ALICE COOPER à la Seine Musicale Boulogne Billancourt
le vendredi 20 septembre 2019.
Avec en 1ere partie Black Stone Cherry.
Réservation cliquez ICI
Shooting Idols L'actualité musicale et autres spectacles ... Photos, Interviews, Live Report, Chroniques, Vidéo, CD, BD.
samedi 31 août 2019
ALICE COOPER // En concert à la Seine Musicale Boulogne Billancourt Vendredi 20 septembre 2019. (1er partie Black Stone Cherry).
ALICE COOPER à la Seine Musicale Boulogne Billancourt
le vendredi 20 septembre 2019.
Avec en 1ere partie Black Stone Cherry.
mercredi 28 août 2019
DECES Nancy Holloway le 28 aout 2019.
La chanteuse américaine de jazz et de soul Nancy Holloway, celle qui chantait " Don't Make Me Over" ou "T'en va pas comme ça est décédée mercredi à son domicile parisien, à l'âge de 86 ans.
RIP
CHRONIQUE CD : JOE BONAMASSA "Live at the Syney Opera House" - Sortie 25 octobre 2019.
JOE BONAMASSA News/ Nouvel album live " Live At The Sydney Opera House "
Le 25 octobre prochain / Mascot Label Group/ Provogue
Regardez la vidéo d'un premier extrait " This Train " ici
Track listing This Train (Live)
Mountain Climbing (Live)
Drive (Live)
Love Ain't A Love Song (Live)
How Deep This River Runs (Live)
Mainline Florida (Live)
The Valley Runs Low (Live)
Blues Of Desperation (Live)
No Place For The Lonely (Live)
mardi 27 août 2019
DECES Neal Casal le 26 aout 2019.
Mauvaise nouvelle aujourdhui la disparition de Neal Casal.
Le guitariste, chanteur et compositeur californien membre du groupe de rock The Cardinals et compagnon de route de Willie Nelson, Phil Lesh et bien d’autres, s’est donné la mort lundi 26 août.
RIP
CHRONIQUE 33t : THE STRAY CATS "Runaway Boys" - Sortie le 27 septembre 2019.
THE STRAY CATS ANNONCENT LA SORTIE DE "RUNAWAY BOYS"
UN COFFRET VINYLE EN ÉDITION DELUXE LIMITÉE
MARQUANT LEUR 40ème ANNIVERSAIRE
SORTIE LE 27 SEPTEMBRE 2019 SUR BMG
EGALEMENT DISPONIBLE :
"THE 40th ANTHOLOGY"
DOUBLE CD DIGIPACK (36 titres)
DOUBLE VINYLE (25 titres)
Précommandes ici
Alors qu’ils viennent juste de sortir "40", leur premier album studio après 26 ans d’absence, et qu’ils sont en pleine tournée européenne (dont 4 festivals en France) les Stray Cats, le légendaire trio rockabilly, annoncent l’arrivée de "Runaway Boys", un coffret vinyle en édition deluxe limitée qui sortira, via BMG, le 27 septembre prochain.
Formé en 1979, à Massapequa, Long Island (New York), par trois musiciens - le guitariste/chanteur Brian Setzer, le contrebassiste Lee Rocker et le batteur Slim Jim Phantom - partageant la même passion pour le Rockabilly, The Stray Cats sont réputés pour avoir remis au goût du jour ce son si distinctif du pur Rock and Roll. Aux débuts des années 80, ils rencontrent un vif succès des deux côtés de l’Atlantique grâce à un style forcément estampillé années 50 mais également réactualisé (pompadour exagérés et tatouages haut en couleur) qui met en valeur un réel talent musical digne des meilleurs artistes rockabilly de la grande époque. Ils sont tout simplement à l’origine de la renaissance du rockabilly, en conjuguant à la perfection le son du fameux Sun Studio typique des années 1950 avec les éléments punk plus modernes.
Après quelques tournées entre New York et Philadelphie, durant l’été 80, le groupe se laisse persuader par un ami proche de sauter dans un avion pour Londres, où le mouvement rockabilly commence à renaître de ses cendres. Leurs tubes et vidéos phares sont "Runaway Boys", "Rock This Town" (que le Panthéon du rock and roll a répertorié comme l'une des chansons qui ont façonné le rock and roll), "Stray Cat Strut", " (She’s) Sexy + 17", et " I Won’t Stay in Your Way ".
