mardi 30 avril 2019

SLIPKNOT / SABATON / ROB ZOMBIE / AMON AMARTH... // KNOT FEST 2019 En concert le 20 juin 2019.




 Running Order



Renseignements cliquez ICI


YANN ARMELLINO & EL BUTCHO // Interview // La France toujours Rock.

 
En 2016, le guitariste Yann Armellino et El Butcho l'ancien chanteur de WATCHA décidait de s'unir pour le meilleur et déboulait avec "Better Way" un opus de bonne facture ancré dans un hard Rock de grande classe !
Si cette association pouvait surprendre de prime abord suite au passé de El Butcho , elle a très vite réussi a convaincre les incrédules que le bougre avait été biberonné au son des Eighties issus de la côte ouest américaine de préférence. DOKKEN étant une de ses références absolu !
Deux ans plus tard le gang revient avec "17" une pépite qui confirme leur passion pour le Hard Rock des eighties ! Un album ou on sent que nos lascars ont appris à se connaitre la scène étant passé par là.
17 poursuit la ou s'était arrêté Better Way. Pas de surprise du bon Hard Rock teinté de blues et doté d'un groove efficace ou nos deux compère s'en donne à cœur joie.
Comme sur le premier El Butcho se fait plaisirs avec la reprise ‘Don’t Worry ‘Bout A Thing’ de Stevie Wonder un de ses chanteurs fétiche au même titre que l'immense Glenn Hughes.
Il n'en fallait pas plus pour que Shooting Idols se mette en quête de soumettre à la question señor El Butcho afin d'en savoir un peu plus sur son parcours hors norme !
Une interview sympathique avec un chanteur réaliste prônant la liberté comme seul étendard.
Retour vers le futur garantie ! Magnéto El Butcho c'est à toi !

Line-up : El Butcho (chant), Yann Armellino(Guitare/Basse), Jacques Mehard Baudot(Guitares), Julien Boisseau(Basse),Alban Armellino(Batterie), Eric Benzi (batterie).



Bonjour El Butcho quel est ton sentiment sur cette journée de promotion ?

El Butcho. Je préfère donner des interviews que d'aller travailler au chantier ! Rires
Je ne vais pas me plaindre de faire de la promotion, c'est plutôt cool.
Tu parles avec des gens, tu fais des connaissances, ca te permet d'exprimer ce que tu as en toi.
Pourquoi on fait de la musique, pourquoi on vient parler de l'album, c'est plutôt cool. O
n a bien mangé, on a bien bu mais uniquement de l'eau gazeuse ! Rires
Je ne bois pas d'alcool.

Le 21 Novembre dernier vous avez ouvert pour le METALLICA Show au casino de Paris quel souvenir en gardes tu ?

El Butcho. 
C'était super bien mis a part que l'on a du jouer devant le rideau car il n'y avait pas assez de place ce qui est normal car tu avais cinquante musiciens sur scène.
C'était un petit peu étriqué pour nous mais cela a été et le public à super bien réagit.
Ils ont commencé à faire du bruit et se sont levé de leur siège dès le second morceau, c'était génial.
J'en garde un super souvenir.

Vous avez interprété des nouveaux titres à l'occasion de ce concert ?

El Butcho. Oui on en a joué quelques uns mais on a aussi interprété des anciens morceaux.
    .
Est que dans la salle une partie de votre public était présent ?

El Butcho. Oui mais il y avait aussi pas mal de gens qui nous découvrait pour la première fois et qui n'avait jamais entendu parler de nous.
Ils ont apprécié parce qu'ils ont vu qu'on avait le sourire sur scène.
C'était fun, on s'amusait avant tout et je pense que c'est communicatif.
Le public ressent ton stress et vois lorsque tu n’es pas bien sur scène.
Dans notre cas, ils ont vu que l'on rigolait sur scène, on avait le bon esprit et ils l'ont ressenti.
 
Comment as-tu trouvé le METALLICA SHOW ?

El Butcho. J'ai trouvé ca super bien, le fait d'orchestrer tout c'est vraiment super.
J'aime bien les orchestrations donc j'ai bien apprécié.
Mais je ne connais pas grand chose de METALLICA à part quelques titres mais j'ai vraiment apprécié le coté orchestration.

Depuis le début de ta collaboration tu es revenu à un style que tu apprécie particulièrement le HARD ROCK des années 80 ?
El Butcho.

El Butcho.
sur ce projet, je faisais partie d'un combo qui s'appelait PLEASURE ADDICTION.
On pratiquait un Glam Hard Rock eighties à mort.
J'ai aussi chanté au sein de REDNEKK RAMPAGE qui était dans l'esprit HARD ROCK 80.
Je chante aussi dans HELECTROKUTERS qui est mon groupe principal avec lequel on joue du Rock'n'roll Eighties à la AC/DC, ROSE TATTOO, MOTÖRHEAD, je suis quand même resté dans ce style.

Sur You Tube on peut voir plusieurs démo ou tu chantes dans différent style quel est l'objectif ?

El Butcho.  Oui, c'est simplement pour montrer qu'avec une technique de chant tu peux absolument chanter tout ce que tu veux.
Après c'est juste une question de chant artistique, tu fais des choix tu peux chanter d'une manière mélodique ou agressive, tu peux faire du Death Metal ou du Black.
C'est un choix, c'est ce que j'ai fait mais je ne le fais pas parce que je sais faire que cela.
Ca me ferait chier de ne savoir chanter que du Death Metal, je serai frustrer de ne pas pouvoir faire autre chose.
Si je n'avais pas le choix je ferai que du Death parce que je ne sais faire que gueuler ! Rires
Je voulais vraiment montrer que l'on peut chanter dans tous les styles avec une technique vocale.

Est tu autodidacte ou as tu pris des cours de chant à la base ?


El Butcho. J'ai appris tout seul en fait. La technique vocale je l'ai acquis au fur et a mesure des années avec l'expérience que j'ai eu au sein de WATCHA. 
Au tout début c'était très différent, j'en ai vraiment chié avec WATCHA sur les trois premiers albums.
C'était la tannée. J'avais peur de rentrer en studio, peur d'écouter mes live tout simplement parce que je n'étais pas sur de moi.
Au fur et à mesure j'ai travaillé ma technique et au bout du quatrième opus tout s'est débloqué.
Ensuite j'ai eu zéro souci pour chanter en live et en studio.
Tout était devenu facile mais pour en arriver là cela m'a pris un certain temps.
J'ai appris tout seul, j'ai perdu 10 années de technique vocale.
Si j'avais pris des cours j'aurai gagné dix ans.

De nos jours tu es coach vocal qu'est-ce que tu essayes de transmettre à tes élèves ?


El Butcho. En fait tout le monde a envie de devenir chanteur et a envie de chanter.
Mais il y a beaucoup de travail à faire en amont. Je donne toujours l'exemple de math.
Il y a des gens qui comprennent la logique des math très facilement et d'autres beaucoup moins et il leur faut beaucoup plus de temps.
C'est pareil pour le chant, il y en a qui comprennent la technique vocale plus rapidement que les autres qui comprennent plus lentement.
Il leur faut beaucoup plus de temps.
Si tu veux prendre des cours de chant et que tu es un peu moins doué que quelqu'un qui comprend, il te faut beaucoup plus de travail.
Il faut que tu consacres plus de temps à travailler ta voix.
C'est tout simplement cela, il n'y a pas de question a savoir si quelqu'un est doué ou quoique ce soit c'est juste que cela prend plus de temps.
Dès que tu es un petit peu moins logique il faut travailler beaucoup plus.
Si tu assimile la technique alors cela va beaucoup plus vite.

Quel conseil donnerais tu à un adolescent qui a envie de devenir chanteur de Metal ?

El Butcho. Je lui dirai de s'amuser.
Amuse toi fais ce que tu a envie de faire, fait des erreurs ce n'est pas grave mais amuse toi.
Ne te prend  pas trop au sérieux mais fais le sérieusement.

Quel souvenir gardes-tu de votre concert à la boule noire le 8 Juin dernier ?

El Butcho. C'était super sympa. J'ai de très bons souvenirs de tous les concerts que l'on a donnés parce qu'il y a un partage avec le public.
On est là sur scène, on rigole on se prend pas au sérieux.
On a le sourire et les gens le vois vraiment et entre dans nos délire.

Est-ce que tu penses que le fait d'avoir joué beaucoup a eu un impact sur 17 ?

El Butcho. En fait on ne s'est pas trop posé cette question.
On a juste appris lui et moi que c était bien mieux de se voir pour composer.
Pour le premier opus on avait travaillé séparément, chacun chez soi.
Il m'envoyait les fichiers et de mon coté je travaillais chez moi.
Pour cet opus on avait commencé à retravailler de cette façon.
Mais on s'est rendu compte que c'était beaucoup mieux de se voir pour composer.
On a fait un travail acoustique à la base.
C'était nettement mieux, on a appris à travailler ensemble.
On a pris une guitare acoustique et on a travaillé les voix et le reste.
On va continuer à collaborer de cette façon dans le futur.

Vous avez composez beaucoup de titres à la base puis établit une sélection ?

El Butcho. Oui, on en a écrit plus que ceux qui sont sur 17. On en a éliminé 3 ou 4 avec le recul.
On n'accrochait pas à ces titres. Il faut vraiment que les chansons nous plaisent ensuite soit on continue a les travailler soit on les dégage.
Ces trois ou quatre morceaux on les trouvait moins bien.
Ils ne termineront pas en bonus, s’il le faut on réécrira des nouveaux titres mais on ne sortira jamais des morceaux que l’on n’apprécie pas.  

Pourquoi avoir choisi El Butcho comme pseudo ?


El Butcho. Ce n'est pas un pseudo, c'est mon vrai prénom Butcho, j'ai juste rajouté le El pour donné un petit coté mexicain.

