un hymne.

En juillet prochain, Larkin Poe se produira au Mainsquare et dans d’autres festivals en Europe.


Ecoutez le dernier titre Cliquez ICI



dimanche 22 mars 2020

WEEK-END CORONAVIRUS CONCERT // Grateful Dead Live San francisco 1983.


Pour vous détendre un peu ce Dimanche :
Un concert de Grateful Dead
Enregistré San Francisco Civic Auditorium 26 décembre 1983.


samedi 14 mars 2020

SAMANTHA FISH // Live Report : Paris La Cigale 10 mars et Louvain Het Depot 11 Mars 2020.



Ce soir, c'est un rendez-vous à ne pas manquer à la Cigale de Paris, où va se produire Samantha Fish et son Blues Band.

La salle n'est pas vraiment pleine hélas, certainement à cause du déferlement du CoronaVirus, certains ont préféré rester au chaud mais malgré les interdictions et recommandations, le public présent est bien là pour recevoir avec chaleur la jolie Samantha et son Band, dont le dernier concert parisien date de mai dernier au Flow.

En ouverture, ce sera le jeune guitariste Félix Rabin, tout droit venu de Suisse et découvert par Quincy Jones lors d'un passage à Montreux. Félix Rabin, accompagné d'un bassiste et d'un batteur, viendra durant une demi-heure délivrer son blues rock avec des solos absolument envoutants, quelques bonnes compositions et une furieuse version de "Voodoo Chile". Une bonne entrée en matière pour cette soirée.


Après le changement de plateau et le temps de se remettre en place, la fosse s'étant remplie avec les derniers arrivants, les lumières s'éteignent alors que dans l'obscurité résonne l'intro de "Also Sprach Zarathustra", surprenant et n'étant pas sans rappeler les entrées sur scène du grand Elvis Presley ...

La musique se fond avec les claviers de Nicholas David qui ouvre le concert avec "Hole in the Bottom", titre produit par Samantha Fish sur le Label Wild Heart Records. Nicholas David enchaine avec l'annonce de l'arrivée de Samantha, qui entre sur scène en ensemble pantalon et veste en lamé ouverte sur un bustier noir très sexy, et sa célèbre Cigar Box en bandoulière d'où déferlent déjà les sons si particuliers et hors du temps.

Derrière ce vieux micro des années 50, un "Bulletproof" très saturé où Samantha se pose en guitariste sexy. "Kill or be kind" plus bluesy met la voix de Samantha en avant. "She Don't Live Around Here", extrait du dernier album, une ballade très langoureuse enchainée avec les solos de guitare de "You Got It Bad" très années 70 où, armée de sa Gibson, Samantha nous enivre de ses sons très psychédéliques.

Puis, à la guitare sèche et aux chœurs, Samantha accompagnera pour un très beau moment le deuxième titre de Nicholas David "Say Goodbye", très country.

Dernier titre et non des moindres, "Bitch On The Run", définitivement un Hit de Samantha Fish. Ambiance très rock, guitare en avant, la belle transforme son essai, le concert de Paris ce soir aura été un vrai triomphe, et pour enfoncer le clou un dernier rappel avec "Shake 'Em on Down", retour de la Guitar Box pour finir ce show comme elle l'a commencé, ce son si aigu et saturé pour une version blues à fond les manettes, un pur bonheur.

Ce soir Samantha a donné un concert torride, de beaux moments de Blues trempés de Rock, on peut dire quelle nous aura tout donné, et avec un réel plaisir que l'on peut lire dans son regard et son sourire.

Les lumières s'éteignent, on pourra rentrer faire un petit somme et c'est reparti pour une deuxième dose le lendemain, direction Louvain salle Het Depot en Belgique.







..


Arrivé dans la salle, même tension qu'à Paris, le public commence à être sur la défensive en ce jour d'annonce de pandémie.
Le public est présent (comme la veille à Paris), une salle pas pleine malgré que certaines personnes ayant acheté leurs places ne viendront pas et ne se feront même pas rembourser...

Ce soir encore une fois, place au blues et au rock.
C'est encore Félix Rabin qui ouvre la soirée, bonne prestation avec la même setlist que la veille, Félix assure avec classe la première partie de ce concert.

