samedi 29 février 2020

vendredi 28 février 2020

SHOOTING IDOLS // Session Photo NOVA TWINS, Paris Février 2020.








Photos : Shooting Idols, Th. Cattier

BLUES SUR SURESNES // En concert Kyla Brox, Ian Siegal, Slim Paul, Muddy Gurdy@ Suresnes 111 au 17 mai 2020.





AMERICAN TOURS // En concert liste des Groupes @ Tours 3 au 5 Juillet 2020.


L’American Tours Festival est un événement unique en France, proposant une immersion totale dans l’univers des USA avec de nombreux concerts, animations et exposants. Cette année c’est près de 30 concerts sur 4 scènes (dont deux en plein air) qui auront lieu pendant le festival avec des artistes internationaux et de nombreux styles musicaux représentés.

NADA SURF (04/07)
Ils ont marqué le rock de leur empreinte dans les années 90 et 2000 avec des hits comme « Popular » ou encore « Always love ». Le quatuor New Yorkais est de retour en France avec un nouvel album « Never not Together » et seront sur la Main Stage du festival le 4 juillet prochain

REIGNWOLF (04/07)
Attention, talent en approche le 4 juillet prochain sur la Main Stage. Reignwolf est un groupe de rock U.S. originaire de Seattle qui fait mont et fait parler de lui, grâce à un son brut et des prestations scéniques d’anthologie

KITTY, DAISY & LEWIS (04/07)
Envie de repartir dans les années 1950-1960 en musique ? Il suffit de demander à Kitty, Daisy & Lewis tout simplement le 4 juillet prochain sur la Eastern Stage. Le trio formé par les frères et sœurs de la famille Durham excelle quand qu’il s’agit de nous livrer une musique fortement influencée par le rhythm and blues, le swing, le jump blues, la country, le blues, le ska, la musique hawaïenne et le rock ‘n’roll.

PLACEBO (04/07)
Pour leur grand retour en France en 2020, PLACEBO a choisi la Main Stage de l’American Tours Festival pour le 4 juillet. Avec 12 millions d’albums vendus dans le monde, et des tubes planétaires tels que « The bitter end » ou « Every you every me », ce concert marque le retour de l’un des groupes de rock alternatif les plus marquants des 20 dernières années.

JEAN-LOUIS AUBERT & les Sculpteurs de vent (03/07)
Jean-Louis Aubert viendra présenter ses nouvelles chansons sur la Main Stage le 3 juillet. 30 ans après Téléphone et 2 ans en tournée avec Les Insus, la légende du rock français a dévoilé en novembre dernier un nouvel album solo très personnel baptisé « Refuge ».

MANU LANVIN (03/07)
Chanteur guitariste et showman exceptionnel, Manu Lanvin est aujourd’hui une figure incontournable du blues-rock français. Avec six albums à son actif dont trois avec son power trio le Devil Blues, Manu a enchaîne depuis 2012 près de 500 concerts incluant des scènes prestigieuses en Europe comme aux Etats-Unis. Le “diable” (son surnom) apparaît au milieu des grands noms de la scène musicale française.

POPA CHUBBY (03/07)
Il est l’inventeur du New York City Blues et a déjà 30 ans de carrière derrière lui.
Guitariste parmi les plus grands avec un charisme inégalable, il délivre une musique au style électrique, généreux et agité, et fera sans aucun doute vibrer la Eastern Stage le vendredi 3 juillet.

LAURA COX (05/07)
Moitié française, moitié anglaise, mais 100% Rock’n’Roll ! Laura écoute du Rock depuis sa naissance, mais c’est à l’adolescence qu’elle décide de commencer la guitare et de consacrer la majeure partie de son temps à sa nouvelle passion.
Son premier album « Hard Blues Shot » (2017), hisse Laura au rang de guitariste/chanteuse Rock incontournable en France. Deux ans plus tard, après des centaines de concerts à travers l’Europe, dans des salles et festivals de renom, Laura Cox revient avec son deuxième album « Burning Bright ». Le dénominateur commun de ces 10 titres ? L’immense talent de Laura Cox à composer et interpréter des chansons explosives et entêtantes dès la première écoute.

ANDY BALCON (05/07)
Guitariste, chanteur et compositeur, Andy Balcon est un véritable blues-traveller.
Ancien membre du premier groupe de Blues-Beatbox “Heymoonshaker”, il évolue en solo depuis 2019 avec son projet “Kiss Goodnight”.
Les riffs massifs de Balcon, ses rythmiques uniques et cette voix à la puissance singulière marquent les esprits. Ses prestations décoiffantes et ses talents de performers lui ont forgé une réputation et un public fidèle tout autour du monde

CONCERTS VINTAGE
Une sélection de 12 artistes Rock’n roll et Rockabilly se produira sur la scène Vintage, avec des talents tels que Alain Chenevière (ancien membre du groupe Pow Wow) & Les Alligators, Cat Lee King & his Cocks, une voix grave et suave au service du Rythm’n Blues, Pat Capocci, expert du swing et jazz, ou encore Haylen, chanteuse du « Jean-Paul Gaultier Fashion Freak Show » et au Crazy Horse. 

CANADIAN MUSIC NIGHT
Elle fait aussi son grand retour sur le Parquet Country avec des artistes country renommés et rares en France : Nice Horse et Matt Lang.




jeudi 27 février 2020

SARI SCHORR // En concert en France en Mars et Juillet 2020.


Sari Schorr En Tournée Française 2020.

