mardi 26 novembre 2024

Gala CITE STARS // PHOTO REPORT // Fête son 26ème anniversaire et la remise des étoiles d'Or au Pavillon Baltard - 17 Novembre 2024.

 
L’association Cité Stars ce 17 novembre a fêté son 26ème anniversaire et a décerné ses "Etoiles d'or" et ses "Etoiles d'or Olympique 2024".

Les recettes de cette soirée ont été intégralement reversées à une association au profit de l'enfance défavorisée et aux enfants malades.

Ces quelques 117 personnes (personnalités et sponsors) présents dans cette salle du pavillon Baltard ont honoré de leur présence cette soirée caritative.

Après le photocall sur le tapis rouge de l'entrée du Pavillon Baltard, c'est au tour des deux présentateurs de ce soir Philippe Candeloro et David Donadei, de nous présenter ce spectacle.

Quelques une des personnalités présentes...
Jean-Pierre Castaldi, Grace de Capitani, Katia Tchenko, Antoine Coesens, Fiona Gelin, Douchka Esposito, Nelson Monfort, Marc Scalia, Fabien Lecoeuvre, Evelyne Dress, Bernard Menez, Richy (Sosie Officiel de Johnny Hallyday), Gwendal Pezeirat, Farid Khider, entre autres.

Petit retour en images sur cet événement.















Après cette belle soirée haute en couleurs et extrêmement réussie, rendez-vous le 5 janvier 2025 à la pelouse de Reuilly a l'occasion du 27ème arbre de Noël de Cité Stars avec le spectacle du Cirque Phoenix.

Photos : Th. Cattier / Shooting Idols 


dimanche 10 novembre 2024

KLOGR (Gabriele "Rusty" Rustichelli) // INTERVIEW // Fractured Realities - Octobre 2024.

 

Si tout semblait aller pour le mieux pour KLOGR après la sortie de l’excellent Keystone (2017), nos Italiens ne s’arrêtant pas une seule seconde enchaînant les dates à travers toute l'Europe n'hésitant pas à jouer dans des lieux parfois cocasses en distillant la bonne parole à la moindre occasion, la voie sacré semblait alors toute tracée. Une volonté et une détermination d'acier qui leur a aussi permis de sévir aussi sur des scènes prestigieuse. Pourtant la machine infernale lancée à pleine vitesse se grippa à la suite de la pandémie de 2020 et les conséquences de la crise sanitaire qui mit la formation à mal laissant Gabriele "Rusty" Rustichelli. seul à la barre d’un vaisseau fantôme qui semblait perdu et balloté par les vagues de la vie. Plusieurs années seront nécessaires pour que le combo revienne enfin sur le devant de la scène et nous propose un nouvel album très ambitieux Fractured Realities accompagné d’un un projet vidéo conceptuel comprenant 10 clips interconnectés innovant et totalement captivant. Un périple émotionnel à travers un personnage central, nommé Lila, qui se trouve dans un état de confusion et de chaos émotionnel qui va l’amener à voyager à travers ses peurs, ses angoisses et ses batailles intérieures. Pas de doute nous sommes là face à une histoire original développé à travers 10 chansons, 10 vidéos, 10 états émotionnels différents. La bande à Gabriele "Rusty" Rustichelli. a frappé très fort. Même si Fractured Realities n'est pas un pur album concept, KLOGR par ses textes ambitieux tente de nous faire partager ses convictions et veut nous amener à réfléchir sur nos propres angoisses. Une odyssée apportant des réponses à des questions jamais posées et alimentant des questions auxquelles il est difficile de répondre pour trouver moyen de s’accepter, de se connaître et d’éviter que des émotions non traitées ne la rendent esclave de mécanismes mentaux insidieux alimentés par une société plus encline au profit qu’à la santé mentale et émotionnelle des individus. Vous l’avez compris on ne sort pas indemne d’une telle traversée émotionnelle. Profitant de son passage dans la capitale, un rendez-vous est pris avec Gabriele "Rusty" Rustichelli. le maestro de KLOGR pour en savoir un peu plus sur cet hallucinant opus qui devrait les propulser dans une autre sphère au vu de sa qualité. Un entretien placé sous le signe de la convivialité avec un Gabriele alias Rusty très loquace et très motivé pour nous présenter cet opus qui devrait faire date dans l’histoire de KLOGR. Magnéto Rusty, c'est à toi !