Célébrant cette année leur 40ème anniversaire, les Stray Cats viennent de démarrer une tournée mondiale (la première depuis plus de dix ans), pour promouvoir « 40 », sorti récemment sur Surfdog Records et désormais suivi par "Runaway Boys", ce luxueux coffret vinyle collector.
"Runaway Boys" présente les trois premiers albums du groupe : "Stray Cats" (1981), "Gonna Ball" (1981) et "Rant’N’Rave" (1982). Ce coffret collector comprend aussi une compilation de morceaux rares, un livre de 40 pages sur l'histoire des Stray Cats, ainsi qu’un jeu de société (livré avec des dés et des pions faits sur mesure) où vous pourrez faire la course à travers le sud-est de l'Angleterre, en partant du café Ace à Brighton.
Plus d’info sur le coffret ‘RUNAWAY BOYS’:
" STRAY CATS " vinyle
- Gravure vinyle en demi vitesse (half-speed) créé à partir des bandes originales pour une qualité sonore optimale. Pressage sur disque vinyle 180 grammes.
" GONNA BALL " vinyle
- Gravure vinyle en demi vitesse (half-speed) créé à partir des bandes originales pour une qualité sonore optimale. Pressage sur disque vinyle 180 grammes.
" RANT ‘N’ RAVE "
- Gravure vinyle en demi vitesse (half-speed) créé à partir des bandes originales pour une qualité sonore optimale. Pressage sur disque vinyle 180 grammes.
TITRES RARES
- Compilation de onze morceaux rares, des faces B et de morceaux extraits des archives de Stray Cats.
FORTY YEARS OF THE STRAY CATS
- Livre de quarante pages avec des interviews des Stray Cats au fil des années, des photos inédites et de rares souvenirs personnels.
RUMBLE IN BRIGHTON LE JEU
- Faites la course de l'Ace Café à Brighton avec ce jeu de société unique. Contient des pions de jeu Stray cats sur mesure, des dés et un sac à cordon.
lundi 26 août 2019
SHOOTING IDOLS // Session Photo KIEFER SUTHERLAND Juillet 2019.
Photos : Shooting Idols, Th. Cattier
jeudi 22 août 2019
lundi 19 août 2019
dimanche 11 août 2019
samedi 10 août 2019
FRANCOFOLIES // Live Report : La Rochelle 10 au 14 juillet 2019.
C’est la belle CAMELIA JORDANA, toute de blanc vêtue, qui ouvre le bal à La Coursive, pour présenter son album "Lost", sacré Meilleur Album de musiques du monde aux Victoires de la Musique 2019. Les textes sont engagés, actuels, durs. La prestation est courte mais percutante, le public très attentif. Outre un talent d’actrice indéniable, Camélia est une artiste complète et sensible qui trace sa route de la plus belle manière.
JAUNE et BERTRAND BELIN prennent la suite sur cette même scène du Théâtre Verdière : l’univers aérien du jeune batteur Jean Thévenin mérite amplement sa place sur cette sélection 2019 du Chantier des Francos. Bertrand Belin vient quant à lui présenter son nouvel album "Persona".
En début de soirée, la foule se masse au bord de la Grande Scène, et même si la programmation de ce soir est éclectique, on s’amuse de découvrir le public de M, grimé à l’effigie de l’idole, squatter les premiers rangs dès le début des festivités.
Les dandys de RADIO ELVIS offrent un set propre et carré, à l’image de leurs costumes impeccables et de leur look étudié. GAETAN ROUSSEL, tout sourire et plein d’énergie investit la grande scène, et sa générosité ne mettra que quelques minutes à contaminer un public déjà enthousiaste, qui reprendra par cœur chaque chanson "Dis-moi encore que tu m'aimes", "Il y a", "Ton invitation", "Léa", "Help myself" comme autant de tubes inscrits dans notre inconscient collectif.
Vient le tour d’ANGELE, dont le jeune public est présent en masse ce soir pour applaudir la jolie blonde en tenue sportive, baskets de running et brassière 3 bandes, un set savamment orchestré pour son cœur de cible (peut-être moins pour les autres malheureusement)
Enfin celui que tout le monde attendait, perruque et maquillage oblige pour les premiers rangs, le prodige MATTHIEU CHEDID investit seul la grande scène, pour ce qui pourrait d’avantage s’apparenter à une exhibition plutôt qu’un concert, et même si les tubes se succèdent, repris par la foule à tel point que je n’entends même plus le son de la scène avec ma voisine qui beugle « qui de nous deeeeeeeeeeeeeeeeux », même si le talent de l’artiste est indéniable et son jeu de guitare fascinant, on en sortira un peu frustré par autant de technique, parfois au détriment de ce qui devrait rester du fun et du plaisir.