28/03 : Quai 472 @ Villefranche (69)
29/03 : L'Atelier Des Môles @ Montbeliard (25)
31/03 : JAZZ CLUB ETOILE / LE MERIDIEN @ PARIS
10/07 : Gresiblues Festival @ Gresivaudan (38)
19/07 : Moz'aique Festival @ Le Havre (76)




lundi 24 février 2020

dimanche 23 février 2020

HELLFEST // Programmation complete Clisson les 19 20 et 21 Juin 2020.




CHRONIQUE CD // Popa Chubby "It’s a Mighty Hard Road" sortie le 14 Fevrier 2020.

Groupe : Popa Chubby
Titre : "It’s a Mighty Hard Road"
Date de Sortie : 14 février 2020.
Genre Musical : Blues-Rock
Dixie Frog


30 ans de carrière pour notre Popa c'est pas rien. Avec pas moins de 35 albums sortis. Son mariage au mois de février à New York. Des centaines de concerts au compteur, eh oui la scène c'est sa vie. Puis un retour après quelques année de séparations sur son label fétiche Dixie Frog.
Comment dire... si c'est pas ça une carrière bien remplie, qu'est ce que ça pourrait être ? Depuis 30 ans (déjà ?), Popa n'a plus rien à prouver, il est et restera celui qui nous a tout donné, et qui va continuer encore pour longtemps

Pour ouvrir ce cd "It’s a Mighty Hard Road", on attaque avec "The Flavor Is In The Fat" l’énergie et le feeling nous rappellent si cela était nécessaire la touche bien à lui qui s'impose depuis toute ces années, "It's A Mighty Hard Road", ambiance très jam pour ce titre bien accrocheur. Une entrée en matière très claire, le maître des lieux c'est bien lui, et ces racines sont bien là.

Pour un petit moment de tendresse, "Let love free the day" impose ce feeling et Popa y tient également la batterie, comme sur plusieurs autres titres d’ailleurs. 

Puis on repart guitare au poing pour un "If you're looking for trouble".

"The Best Is Yet To Come", crooner attitude... pour Popa qui va bercer les rêves des filles qui ne manqueront pas de succomber au charme de ce morceau qui n'est pas sans en rappeler un autre des années soixante, Curtis Mayfield.

"I’m The Beast From The East” un blues très Dirty ou ce gimmick bien placé vous restera dans la tête.

"Gordito", instrumental qui de par son ambiance Latino n'est pas sans rappeler un certain Santana...

Pour clôturer ce cd, deux belles reprises "I’d Rather Be Blind" de Leon Russel et celle très surprenante de "Kiss" de Prince A propos de Prince, Popa dit "Prince est une de mes grandes influences pour la guitare, personne n’est au dessus de lui, à part peut-être Hendrix." Pour moi "Kiss" est un Blues".

Popa Chubby se fait plaisir et nous fait plaisir avec les 15 titres de "It’s a Mighty Hard Road", un album à la fois mature mais toujours festif et enthousiaste, toujours très bien ficelé, un bon petit cadeau pour fêter ces 30 ans de carrière.

En concert le 11 octobre à PARIS OLYMPIA !


Titres :
The flavor is in the fat
It's a mighty hard road
Buyer beware
It ain't nothin'
Let love free the day
If you're looking for trouble
The best is yet to come
I'm the beast from the east
Gordito
Enough is enough
More time making love
Why you wanna bite my bones
Lost again
I'd rather be blind
Kiss 



Midnight Riffer

samedi 22 février 2020

BLIND GUARDIAN (André Olbrich) // Interview // Novembre 2019.


BLIND GUARDIAN version Twilight Orchestra est de retour avec "The Legacy Of The Dark Lands" un album qui va surprendre tout le monde même si nos teutons en parlent depuis plusieurs années et certainement désarçonner quelques fans purs et durs, imaginer un opus sans guitare, sans basse et sans batterie de quoi en étonner plus d'un.
Un rêve devenu réalité sur lequel ils on travaillé près de 23 ans ! Un projet ambitieux et complexe toujours fortement inspiré par de l’univers de l’Heroic Fantasy, démesuré qui prouve à quel point nos teutons ont du talent à revendre !
L'arlésienne n'est plus et l'opus est bien là et s'avère comme un événement en soi .
On ne peut qu'être qu'impressionné devant le travail titanesque réalisé par André Olbrich et Hansi Kürsch qui ont intégralement composé cet opus gargantuesque .
Peu de formation ont acquis cette dimension qui leur permet de s'aventurer dans un projet classique aussi colossal qui s'éloigne autant de leurs racines car on est à des années lumières du Métal.
Ici il s'agit d'un véritable album classique ou ne figure que l’orchestre Filmharmonic de Prague dirigé par Adam Klemens (Déjà sollicité par BLIND GUARDIAN sur Beyond The Red Mirror) et le chant de Hansi Kürsch qui semble littéralement possédé par l'histoire ici narré qui est la suite du roman de Markus Heitz Die Dunklen Lande (Les Terres Sombres) paru quelques mois plus tôt . Il faut pour rentrer dans cet opus une grande ouverture d'esprit même si la touche BLIND GUARDIAN est toujours présente notamment grâce aux parties vocales proprement hallucinantes de Hansi Kürsch qui prouve qu'il est bien plus qu'un chanteur de Métal.
Certainement la grande révélation de "The Legacy Of The Dark Lands" tant son talent inonde chaque morceaux de cet opus par son chant magnétique et envoutant soutenu par des chœurs surpuissants.
Du grand art ! Chapeau bas Mr Hansi ! Au final douze morceaux auquel s'ajoute douze interludes narratif enregistrés par des acteurs britanniques.
Un seul mot vient à l'esprit devant cet œuvre épique et grandiloquente Respect !
C'est avec André Olbrich un des géniteurs de Orchestra "The Legacy Of The Dark Lands" que votre serviteur à pu s'entretenir pour découvrir et comprendre la genèse d'un tel projet qui frise la mégalomanie et s'avère être l'aboutissement de leur plus grand rêve créatif.
Un entretien sympathique avec un guitariste sur de lui et très fier d'avoir enfin pu venir à bout de cette œuvre titanesque qui fera date dans l'histoire de BLIND GUARDIAN à n'en pas douter ! Magnéto André c'est à toi !
 