Comment s'est déroulé le processus d'écriture pour ce second opus ?

El Butcho. Cette fois ci tout a été très spontanée.
On ne se pose pas de question, on y va, on est tous les deux et on travaille.
Il y a une mélodie qui part et moi j'enchaine tout de suite derrière avec une mélodie de chant.
Cela a été instantanée pour tout je n'ai pas eu le temps de me poser de questions.
Le riff m'inspire immédiatement, j'ai trouvé la ligne de chant tout de suite et après j'ai écrit direct.
Ca convenait à Yan ca s'est fait comme ça naturellement.
Tout a été fait quasi instantanément. Je n'ai pas réfléchi pour trouver une ligne de chant, ca s'est fait quasi directement.
Dès que j'ai reçu le truc j'ai immédiatement trouvé le Chant qui collait.

Tout a été très vite ?

El Butcho. Oui j'ai crée mes lignes de chant dès que j'ai reçu la musique.
C'est immédiat et je ne les retravaille plus car je les trouve bien.
Je l'envoie à Yann et il me répond qu'elle est nickel.
Donc tout est parfait. Ensuite l'écriture c'est différent.
Mais ce qui compte au début c'est la ligne de chant et la mélodie de la guitare.
Par la suite j'écris les paroles.

En lisant tes textes on est plongé dans une forme de mélancolie et de tristesse !?

El Butcho. Oui, c'est vrai. C'est des trucs un peu vécu, c'est assez introspectif.
J'ai mis dans ces textes des choses plus personnelles.
Je n'avais pas écrit dans cet esprit pour le premier opus.
Je parlais d'une autre personne, cette fois ci je me suis un peu plus livré.
C'est en peu un voyage en moi ou on peut imaginer plein de choses.
Lorsque tu écoutes 17 tu te retrouves sur la route 66, en Arizona.
C'est une forme de voyage introspectif. J'avais envie de parler de moi.

"Under My Skin" était un choix évident comme premier single ?

El Butcho. C'est un petit truc que l'on a fait rapidement, un vidéo lyric pour que les gens aient un truc a écouter avec un montage de vidéos que j'avais tourné lorsque j'étais aux Etats Unis à Los Angeles et à Las Vegas.
J'ai filmé le désert et ca correspondait exactement au titre "Under My Skin" qui parle de liberté.
J'adore les USA et la cote ouest. Je rêve d'habité la bas.



Est que tu penses que c'est un pays ou la vie est plus facile pour les musiciens Rock ?

El Butcho.  Haut la main. C'est beaucoup plus simple parce que ce genre de musique est culturel chez eux.
Ce n'est pas comme ici, tu dois lutter en permanence. Le rock est une petite niche en France.
Cela concerne très peu de gens, la majorité des gens s'en foute royalement.
Aux USA c'est culturel. Je me souviens avoir fait des course dans un magasin, un couple de Black en nous voyant avec les cheveux longs et notre look nous a demandé si on jouait dans un groupe, on a répondu oui.
Ils nous ont répondu que c'était super et nous ont demandé ce que c'était comme musique, on leur a dit du Hard Rock et leur réaction a été de trouver ça génial.
Ils étaient super ouvert, ce n'est pas ici que tu verrais cela.
Musicalement les Américains sont très ouverts et s'intéressent à tous.
A la radio, tu entends de tout, le Rock fait partie de leur culture, ils écoutent ça depuis toujours.

Tu as débuté avec WATCHA en 1994 as tu l'impression que les mentalités ont évolué en France ?

El Butcho. Oui mais c'est léger. Ce sont vraiment des niches, des petits trucs.
Ce n'est pas une musique grand public et je pense que cela ne le sera jamais.
Peut être que ca l'était un peu dans les années 80, c'était un nouveau genre qui était un peu a la mode.
Ce sont ces fameuses personnes qui te disent :"Ah putain tu joues du Hard Rock ca me rappelle ma jeunesse" ! Rires !
Ca a fonctionné parce que c'était un phénomène de mode, du coup les gens suivent ce que les autres écoutent.
J'ai envie de leur dire :"Mais pourquoi tu dis que tu écoutais cette musique lorsque tu étais jeune maintenant tu trouves ça naze" ?
Moi non, j'ai écouté ce style dans les années 80 et j'écoute toujours ce genre de musique, j'y suis fidèle.

Que vous a apporté Erick Benzi au niveau de l'enregistrement de 17 ?

El Butcho.  Il nous apporte son expérience, son savoir faire.
Il apporte cette touche qu'on ne peut pas donner à l'opus car on n’est pas producteur.

Quels sont les chanteurs qui sont des références pour toi ?

El Butcho. C'est simple en dehors du Hard Rock c'est Stevie Wonder, c'est le numéro 1.
Après il y a Glenn Hughes que j'adore. Il y a aussi Ray Gillen le chanteur de BADLAND.
Je suis aussi un grand fan de Robert Mason de LYNCH MOB.
Mais mon chanteur préféré c'est Glenn Hughes, j'apprécie aussi David Coverdale sur album. Pour moi Glenn Hughes est un peu l'ovni des chanteurs.
Normalement lorsque tu fais des abus de drogues, d'alcool et de cigarettes tu le paies.
Il a près de 70 ans et il n’a toujours pas payé.
Pour moi c'est la référence, il aligne tous les chanteurs réunis sans exceptions.
Il veut parfois trop montrer qu'il sait très bien chanter. Il montre trop dans les aigues, il en met trop partout.
Ca me fait plaisirs de le voir reprendre sur scène tous les classiques de DEEP PURPLE.
Il se devait de les chanter. Pour moi c'est the référence ! Respect Total.

Vous avez choisi un second single ?

El Butcho.  Oui, c'est "Love Ain't Easy To Taim".
C'est le titre que je voulais comme single et tout le monde était d'accord.
Pour moi c'est ce titre qui est notre single numéro 1.
"Under My Skin" c'est juste une vidéo teaser rapide pour découvrir l'album.

Vous allez tourner un clip ?

El Butcho. Justement on travaille sur l'idée. On ne sait pas encore, on va voir, on réfléchit.  

MI. Quel est le thème que tu développe à travers ce titre ?

El Butcho. Je parle de liberté à tous les niveaux.
Etre libre de faire ce que l'on veut, de dire ce que l'on veut, rien n'est acquis.
On ne peut rien apprivoiser.
 
Est qu'en France vouloir être libre c'est un combat quotidien ?

El Butcho. Je pense que oui. Le pire c'est que c'est nous même qui nous mettons des chaines pour tout.
On est nos propres geôliers. On n'a pas besoin de geôliers qui ferme les portes.
On se met des boulets, on n'a pas besoin de quelqu'un d'autres pour être prisonnier.
On s'enferme nous même.

Est-ce que le fait d'être chanteur te permet d'être plus libre ?

El Butcho. La liberté on l'a lorsque l'on compose et quand on est sur scène.
Personne ne peut nous dire ce que l'on à faire.
Après en dehors de tout ça on est comme tout le monde, on se met des boulets aussi pour tout.
J'ai un peu de liberté quand je fais ça, j'ai besoin de la musique pour me sentir libre, comme tous ceux qui ont une activité artistique.
Quelque part on se libère, on libère nos pensées négatives.
On est enfin nous même. Lorsque tu fais de la musique, de la peinture, que tu écris tu es toi-même.
C'est Whao ! Mais une fois terminé tu redeviens comme tout le monde.

Est-ce que cette campagne de financement participatif que vous avez lancé était aussi lié à ce besoin de liberté ?

El Butcho. A l'heure actuelle on n'a plus le choix. Les maisons de disques quelque part n'existe plus.
C'est aussi clair que ça.
On fait participer les gens pour qu'ils fassent partie de l'aventure avec nous.
Au début cela nous gênait un peu parce que l'on pensait que l'on quémandait.
Mais ce n'est pas vraiment le cas. Pour nous les gens nous aident, c'est une précommande d'album.
On l'a pris comme ça et cela a fait que c'est passé un peu mieux.

C'est la seule solution ?

El Butcho. Oui pour les petits groupes comme nous.
On n’a pas le choix ou alors il faut être péter de thunes.
Dans ce cas là tu n'as besoin de personnes, tu fais ton album, tu t'éclates, t'achète des premières parties si tu veux. Tu t'amuses.
Tu veux faire une première partie, tu payes 15 000 Euros, tu t'en fous, 15 000 Euros c'est rien.
Si j'avais de la thune je ne me poserai plus de questions sur la façon de financer mon album.
Dans ce cas on fait l'album et on se fait plaisirs.

Comment tu vois l'avenir ?

El Butcho.  Justement avec le financement participatif. Si les gens veulent un album, ils nous donneront un petit coup de main car la production ca coute cher.
S’ils veulent des nouveaux trucs c'est la solution, s’ils veulent rester sur des anciens trucs alors c'est la fin. Ce sont les gens qui choisissent qui font et qui défont les groupes.

Est ce qu'il y a selon toi une nouvelle génération qui va émerger ?

El Butcho. Oui il y en a une c'est obligatoire.Ca passera peut être par des tributes bands au début.
Comme c'est le cas aujourd'hui. Mais au fur et a mesure d'autres trucs vont émerger.
L’Old School ce seront peut-être les formations de l'an 2000. Rires !
Il y a un vieux combo old shool WATCHA Rires !
Ca me rappelle ma jeunesse c'est mortel ! Rires
Ca sera peut-être KORN, LIMB BIZKIT ou les DEFTONES.

Pourquoi pas un retour de WATCHA alors ?

El Butcho. Je ne sais pas. On a fait une tentative au mois de décembre dernier.
Je leur ai dit que je venais uniquement s’il y avait tout le line up d'origine.
Finalement le guitariste et le bassiste n'était pas d'accord et n'ont pas voulu le faire donc je n'y suis pas allé non plus.