Le public est quant à lui conquis et la programmation de ce premier jour est idéale pour une mise en jambes de 5 jours d’un rythme quasi marathonien mais unique en terme d’identité artistique.
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Ce jeudi 11 juillet démarre sous un soleil de plomb, avec les concerts d’ARTHUR ELY et de VENDREDI SUR MER en milieu d’après-midi au théâtre Verdière. Le jeune et bel alsacien Arthur Ely porte le 21ème siècle et ses promesses un peu mégalos dans un savant mélange de musiques actuelles énergiques, avec une belle et prometteuse présence scénique qui lui a ouvert la veille les portes de l’intercale sur la Grande scène, où se sont produites avant lui les futures têtes d’affiches (on pense notamment à BigFlo et Oli). Vendredi sur Mer et sa pop sucrée nous offrira une petite pause tendresse, avec des mélodies agréables et des textes touchants où la vie est présente à chaque détour. La jeune et assez atypique Charline Mignot, au look un poil rétro, occupe elle aussi la scène avec aisance, grâce à une présence corporelle très réussie.
Pendant ce temps, sur la scène de l’Horloge, ce sont 3 groupes qui se succèdent, offrant aux badauds des spectacles gratuits mais néanmoins toujours de qualité. DAMPA, jeune duo local aux rythmes électro formé de Victor et Angéline, qui aura aussi l’occasion de se produire sur la Grande Scène pour l’intercale de ce soir, LA CHICA, ex 3SomeSister, jeune artiste franco-vénézuélienne, a un univers bien à elle, alliant une atmosphère très urbaine à des musiques latino colorées. Avec son look sportif et typé, elle accompagne ses textes en espagnol de synthés rythmés, devant un public attentif et bienveillant. CORINE et son look glam rock déjanté, crinière peroxydée et paillettes, semble tout droit sortie des années 80. Une artiste qui ne cesse de faire le buzz partout où elle passe, à surveiller de très près, notamment lors d’une prochaine date à Paris en fin d’année.
Pendant ce temps, dans le patio ombragé de la Maison des Francos, confortablement installés dans des transats, nous échangeons avec trois artistes qui ont fait carrière dans la chanson, mais qui sont également auteurs et dans l’actualité littéraire : Bertrand Belin ("Grands carnivores"), Gaëtan Roussel ("Dire au revoir") et Cali ("Cavale ça veut dire s’échapper"), échanges librement animés autour des questions de Didier Varrod. Une autre facette des Francofolies, qui ne manquent jamais de laisser libre expression à chacun des artistes présents, qui trouvent ici un auditoire différent pour le plus grand plaisir des festivaliers.
Petite insertion politico-culturelle dans ce monde musical des Francofolies, en l'espace de deux jours on a pu croiser dans les rues de la Rochelle FRANÇOIS HOLLANDE, venu évoquer devant un public restreint ses meilleurs souvenirs musicaux à l’occasion d’une rencontre intitulée "J’ai la mémoire qui chante", à l'aise et souriant, serrant les mains des gens qui le croisent au détour d’une ruelle… Le lendemain ce fut au tour du Ministre de la Culture FRANCK RIESTER de venir saluer l’organisation du festival.
Retrouvons à Verdière en fin d’après-midi la jeune et vaporeuse ALMA FORRER et notre nouvelle "diva de la soul" KIMBEROSE, qui offre à son public déjà conquis un set très épuré, avec une voix toujours remarquable (rien qu’à voir la file d’attente qui se prolonge on sait à quel point la jeune chanteuse de blues a déjà marqué son empreinte). DICK ANNEGARN, en grand habitué des Francofolies, prend place à la Salle Bleue, précédé d’une rencontre toujours percutante avec BURIDANE, aux textes émouvants.
Il est l’heure de faire un petit sprint si on ne veut pas rater le début des festivités sur la Grande Scène tout en profitant un minimum du spectacle savamment orchestré par ANDRÉ MANOUKIAN à quelques encablures. Le spectacle s’intitule "Juillet 85", en hommage à la première édition des Francofolies créées par Jean Louis Foulquier, pendant lequel il revisitera avec ses invités : ELODIE FRÉGÉ ("Jardin d’hiver", "Mistral gagnant"), CALI ("Je t’en remets au vent", "Le Sud", "Avec le temps"), BARBARA CARLOTTI ("Je m’voyais déjà", "Madame rêve") ces 35 années de festivités.