Quel souvenir gardes tu de votre dernier concerts au Hellfest le 19 Juin 2016 ?
André Olbrich. Évidemment, le Hellfest est toujours quelque chose de spécial.
C’est incroyable de constater que ce festival s’est si bien perfectionné et est devenu le premier festival au monde.
J’ai vraiment pris du plaisir à jouer.
La vue de la scène est incroyable.
Je n’oublierai jamais ce moment.

Vous avez aussi fait aussi une tournée européenne en 2016-2017 ?
André Olbrich. Ce fut une tournée spécialement réussie.
Parmi tous les festivals, Wacken a été une très bonne expérience.
Le point culminant est de voir se rassembler soixante-dix mille fans.
Nous avons adoré la tournée.
Il y a eu beaucoup de concerts à travers le monde.
Nous avons joué dans plus de soixante pays et avons donné cent cinquante concerts ensemble.
Je suis content que tout se termine, de tous ces voyages et d’être enfin de retour à la maison.
C’est aussi une joie.

Le groupe n'a plus donné de concerts depuis deux ans. Est ce que le fait de ne plus jouer sur scène t'as manqué ?
André Olbrich. Oui d’un coté tu adores rester à la maison, être cool et créatif.
En revanche l’ambiance sur la scène te manque.
Durant les périodes d’écritures j’assiste à des festivals et des spectacles dont je suis réellement fan.
Comme ça je peux faire les deux. [Rires]

Est-ce qu’il y a un concert qui t’as impressionné ?
André Olbrich. Oui. J’adore revoir SLAYER lorsqu’ ils ont annoncé leur tournée d’adieu.
Je les ai vus deux fois.
L’année dernière j’ai assisté au dernier concert d’Ozzy Osbourne en Allemagne.
C’était aussi très impressionnant avec Zakk Wild qui est un de mes guitaristes préférés.
J’ai vu tellement de show.
Egalement impressionné par SHINEDOWN que j’ai vu au Japon et à Cologne.
Très bon groupe, une performance sur scène exceptionnelle.
Pour cette année il y a eu SLIPNOT qui a fait un concert énorme au niveau des lumières.
J’ai vu tellement de concerts. Pas loin d’une centaine. [Rires]

Le nouvel album s’intitule «  Legacy Of The Dark Lands ». Est que tu te rappelles du moment où l'idée de ce concept est née ?
André Olbrich. Oui c’était en 1996. Nous enregistrions l’album « Nightfall in Middle-Earth » avec Hansi.
Nous avions dans l’idée de faire quelque chose à la Tolkien comme le seigneur des anneaux.
Je voulais connecter notre musique à ce monde fantastique.
J’ai commencé les instruments orchestraux et immédiatement cela se rapprochait d’une bande sonore.
Je l’ai adressé à Hansi et son chant n’avait rien à voir avec celui de BLIND GUARDIAN.
Nous savions que nous avions accouché d’un magnifique concept.
Hansi chantait avec différentes voix incarnant des personnages et mes compositions étaient plus centrales.
C’était tellement bien que nous avons réalisé que ce serait dommage de n’avoir qu’un seul titre.
Nous devions écrire plus de titres brillants comme celui-ci pour faire un album.
Depuis cet instant nous nous sommes mis à l’écriture des chansons et aussi de rassembler plus de matériels. 


Comment te sens-tu maintenant que le projet est terminé ? Le rêve se réalise.
André Olbrich. Oui, le rêve devient réalité.
Je me sens soulagé parce qu’il y avait beaucoup de risque que ce projet ne voit pas le jour.
Heureusement tout à fonctionné.
Maintenant j’aimerais avoir le ressenti, le retour d’informations des fans.
J’étais curieux à l’idée de les présenter à quelqu’un et de savoir s’ils aiment, s’ils accrochent.
Quand tu réalises ce genre de projet à première vue tu le fais pour toi.
Tu n’as aucun moyen d’avoir la réaction de tes fans.
Finalement on va pouvoir avoir leurs réactions sur les réseaux sociaux.

Est ce que tu penses toucher un plus large public autre que les fans habituels de BLIND GUARDIAN ?
André Olbrich. Je ne crois pas que l’on va atteindre tous les fans de métal.
La raison en est que certains fans ne sont pas du tout impliqués dans la musique classique.
Je suis un joueur de fantastique : un geek.
Cette musique s’y prête complètement ainsi que pour les fans de livres fantastiques.
Hansi a toujours été un fan.
Il lisait des livres tous les jours.
Pour tous ceux qui aiment le fantastique c’est peut-être le genre de musiques probablement recherché.
C’est la musique parfaite pour les fans de fantastiques et il y en a tellement comme la série "Game of Thrones".
Cette série a énormément de followers ou encore le seigneurs des anneaux de Tolkien.
Je joue à des jeux comme "World of Warcraft" ou "Final Fantasy".
Donc il y a plein de gens qui ont pour décor le fantastique. Nous leur fournissons la musique.