Comment as-tu géré l'après WATCHA ?


El Butcho.  Ca appartient au passé. Je vais de l'avant je ne me pose pas de questions.
J'aime bien recommencer à zéro.
Lorsque je parle de WATCHA, j'ai l'impression que le chanteur ce n'est pas moi.
Tiens je connais le chanteur ! Rires
Ca fait partie du passé, c'est cool, ils ont fait des bons trucs, c'est génial. Mais moi je fais autre chose maintenant.

Tu as aussi ouvert pour CINDERELLA et Tom Keifer, quel souvenir en gardes-tu ?

El Butcho. Ça reste un super souvenir.
Ce qui est encore plus grand pour moi c’est qu’après son concert Tom Keifer soit venu me voir pour me dire que j’étais un putain de chanteur.
Je n’ai pas l’habitude des compliments et ça m’a fait super plaisir.
Sebastian Bach m’avait dit la même chose comme le clavier de WINGER.
C’e sont des moments inoubliables venant de musiciens que tu écoutes et que tu admires depuis toujours.

Est-ce qu’il y a des formations pour qui tu aimerais ouvrir ?

El Butcho. Il y a beaucoup de combos pour qui j’aimerais ouvrir. DEF LEPPARD, WHITESNAKE, DOKKEN un groupe dont je suis très fan même si en live ce n’est pas terrible malheureusement.
Je suis un très grand fan de leurs opus.
J’ai pu ouvrir pour LYNCH MOB. Georges Lynch est mon guitariste préféré de tous les temps, je suis vraiment un très grand fan devant l’éternel.
Cela m’a fait plaisirs d’ouvrir pour lui-même si le concert n’était pas top et qu’il n’y avait pas le bon esprit avec le public.
C’est Georges Lynch et tu pardonnes tout.

Tu as aussi collaboré avec FISHBONES ?

El Butcho. Oui c’est vrai, j’ai fait un featuring au Canada sur un morceau quand je tournais la bas avec WATCHA.
Par la suite ils sont venus en France pour jouer dans un festival en région parisienne et ils sont venus jammer avec nous.
C’était génial, c’est un super souvenir.

Quels sont les moments qui resteront gravé à tout jamais dans ta mémoire depuis tes tous débuts ?

El Butcho. Ca été de faire l’Olympia avec WATCHA et de voir le nom du groupe marqué en grand sur la façade de cette salle mythique, c’est énorme.
Whao ! D’avoir aussi joué aux Eurokéennes devant 15 000 personnes, c’est le genre d’évènement qui marque.

Pourquoi avoir choisi 17 comme titre c’est un chiffre symbole pour vous ?

El Butcho. Si tu comptabilise le total des albums que Yann et moi avons enregistré ça fait 17.
Tous les titres que l’on avait trouvés pour ce nouvel opus ne correspondaient pas à ce que l’on souhaitait.
On ne pouvait pas l’appeler II.
On a pensé a tous les opus qu’on avait enregistré chacun de notre côté et au total il y en avait 17, c’est aussi simple que cela.

Quels sont selon toi les différences fondamentales entre Better Way et 17 ?

El Butcho. On a fait participer tous les musiciens qui nous accompagnent.
C’est un album que l’on a composé ensemble alors que le premier était plus individuel, on travaillait en s’envoyant des fichiers.

Tu veux dire que vous êtes un vrai groupe aujourd’hui ?

El Butcho.  Oui carrément. Maintenant on veut donner plein de concerts.
Cela ne dépend pas de nous mais des organisateurs, des associations.
Nous on a fourni notre opus, on a fait notre travail.
Maintenant c’est aux gens de nous programmer ou pas.

Tu es un chanteur très actifs, tu chantes dans plusieurs formations comment arrives tu as tout gérer ?

El Butcho.  C’est une vraie organisation, ça prend beaucoup de temps et d’énergie.
Un jour il va falloir que je fasse un choix c’est obligé.  

Pourquoi avoir choisi une nouvelle fois de faire une reprise de STEVIE WONDER avec  “Don’t You Worry Bout A Thing” ?

El Butcho. Parce qu’on est des fans de la Motown.
Sur Better Way on avait repris "Signed Sealed Deliver" et là on a eu envie d’en refaire une, j’adore ce morceau.
Le défi pour Yann c’était de le remanier version Hard Rock car à la base c’est un titre un peu latino.

Pour conclure qu’as-tu envie de rajouter qui te parait important ?

El Butcho. Il faut soutenir la scène nationale, locale, venir nombreux aux concerts.
On compte sur vous parce qu’en France on a de bons groupe.

Merci à toi

El Butcho.  Je te remercie.



Paris Mars 2019
Pascal Beaumont


dimanche 28 avril 2019

DECES Phil McCormack 27 Avril 2019.


Encore une bien triste nouvelle, le décès d'une grande figure de la scène des légendes du Southern Rock, Phil McCormack, chanteur de Molly Hatchet depuis 1996.

Le communiqué officiel est tombé le 27 avril :

“C’est avec grande tristesse que nous annonçons le décès de notre ami et membre du groupe, Phil McCormack. Nos condoléances et prières vont à sa famille durant cette période de deuil. Les contributions de Phil pour Molly Hatchet étaient écoutées dans le monde entier. Il nous manquera mais ne sera jamais oublié.”

Nous avions eu le plaisir de les voir sur scène il y a juste quelques mois à la Machine du Moulin Rouge à Paris : voici quelques souvenirs d'une soirée mémorable en leur compagnie.

RIP.











vendredi 26 avril 2019

mercredi 24 avril 2019

DECES Dick Rivers 24 Avril 2019.



Dick Rivers est mort à 74 ans des suites d'un cancer.

Après plus de cinquante ans de carrière et une trentaine d'albums, Dick Rivers s'est éteint mercredi 24 avril, jour de son 74ème anniversaire, et très étrangement le jour du 58ème anniversaire de la signature de son premier contrat avec les Chats Sauvages....

Parti rejoindre toutes ces icônes, d'Elvis Presley à Buddy Holly, ils doivent enfin être tous réunis pour un mega boeuf.

Encore un grand merci à Monsieur Dick Rivers de nous avoir tant donné, du vrai rock and roll sans concession.

Qu'il repose en paix.





SUMMER STORM Patrice Vigier // Interview // Little By Little Janvier 2019.

 

Si SUMMER STORM est un combo qui déboule sans crier gare avec First une petite pépite Classic Rock, il est pour l'instant est totalement invisible des écrans radars.
Rassurez vous il ne devrait pas le rester longtemps au vu de la qualité du gang.
A l'origine de la formation on trouve Fabrice Vigier le boss de la célèbre firme de guitares Vigier mondialement connus ( dont les musiciens en autres de Deep Purple, Black Sabbath, Led Zeppelin, Simple Minds ,Guns and Roses sont des adeptes) et guitariste à ses heures perdues.
Le bougre s'est entouré d'une pléiades de musiciens redoutables, a commencé par Renaud Hantson qu'on ne présente plus qui s'est chargé des paroles et des mélodies vocales et a su apporté tout son savoir faire à ce premier opus First.
Ajouté à cela une section rythmique exceptionnelle avec Pascal Mulot à la basse et Aurélien "Aurel" Ouzoulias à la batterie et vous obtenez un des meilleurs cocktail que l'on puisse se procurer pour s'exploser les neurones en toute tranquillité !
La dream team en quelque sorte qui n'a qu'un but vous embarquer dans son univers et vous faire passer un bon moment.
Car First s'avère une franche réussite évoluant dans un Hard Rock efficace gorgé de mélodies et de parties de guitares impressionnantes accompagné par la voix d'un Renaud Hantson au top de sa forme vocale !
Le tout baignant dans une ambiance à la VAN HALEN ou d'un RAINBOW de la grande époque !
Si vous aimez le grand Hard Rock qui a sévi dans les Eighties vous ne serez pas déçu, First est pour vous !
Il ne vous reste plus qu'a vous laisser emporter par cette tempête d'été ! Il n'en fallait pas plus pour que votre serviteur s'en aille poser quelques questions au maître du projet Fabrice Vigier !
Rencontre avec un personnage attachant et éminemment sympathique doté d'un sens de l'humour aiguisé !
Un entretien sous le signe de la décontraction pour une découverte haut en couleur d'un guitariste humble et honnête qui se considère avant tout comme un apprenti ! Un voyage qui frôle parfois la quatrième dimension tant notre ami a de l'esprit ! Posologie du psy à ne pas prendre au premier degré ! Magnéto Fabrice c'est à toi.


Salut Fabrice, tu est le guitariste d'un tout nouveau groupe SUMMER STORM est ce que c'est ton premier combo ?

Patrice Vigier. Non pas vraiment mais c'est mon premier projet assez sérieux.

Qu'est ce qui t'a poussé a te lancer dans ce projet ?

Patrice Vigier.
La foudre m'a frappé ! Rires Et la lumière est venu Rires

Dieu est avec toi !

Patrice Vigier. Dieu est avec tout le monde ! J'avais surtout envie de créer ma propre musique.
J'ai consacré ma carrière a la musique dans un autre domaine.
Mais j'avais cette envie derrière la tête. Ca fait un moment que je compose, mais je ne savais pas comment aboutir.
J'avais un dilemme entre mon métier de fabricant de guitares et ce projet.
Autant en tant que concepteur de guitares j'ai de l'expérience et je sais ou j'en suis car nous sommes parmi les meilleures guitares au monde;.
Autant la pour moi c'est nouveau et quand tu démarres tu es un apprenti.
J'étais un peu embêté par rapport au deux casquettes.
J'avais peur que ce projet déteigne sur les guitares Vigier. Ce n'est pas la même chose.
Après j'ai fait un travail sur moi même, j'en ai parlé à Pascal Mulot qui joue sur Vigier depuis très longtemps.
Il m'a répondu que c'était un super projet.
Il a voulu en faire partie immédiatement et il m'a branché sur Aurélien "Aurel" Ouzoulias.
Je ne voulais pas faire un album instrumental, je voulais aussi un chanteur.
Il en a parlé à Renaud Hantson pour qu'il chante sur un titre ou deux;
Il a appelé Renaud devant moi, je le connaissais de nom vu que son bassiste jouait sur une Vigier, c'était quelque chose qui était gravé en lui.
Il a donc été immédiatement partant et au final il a chanté sur tout l'album. Je suis passé d'un rêve à la réalité.
 