Cela fait sept ans que tu n’as plus sorti d'album, tu es de retour à Paris pour assurer la promotion de Fractured Realities qui est un opus à part dans votre discographie comment vas-tu ?


Gabriele "Rusty" Rustichelli. Tout va bien, nous sommes très excités pour la prochaine tournée. Pour l’album nous avons passé beaucoup de temps à comprendre comment donner à la musique un air nouveau et frais. Finalement nous l’avons fait et nous en sommes content.

Pourquoi avoir attendu sept ans après Keystone pour revenir dans un studio d’enregistrement et réaliser Fractured Realities un disque très ambitieux ?

Gabriele "Rusty" Rustichelli.  David Bottrill est un grand producteur (Tool, Stone Sour, Muse, Rush), gagnant des Grammy Awards avec notamment Placebo. C’est un mentor pour moi. Nous avons passé trois ans en tournées en 2017 et 2019 avec défendre Infected Rain puis le confinement lié à la pandémie est arrivé. Nous ne pouvions plus aller en studio, mais nous avons continué à écrire ensemble. En 2021 il y avait à la fois un go et un stop du projet car nous avions perdu l’énergie et l’enthousiasme autour de la musique. Au niveau du line up les musiciens avaient des problèmes avec leurs jobs perso et devaient faire face à cette situation et y remédier. Ensuite un ami à moi m’a contacté Alex Barbuno qui s’occupe des chevalets, des guitares d’Evergrey. Il m’a dit que nous devions retourner sur la route immédiatement et finir l’album. Il y a cette chance de faire une tournée avec Evergrey alors s’il te plait, finis l’album. Cela nous a donné l’énergie pour revenir en studio et de se dire aussi que l’on pouvait jouer notre dernière carte. Nous n’avions rien à perdre et nous avons trouvé la bonne énergie pour retourner en studio et finir l’opus. Nous sommes désormais prêts à le faire écouter dans toute l’Europe. C’était un moment étrange, nous sommes sortis des trucs de la pandémie et peut être pas de la bonne façon mais à la fin nous sommes encore vivants. Nous sommes prêts à promouvoir le nouvel album. Je peux te le dire de mon point de vue c’est le meilleur disque de Klogr parce que nous avons appris beaucoup de choses avec le précédent producteur. David Bottrel est un mentor et nous sommes si reconnaissant, pour tous ceux qui ont travaillé sur la production de Klogr. Cette fois j’ai eu la chance de produire moi-même le disque et je suis très content. Merci à l’équipe qui a travaillé sur le précèdent. Nous avons trouvé l’énergie et la bonne direction. Nous avions l’idée créatrice de ce que nous voulions et nous l’avons fait.

On trouve sur Fractured Realities 10 chansons, 10 vidéos, 10 états émotionnels, un voyage à travers les peurs et les angoisses de Lila le personnage central de l’histoire c’est selon toi un disque concept ou plutôt 10 morceaux lié entre eux par une histoire ?