Est-ce que tu penses que «  Legacy Of The Dark Lands ». pourrait devenir la bande son d'un film ?
André Olbrich. Je crois qu’il y a une possibilité.
La musique sans les chants est formidable comme musique potentielle de film.
On peut aussi penser à des corporations comme les films ou un jeu.
C’est tout à fait probable. Notre but est de jouer cette musique sur scène.
Nous pensons sérieusement à des producteurs.
Un endroit spécial pour créer un grand événement, et amener un orchestre au complet sur scène.

Il y a douze titres et douze interludes. Comment as-tu travaillé sur ces partitions ?
André Olbrich. Lorsque j’ai commencé à travailler, j’ai tout programmé sur l’ordinateur en utilisant des échantillons de chansons et des bibliothèques de sons.
C’était un grand défi d’apporter les partitions que tout l’orchestre allait pouvoir jouer.
Nous avons trouvé un gars super, Matthias Ulmer (Ndr : Le claviériste du groupe de Rock Progressif ANYONE'S DAUGHTER) qui a travaillé avec nous sur ce projet.
Le plus grand défi est d’avoir un vrai joueur de talent.
Quelqu’un de magique et nous ne voulions pas perdre cela.
Le son codé est très difficile à reproduire par un orchestre humain.
Nous devions travailler très prudemment sur le programme pour créer les mêmes sensations et garder le même esprit que nous trouvions dans la composition originale.
Nous avons travaillé très dur.
Il y avait aussi le chef d’orchestre (Ndr : Adam Klemens) qui vérifiait le programme et jusqu’où pouvait aller ses musiciens pour jouer.
Nous sommes allés très loin dans le détail pour obtenir ce résultat.

Pour la composition, tu n’écrivais pas les chansons sur papier, tout était dans ta tête.
André Olbrich. Oui c’est vrai. Je n’ai pas étudié l’orchestration et n’ai rien écrit sur papier.
Pour moi c’est plus simple de le faire en enregistrant mes compositions.
J’ai un studio et mon ordinateur. Je joue soit sur l’un soit sur l’autre.
Je joue aussi mes mélodies à la guitare, je programme de la batterie ou des instruments d’orchestre.
Je programme les sons dont j’ai besoin pour créer une chanson.
Plus tard je peux tout réarranger dans mon système.
Dès que la chanson est finie Hansi chante et la rejoue pour répéter.

As-tu enregistré beaucoup plus de chansons que les douze titres ?
André Olbrich. Nous avons enregistré plus de chansons.
Nous avons trois ou quatre morceaux qui ne sont pas sortie.
La semaine dernière, j’en ai écrite une autre.
Peut être à l’avenir nous continuerons à travailler avec du matériel d’orchestre.
Nous avons l’option de continuer le side project et de faire un nouvel album.

Espérons que tu ne vas pas le sortir dans vingt ans. Rires !
André Olbrich. Rires ! Non. Pas dans vingt ans car nous avons appris à le faire. Nous avons l’équipe de production et le bon orchestre.
On peut le faire beaucoup plus vite. [Rires]
Nos fans n’ont pas à avoir peur d’attendre le prochain album.
 

Markus Heitz est un auteur de livres de fantasy, horreur et science-fiction allemand comment l’as-tu découvert ?
André Olbrich. Au début nous voulions travailler avec comme base Tolkien( Ndr : J. R. R. Tolkien, est un écrivain, poète, philologue, essayiste et professeur d’université britannique auteur du Le Seigneur des anneaux ), mais vu le succès incommensurable du film et du merchandising nous ne voulions pas que nos fans croient que c’était une occasion supplémentaire de faire du business et générer du profit. Nous avons pensé que notre musique se suffisait à elle-même.
Alors nous avons pensé que ce serait encore mieux de trouver un nouvel auteur qui puisse travailler pour nous.
Hansi a cherché et trouvé Markus qui avait la plus belle écriture. Hansi l’a contacté.
Il nous a révélé que c’était un grand fan de BLIND GUARDIAN depuis ses débuts.
Nous l’avons invité dans notre studio, présenté les démos qu’il a apprécié.
Il a dit qu’il écrirait un autre livre pour nous.
A partir de là Hansi et Markus ont travaillé ensemble en regardant l’histoire de près.
La musique était déjà prête.
Nous avions besoin d’éléments d’histoire qui conviendraient à l’émotion et au dramatique en termes de construction des chansons.
Hansi lui a expliqué par exemple ce qu’il attendait d’un morceau lié à un chant de bataille ou à des émotions à un certain moment devant apparaître dans la narration.
Il a donc créé ce superbe roman qui est le préquelle de cet univers.
Hansi a construit les paroles où le livre se termine. C’est le concept de l’histoire.

Comment Hansi as t’il travaillé au niveau de l'enregistrement de l’album ? Etait ce différent de BLIND GUARDIAN ?
André Olbrich. Oui ce fut un défi pour lui et lui a ouvert une nouvelle dimension en tant que chanteur.
Il a tellement appris en travaillant avec l’orchestre et a découvert l’éventail de ses possibilités.
Il peut chanter dans une plus large gamme que dans un groupe de métal.
Dans ce type de formation tu as les guitares qui sont toujours dans la même dynamique.
Hansi doit toujours chanter plus fort que les guitares.
Dans un orchestre symphonique les possibilités sont plus grandes.
Il peut chanter très bas, dans toutes les gammes de fréquence jusqu’à entendre tous les petits détails.
Il doit améliorer sa propre qualité vocale pour s’entendre avec l’orchestre.
Ce qu’il a fait est brillant parce que de mon point de vue c’est la meilleure performance qu’il n’est jamais faite.