Comment s'est déroulé votre collaboration ?

Patrice Vigier. J'ai composé la musique et travaillé tous les arrangements. Renaud Hantson a quand a lui composé toutes les mélodies du chant et écrits les textes. On s'est rencontré à la Renaud Hantson , a la cool ! Rires

Pourquoi avoir appelé la formation SUMMER STORM, il y avait une tempête caniculaire ce jour là ? Rires !

Patrice Vigier. Rires ! Non ca correspond bien au chemin que l'on veut prendre.
Le nom a été très difficile a trouver. Mais ce n'est pas moi qui l'ai trouvé c'est ma fille .
Elle aimait ce titre SUMMER STORM et c'est comme cela qu'elle a eu l'idée.
Elle m'a simplement dit : Pourquoi ne pas appeler ton groupe SUMMER STORM.
Pourquoi pas, C'était tellement évident et ca correspond bien à ce que l'on est.
SUMMER STORM c'est a la fois le calme avant la tempête, les éclairs, l'orage.
C'est tout une suite d'état et ca me correspond bien en fait.
La vie c'est ca, ce n'est pas tout plat, il y a des rebondissements, il y a des moments ou tu sens la tension, d'autres ou c'est lourd ou bien léger. SUMMER STORM c'est a la fois le soleil de l'été et la tempête, des choix qui s'opposent.
J'ai un bon psychiatre, je peux t'expliquer tous ces trucs là ! Rires.

Comment as tu travaillé au niveau de l'écriture des morceaux ?

Patrice Vigier. A la base j'avais deux morceaux qui étaient écrit depuis longtemps.
Whoever et Little By Little meme si ce dernier est un peu plus récent.
Tous les autres titres ont été écrit sur une période assez réduite.

L'écritures des nouveaux morceaux a t'elle été simple ?

Patrice Vigier. Non, j'ai fait puis refais, réécoute puis nouvelle écoute.
Puis j'ai laissé tombé pendant un mois et j'ai réécouté.
Je retravaille dessus. Non ce n'est pas simple, c'est un album qui est travaillé.  

Est ce que tu as déjà commencé a travailler sur ton deuxième album ?

Patrice Vigier. Oui j'en ai écrit a peu prêt les trois quart. Mais ca fait trois mois que je ne joue pas.
Je n'ai pas envie, j'ai un problème.Je te dis les choses comme elles sont.
Mais il a bien progressé, il reste des arrangements a faire sur des titres terminés.
J'ai des morceaux qui sont composés mais je n'arrive pas a les jouer.
Il y en a qui sont très simple mais si tu n'a pas l'attention ca ne sonne pas et donc je ne peux pas le faire.
Pendant mes vacances car je travaille aussi a coté j'avais l'intention de travailler.
J'ai pris quatre semaine pour faire des enregistrements et j'ai écrit qu'un seul morceaux.
Je n'avais pas envie et il ne faut pas se forcer.
Il faut faire des albums honnêtes. Normalement je dois en sortir un autre l'année prochaine mais si il n'est pas prêt , il n'est pas prêt point.
Mais il est bien avancé donc je suis confiant.
Je sais qu'a un moment donné l'inspiration et l'envie vont me revenir.
Je le sens, il faut que j'aille voir mon psychiatre c'est tout Rires !
Non je déconne je n'en ai pas. Rires

Tu as produit First, comment as tu vécu l'enregistrement ?

Patrice Vigier. D'abord il a fallu que j'aille chercher le bois pour faire ma guitare ! Rires
Et aussi la base de Pascal ! Rires
Je vais dans les bois j'écoute les oiseaux, je coupe les arbres qui sont autour parce que je sais qu'ils sont heureux et la je me dit ca va faire un bon album. Rires !
L'enregistrement en soi est assez simple. Pascal et moi avons notre propre studio d'enregistrement.
On a donc enregistré chacun de notre cotés les partie de basses et de guitares.
La batterie et le chant ont été fait a part. Tout a été enregistré a différents endroit.
C'est une formule qui me plait.

"Introduction" est un morceau instrumental de 1'52 qui me fait pensé a VAN HALEN !?

Patrice Vigier. Pas du tout ! Rires Tu as tout faux. Rires !
On entend tous la musique d'une manière différente c'est normal.
Ce n'est pas ce qui compte. Ce qui est important c'est est ce que cela te fait plaisir ou pas.
C'est un titre a la fois simple et compliqué.
Il se veut un peu démonstratif mais en fait il me correspond.
Mais l'opus ce n'est pas ca.
C'est un instrumental qui est l'opposition de ce que tu peux trouver dans le reste de l'album. 
Souvent je dis des conneries qui ne me corresponde pas.
Je suis un peu difficile à expliquer. J'aime bien dire l'inverse de ce que je pense. Rires !
C'est un morceau cour qui se veut sympa.

A l'écoute de "summer storm" on ressent une grosse influence de Ritchie Blackmore, RAINBOW,DEEP PURPLE ! ?

Patrice Vigier. Pour le coup j'avait dit je prends quatre semaines cet été, je finis l'album.
J'ai fait trois morceau celui la et deux autres. Je n'ai pas du tout terminé l'opus, loin de la.
Ce titre j'ai mis beaucoup de temps à le concevoir, je l'ai vraiment travaillé.
Je ne vais pas nié mes influences des années 70, C'est évident que j'apprécie DEEP PURPLE et RAINBOW. Mais je ne le ressent pas autant dans ce morceau.
Pour Whoever, tu peux ressentir l'influence DEEP PURPLE, c'est un petit clin d'oeil. Je ne sais pas. Pour moi c'est un titre qui est travaillé, tu dois avant tout l'écouter et pas le mettre alors que tu fais la cuisine ! Rires !
Ou que tu bricoles sur ta bagnole ! Rires

Est ce que tu penses improviser sur scène ?

Patrice Vigier. C'est possible mais pour l'instant il faut qu'on ait un public.
C'est trop tôt au niveau du projet. Le combo n'est pas encore structuré.
Il faudrait que l'on ait un manager, il faut que l'on trouve des tourneurs et tout ca va dépendre de la réception du public.
Pour l'instant il est trop tôt pour le dire

Tu as déclaré : Le chanteur est le chef-d’œuvre de chaque chanson, et les instruments sont là pour mettre en valeur sa voix ainsi que ses paroles qu'entend tu par là ?

Patrice Vigier. Je pense d'abord au chanteur.
C'est la première personne que les gens entendent dans la musique.
C'est lui qui est important. La musique elle est la.
Il faut que lorsque le chanteur pose ses paroles et ses mélodies sur la musique, ca soit facile pour lui ce qui fait que ca va le mettre en valeur et donc le reste va lui aussi être mis en valeur.
Chaque musicien va alimenté l'autre. Mais le chanteur il est vraiment primordial.
Le travail qu'a fait Renaud Hantson sur l'opus est vraiment extraordinaire.
C'est un des plus grands chanteur que je connaisse.
Pour le coup les dieux étaient là.   

En fait tu as travaillé avec les musiciens de SATAN JOKERS au grand complet !  

Patrice Vigier. Oui mais moi ce n'est pas comme cela que je le vois.
Pascal je le connais en tant que bassiste Vigier, Aurélien c'est le batteur de Mörglbl.
Le trucs est qu'ils jouent aussi tous les deux dans SATAN JOKERS.
Mais je ne le vois pas comme ça. 



Qu'est ce que tu as appris à leur coté ?

Patrice Vigier. Ce que j'ai appris à leur coté c'est qu'ils étaient un plus grand groupe que ce que je croyais. Rires !

Tu veux dire en taille ! Rires

Patrice Vigier. Rires ! En taille j'en suis pas certains pour Renaud Rires !
Mais lorsque tu vois quelqu'un comme Aurélien qui rentre en studio et enregistre le premier morceau de A à Z sans un pain, c'est juste hallucinant.
On se dit alors qu'il a commencé par le plus facile mais ca a été pareil pour les autres.
C'est juste hallucinant.
Renaud Hantson c'est pareil, il fait une prise, deux prises maximum et après c'es le rere, les trucs comme ça.
Il rentre en studio en sachant ce qu'il veut exactement.
Ce sont des vrais professionnels.
Pascal c'est différent parce qu'il a enregistré ses parties à la maison, on ne l'a pas fait ensemble.
Mais ses parties de basses sont parfaites et simple.
Il a fait un bon travail. Il n'est pas partie dans le délire des slaps, de la technique qu'il maitrise parfaitement.
C'est un bassiste qui peut faire des trucs extraordinaires.
Il a su resté dans la simplicité parce qu'il est au service de la musique avec un tel niveau.

Ne serait pas ça le plus difficile resté simple avec un niveau technique très élevé ?

Patrice Vigier. Moi je n'ai pas un niveau technique élevé. Je travaille très peu mon instrument.
Déjà parce que je n'ai pas le temps et aussi parce que ca ne m'intéresse pas.
Ce qui me passionne ce sont les mélodies et que ca sonne.
Après si pour arriver à ce que cela sonne j'ai besoin de travailler, je vais le faire.
Les deux morceaux instrumentaux, il a fallu que je les travaille pour les sortir vraiment impeccable. Mais je ne suis pas un super technicien.
Ma force se situe plus dans la compréhension de la musique et la manière dont je la structure.
J'entend ca c'est sur .