C’est une programmation résolument électro qui est proposée ce soir à l’esplanade Saint Jean d’Acre. La grande scène est pleine à craquer pour accueillir les aixois moustachus de DELUXE et leurs mélodies entêtantes et déjantées (leur fameux « Get down » reste ancré comme une huitre de chez Gillardeau). Quand les Nantais de HOCUS POCUS montent sur scène, le public, comme toujours très festif à la Rochelle, semble se réjouir au plus haut point de pouvoir continuer à danser et à faire la fête. La foule entière est en mouvement dans un bel ensemble, tout le monde est heureux et c’est très palpable.
CHRISTINE AND THE QUEENS entre en scène pour un show parfaitement maîtrisé, avec les chorégraphies saccadées qu’on lui connait, et les tubes que tout le public reprend en chœur. C’est une vraie communion avec le public rochelais, qui la connait parfaitement et qui lui offre un accueil digne des plus grands.
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| Gerard Pont et François Hollande |
Vendredi 12 juillet, nous prenons notre rythme de croisière, petit déj tardif et rendez-vous à la coursive pour une mise en bouche rock plutôt réussie, avec le groupe MINUIT : les rejetons de Fred et Catherine sont plus qu’à la hauteur, et avec tout de même leur propre univers, la belle Simone Ringer est à l’image de sa mère, le jeune Raoul Chichin assure la relève avec brio, en clignant des yeux on pourrait presque revenir à notre adolescence… Après-midi jazz blues pour la suite, avec d’abord le concert de la jolie RONI ALTER, artiste israélienne très justement nommée aux Victoires de la Musique 2019, catégorie révélation. Cet après-midi, Roni nous enchante avec ses mélodies pop, sa voix chaude un brin nostalgique et sa générosité toute en nuances. Roni offre au public un vrai moment de grâce. HUGH COLTMAN prend la suite et c’est tout le jazz de New-Orleans qui s’engouffre sur scène, sa voix envoutante nous emmène dans une véritable balade musicale. Un très bon moment que ces deux concerts qui finalement s’enchainent dans une parfaite cohérence, merci à la programmation pour l’attention constante portée à l’homogénéité artistique de chaque plateau.
On ne pouvait pas louper SILLY BOY BLUE, ne serait-ce qu’à cause de son nom. La jeune chanteuse nantaise à la dégaine un peu brute de décoffrage enchaine les plus grands festivals pour nous permettre de découvrir un univers musical très personnel et d’une grande sensibilité.
Un mot sur le concert de CŒUR DE PIRATE au Grand Théâtre, où l’artiste s’installe au piano devant une salle pleine à craquer, et discrètement, sans en avoir l’air, vous envoie des gerbes d’émotion brute et des sensations très particulières, toute en ambivalence entre la suavité sucrée de sa voix et l’intensité de ses textes.
Il est temps de rejoindre la Grande Scène pour une soirée résolument festive et actuelle, le jeune public s’est précipité ce soir en un temps record devant la scène pour applaudir celle qui va faire le buzz de la soirée, AYA NAKAMURA. Sexy et sophistiquée, perchée sur des talons et vêtue d’un short dévoilant ses formes généreuses, la nouvelle diva du Rap RNB met le feu, scandant des textes devenus des hymnes pour la majorité du jeune public présent.
LOMPEPAL entre en scène, et que dire sinon une magnifique surprise de découvrir un jeune rappeur sensible, aux textes emplis d’une sincérité rare dans ce milieu plutôt démago. Un rappeur qui ose chanter, qui occupe seul l’espace avec une présence scénique comme évidente… Les musiques aux sonorités plutôt électro achèvent de compléter l’atypisme de l’artiste, qui affiche complet à chaque concert.
Ce soir on vous met le feu… La légende IAM rend ce soir ses titres de noblesse au rap français, en proposant de fêter dignement les 20 ans du mythique album "L'École du micro d'argent" accompagné d’un orchestre symphonique. "La Saga", "Demain C’est Loin", "Petit Frère", "Nés Sous La Même Etoile"… Les textes n’ont malheureusement pas pris une ride, Akhenaton, Shurik'n, Imhotep, Kephren et Kheops ont gardé cette ferveur et cette puissance qui ont construit leur légende. Le show est éblouissant, on terminera la soirée les yeux pleins d’étoiles et les poches pleines de monnaie de singe.