Est ce que cela aura une influence sur le prochain album de BLIND GUARDIAN ?
André Olbrich. Oui, il y a déjà une influence sur BLIND GUARDIAN avec toutes ces expérimentations et l’orchestre. J’étais capable d’écrire en fonction de l’orchestre.
C’était réalisable car nous avions déjà l'expérience d'avoir travailler avec un orchestre.
Donc on pouvait travailler en fusion avec notre groupe de métal.
Cette expérience sera bénéfique pour BLIND GUARDIAN.
Les voix et les arrangements sont devenus plus complexes et plus intéressants depuis toutes ces années.
J’ai beaucoup appris ainsi qu’Hansi.

Quel a été ton rôle en tant que guitariste sur un album sans guitare ?
André Olbrich. Facile, car je voulais que cet album soit uniquement constitué d’un orchestre brut.
Bien sur il y avait des idées de jouer des parties de guitares mais j’ai refusé.
Cet album doit être fait avec orchestre brut. Nous l’avons déjà fait dans BLIND GUARDIAN car nous sommes un groupe de rock et ce n’est pas nouveau.
Nous avions aussi fait des titres épiques comme « Wheel of Time » et « And Then There Was Silence » avec des guitares Heavy mais jusque là rien de neuf.
Avec des guitares lourdes et la batterie on ne sait pas ce qu’aurait été le résultat final.
Nous gardons cela pur et c’est ce qui fait toute la différence.
C’est pour cette raison que la guitare ne m’a pas manqué.

J’ai lu que le mixage des pistes a été très compliqué. Plus de cinq cents pistes à mixer c'est énorme !
André Olbrich. En fait je ne sais absolument pas combien de pistes ont été nécessaires.
Charlie Bauerfeind est le superviseur de la mise en place et de la technique.
Nous nous trouvions dans une situation confortable où l’on pouvait faire tout ce qu’on voulait à coté de l’orchestre.
Enregistrer est ce que nous avons fait. Nous enregistrions dans notre propre studio.
Nous avions trouvé un bon système et Charlie fait toujours les choses dans l’état de l’art des techniques d’ingénieur du son.
Ce n’était pas un problème pour nous car nous n’étions pas concernés par ce genre de problème technique. Tu ne penses même pas aux pistes.
Les choses sont faites de la manière dont elles doivent être faites.
Si tu dois enregistrer l’orchestre et que cela te demande cinquante micros alors tu utilises les cinquante micros.
Tu ne te poses pas la question si c’est trop ou pas assez.
La question ne se pose pas en ces termes.
Le nombre de piste n’est pas à propos et c’est hors sujet.
Peu importe le nombre de micros, il y a un moment ou tu dois te dire que c’est bon.
Si tu penses qu’il faut monter le son tu le fais, c’est tout ce dont tu as besoin.

Pourquoi avoir choisi le premier single  « Point Of No Return », un titre qui dure sept minutes ?
André Olbrich. Toutes les chansons sont très longues. [Rires]
Il n’y a aucune chanson prévue pour la radio.
Nous avons choisi ce titre pour une entrée facile à écouter pour ceux qui sont habitués au Heavy Métal. Cette chanson n’est pas si épique et si difficile à écouter par rapport aux autres.
Certaines chansons sont plus exigeantes car il y a plus de choses qui se passent.
« Point Of No Return » est basé sur le rythme et sur une partie de refrain épique.
Nous pensions que c’était une bonne entrée en matière pour nos fans de commencer avec ce genre de musique. C’est pour cette raison que nous l’avons choisi.
«  Dark Cloud's Rising » est un morceau rock progressif. Est ce que vous aviez ce titre en tête ?
André Olbrich .Non c’est la seconde chanson que nous avions écrite.
Ce sont les émotions du monde de Tolkien.
Cette chanson je l’ai écrite en pensant à Hobbiton, le village Hobbit avec les petites maisons et les petites fenêtres.
C’est ce que j’avais en tête quand j’ai écrit la chanson.


 

Lorsque tu compose des morceaux est ce qu'il t'arrive de penser a un film ou une série ?
André Olbrich. Oui peut être. Plus comme une histoire. Quand je joue à mes jeux, j’imagine la musique que j’aimerais écouter, les décors de fantasy, les films ou les histoires. J’essaie d’aller profondément dans un monde aux circonstances qui pourraient être dangereuses ou confronter à des problèmes. Par exemple en traversant les bois ou  un monde magique apparaît ou tu verrais des elfes marcher autour. Je suis un nerd du fantastique.

Que souhaiterais tu dire de spécial à propos de cet album ?
André Olbrich. Je sais bien que nos fans sont des « metalleux ». J’espère que nos grands fans donneront à cet opus une chance. Il peut t’ouvrir un autre monde, une autre couleur vive dans un arc en ciel et t’apporter quelque chose de bon. Si tu essaies, j’espère que tu aimeras écouter cet album autant que nous avons aimé le créer.

 

Paris Novembre 2019.
Pascal Beaumont 

 

vendredi 21 février 2020

BYWATER CALL // Live Report : Paris Les Etoiles 19 Février 2020.


Meghan Parnell (Bywater Call)

Ce soir dans la salle des Étoiles, c'est à Paris qu'a lieu le 1er passage en France de Bywater Call, groupe canadien tout droit venu de Toronto. Leur 1er album sorti fin 2019 avait vraiment donné envie de découvrir le groupe sur scène.
Pour ouvrir la soirée, c'est Eric Blakely accompagné de 3 musiciens Français dont Guillaume à la Batterie un très bon set un son très rock pour commencer en de bonnes mains.

Puis c'est au tour de Bywater Call d'investir les lieux, intro puis "Arizona" et "Forgive" ouvrent le concert au même titre que sur l'album, le ton est donné, le groupe est vraiment bien en place, la musique et la voix de Meghan Parnell font vraiment une vraie osmose.