Puis l'intro toujours aussi prenante de "Also Sprach Zarathustra" résonne, suivie de "Hole in the Bottom" de Nicholas David. Une fois encore retentit le son envoutant de la Cigar Box de Samantha, qui arrive vêtue d'un pantalon de cuir noir et d'un blouson en cuir noir et blanc, et c'est parti pour "Bulletproof", quelques problèmes techniques viennent assombrir le début de ce concert mais le groupe semble prendre les choses avec sagesse, l'esprit rock est toujours présent, un roadie s'affaire à traverser la scène pour régler le problème mais rien n’arrête Samantha, le show se déroule avec force et énergie.
"Watch It Die" égraine les solos, Samantha laisse parler du bout des doigts les notes sur sa guitare avec une puissance, un mélange de rock lancinant et de sons psychédéliques pour une version détonante de 8 minutes irréelles.

"Little Baby" une reprise des Blue Rondos remise au gout du jour.
"Highway's Holding Me Now" pour un Blues Rock très entrainant, en remplacement de "No Angels" joué la veille à la Cigale.

La fin du concert se profile, la jolie Samantha très complice avec ses musiciens, Nicholas David et Phil Breen aux claviers, Chris Alexander depuis toujours à la basse, Scott Graves à la batterie, échanges de sourires et "Bitch On The Run", toujours avec cette ambiance très rock et ce son de guitare qui fait la vraie "Samantha touch".

Les solos s'enchainent et pour le plaisir de tous, elle se pose derrière sa guitare devant chaque personne des premiers rangs pour partager au plus près de nous tous, enfin, sa Cigar Box au poing, le final "Shake 'Em on Down", voix langoureuse se mélangeant avec ce bluesy rock vient clôturer le concert.

Un dernier rendez-vous au stand du merchandising pour quelques dédicaces et quelques moments sympathiques.

Deux concerts vraiment excellents, difficilement dissociables, le Samantha Blues Band est dans une forme extraordinaire et échange tellement avec son public que ça fait vraiment plaisir de les voir aussi heureux d’être sur scène.

Le lendemain, nous apprendrons que ces deux concerts en Europe seront hélas les derniers, le groupe devant retourner aux États-Unis suite aux mesures sanitaires mises en place...











SetList:
La Cigale, Paris, France 10 mars

Hole in the Bottom (Nicholas David vocals)
Bulletproof
Kill or Be Kind
Watch It Die
Love Letters
She Don't Live Around Here
You Got It Bad
Say Goodbye (Nicholas David vocals)
Little Baby
No Angels
Dream Girl
Bitch On The Run
With Or Without (Nicholas David vocals)
Shake 'Em on Down

SetList:
Het Depot, Leuven, Belgium 11 Mars


Hole in the Bottom (Nicholas David vocals)
Bulletproof
Kill or Be Kind
Watch It Die
Love Letters
She Don't Live Around Here
You Got It Bad
Say Goodbye (Nicholas David vocals)
Little Baby
Highway's Holding Me Now
Dream Girl
Bitch On The Run
Shake 'Em on Down

Midnight Riffer - Photos : Shooting Idols, Th. Cattier

mercredi 4 mars 2020

MARCUS KING BAND // Live Report : Paris Alhambra 1er Mars 2020.


Ce soir, un concert qu'il ne fallait pas manquer, annoncé complet depuis des mois, les amateurs de rock et de Blues sont une fois de plus présents.

Depuis son dernier passage en octobre 2018 à la Cigale, aujourd’hui un nouvel album "El Dorado" sorti en janvier 2020, rendez-vous donc à l'Alhambra pour le retrouver, et pour commencer ce concert en 1ère partie Sammy Brue, un jeune guitariste aux sonorités Folk sait s'imposer, et le public qui le sent bien lui offre un excellent accueil pour ce set de 30 minutes.

Puis c'est au tour de Marcus de prendre les choses en main, accompagné de son groupe, Stephen Campbell à la basse, Jack Ryan à la batterie, Simon Thomas George aux claviers,  Dean Mitchell Sax et Justin Johnson à la trompette, il ouvre le bal avec "Turn it up".