Pourquoi avoir choisi "Whoever" comme premier single ?

Patrice Vigier. C'est Renaud qui l'a choisi. Je lui ait fait confiance.
Pour lui il fallait choisir les titres qui soient les plus évident et on a choisi ceux la
( Ndr : "Life Is Too Short" et "Little By Little" sont les autres single).
Ca ne représente pas forcément l'album car chaque morceaux a sa propre atmosphère.
Ils sont tous différents. Lorsque tu en écoutes un pour moi tu n'écoute pas l'album.
Il fallait choisir trois titres au total; "Whoever", "Little By Little" et le troisième c'est "Life Is Too Short".

A ce jour deux clips sont sortis comment s'est déroulé le tournage ?

Patrice Vigier. On en a tourné trois en tout.
Le tournage a eu lieu à Pontoise dans un lieu qui se nomme La Cave Des Moineaux.
Il y a une partie vouté, c'est la que l'on a fait la captation du premier clip.
L'autre partie est constitué de galeries, on y a tourné le second clip.
Ca allait très bien avec Life Is Too Short.
Ce sont des morceaux qui sont quelque part un peu noirs et on voulait le faire ressentir. 

Est ce que tu es intervenu au niveaux des textes ?

Patrice Vigier. Pas du tout. Renaud a fait ce qu'il a voulu sauf pour le morceau G.V qui veut dire Jean Vigier.
C'est un titre que j'ai composé en hommage à mon père. Je lui ai demandé d'écrire un texte qui corresponde à ce qu'était mon papa.
Je lui ai parlé de mon père, très peu. Mais Renaud a des antennes, il est incroyable, il capte les choses. Il a écrit un texte, j'avais les larmes aux yeux quand il me l'a fait écouté.
Mais pour le reste il a fait ce qu'il voulait.
Pour "Whoever" je lui avait dis que cela serait pas mal d'écrire un truc sur la vie des groupes de musiques, les gens qui jouent ensembles, ils s'aiment, ils se déchirent ect.....
Il a fait un truc qui était un peu dans l'esprit. A part ca il a fait ce qu'il a voulu comme d'habitude d'ailleurs.

Est ce qu'il y a des titres qui te tienne plus a cœur que d'autres sur First ?


Patrice Vigier. Oui bien sur. C'est certain que des morceaux comme "Summer Storm", "Litlle By Little" ou "Life is too short".....
Il y en a beaucoup que j'aime. Le nouveau titre qui va sortir aussi, il est simple mais aussi noir et a la fin du morceau ...
Après encore une fois si tu l'écoute en faisant la cuisine ou en tondant la pelouse ca ne peut pas le faire.
Mais si tu trentres dedans la fin est prenante.
Et puis a la batterie ce que fait Aurélien c'est énorme. J'aime tout cet opus.
Je vais le réécouté tout a l'heure dans la voiture, j'ai amené ce qu'il fallait.

Tu as déclaré que ce qui était important pour toi c'était l'harmonie musicale, qu'entend tu par la ?

Patrice Vigier. Il faut que cela sonne. Il faut que ca soit beau. Soit tu fais de la musique pour montrer que tu sais faire des trucs compliqués, tu cours le 100 mètre en 9 secondes et quelques, ou alors tu essaye de faire de beaux pas. Ce qui m'intéresse c'est que le tout soit beau.

Est ce qu'il y aura de grosses différences entre First et le second ?

Patrice Vigier. Le second sera plus Classic Rock.

Tu as fait un choix entre les morceaux pour chaque opus ?

Patrice Vigier. Non, je fais ce que je sens. Je n'intellectualise absolument pas.

Sur la pochette on voir un bébé prêt à naitre ! C'est la naissance de SUMMER STORM ?

Patrice Vigier. La cover représentant un bébé a été réalisé par Alexis Vigier, c'est mon fils, il est directeur artistique. Il a du talent Pour le coup il s'est chargé de la conception de la pochette, le reste a été réalisé par quelqu'un d'autre.

C'est un album qui s'est fait en famille !

Patrice Vigier.  Non ce n'est pas ca, je l'ai fais avec les gens que j'aime. Franchement Alexis c'est quelqu'un qui a un super talent.
Ca aurait été con de ne pas lui demandé. En plus je l'aime alors tout va bien ensemble.
En famille non je ne crois pas. Ma femme elle en a rien a foutre. Rires .
Elle en a marre d'entre un même morceau joué plusieurs fois dans des variantes différentes. Rires
C'est juste pour rigoler que je te dis ça.

Comment est née la marque Vigier dont les guitares sont connu dans le monde entier ?

Patrice Vigier. Elle a été crée le 30 Avril 1980.On a crée Vigier SARL ce jour là.

Qu'est ce qui t'as poussé a te lancer dans cette aventure  ?


Patrice Vigier. Rires ! Ce sont les circonstances de la vie qui ont fait que.
J'étais en première informatique au lycée de Vilgénis à Massy .
A l'époque j'étais connu au lycée pour être une grande gueule.
Ils avaient besoin de reprendre en main le lycée parce que c'était l'après 1968.
Ils avaient besoin de faires des exemples et ils m'on viré.
Ce qui était absolument dégueulasse mais c'est comme ça. Je me suis retrouvé dans la nature.
Je n'avais pas fini mes études.
Je jouai de la guitare depuis quelques temps, j'ai suivi des cours de guitares classique, j'ai travaillé les harmonies.
Au même moment j'ai acheté une belle guitare américaine, on m'avait dit que c'était le top mais en fait ce n'était pas une bonne guitare.
J'ai commencé à travaillé dessus, j'étais doué de mes mains.
Et j'ai essayé d'en jouer.
Un jour j'ai dis a un ami, je voudrais faire des réparations mais je vis en banlieue et toi tu as un magasin à Paris, est que c'est possible de rencontrer mes futurs clients chez toi ?
Il a accepté c'est a ce moment que tout a démarré.
J'ai donc commencé a faire des réparations et un jour très rapidement je me suis lancé dans la création de guitares.
J'ai décidé de faire cela parce que celle qui étaient sur le marché ne me convenait pas.
En 1980 je suis arrivé avec des innovations, notamment avec les guitares Fretless.

Il a fallu 17 ans pour qu'enfin un artiste( Nrd : Ron Thal "Bumblefoot' en fasse quelque chose.

Depuis de nombreux musiciens talentueux (Deep Purple, Black Sabbath, Led Zeppelin, Simple Minds, Guns N’ Roses et bien d’autres) se sont intéressé a tes guitares quels ont été tes plus belles rencontres  ?

Patrice Vigier.  Je ne peux pas répondre à ça. Si je te le dit je m'engueule avec tous les autres ! Rires Je vais me faire des ennemis .Mais il y en a plein. Je ne peux pas m'empêcher de penser à Christophe Godin qui est un très grand artiste mais il y en a plein d'autres.  

Est ce que Ritchie Blackmore a été une influence majeure pour toi?

Patrice Vigier. Je n'aime pas du tout l'humain. C'est quelqu'un que je n'apprécie pas.
Je l'ai rencontré une fois et il a été très gentil avec moi.
Mais c'est un homme qui méprise les autres et je n'aime pas ça.
En tant que musicien oui bien sur c'est une influence, il se situe dans mon top five.  

Comment est née ta passion pour le Rock ?


Patrice Vigier. C'est simple. Ca s'est passé en vacances en 1970, j'avais neuf ans.
J'arrive et a cet époque ma sœur animaient des colonies de vacances.
Il y avait un lieu ou les jeunes se réunissaient pour écouter de la musique.
Je suis arrivé dans cette pièce et j'ai entendu deux morceaux : Instant Karma de John Lennon et Black Night de DEEP PURPLE.
Ca été ma poussé d'adrénaline. Rires !
C'est pour ca que j'ai fait de la musique.
Par la suite ma sœur m'a mis une guitare dans les mains et c'était parti. Mes influences j'en sais rien, j'écoute plein de trucs complètement différent ca va de Barbara en passant par DEEP PURPLE,MOZART ou France Gall.
Je ne sais pas qui cité parce que j'aime plein d'artistes différents.

Tu as aussi prévu d'enregistrer un album live après la sortie du second opus ?

Patrice Vigier. C'est ce que je souhaiterai faire. On verra....

Est ce qu'il y a des live qui sont une référence pour toi ?

Patrice Vigier. Non pas spécialement. Mais j'ai en tête l'endroit ou je veux enregistrer mon live.
Mais pour ca il faut d'abord qu'on ait un public, pour l'instant ce n'est pas le cas, on n'en a pas assez.
Mais c'est mon rêve et si on peut le réaliser ca serait cool.

Est tu satisfait des retours médiatiques concernant First ?

Patrice Vigier. Oui mais je ne sais pas ce qu'est un bon album.
Je connais le travail qui a été fait. Maintenant ce que je ne sais pas c'est si les gens vont aimer ou pas. Pour l'instant je ne peux pas le dire.
J'ai de bon retours mais je suis mal placé pour en parler.
Il y a peut être des gens qui vont dire mais il sonne pas ton truc ! Rires

Quel est le morceau qui a été un véritable challenge a composé ou enregistré ?


Patrice Vigier. Summer Storm a été difficile mais dans le plaisir.  

Quel est ta philosophie de vie en tant que musicien et être humain ?

Patrice Vigier.
Putain tu me poses une question là ! Rires Je ne sais pas.
L'honnêteté par rapport à tout. J'essaye d'avoir une ligne honnête et de ne pas trop en dévier.
On est des humains c'est vraiment mal fait.
Je dirais : essayé d'aimer les gens et être honnête.

Tu as débuté en 1980 quel est ta vision de la scène musicale actuelle  ?