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Le SAMEDI 13 JUILLET démarre avec une programmation plus francophone, avec la discrète et souriante MAUD LUBECK à la Salle Bleue. Seule au piano, accompagnée de saynètes audio format tranches de vie, tels des extraits de films de Claude Sautet dont on imaginerait l’image, Maud nous entraîne dans un univers étouffé mais cru, où les sentiments confus se mêlent, mais où l’amour reste toujours présent en filigrane, comme un fil d’Ariane. ALAIN CHAMFORT viendra partager un titre avec elle avant de présenter son propre set juste après. Toujours impeccable, l’artiste a toujours soigné de près son image de dandy, silhouette fuselée et visage éternellement jeune, il aligne ses chansons mélodieuses et travaillées comme tout autant de tubes repris par la salle comble. La variété française pérenne est un des exercices les plus difficiles, et la carrière d’Alain Chamfort, désormais hors du circuit des majors et sans autre appui que des labels enthousiastes et à taille humaine n’en est que plus respectable.
De l’autre côté du théâtre, le trio de THÉ VANILLE nous régale avec sa pop colorée et bondissante. La chanteuse est un ravissement, jolie petite poupée au sourire éclatant, portée par 2 acolytes pas moins talentueux. Un joli bordel déjanté et graphique, tout en énergie sonore, dont on sort joyeux et rafraichi.
Juste après arrive LA GRANDE SOPHIE. Alors que le public l’attend patiemment les yeux rivés sur la scène, c’est depuis la salle qu’elle entame son premier titre, en descendant lentement les marches au plus près des festivaliers. Venue présenter son 8ème album « Cet instant » dont la sortie est prévue à la rentrée, La Grande Sophie n’était plus venue aux Francofolies depuis une bonne dizaine d’années. Les années qui passent l’ont bonifiée (et nous aussi), ses anciens titres prennent une couleur plus actuelle mais n’ont pas pris une ride. Toujours dans la retenue, elle montre de nouveau à quel point elle est, et restera une des figures de la chanson à texte francophone.
Il est 20h devant le Grand Théâtre, et le public se mobilise à grands renforts de pancartes pour tenter d’obtenir une place de dernière minute pour le concert de JEAN-LOUIS AUBERT, déjà complet depuis belle lurette.
Avec sa nouvelle tournée intitulée PRÉMIXES, entouré de quatre hologrammes plus vrais que nature, Jean-Louis Aubert revisite ses plus grands succès mais également des titres plus confidentiels. L’homme est sur scène comme il doit probablement l’être dans la vie, éternel adolescent dont la simple présence nous retire 35 bonnes années en quelques minutes. Il chante, joue, sourit aux gens, descend de la scène devant les premiers rangs, se promène dans la salle, friand de ce contact tant tactile que musical, visiblement heureux de voir le bonheur évident qu’il distribue à tour de bras. Un moment rempli de plaisir, un brin nostalgique… Et "Voilà, c’est (déjà) fini".
C’est encore une fois une programmation parfaitement étudiée sur l’Esplanade St Jean d’Acre, pour ce 4ème soir de festivités. Le public toujours présent en masse est venu applaudir BROKEN BACK et son électro solaire, qui ouvre le bal de la plus belle manière. Les belles LEJ reprennent les mashup déjantés qui ont fait leur succès, dans un tourbillon d’énergie et une impressionnante maîtrise de la scène.
BOULEVARD DES AIRS, qu’on ne présente plus à La Rochelle, a pris beaucoup d’assurance et de maîtrise depuis l’année dernière. Si les titres font toujours mouche, la présence scénique est bien plus assumée, le duo tout sourire se connecte véritablement à un public conquis, "Demain de bon matin", "Bruxelles", "Je me dis que toi aussi" font carton plein jusqu’au fond de la fosse.
SOPRANO viendra clôturer cette superbe soirée en achevant de mettre le feu à La Rochelle, et qu’on aime le genre ou pas, qu’on accepte sa surmédiatisation depuis sa présence à "The Voice", le spectacle est époustouflant dans sa mise en scène. Force est de reconnaitre que l’artiste est généreux et talentueux, et surtout qu’il a gardé une certaine modestie artistique, en gardant ses influences et ses valeurs comme autant de promesses faites à un public fidèle et toujours ultra réceptif.