L'ambiance est là, la guitare bien accrochée, la plume sur le chapeau, et c'est parti sous les lights rouge flamboyant, le rock et le blues frappent encore ici à l'Alhambra.

Le jeune Marcus âgé seulement de 23 ans enchaîne les titres sans aucun temps mort, une vraie locomotive. Puis c'est "How Long" le pied de micro penché comme pour mieux se fondre avec son micro alternant les soupirs de sa voix envoûtante et ses mains courant sur le manche de sa guitare.

Marcus remercie le public de l’accueillir toujours aussi fort à Paris, enchaîne avec "One Day She's Here" un peu plus groovy et sans relâche "I just wanna make love to you" entrelacé avec "Hoochie coochie Man" et un "Spanish Moon", divin moment de blues que ces 14 minutes de plaisir.

Changement de guitare, et c'est une intro aux claviers qui se noie dans les lights bleutées pour se confondre avec les riffs de la Fender de Marcus, "Confessions", la voix un tantinet éraillée pour un blues très très envoûtant, très Stevie Ray Vaughan. Puis comme un tempête, "Virginia", et "My Morning Song" magnifique reprise des Black Crowes.

"Say You Will", riff et morceau accrocheurs, Marcus tout le long de la soirée se lance dans des solos divinement enivrants. Sortie de scène pour un rappel de deux titres, "Young Man's Dream" et "The Well", le temps de nous offrir encore quelques moments de grâce, pour clôturer ces 2 heures de show Blues Rock à se damner.

Contrairement à la dernière fois, ce soir Marcus ira au bout de son set. Comme un bon vin, Marcus King nous montre son génie qui à chaque concert se bonifie... Toujours dans l'excellence, les années passent, Marcus prend de l'aise et s’impose comme un vrai bonheur à chaque fois.










SetList :
Intro
Turn It Up
Where I'm Headed
How Long
Beautiful Stranger
One Day She's Here
I Just Want to Make Love to You
Hoochie Coochie Man
Spanish Moon
I Just Want to Make Love to You
Confessions
Virginia
My Morning Song
Wildflowers & Wine
Say You Will
Homesick
Break
Always
Rita is gone
Goodbye Carolina
Young Man's Dream
The Well


Midnight Riffer - Photos : Shooting Idols, Th. Cattier 

 

GUITARE EN SCENE // En concert @ Saint Julien En Genevois du 16 au 19 Juillet 2020.


Jeudi 16 Juillet 2020
RODRIGO Y GABRIELA / NIK WEST / GEORGE THOROGOOD / WILLIAM CRIGHTON
Stade Des Burgondes A Saint Julien En Genevois

Vendredi 17 Juillet 2020 18h00
DEEP PURPLE / SAMANTHA FISH / URIAH HEEP / WILLIAM CRIGHTON
Stade Des Burgondes A Saint Julien En Genevois

Samedi 18 Juillet 2020
BEN HARPER / BETH HART / WILLIAM CRIGHTON / BERNIE MARSDEN
Stade Des Burgondes A Saint Julien En Genevois



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ROCK'N'Festival // En concert @ CHAUNY 15 et 16 Mai à Chauny.


La 9ème édition du Rock’N Festival aura lieu les 15 et 16 mai 2020 @ Chauny (Aisne) au Forum.

Cette année la 9ème édition se tiendra sur 2 jours et en voici l'affiche complète et détaillée.

Au programme :

Vendredi 15 mai 2020
– Pleasure
– Stengah
– Nova Twins
– Therapy?

Samedi 16 mai 2020
– Dancers In Red
– Grandma’s Ashes
– The Bawdies
– Motsly Autunm
– Joe Lynn Turner
– D.A.D





Renseignements cliquez ICI

CHRONIQUE CD // Aziz SAHMAOUI "Best of" Sortie le 27 Mars 2020 (et concert La Cigale 25 Mars 2020).