Patrice Vigier. C'était mieux avant ! Rires. Non je déconne.
Les choses changent, aujourd'hui il y a beaucoup plus d'offre qu'a l'époque.
C'est différent il ne faut pas comparer. Ce sont des époques différentes c'est tout.
Le problème aujourd'hui pour les musiciens c'est que les gens n'achète plus de disques.
C'est quelque chose que je n'avais pas forcément appréhendé de la même manière que ce que je vis. C'est vraiment un gros problème pour eux parce que cela ne leur permet pas de vivre et de continuer. Donc acheté SUMMER STORM.
Les gens ne se rendent pas compte, ils vont consommer du Streaming, c'est bien mais je crois que c'est 0,01 centimes par écoute.
Si tu vas sur internet tu verra les chiffres qui sortent, il faut avoir des scores démentiels pour que les musiciens puissent vivre sans être riche.
Il y a quand même des albums qui se vendent bien, le dernier qui fait un carton je ne dirai pas le nom car ce n'est pas vraiment ma tasse de thé s'est vendu a 800 000 exemplaires donc c'est possible.
Dans le Rock en France c'est difficile.  

Est ce que tu penses qu'une nouvelle génération pourrait arriver et faire bouger les choses ?

Patrice Vigier. Non pas pour le Rock. Pour le Rap peut être. Pour le Rock c'est plus compliqué. Lorsque tu regardes les statistiques de vente au niveau du Rock, le Français c'est 30%.
Lorsque tu sais que le Rock ce n'est pas ce qui est prédominant.
Les maisons de disques ne sont pas intéressé.
Ils ont des boites à faire vivre, ils ne font pas de sponsoring ! Rires .

Pour conclure qu'as tu envie de rajouter qui te parait important ?

Patrice Vigier. Oui, acheter mon disque. Rires. C'est le nerf de la guerre.

Merci pour cette interview très sympa.

Patrice Vigier. Tant mieux. C'est normal c'est le mien ! Rires
J'ai deux personnes qui m'attendent et qui me disent de couper, que je parle trop ! Rires
Merci à un de ces jours.

Paris Janvier 2019
Pascal Beaumont


mardi 23 avril 2019

CISCO HERZHAFT // Nouvel album "Son of a Watchmaker"


Nouvel album "Son of a Watchmaker" Sortie le 19 Avril 2019.

C’est un véritable baroudeur, un homme de terrain et de blues qui a usé ses chaussures (et cordes) sur les routes du monde et qui a souvent remonté ses manches pour faire pas moins de vingt huit métiers mais aussi pour enregistrer une douzaine d’albums dont son dernier "Son Of A Watchmaker".

Auteur, compositeur, finger picker, habile technicien du slide, Cisco, ce fils d'horloger, est aussi showman, infatigable vagabond du blues, narrateur d’anecdotes, emmenant le public en voyage sur les  routes, lui communiquant sa pêche et sa passion.

Fortement influencé par les bluesmen Big Bill Bronzy et Big Joe Williams, ce chanteur guitariste folk-blues aura, comme tous les bourlingueurs, la mystérieuse chance de se trouver sur le chemin des futurs monstres sacrés du blues, de Fred McDowell à John Lee Hooker, avec lesquels il jouera le temps d’une soirée ou d’une tournée.

Sur ce nouvel album, Cisco collabore avec un rappeur, Rockin’Squat (projet Jungle Blues), un BeatBoxer, MicFlow, Geneviéve Dartevelle, une artiste Belge, et Fabrice Eulry, un pianiste de boogie woogie.



En concert le 4 Juin 2019 à Paris @ Le Sunset

samedi 20 avril 2019

CORINE // Printemps de Bourges le W + Palais d'Auron Samedi 20 Avril 2019.


CORINE
Si Philippe Katerine, Simone de Beauvoir et Blondie avaient eu un enfant, ce serait Corine. Cette flamboyante diva disco-glam/disco-charme débarque sans prévenir et nous présente son 1er album, Un air de fête (2018). Elle se dévoile instantanément en icône féministe grâce à sa Disco Pop sucrée salée, groovy et décalée. Strass et paillettes sont de mise pour venir danser avec Corine.

Également le W + Le Palais D'Auron

CORINE à 20 h 30
HO9909 à 21 h 00
KIDDY SMILE LIVE à 21 h 25
VLADIMIR CAUCHEMAR à 22 h 05
SALUT C'EST COOL à 22 h 25
GIORGIA ANGIULI à 23h 20
THYLACINE à 23 h 35
SENTIMENTAL RAYE à 0 h 30
KOMPROMAT à 0 h 50
CONTREFACON à 2 h 00
PAUL KALKBRENNER à 2 h 05
SAM PAGANINI à 3 h 35




BUCKCHERRY Josh Todd // Interview // "Warpaint" 8 éme album du groupe Buckcherry, sorti le 8 mars 2019.

 
Les californiens de BUCKCHERRY sont enfin de retour avec un nouvel opus WARPAINT dans leur musette.
Il aura fallu attendre quatre longues années après la sortie de Rock'n'roll un opus qui avait marqué tous les esprits par sont Hard Rock de haute volée et très classieux.
Les bougres ont déjà derrière eux un long parcours et s’était fait remarqué en 1999 avec leur première offrande et une tournée Européenne en ouverture de KISS qui les avait vus joué le 21 Mars1999 au palais omnisports de Bercy pour leur première apparition en France !
Pas mal pour un début. Leur premier opus sera d’ailleurs certifié or grâce notamment à une pléiade de Hits qui feront le bonheur de MTV et consorts.
S’en suivi des tournées au côté d’AC/DC ou de Lenny Kravitz .
Après un second album plutôt décevant le gang finira par se séparer en 2002 .
En 2005 nos amis décident de remettre le couvert et enregistre 15 un opus qui sera un franc succès commercial grâce là encore à de nombreux hits surfant sur les radios US.
Pas moins de quatre albums succèderont à 15. En 2015 Rock’n’roll montrait une volonté évidente de retour aux sources plutôt réussi !
En mai 2017 la surprise fut totale lorsque le guitariste Keith Nelson présent depuis le tout début et Xavier Muriel le batteur firent le choix de quitter la formation.
Un véritable séisme quand on sait le rôle important de Keith au sein de BUCKCHERRY notamment au niveau de la composition.
Josh Todd se retrouva seul maitre à bord avec comme mission de sauver les vaisseaux BUCKCHERRY qui prenait l’eau de toute part.
La réaction fut immédiate, il recruta un ami d’enfance comme nouveau guitariste Kevin Roentgen qui a derrière lui une longue expérience, un musicien aux multiples talents à la fois chanteur, guitariste, producteur qui a même écrit un hit pour Johnny Hallyday.
La formation fut complétée par l’arrivée toute récente du batteur Francis Luiz qui a notamment sévi au sein de GREAT WHITE.
Nouveau line up et nouvel album quoi de plus logique au final !
Pour WARPAINT nos américains ont choisi de faire appel à Mike Plotnikoff (All That Remains, Halestorm), le résultat s'avère à hauteur de nos espérances, un Hard Rock eighties avec des refrains très accrocheurs baignant dans une atmosphère influencé par AC/DC et AEROSMITH, le coté catchy étant toujours très présent.
Ajouté quelques balades et une surprenante reprise de "Head Like A Hole" de Nine Inch Nails et vous avez un opus de qualité qui sans révolutionner le genre s'avère bougrement efficace et plutôt bien inspiré.

Pour en savoir un peu plus votre serviteur a décrocher son téléphone pour tailler une petite bavette avec Josh Todd le frontman et seul membre d'origine encore en activité dans BUCKCHERRY.
Un entretien rock'n'roll avec un chanteur réaliste qui ne mâche pas ses mots tout en restant dans la positive attitude ! BUCKCHERRY c'est avant tout un Rock festif sans prétention destiné a vous faire passé un bon moments. Magnéto Todd c'est à toi !




En Janvier dernier vous avez donné quatre concerts aux USA, quel souvenir en gardes-tu ?

Josh Todd. Nous avons fait quatre shows en Californie. Ce sont des exercices d’échauffement avant la sortie de notre nouvel album. C’était sympathique.

Avez-vous joué des nouveaux morceaux ?

Josh Todd. Nous avons joué "Head Like a Hole" et "Warpaint". 
 
Comment ont t’ils été accueilli ?

Josh Todd. Chaudement. En plus les gens sont devenus complètement fous.

Comment ont été accepté Kevin Roentgen – guitare solo, chœurs (depuis 2017) et Sean Winchester – batterie (depuis 2017) les deux nouveau membres de BUCKCHERRY ?

Josh Todd.  Ce n’était pas le premier show pour Kevin.
Notre nouveau guitariste tourne avec nous depuis deux ans déjà.
Sean était nouveau, et il a vraiment fait du bon boulot. C’est un batteur talentueux. C’est pour cette raison que nous l’avons choisi.

Quel a été l’impact de l’arrivée de Kevin Roentgen votre nouveau guitariste sur BUCKCHERRY ?

Josh Todd.  C’est magnifique. Nous connaissons Stevie depuis très longtemps.
C’est un grand musicien et un guitariste génial : c’est aussi un grand chanteur et un bon parolier.
L’avoir avec nous a permis de rehausser notre niveau de jeu avec BUCKCHERRY.

Il y a quelques années, tu as joué au côté des HARDCORE SUPERSTAR  à Vauréal au forum le 20 11 2013. T’en souviens-tu ?

Josh Todd. Oui nous adorons ces gars. C’était un tout. Je crois qu’ils nous ont apporté beaucoup, surtout pour les fans.

Quel souvenir gardes-tu de votre participation au Hellfest en 2014 ?