Après ces premiers titres, on se laisse envahir avec plaisir dans ce mélange de soul et de rock qui résonne sur la scène des Étoiles.
Un moment de douceur très bluesy avec "Walk on By" met en valeur la puissance de la voix de la jolie Meghan.
Petit bémol, dommage qu'il manque de la place sur cette scène, le guitariste Dave Barnes restera en arrière derrière la section de cuivre menée par Stephen Dyte à la trompette et Julian Nalli au sax ténor, qui sur certains soloq de Dave s’encarteront autour de lui pour lui laisser une ouverture sur le public.


Eric Blakely Band

Bywater Call

Meghan Parnell (Bywater Call)

Meghan Parnell (Bywater Call)

Dave Barnes (Bywater Call)

Meghan Parnell (Bywater Call)



Puis un nouveau morceau "New Thing" avec ce son de guitare très envoutant, on se laisse envahir dans cette boucle si puissante.
"Silver Lining" avec les nappes de claviers d'Alan Zemaitis vraiment prenantes.
Leur racine très présentes sur la scène des Étoiles ce soir, on pense à Tedeschi Trucks Band ou The Band, Duane Allman entre autres... Même si également par moment on se surprend à être transporté pas très loin de ce festival mythique Woodstock.
A remarquer également Mike Meusel à la basse , Bruce McCarthy à la batterie.

Un reprise de "The Weight" de The Band très réussie. La belle Meghan envoute le public par son charme et sa douceur, un vrai plaisir d'entendre cette voix encore plus touchante que sur le cd. Encore un petit clin d’œil avec "Sign of Peace" ou le public participe avec le groupe à reprendre la chanson en chœur. le groupe sort de scène et acclamé comme il se doit revient pour un rappel "Swing Low" pour finir d'enflammer la salle, et clôturer ce concert de 90 minutes.

Même si la salle n’était pas pleine le public présent ne s'y est pas trompé,ce concert était vraiment une belle découverte.
Nos petit cousins Canadiens arrivent en France et il faut vraiment s'attendre à les revoir très vite car ils jouent aujourd’hui dans la cour des grands.



Midnight Riffer - Photos : Shooting Idols, Th. Cattier 


mercredi 19 février 2020

CHRONIQUE CD // Nova Twins "Who are The Girls" Sortie le 28 Février 2020.


Groupe : Nova Twins
Titre :  Who Are The Girls
Date de Sortie : 28 février 2020
 333 Wreckcords Crew
Genre Musical : Urban Punk

Après avoir vu l’été dernier ce duo londonien Georgia South et Amy Love au Hellfest, pour une prestation très réussi et qui plus est sur le Main Stage (et oui déjà...), puis au travers de quelques premières parties assez impressionnantes (Prophets Of Rage, Skunk Anansie, Wolf Alice)., aujourd'hui c'est enfin le jour de découvrir ce 1er album "Who are the Girls?".

Toutes basses à fond, voix aussi sexy que dans le rouge, guitare hallucinante... Le CD s'ouvre avec "Vortex" efficace, d'entrée le ton est donné, entre rock et punk, courtisant élégamment le Hip Hop et un petit brin de saturation sonore.

On tombe très vite dans l’énergie fondatrice avec ces deux-là.

Quelques petit breaks enfin s'il en est... "Devil's Face", découvert en avant première sur le net, enfonce le clou. ça y va, l’énergie sera le maître mot de la Force de Frappe des Nova Twins.
Les titres s’enchaînent dans un pur tourbillon en une folle traversée de 30 minutes de la surface Punk de nos deux filles
Un "Not My Day" saccadé et sauvage, très enivrant.
"Ivory Tower" Moment étrange, un peu de calme ou l'histoire d'une demoiselle attendant minuit que la lune se dévore lentement.

Pour terminer, un "Athena" tribal sur fond de vocal Oriental ce qui ne fera pas retomber la pêche ni la fureur de ce CD.

En conclusion, un coup de fouet très efficace et on sort avec la furieuse envie de se le remettre une fois encore, en attendant le prochain passage en concert des deux furieuses Georgia et Amy.




Les Titres :
01. Vortex
02. Play Fair
03. Taxi
04. Devil's Face
05. Not My Day
06. Bullet
07. Lose Your Head
08. Undertaker
09. Ivory Tower
10. Athena

Vocals/Guitar: Amy Love
Bass: Georgia South


Les dates de la tournée française :
3 mars 2020 – Lille L'Aéronef
4 mars 2020 – Amiens La lune des Pirates
5 mars 2020 – Reims La Cartonnerie de Reims
6 mars 2020 – Rennes Ubu
7 mars 2020 – Nantes Le Ferrailleur
9 mars 2020 – Cenon Rocher de Palmer
10 mars 2020 – Toulouse Connexion Live
11 mars 2020 – Nîmes Paloma
12 mars 2020 – Villeurbanne Club Transbo
13 mars 2020 – Strasbourg La Laiterie Artefact
14 mars 2020 – Paris au Nouveau Casino

Midnight Riffer - Photo : Shooting Idols, Th. Cattier

BLUES AUTOUR DU ZINC // En concert @ Beauvais Programmation Complète du 19 mars au 29 mars 2020.