Gabriele "Rusty" Rustichelli. Ce n’est pas vraiment un concept album comme on pourrait penser en le rapportant à ceux développé dans la musique progressive. Il y a une lien entre toutes les chansons parce que tout l’album parle d’un combat émotionnel, de problèmes émotionnels, d’un désordre mental et combien la société moderne nous enferme dans une cage, tous ces clichés et stéréotypes qui grandissent en nous et finalement crée cette sorte de peur. Pour les vidéos ce sont des concepts car il y a une histoire développés dans chaque clip, car Lila vidéo après vidéo trouve des objets qui la transporte dans des états émotionnels distinct à chaque fois et à la fin dans le dernier clip tu trouveras une interprétation sur ce qui est notre point de vue sur les thèmes développé tout au long des morceaux. Sur l’album tu ne trouves pas une vraie histoire, ce sont juste des photographies d’un moment tentant d’expliquer les différents états émotionnels, les problèmes et les combats intimes, et il y a une connexion à travers la véritable histoire.

Tu es en quelque sorte le psychologue du metal.

Gabriele "Rusty" Rustichelli.  Désolé nous ne sommes pas des médecins, ni des psychologues, nous n’essayons pas d’apprendre des choses à quiconque veut l’entendre, c’est juste que nous vivons cette espèce de tristesse, dans notre vie nous essayons de transmettre ce que nous ressentons et notre point de vue. C’est une ligne très mince, c’est un problème profond et vraiment nous souhaitons ne rien enseigner à quiconque. Nous essayons de décrire nos points de vue personnels sur ces genres de problèmes parce que nous ressentons ces problèmes dans nos veines et notre âme.

Est-ce que tu écris beaucoup de chansons avant d’arriver arriver en studio pour enregistrer cet opus ?

Gabriele "Rusty" Rustichelli.  Klogr est un groupe qui pense comme une formation solo parce que je suis le leader et que je pousse toujours le projet à chaque fois. Mais quand nous jouons et écrivons la musique nous écrivons en tant que groupe. A chaque fois que l’on écrit même si nous changeons de line up nous jouons ensemble et nous arrivons en studio avec une idée soit de moi, ou des autres nous jammons sur cette idée pendant trente minutes et nous enregistrons le tout. Ensuite j’étudie tout ça à la maison en essayant de couper et de créer la structure du titre. Puis j’envoie tout ça aux autres membres du combo et nous retournons en studio pour l’interpréter tous ensemble. Pour Klogr le process est toujours le même. C’est pourquoi, les disque de Klogr sonnent toujours un peu différent, ce n’est pas un projet solo que j’écris seul. Tout le monde peut mettre ses idées sur la table et nous partageons tous ensemble. Bien sûr je suis le chanteur et dans ce cas, je suis aussi le producteur. Tu trouveras mon empreinte et ma marque de fabrique sur le disque et les morceaux mais tu vois évidemment aussi l’influence de tous les autres musiciens.

Zeta Factory est ton propre studio tu as produit Fractured Realities avec l’aide de Jarno Bellasio qui s’est également occupé de l’enregistrement, il a été mixé et masterisé par Federico Ascari. Comment s’est déroulé l’enregistrement pour toi en tant que producteur mais aussi chanteur et guitariste, tu es presqu’un homme-orchestre ou du moins polyvalent ?

Gabriele "Rusty" Rustichelli.  En tant que producteur le défi était que l’album précèdent avait été produit par le plus grand producteur du monde dans le rock metal et pas seulement ce style, David Bottrill qu’on ne présente plus. La seule chose que j’ai essayé de faire est de mettre en avant toute l’expérience que j’ai acquise avec lui et tous les autres producteurs qui ont travaillé avec Klogr et toute la reconnaissance que je leur dois durant les autres process d’enregistrements que nous avons vécu ensemble. J’ai produit le premier opus du groupe en 2011 ce fut un grand challenge à l’époque. Quand tu produis des autres formations, tu en dehors et tu as un regard extérieur. Là j’étais moi-même participant au combo en tant que musicien chanteur et ce n’est pas facile. J’essaie toujours d’être le leader mais pas le patron. Ma théorie des leaders est la suivante : j’essaie d’obtenir le meilleur de chacun c’est la voie du groupe, si tu m’aimes suis moi, si tu ne peux pas donner quelque chose de bien au projet s’il te plait fais-le car il doit progresser au maximum. Tout a été fait naturellement. Le défi est que je devais faire du mieux que je pouvais pour être reconnaissant envers l’ensemble des producteurs qui ont travaillé par le passé avec moi.