Josh Todd. Magnifique. Chaque fois que nous jouons en dehors des USA, nous sommes impatients de jouer ailleurs parce que les USA sont un marché très orienté c'est-à-dire qu’ils ne connaissent pas toute ta carrière.
Ils ont juste entendu un morceau à la radio. En dehors des USA, les gens sont plus impliqués sur ta carrière et les titres des chansons.
Nous avons reçu un meilleur accueil lorsque nous étions en Europe que chez nous.

C’est pour cette raison que tu as écrit "Radio Song"?

Josh Todd. Oui, c’est ma chanson préférée. Nous avons eu beaucoup de plaisir à l’écrire avec l’équipe.
J’ai écrit la mélodie et la chanson. Je l’ai présentée à Stevie.
Je souhaitais que ce morceau soit un peu notre "Purple Rain" à nous.

Est-ce important d’être programmé sur les radios aux USA?

Josh Todd. Oui, c’est important de passer à la radio. Pas seulement à la radio. Une fois les quinze chansons enregistrées Mike Plotnikoff notre producteur les a produites.
Nous avons pris beaucoup de plaisir. A la fin de  l’enregistrement il a vraiment apprécié les chansons.
C’est un peu notre bonheur à tous.

Est-ce que l’écriture des nouveaux morceaux vous a demandé beaucoup de travail ?

Josh Todd. C’est toujours beaucoup de travail car tu dois te mettre au niveau de la production de BUCKCHERRY.
Nous avions écrit treize chansons sur les onze demandés par le contrat.
Nous devons être fiers de nous car nous n’avons pas produit de disques depuis trois ans.
Il y a eu des changements de line up et nous voulions être sûrs de revenir avec quelque chose de fort et de puissant.
Pour les gens d’une part qui ont contribué à notre carrière et aussi pour tous les fans qui nous supportent depuis vingt ans.
C’est un sujet important à nos yeux.

Comment sais-tu que telle ou telle titre figurera sur l’album plutôt qu’un autre ?

Josh Todd. Si tu écoutes toutes les chansons du set, certaines chansons ressortent parce qu’elles sont meilleures que les autres.
Nous comparons et Stevie fait une liste. Notre manager aussi.
En réalité tout le monde arrive avec sa propre liste de chansons.
Au total huit chansons font l’unanimité. Nous parlons et communiquons énormément.
Par conséquent ils ne nous restaient que trois chansons à réaliser.
Ce n’était pas trop difficile. En réalité c’est plus qu’un divertissement.

Vous avez travaillez en studio avec Mike Plotnikoff avec qui vous aviez collaboré pour l’album "15". Etait-ce différent cette fois ci ?

Josh Todd. C’est un gars talentueux. C’est un canadien, toujours attentif à ce qu’il fait.
Il a sa propre manière de travailler et se lance des défis continuellement.
Il fait un travail rigoureux. Durant toutes ces années nous avons travaillé dur pour délivrer des chansons.
Lorsque nous nous sommes retrouvés à nouveau, c’était comme si nous enregistrions l’album « 15 ».

Quel souvenir gardes-tu de la tournée qui a accompagné l’album 15 ?

Josh Todd. Nous nous sommes bien amusés. L’album est superbe.
Cela a vraiment donné un coup d’accélérateur à notre carrière. J’ai vraiment aimé ce moment.

As-tu été surpris d’avoir autant de hits avec cet album ?


Josh Todd. Oui, surpris car c’est une longue histoire. Cela a été très difficile de sortir l’album.
Nous avons réalisé que c’était le moment de rencontrer le succès.
Ce fut le cas mais nous ne savions pas à quel moment. C’est l’album qui a concrétisé notre succès.

Pourquoi avoir choisi WARPAINT comme titre pour ce nouvel opus ?

Josh Todd.  C’était le titre d’une des chansons de l’album.
C’est une chanson rock traditionnelle qui accroche et avec laquelle on peut débuter un nouvel album.
Puis nous avons cherché un titre d’album.
Il fallait que ce soit un nom qu’on puisse mémoriser, un symbole ou un concept.

Deux singles sont sortis. Le premier est une reprise de  NINE INCH NAILS "Head Like A Hole" qu’est ce qui a motivé ce choix ?


Josh Todd. De mon point de vue, je ne pense pas que ce soit si intéressant que ça de faire une reprise d’un groupe de rock.
Mais j’aime bien le rythme et la sensation que ça procure.
Le groupe était indépendant et original de par son approche.
On sent que c’est une chanson qui vient du cœur. Je suis en total respect avec cela.
D’une part j’adore les paroles de cette chanson. Au début je croyais que cette chanson avait le potentiel d’être une grande chanson rock.
Le dernier composant est que cette chanson s’accorde avec ma voix et dans la même tonalité.
Ce qui est le cas.

Le second single s’intitule "Bent". Est-ce difficile de choisir un morceau pour représente l’album ?

Josh Todd.  C’est toujours un processus difficile pour nous.
J’adore toutes les chansons et je laisse le soin à notre label de choisir, notre manager en dehors de notre équipe afin de prendre la bonne décision.
Ils ont pris le disque et l’ont diffusé au plus grand nombre de personnes de la radio.
Ils ont beaucoup discuté avec eux et ont décidé de choisir "Bent". Je suis ravi. J’adore.

Quelle est l’histoire de cette chanson ?

Josh Todd. Il est question de la foi et de l’inconnu. Il a fallu trois ans pour refaire un album.
Il y avait beaucoup d’émotions et je réfléchissais la tête contre le mur.
Je voulais réaliser l’album de ma carrière.
Ce que je veux dire c’est que dès que j’ai reçu la musique de Stevie, j’ai commencé à écrire et c’est venu d’un trait.
Il est question de la frustration, de la percée, des progrès effectués, de la peur, du courage et tout ce qui peut t’amener à y croire. Ce sont tous ces sentiments mélangés.

Est ce qu’il faut avoir la foi dans ce métier?

Josh Todd.  Oui car le climat du rock a changé dramatiquement depuis que nous avons eu du succès.
Je suis ravi d’avoir une base de fan solide. Nous avons fait notre réputation surtout en concert.
Nous avons ce fan club qui nous suit partout, prêt à venir nous voir et acheter nos disques.
Cela nous touche beaucoup car nous avons mis toute notre énergie dans notre métier.
Les gens doivent garder cela à l’esprit.
Pour sortir du lot les groupes de rock doivent faire des tournées. Il faut faire beaucoup de sacrifices.

Est ce qu’il y a des titres sur cet opus qui sont plus importantes pour toi ?

Josh Todd. Oui, elles sont toutes importantes. C’est pour cette raison que je les ai écrites.
En regardant en arrière, adolescent c’était un problème de se situer par rapport à ce qui se passait dans ce monde.
Ressentir les émotions. Les chansons représentent des émotions, des nouvelles, des histoires.
C’est génial. Je m’attache à mettre mes propres émotions et tout ce que j’écris est de continuer de faire de mieux en mieux.
Le but est de toujours s’améliorer encore et encore.
C’est ce que je recommande aux groupes et chanteurs d’écrire leurs propres mots. La raison est que le public veut ressentir de la passion et de l’honnêteté afin qu’ils puissent s’identifier et vibrer ensemble.
C’est ce que je fais. Et notre public est présent.

Est-ce que ça n’a pas été trop dur d’écrire sans Keith Nelson (Ndr le guitariste a quitté le combo en 2017 et était à l’origine de BUCKCHERRY) ?

Josh Todd. Non car je connais Stevie depuis plus longtemps que Keith.
J’ai rencontré Stevie quand j’avais dix-neuf ans. Stevie est un musicien étoffé et il n’a jamais eu la chance d’écrire beaucoup de morceaux avec BUCKCHERRY à cause de la politique du groupe.
Au moment où nous avons eu la chance de le faire, le disque est sorti en 2017.
Nous nous sommes vraiment amusés en réalisant cet album.
C’est l’un des meilleurs disques que je n’ai jamais fait. Et ce fut un entrainement pour le nouveau BUCKCHERRY que nous devions écrire nous-mêmes.
Au moment d’écrire les chansons nous étions sereins pour écrire.

Quelles sont les qualités nécessaires pour faire partie de BUCKCHERRY ?

Josh Todd. Tu dois avoir la passion.  Être dédié à ton groupe quel que soit l’instrument de musique choisi.
Il faut être une bonne personne avec qui on se sent bien à tes côtés, être agréable avec l’entourage.
Ce que les gens ont du mal à comprendre c’est quand une nouvelle personne arrive au sein d’un combo, tu dois vivre avec elle mais tu ne connais pas grand-chose de cette personne.
Tu dois avoir un style et être sérieux. Certains préfèrent partir et mettre de côté leur carrière.
Nous, nous n’arrêtons jamais.

Quel sera le prochain single ?

Josh Todd. Je ne sais pas. Un morceau à la fois.

Tu as travaillé avec Slash il y quelques années au sein de Cherry Roses (Ndr : le groupe changera de nom pour devenir VELVET REVOLVER par la suite), quelle sensation as-tu ressenti de travailler avec lui ?

Josh Todd. Cela représente un très court moment de ma vie.
Mais ça a été très intense qui a duré un mois. On a composé ensemble et donné des concerts.
On a eu plaisir à le faire. C’est dommage que cela n’ait pas duré plus longtemps j’ai eu peu de temps pour apprécier ces bons moments.

Est-ce que ce tu as été surpris qu’il choisisse par la suite Scott Weiland comme chanteur ?

Josh Todd.  Mon départ s’était déroulé bien avant qu’il choisisse Scott avant.
Quand ils ont commencé avec Scott, j’étais déjà parti un mois avant.

Le 21 mars 1999, vous avez ouvert pour KISS à Bercy , quel souvenir en gardes tu ?.