En 15 titres (dont certains réenregistrés ou inédits), ce best-of résume une décennie d’aventures
musicales, de l’Atlas marocain aux scènes mondiales.
Visite guidée: Le groupe a toujours eu une double ambition : raviver le patrimoine et apporter un
supplément d’âme à la modernité.
Son interprétation du classique Soudani ya yemma qui ouvre depuis toujours les concerts de
l'University, l’illustre parfaitement. Les innovations de ce titre sont nombreuses : le Ngoni,
instrument mandingue, est détourné par Aziz et joué à la manière du Gumbri, dont les sonorités
s’accordent parfaitement avec la basse groovy d’Alune.
Quant à la Kora du très talentueux Cheikh Diallo, on croirait le titre composé pour elle.
L'arrangement d’Aziz est magistral, le groove d'une redoutable efficacité, le crescendo agit comme un électrochoc.

La même audace s’entend dans le classique et vitaminé Ana Hayou qui clôture souvent les concerts,
avec le solo Hendrixien d’Hervé Samb, un des guitaristes les plus talentueux d'Afrique.
Le groupe a réenregistré un de ses classiques, Lawah-Lawah, dans une version live et encore plus
groovy grâce au duo d’enfer Jon Grandcamp (batterie) et Adhil Mirghani (percussions).
Dans un registre différent, Alf hilat est inspiré du "Chaabi" algérois, la musique populaire de la
Casbah. Aziz garde certains éléments du style d'origine, mais il va également apporter des éléments plus contemporains
comme les harmonies vocales, chantées entre autres par les magnifiques voix d’Alune et de Cheikh.

On retrouvera enfin Firdawss, un titre à part dans la discographie du groupe.
Avec ses volutes d’arrangements subtils, ses cordes, ses harmonies mélancoliques et son magnifique
solo de flûte, cette chanson s’élève et réchauffe comme les étincelles au-dessus d’un feu de camp.

Deux titres inédits complètent le best-of : D’abord Un Homme bon. Tout Aziz Sahmaoui est résumé
dans ce titre.
Une mélodie mystique, une voix inhabituellement basse, une impression de générale de mystère, un
texte d'une portée poétique et spirituelle d'une rare force...

Et pour orner le tout, des musiciens qui mettent de côté leur virtuosité pour interpréter le plus
simplement et le plus finement possible la mélopée d'Aziz.
Ensuite l'épicé et festif Afrikya, joué à quatre mains par Alune et Aziz. Une véritable fusion entre
le nord et l'ouest de l'Afrique, pour mettre en avant ce son unique qui demeure une des marques de
fabrique du groupe.

Mais la danse et la transe ne sont pas tout. Cette musique pense et se lit, aussi. A travers les textes
d’Aziz Sahmaoui, elle est le récit d’un monde qui bouillonne, souffre et espère.
Comme la bande-son d'une histoire qui va des post-indépendances jusqu'aux Printemps arabes, en
passant par les guerres du Golf.
Aziz Sahmaoui regarde le monde avec lucidité et le chante les yeux ouverts, avec la force et
l’élégance d’un grand poète. Ses chansons parlent de la misère des enfants (Miskina), des querelles
de frontières (Entre voisins), de la guerre en Irak (Maktoube ?), ou de la déliquescence des
gouvernements (Kahina), mais souvent sous la forme du conte.

L’éclosion d’une révolution en Tunisie peut par exemple exhaler le parfum d’un prénom féminin
(Yasmine). Les femmes sont omniprésentes dans les chansons d’Aziz Sahmaoui…
Et donc l’amour des femmes (sous les traits de la sensuelle et mystérieuse Nouria), de la terre natale
comme dans la chanson Mazal, du continent africain dans Jana Ifrikia (hymne aux beautés de
l’Afrique, objets de toutes les convoitises) et bien sûr, toujours, de la musique et du partage.
Sous les ailes de l’amour, Aziz Sahmaoui a trouvé refuge et beaucoup appris. Ces 15 chansons en sont la preuve.




AZIZ SAHMAOUI  En concert  à La Cigale le 25 mars 2020
1ère partie : Cyril Mokaiesh

L’University Of Gnawa d’Aziz Sahmaoui a dix ans:  l’occasion rêvée pour réviser la discographie du groupe avec un best-of anniversaire.