Quelle a été la chanson la plus difficile à enregistrer ou à écrire au niveau de l’enregistrement et en tant que producteur ?

Gabriele "Rusty" Rustichelli.  La chose la plus difficile à gérer a été les musiciens parce que quand j’ai produit les autres personnes en tant que guitariste, c’est plus facile car tu disposes de tes propres instruments et tu maitrises parfaitement. Mais quand tu enregistres les voix, tu es nu et c’est difficile de poser ta griffe, transmettre tes émotions. C’est pour cette raison que j’ai demandé de l’aide aux frères Crivez, Crivez est guitariste et son frère s’appelle Albertino et nous avons produit toutes les voix ensemble. Dans certains cas je lui ai demandé de faire des chœurs car c’est un grand chanteur. Il l’a fait sur “The Twisted Art“, la voix est absolument incroyable.



C’est un disque très ambitieux qui développe un projet vidéo conceptuel comprenant 10 clips interconnectés. Lila est le nom du personnage principal, magistralement interprété par Martina Sachetti, une actrice italienne incroyablement talentueuse. Le concept est complexe voir thérapeutique : Lila se trouve dans un état confus, perdue dans un chaos émotionnel, et décide d’entreprendre un voyage à travers ses propres peurs !

Gabriele "Rusty" Rustichelli. 
J’ai travaillé avec deux précédents membres du groupe Gio and Jampi (Giovanni « Joba » Vignali et Giampaolo « Giampi » Viesti) ils sont musiciens mais aussi vidéastes, ils m’ont accompagné en 2012.Je leur ai dit que la musique est la chose la plus importante. Nous avons un bon graphique et des illustrations pour compléter le tout. Maintenant ce que je veux apporter sur scène avec moi c’est un visuel. Nous avons commencé à parler de ce concept et je les avais avec moi pour créer une vidéo pour chaque chanson afin de la décrire, c’est-à-dire faire apparaitre l’émotion du morceau à travers l’image. Nous avons donc fait appel à Martina Sarchetti et on lui a donné le nom Lila pour le personnage principal qui joue dans la vidéo. Nous avons tourné dix clips différents où elle a joué en essayant de décrire les multiples émotions de chaque morceaux. Après nous avons loué un décor et nous avons joué avec le groupe en s’intégrant avec les visuels et ensuite nous avons réalisé les vidéos clips avec toute l’histoire développé du début à la fin. Lila pour chaque chanson trouve quelque chose dans la valise comme dans la première vidéo, elle trouve un masque de clown et met le masque et commence à vivre à travers ce masque et ses émotions. Ce genre de voyage est émotionnel qu’elle peut vivre et à la fin de la vidéo elle met le masque dans une malle. Pour la prochaine vidéo elle trouvera autre chose dans une autre valise. Ce qui la fera voyager dans un autre monde émotionnel. Vidéo après vidéo elle arrivera à la fin à la dixième chanson. A la fin de chaque voyage, Lila place dans une malle l’objet qui l’a transporté dans les profondeurs de son esprit, comme pour recueillir toutes les informations permettant de tracer un profil de sa personnalité. Valise après valise, voyage après voyage, elle arrive à la dernière, où elle trouve un objet qui lui donne une vision inattendue de son profil. Et à la fin tu comprendras notre point de vue sur le concept. Tu dois attendre la fin de la dixième vidéo pour trouver la clé du secret de la conception de tous ces visuels. Ce qui est bien c’est qu’en même temps nous pouvons apporter le concept sur scène Tout le jeu d’actrice qu’elle interprète vidéo après vidéo est présent sur scène.

Pourquoi avoir choisi de présenter ces deux titres “Unspoken Words“ et “One of Eight “ au public en avant-première quel rôle ont t’ils dans cette histoire ?