Josh Todd. Incroyable, nous étions jeunes à cette époque. Tout était nouveau.
Nous n’étions jamais venus en Europe, ni même jouer dans des stades avec des groupes de renom.
Une expérience incroyable que nous ne sommes pas prêt d’oublier.
A chaque fois que nous venons en Europe il y a toujours des fans qui reviennent nous voir depuis cette époque et nous leur en sommes très reconnaissants.

Quels étaient vos relations avec KISS pendant la tournée ?

Josh Todd. C’est juste professionnel et on s’est bien amusés avec eux.
On a passé du bon temps ensemble mais à dire qu’on se côtoyait en palabres : la réponse est non. Quelques années plus tard on a fait une autre tournée avec eux, et c’était vraiment chouette.

BUCKCHERRY est connu depuis vingt-quatre ans en France et en Europe quel regard portes tu sur ces années ?

Josh Todd. C’est beaucoup de travail et je ne réalise pas que cela fait déjà plus de vingt ans.
Le premier show que l’on a donné a eu lieu en 1999 et nous sommes fiers de représenter la musique la Rock music dans ce monde du business.
Je suis fier de l’originalité de ce groupe et de ce que nous pouvons pu apporter au rock.
Je suis heureux des albums que nous avons sortis et spécialement de Warpaint.

Tu as déclaré qu’il n’y a plus d’outlaw, de rebelle dans le rock. Qu’est-ce que tu entends par là ?

Josh Todd. Dans les années 1990 il y avait plein de chanteurs formidables dans le rock.
Avec du son et une étiquette : Soundgarden, Alice in Chains, Nirvana, Rage Against the Machine et Pearl Jam.
Tous ces groupes avaient des chanteurs incroyables. Tous avaient un son différent.
C’était fascinant et incroyable. Dans les années 1980 il y avait tous ces groupes de rock.
La culture des années 2000, je ne sais pas. J’écoute des disques de rock et aussi la radio.
Ça m’a l’air d’être pendant quarante-cinq minutes de la même chanson.
Même formule et ça ne sonne pas comme des groupes unis. Bien sûr il y a toujours des exceptions.
Il y a des formations qui font leur propre truc comme Korn.
Ce sont des types incroyables et sont sortis aussi dans les années 1990.
Il y a quelques combos qui résistent et ont encore de la personnalité. Ils sont inoubliables et se démarquent de la masse.
Je crois que tous les outlaws du rock sont passés dans le hip hop.
Quand j’écoute le rap je trouve cela fabuleux et intimidant.
C’est pour cette raison que je me suis rapproché de la musique punk rock et des labels indépendants.
Lorsque j’étais un adolescent il y avait ces groupes qui disaient ce qu’ils pensaient en créant leur propre langage avec le public.
Leur propre son et leurs vibrations. C’était la sous culture quelque chose de vraiment cool.
Et maintenant le hip hop : regardes ce qu’a fait Puff Daddy.
Il a eu un contrat de disque avec tout Hollywood bowl.
C’est hallucinant ! Tu regardes Post Malone il a le visage tatoué. Il a résilié sa ligne de téléphone.
Il a ce caractère spécial que j’adore.
Tu ne le retrouves plus dans la musique rock ; c’est très prudent et édulcoré. Ce n’est plus ce que c’était quand j’ai commencé le rock.
Ça ne veut pas dire que ça ne peut pas être ça non plus. C’est juste qu’il n’y ait plus de place pour ces gens-là.

Est-ce que tu y fait allusion dans « Right Now » ?

Josh Todd.  Non c’est juste mon emploi du temps. Je connais. Littéralement cela signifie que j’ai fait le tour du monde.
J’ai fait l’expérience de plein de trucs. J’ai construit un empire et mon temps c’est tout de suite. Nous avons eu des hauts et des bas dans notre carrière.
Je sais que maintenant ça va être un moment spécial pour nous.

Est-ce que tu préfères la vie de BUCKCHERRY maintenant ou au tout début de votre carrière?

Josh Todd.  Je n’aime pas regarder en arrière. Je ne veux pas avoir de regret.
Tout est un apprentissage et expérience dans la vie. C’est en quoi je crois.
Est-ce que je suis devenu un meilleur compositeur ou un meilleur être humain ?
Depuis le premier disque, oui absolument. Quand j’écoute le premier album, c’est un album honnête il y a un certain charme à cela et c’est très téméraire.
Certains aiment cet album. Moi je les aime tous.

Cela fait vingt-quatre ans que tu es sobre. Est-ce difficile de résister aux tentations dans le business Rock ?

Josh Todd. C’est dur quand tu travailles. Tu dois rester dans l’action.
Je suis sobre et j’effectue un programme. Je fais un travail sur moi-même, et ce n’est pas parfaitement évidemment.
Quand tu bosses tu ne penses pas à toutes les tentations que tu peux avoir et tu ne veux pas être tenté trop longtemps.
J’aime faire la fête. La drogue et l’alcool sont entrés dans ma vie pendant un moment et j’ai arrêté de travailler.
Alors oui j’adore ma sobriété. C’est probablement la chose qui a le plus de valeur dans ma vie.
Sans cette sobriété je n’aurais rien obtenu dans la vie.

Est-ce pour cette raison que ta voix n’a jamais changé sur scène et en studio ?

Josh Todd. Ma voix a changé pendant toutes ces années et j’ai dû me préparer et travailler ma voix pour atteindre le même objectif.
J’apprécie cela, je prends vraiment soin de moi et je pratique beaucoup.
J’essaie de développer mes gammes disques après disques.
Tout cela m’apaise quand je monte sur scène.
Ce n’est pas facile de faire les tournées Buckcherry. Je dois vraiment prendre soin de ma personne.
Je dois m’assurer que je bois et mange les bonnes choses pour mon régime. Ce n’est pas pour faire la fête.

Pour conclure que souhaites-tu dire aux fans qui te parait important?

Josh Todd. La sortie de l’album Warpaint est prévu pour le 8 avril.
Je leur dirai de le précommander dès maintenant sur internet avec les titres "Bent" et "Head Like a Hole" ils peuvent se faire un aperçu.
Il faut venir nous voir en concert. Nous sommes des passionnés. Nous aimons les fans français.
Nous allons tourner en Europe on passera par l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie et nous reviendrons pour une tournée d’été en Europe et en France.

Merci Josh

Josh Todd. Merci beaucoup à bientôt


Paris Mars 2019
Pascal Beaumont /  Laurent Machabanski

 

RAISMES FESTIVAL // Glenn Hughes, Phil Campbell au Raismes Festival 14 et 15 septembre 2019.


SAMEDI 14 SEPTEMBRE 2019

Glenn Hughes Performs Classic Deep Purple Live / H.E.A.T / Zodiac / Dewolff / Laura Cox Band / 58 Shots / Molybaron / Sweet Needles / Come Unstuck

DIMANCHE 15 SEPTEMBRE 2019

Phil Campbell & The Bastards Sons / Leprous / Brian Downey's Alive & Dangerous / The Night Flight orchestra / Tokyo Blade / Electric Boys / Aaron Buchanan and the Cult Classics / Massive / Octane




Renseignements ICI



MAGMA // Zëss 50 ans aprés... Disponible le 28 Juin 2019.


Zëss 50 ans après...  Disponible le 28 Juin 2019

Après avoir fait escale en 2018 pour enregistrer un album studio en compagnie de l'orchestre de Prague, MAGMA reprend la route avec, à l'horizon de cette année anniversaire, la parution d'un nouvel album, un concert exceptionnel qui sera donné à la Philharmonie de Paris, ainsi que des participations à plusieurs festivals prestigieux en France avant une nouvelle tournée internationale.

Zëss est une œuvre musicale du compositeur français Christian Vander pour MAGMA .
Composée dans les années 1970, il n'en existe pas d'enregistrement studio connu à ce jour. La première représentation publique a eu lieu à Bourges en 1979.

Il s'agit d'une suite inachevée dont les versions connues ont une durée d'environ quarante minutes.




Tournée 2019 :

8 Juin : Helsinki, Sideways Festival.
26 Juin : Paris, Cité de la Musique.
(+ invités : S.Goubert - M.Agren - B.Ruder -  + Choeurs et cuivres soit 21 musiciens sur scène).
2 Juillet : Lyon, les Nuits de Fourvière. (+ King Crimson !)
6 Juillet : Carcassonne, Festival.
16 Juillet : Juan Les Pins, Festival. (+ King Crimson !)
16 Août : Saint Nolff, Motocultor Festival.
20 Septembre : Tokyo, Shibuya.
21 Septembre : Tokyo, Ex Theater.
22 Septembre : Osaka, Sankei Hall Breeze.
4 Octobre : Londres, Islington Assembly Hall.
13 Octobre : Gateshead, Tusk Festival.
17 Octobre : Berlin, Kesselhaus.
18 Octobre : Bruxelles, le 140.
19 Octobre : Frankfurt, Batschkapp.
31 Octobre & 1er Novembre : Stockholm, Fasching.
2 Novembre : Goteborg, Brewhouse.
3 Novembre : Oslo, Cosmopolite.


vendredi 19 avril 2019

AMYL & THE SNIFFERS, LYSISTRATA, IDLES // Printemps de Bourges le 22 Vendredi 19 Avril 2019.


AMYL & THE SNIFFERS
Crasseux, pugnace et joueur, Amyl and The Sniffers est un groupe de punk australien déjà légendaire au pays des kangourous. Ce superbe groupe garage a déjà quelques tubes en puissance à son actif, rassemblés sur son premier EP, Giddy Up, écrit et enregistré en à peine 12h. Autant vous dire que le monde du rock attend avec impatience la sortie de leur premier album, qui ne saurait tarder.

Également :

LADY BIRD à 21 h
MOURN à 21 h 40
LYSITRATA à 21 h 20
AMYL & THE SNIFFERS à 23 h 05
RENDEZ-VOUS à 23 h 50
IDLES à 0 h 40