Vendredi 20 Mars 2020 21h00
LAST TRAIN / PRETTIEST EYES / BEAUX GRIS GRIS & THE APOCALYPSE
L'ouvre Boite - Asca A Beauvais

Vendredi 20 Mars 2020 23h59
JOHNNY MONTREUIL
L'ouvre Boite - Asca A Beauvais

Samedi 21 Mars 2020 20h30
MICHELLE DAVID & THE GOSPEL SESSIONS / ALEXIS EVANS
Theatre Du Beauvaisis / A T B - Beauvais

Samedi 21 Mars 2020 23h59
ASH GRUNWALD
Magic Mirror A Beauvais

Mardi 24 Mars 2020 14h00
BEAUX GRIS GRIS & THE APOCALYPSE
Centre Penitentiaire De Beauvais

Mardi 24 Mars 2020 20h30
KITTY DAISY AND LEWIS / BEAUX GRIS GRIS & THE APOCALYPSE / BERNADETTE SEACREST
Magic Mirror A Beauvais

Mercredi 25 Mars 2020 20h30
MELVIN TAYLOR / STEVE HILL
Magic Mirror A Beauvais

Jeudi 26 Mars 2020 20h30
LAURA COX / YAROL / NONO (NORBERT KRIEF) / RAMON GOOSE / STEVE HILL
Magic Mirror A Beauvais

Vendredi 27 Mars 2020 22h00
MACEO PARKER / JUPITER & OKWESS
Magic Mirror A Beauvais

Samedi 28 Mars 2020 21h30
MORCHEEBA
Première partie : Daysy
Magic Mirror A Beauvais

Dimanche 29 Mars 2020 20h30
SKIP THE USE
Magic Mirror A Beauvais



samedi 15 février 2020

ARNO // Live Report : Paris le Trianon le 11 Février 2020.



Après avoir parcouru les routes de France, Arno annonce son arrivée au Trianon ce Mardi 11 Février 2020.



Ce n'est que quelques jours avant ce concert du Trianon qu'Arno faisait l'annonce de l'annulation de 13 des dates de sa tournée "SantéBoutique". C'est avec inquiétude que nous nous dirigeons vers le Trianon, contents mais passablement inquiets.

Pour commencer la soirée, c'est Paul Couter, un ancien TC Matic qui ouvre seul avec sa guitare, excellent pour poser l'ambiance blues à souhait avec entre autres quelques très bonnes versions de "Love In Vain" "Im a King Bee" "Little Red Rooster"...

Puis enfin les lumières s’éteignent, les musiciens entrent en scène, l'intro commence et Arno arrive sur la scène du Trianon avec "They are coming", notre Arno tant attendu donne le ton, il semble en pleine forme malgré ses gros problèmes de santé (un cancer du pancréas lui a été diagnostiqué en cette fin d'année 2019).

Après ce premier titre, quelques petites notes d'humour bien senties "Je suis très content que tout le monde ait payé. Et je suis belge, pas anglais...". On sent Arno très en forme pour honorer ce concert.
Pour présenter "Que Pasa" : "On va faire une vieille chanson du temps ou j’étais encore vierge"... Puis une pensée pour Donald Trump et Boris Johnson, en évoquant leur coiffeur : "A cause d'un coiffeur on es bien dans la merde ..." "Santéboutique".








"Ostende Bonsoir" se rappelle sa jeunesse et évoque son grand-père et les moules d'Ostende... Une superbe chanson. Puis "Whoop That Thing" très rock.
Le rocker belge nous ravira avec un savant mélange de quelques pépites qui ont jalonné sa carrière, depuis TC Matic on en a fait du chemin à ses cotés, ainsi que quelques titres de son nouvel album produit par John Parish et sorti en Septembre 2019.
Puis une magnifique ballade "Court-circuit dans mon esprit", moment de forte énergie et de tendresse tout en nuances pour le plaisir d'un Trianon plein à craquer.
Puis arrive la chanson toujours tant attendue à chaque concert, "Les yeux de ma mère" émouvante tout comme la force de notre Arno.
Arno sort de scène et pour quelques dernières minutes de plaisir, le rappel avec "Vive ma Liberté" et  "Ha Ha" achève ce concert qui aura duré 1h45.

Un concert comme on les aime, comme on aime notre Arno. Ce soir encore, quelques larmes perleront sur le visage de quelques uns...

Comme lui-même le dit si bien : "il faut savoir que c'est la scène qui me donne le plus d'énergie.
Quand je sais que je vais jouer, je me sens galvanisé. La musique m'a toujours sauvé la vie.
 Les concerts sont importants pour moi, autant que pour le public".

Ce soir ce sera le dernier concert au Trianon à Paris et juste après, il se fera opérer à Bruxelles.
Pour nous revenir encore et encore plus fort et plus touchant comme à chaque fois.

Arno, on est avec toi on t'envoie des wagons d'ondes positives en attendant ton prochain concert on sera tous là. Merci pour tout on t'aime.










SetList :

They Are Coming
Chic et pas cher
Que pasa
Santeboutique
Oostende bonsoir
Whoop That Thing
Il est tombé du ciel
Tjip tjip c'est fini
The Parrot Brigade
Lady Alcohol
Court-circuit dans mon esprit
Je veux nager
Les saucisses de Maurice
Middle Class and Blue Eyes
Funky You're Not
Oh la la la
Les yeux de ma mère
Putain putain
Les filles du bord de mer
Encore:
Vive ma liberté
Ha ha

Midnight Riffer - Photos : Shooting Idols, Th. Cattier 

mardi 11 février 2020

DROPKICK MURPHYS // Live Report : Paris Zénith les 8 et 9 Février 2020.


En ce début d’année 2020, le temps de faire la fête dans notre capitale est arrivé :)
Et oui c'est a Paris, au Zénith pour deux jours que la tournée de DROPKICK MURPHY'S s’arrête.


