Attention, cette chronique n'est pas digne d’être lue si vous n’êtes pas ouvert à la sensibilité d'un humour qui parfois tire en plein cœur de sa cible, parfois fait mal enfin quoi que je préfère l’Albanais.
Si vous êtes juste fan d'humour, fan d'amour et de topinambour, fan du deuxième degré, fan de Ramon Pipin et de son univers. Bref vous l'aurez bien compris, ces deux jours au Café de la Danse étaient un vrai plaisir et ce n’était pas une anecdote.
C'est le club ou y a des gens qui pensent et juste une invitation au plaisir instantané de ces soirée, si positive et pleine de tendresse. Rendez vous tous à Polpot Park.
En deux parties, ce concert nous offre une ouverture très colorée, avec quelques bons moments de fou rire dans cette salle du Café de la Danse. Un public comme à son habitude présent et fidèle à notre Ramon fétiche.
Puis 20 minutes d'entracte pour se délecter d'une bière au bar en croisant à coup sûr l'homme du Picardie.
Retour en chanson sur cette deuxième partie toujours pleine d’évocations du passé entremêlé de souvenirs de roudoudou et paquet de zan, et quelques mistrals gagnants.
Toujours ces petits clins d’œil aux géants du rock que l'on aime et "Les chefs-d'oeuvre du rock massacrés par nos soins" de Jimi Hendrix (avec un Purple Haze excellentisime) a Tears for Fears (Shout) en passant entre autres par Assez de Déchets (Camion Poubelle) George Harissa (Mon sweat shirt). Très bel hommage de Ramon à ces années rock et ces idoles.
Hé non vous ne croiserez pas en cette fin de soirée Jacques ATTALI, même si les mots passent, faut pas oublier de sauvegarder vos souvenirs bien au chaud de ces soirées Parisiennes. En attendant la prochaine date de notre Génial Ramon Pipin et ses aïeuls.
Midnight Riffer / Photo : Shooting Idols / Th. Cattier