AZIZ SAHMAOUI - PRIX ET NOMINATIONS:
1997 – Disque d’Or pour l’album ONB en concert (album de référence de l’Orchestre National de Barbès).
2001 – Grammy Award avec le Joe Zawinul Syndicate pour l’album 75th (Meilleur album jazz contemporain).
2011 – Prix Mondomix et sélection FIP pour l’album University of Gnawa.
2015 – Deux nominations aux Afrimawards pour l’album Mazal (Best Traditional Artist and Best Male Artist / North Africa).
2019 – Prix coup de cœur de l’Académie Charles Cros pour l’album Poetic Trance (Mémoire vivante). Trois nominations pour le même album aux Afrimawards (Best Diaspora Act, Best Traditional Artist et Album Of The Year).
2020 : Une nomination aux Urban Music Awards (Artist Of The Year Africa).


mardi 3 mars 2020

dimanche 1 mars 2020

Les 50 plus grands disques du Rock // BRUCE SPRINGSTEEN - Disque 17


Artiste : Bruce Springsteen
Album : Born to run
Date de sortie : 1e Septembre 1975

Born to Run troisième album de Bruce Springsteen. Est un hommage à la simplicité et l'efficacité du rock des années 50 et 60. Il déroule une journée en petites vignettes du petit matin à la soirée.
La production plus étoffée, grâce à la présence de Jon Landau, et surtout à la migration au Studio Record Plant.

Bruce produit cet album avec Jon Landau et Mike Appel, la sortie est prévue en 1975. Il fut classé en troisième place des meilleures ventes de disques aux États-Unis. En 2002, le magazine Rolling Stone a classé cet album au dix-huitième rang d'un Top 500 des meilleurs albums de tous les temps, tandis que la station musicale VH1 a classé cet album au vingt-septième rang d'un classement similaire en 2003.

Après l'enregistrement de la chanson Born to run, Boom Carter et Davey Sancious ont quitté le groupe. Après plusieurs auditions, Max Weiberg pour la batterie et Roy Bittan pour les claviers ont intégré le E Steet Band. Steve Van Zandt présent uniquement sur Thunder Road, rejoindra le E Steet Band pour le Born to Run Tour. Un travail acharné permet de finir le disque le jour du départ de la tournée.

Beaucoup de fans du Boss considèrent cet album comme son meilleur. Cette œuvre symbolise un côté de l'Amérique parfois méconnu, plein d'espérance et tumultueux. Les laissés pour compte (Jungleland), sans que le droit au rêve ne leur soit permis (Born to Run). Sa jeunesse sur la côte Est se fait clairement sentir, ainsi que des références à son enfance et à des personnes qui l'ont marqué, qu'il aime et qui l'ont soutenu (Backstreets, Thunder Road, Meeting across the River) dans un monde où il faut s'accrocher, où il y a beaucoup de perdants, et où même l'effort ne suffit pas.

Musicalement, Springsteen adopte un style plus dur que précédemment en forçant sa voix. Beaucoup de cuivres accompagnent la trame, on assiste à une sorte d'opéra pop du nouveau monde, avec des éléments indissociables de l'Amérique. L'album préfigure le suivant (Darkness on the Edge of Town) bien que beaucoup plus gai et donc plus accessible, mais par là en même temps moins touchant et moins percutant.



Les Titres de l’album :

- Thunder Road
- Tenth Avenue freeze-out
- Night
- Backstreets
- Born to run
- She’s the one
- Meeting across the river
- Jungleland

Musiciens ayant participé à l’album :

Bruce Springsteen (Chant, guitare, harmonica)
Garry Tallent (Basse)
Richard Davis (Basse)
Clarence Clemons (Saxophone)
Randy Brecker (Trompette, bugle)
Dave Sanborn (Saxophone)
Michael Brecker (Saxophone)
Wayne Andre (Trombone)
Roy Bittan (Piano, Fender Rhodes, orgue, clavecin, glockenspiel)
David Sancious (Claviers)
Danny Federici (Orgue)
Max M. Weinberg (Batterie)
Ernest Carter (Batterie)
Suki Lahav (Violon)
Steven Van Zandt (Chœur)






























Mitch B.



LA SELECTION DU MOIS Mars 2020.


SARI SCHORR


Sari Schorr "Black Betty"

Sari Schorr "Rock'n'Roll"

Sari Schorr "Oklahoma"

Sari Schorr "The New Revolution"