Pour ouvrir la fête, ce n'est pas une, mais 2 premières parties qui sont présentées ce soir.
Et c’est Jesse Ahern qui sera le premier à jouer et c'est seul avec sa guitare et son harmonica que ce songwriter américain nous offre pendant une demi-heure un set très beau, d'une pureté touchante, et qui nous transporte dans son monde Rock et Blues bien à lui. Un monde si intimiste que cela pourra en surprendre plus d'un mais qu'à cela ne tienne, le public lui fera un très bon accueil, très respectueux. A noter sa reprise des Clash "Bankrobber" pas mal du tout ...

JESSE ARHEN 
Setlist :
1 A Letter Home
2 On Our Own
3 Out of Our Mind
4 Detox
5 Bankrobber (The Clash)
6 Time Will Tell
7 Highway of Life


JESSE ARHEN

Frank Turner & The Sleeping Souls
Frank Turner & The Sleeping Souls
Frank Turner & The Sleeping Souls


Puis après un petit détour au bar pour ne pas faillir à la règle, un concert des DROPKICK sans une petite mousse cela serait étrange...

Puis c'est au tour de Frank Turner & The Sleeping Souls de pousser la machine un peu plus haut. Quelle belle surprise à chaque fois, toujours et toujours une fougue et une énergie se dégagent, pour ceux qui découvrent c'est une très belle surprise. L’énergie est là, l’échange avec le public se met en marche et quelques mots en Français ne gâchent rien, puisque que Frank Turner parle couramment le Français. C'est une excellent choix que ce groupe qui a déjà 6 cds à son actif et une énergie vraiment très positive et très communicative. Deux groupes pour deux mondes différents, mais un point commun, la passion, évidente.

FRANK TURNER & THE SLEEPING SOULS
SetList :
1 Get Better
2 1933
3 The Lioness
4 Try This at Home
5 If Ever I Stray
6 Photosynthesis
7 Plain Sailing Weather
8 Long Live the Queen
9 Jinny Bingham’s Ghost
10 Eulogy
11 The Next Storm
12 The Road
13 Out of Breath
14 Recovery
15 I Still Believe
16 Four Simple Words








Puis voilà le temps passe, 20h45 le noir se fait, l'intro commence et c'est parti pour un concert de dingue, nos petit Punks Celtiquo-Américain sillonnent les routes depuis 1996. Et partout le succès est là, ce groupe excelle dans le mélange Punk et ce coté Irlandais Celtique. Ce soir encore, Paris n’échappe pas à la règle, le public saute, se déchaîne et c'est tout le Zénith qui prend feu, comme un cheval fou la machine DROPKICK MURPHYS est lancée à fond les manettes, à fond la fête et la communication.

Les énergies se mélangent, le groupe saute sur les retours, chevauchant les crash barrières, échange avec passion avec son public. Le groupe court partout sur scène, c'est un vrai plaisir des yeux AL Barr et Ken Casey vont serrer des mains et chanter avec leur public. Vous l'aurez certainement bien compris, ces deux concerts au Zénith étaient une vraie communion, une vraie messe, un an auparavant en février 2019 les deux soirs Parisiens étaient également au Zénith toujours aussi blindé, et un passage en Juin 2019 au Hellfest grandiose. On se retrouve en ce début février 2020 toujours au même endroit pour ces deux concerts toujours de plus en plus fous. DROPKICK MURPHYS est un groupe si intense qu'on se demande ou il pourrait s’arrêter... Se plus en plus fougueux de plus en plus énergique, ce groupe donne vraiment envie de partager et de repartager avec eux leurs concerts. Voila une heure et demie de concert dont on ne ressort pas indemne, sur les rotules ça c'est sûr, mais une vraie drogue, ce groupe est unique et on est prêts pour encore deux dates en février 2021... Qui sait ce sera avec plaisir, venez encore plus nombreux on poussera les murs et on continuera à refaire la fête à n'en plus finir avec eux . Un grand merci à ces DROPKICK MURPHYS vraiment grandioses.


DROPKICK MURPHYS
SetList du 8/2/2020



1 The Lonesome Boatman
2 The Boys Are Back
3 The Fighting 69th
4 The Burden
5 Johnny, I Hardly Knew Ya
6 Prisoner's Song
7 The Bonny
8 The Auld Triangle
9 The Battle Rages On
10 The Wild Rover
11 Your Spirit's Alive
12 Sunshine Highway
13 (F)lannigan's Ball
14 Smash Shit Up
15 Peg O' My Heart
16 God Willing
17 You'll Never Walk Alone
18 The Gauntlet
19 Jimmy Collins' Wake
20The State of Massachusetts
21 I Fought the Law
22 Out of Our Heads
23The Irish Rover

Rappel :
24 Rose Tattoo
25 I'm Shipping Up to Boston
26 Until the Next Time


SetList du 9/02/2020

1 The Lonesome Boatman
2 The Boys Are Back
3 Famous for Nothing
4 Blood
5 The State of Massachusetts
6 The Bonny
7 The Walking Dead
8 The Fields of Athenry
9 Rocky Road to Dublin
10 Citizen C.I.A.
11 The Black Velvet Band
12 First Class Loser
13 Smash Shit Up
14 Cruel
15 The Warrior's Code
16 Amazing Grace
17 Prisoner's Song
18 Sunday Hardcore Matinee
19 Caught in a Jar
20 Johnny, I Hardly Knew Ya
21 Out of Our Heads
22 Worker's Song
23 Rose Tattoo

Rappel :
24 Going Out in Style
25 Until the Next Time
26 I'm Shipping Up to Boston


Midnight Riffer - Photos : Shooting Idols, Th. Cattier


MASS HYSTERIA - PHIL CAMPBELL and the BASTARD SONS - RISE OF THE NORTHSTAR / En concert au Festival 666 Cercoux 21 et 22 Aout 2020.




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