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DIMANCHE 14 JUILLET, 5ème et dernier jour de festival, la fatigue se fait sentir mais pas le plaisir d’être ici, les Francos ont une atmosphère particulière qui en font l’un des festivals d’été les plus remarquables, tant sur les superbes découvertes que l’on peut y faire que des rencontres avec des têtes d’affiche au détour d’une rue piétonne ou en terrasse de café. C’est un village dans la ville où chacun est en osmose avec son voisin : public, artistes, journalistes, photographes, sécurité, commerçants… Sans oublier GÉRARD PONT, grand organisateur du festival, qui semble partout à la fois, toujours abordable et bienveillant avec chacun. Tout le monde se connait ou pas mais échange librement, et ça fait beaucoup de bien.
Fidèle à nos habitudes, un premier crochet vers le Théâtre Verdière pour assister au set épuré et dépouillé de la belle et toute jeune CHARLOTTE CARDIN, cousine finaliste de The Voice venue tout droit du Québec, debout derrière son synthé, elle nous offre des mélodies aériennes mais curieusement des textes en anglais.
BÉNABAR quant à lui investit le Grand Théâtre juste à côté pour un concert mémorable archi complet qui se poursuivra en pleine rue, mégaphone en main, musiciens en fanfare à ses côtés, le public et les passants à la suite, jusque dans le bar voisin, pour un after show enthousiaste et complètement dans l’esprit de l’artiste, tel un électron libre et en souvenir de ses premières années, il joue où bon lui semble avec toute la générosité qu’on lui connait.
C’est l’heure de la dernière soirée sur la Grande Scène, avec ce soir du festif, 14 juillet oblige, et du lourd : TROIS CAFÉS GOURMANDS chauffent la place dans un set endiablé à la fois rock et funk, jazz manouche, un groupe prometteur qui s’est fait connaître sur scène et pour lequel le mot spectacle vivant prend tout son sens.
Un peu dans la même lignée, JÉRÉMY FRÉROT, dépouillé de son Delavega, prend la suite à la guitare pour présenter son premier album solo "Matriochka", et ses mélodies entrainantes mêlées à son déhanché font vibrer les jeunes et moins jeunes d’un public essentiellement féminin.
ZAZIE aura droit elle aussi ce soir un beau parterre de fans, dont certains de la première heure sont venus spécialement, et il faut dire qu’elle n’a rien perdu de sa fraicheur classieuse et élégante et de la ferveur qu’elle a su conserver depuis toutes ses années de carrière. Silhouette filiforme et visage lisse, elle partage ses standards pop avec la foule qui reprend à sa place les refrains de "Zen", "Rue de la Paix" mais aussi d’autres titres plus récents comme ceux de son tout dernier album "Essenciel".
Pendant qu’un magnifique feu d’artifice illumine les tours de la Chaîne et de la Lanterne, de nouveaux spectateurs continuent d’entrer sur le site pour venir voir PATRICK BRUEL, qui aura l’honneur de clôturer cette 35ème édition des Francofolies de La Rochelle. Eternel visage d’adolescent, il est accueilli comme toujours par des cris de joie un brin hystériques, pendant qu’il entame "Comment ça va", la question semble bien superflue quand on voit les écrans balayer des rangs entiers de visages rayonnants… Et c’est une suite de hits plus tubesques les uns que les autres, "Alors regarde", "Qui a le droit", "J'te l'dis quand même", "Place des grands hommes", et à notre grande et agréable surprise la superbe "Est-ce que tu danseras avec moi", annoncée par l’artiste comme chanson du fan absolu et qui fait partie de nos préférées (comme quoi on a du goût), mais aussi des moments plus graves "Louise", adolescente victime de harcèlement scolaire qui a mis fin à ses jours, aux victimes tombées le 13 novembre 2015, mais aussi à Johnny Hallyday en reprenant "J'ai oublié de vivre", jusqu’à la valse de "Mon amant de Saint-Jean"…
Tout aura été à la hauteur des attentes de ce public rochelais, à qui il faut rendre grâce de faire chaque année une réussite de ce festival et qui est un véritable jukebox ambulant à lui tout seul, les yeux, les oreilles, les bras, le cœur grands ouverts en permanence, prêt à faire la fête dans une ambiance familiale et festive constante.
L’esplanade se vide une dernière fois pour cette année, la soirée s’achève sur le port de La Rochelle, plus personne pour écouter et le bar va fermer… Les nuits ont été belles, les souvenirs le seront tout autant.
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| Zazie |
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| Patrick Bruel |
Coolcat - Photos : Shooting Idols, Th. Cattier
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