Gabriele "Rusty" Rustichelli.  La première vidéo à sortir fut “One of Eight “. Mais nous avions deux singles “The Twisted Art“ et “Unspoken Words“ sorti le mois précédent. Tu trouveras les vidéos de ces deux chansons à la fin. “The Twisted Art“ est un spoiler “The Twisted Art“ sera la dernière vidéo fourni. Nous avons deux différentes playlist. Une pour l’opus qui est une séquence de playlist et l’autre pour la vidéo. “One of Eight“ qui était la première vidéo. Maintenant on sortira les neufs prochaines vidéos dans les semaines à venir La prochaine sortira le 17 octobre, la suivante le 31 octobre et le cd sortira après. Pour le moment nous sortons une vidéo par semaine.

Au niveau des paroles ne serait-ce pas une quête spirituelle que tu présentes à travers cette histoire développé sur 10 titres en quelque sorte ?

Gabriele "Rusty" Rustichelli. 
J’ai écrit les paroles avec Todd Allen qui était notre premier bassiste et venait de San Diego et il m’a aidé à traduire en anglais ce texte. Quand tu ne parles pas la langue natale c’est difficile à décrire quelque chose en anglais. Il y a un fil rouge à suivre. Chaque chanson essaie de décrire des combats émotionnels et en même temps essaie de donner une clé et notre point de vue sur le thème abordé. Comme je te l’ai dit tous ces combats existent dans notre peau, au cœur de notre être. Bien sûr il y a quelque chose de spirituel, au niveau de la société, combien cette société nous donne, les clichés pour penser que certaines émotions ne sont pas correctes. Ce n’est pas sur ce qui est correct et ce qui est faux. C’est à propos de ce que nous ressentons. Nous devons donner un nom à ces sortes d’émotions et nous devons en parler à nos amis ou les gens qui sont proches de nous. Autrement si ce genre d’émotions ne sont pas évacuées elles grossissent en créant de la peur, de l’anxiété et nourrissent la société qui essaie de guérir ces maux afin de se créer un revenu, c’est un commerce, pour gagner de l’argent et n’essaye pas de s’occuper en réalité de la santé des gens.

Depuis que le groupe existe, tu gères tout de A à Z. Tu as ton propre label, ton studio d’enregistrement. Est-ce que cela selon toi c’est un avantage de travailler de cette manière, d’être en quelque sorte auto-entrepreneur et que penses-tu que t’apporterai le soutient d’un gros label ?

Gabriele "Rusty" Rustichelli.  Peut-être si tu as quelque chose à vendre sur le marché de la musique, trouver un label peut t’aider à gagner de l’argent pour toi. Quand tu essaies de faire quelque chose de différent c’est difficile de trouver quelqu’un qui investit de la monnaie sur toi. Tu es l’investisseur de toi-même et si tu peux apporter ton propre argent sur le projet c’est sûr tu es le meilleur qui prendra soin de ton futur et de ton investissement. Nous n’avions pas trouvé de label par le passé, nous avions des offres mais pas assez intéressantes. Peut-être une si j’avais trouvé quelqu’un avec qui collaboré je l’aurais fait mais avec l’idée de jouer et de s’entraider avec une équipe solidaire, on aurait pu le faire avec un label certainement. C’est mon égo qui parle parce que je sais très bien combien de temps et de ressources sont nécessaires pour le projet. Nous n’avons rien à perdre, nous voulons jouer notre musique. C’est notre concept. Nous avons beaucoup d’amis qui nous aident et travaillent à nos côtés sur les vidéos. Penses-tu que tu peux trouver un label qui peut payer pour dix vidéos (rires). Tu perds au début tout tu payes mais pour nous c’est une image. Je peux investir sur dix vidéos mais en même temps j’ai le visuel pour mon show pour les prochaines années. Et un visuel de haute qualité. Ces gars ont effectué un travail incroyable et le visuel est le meilleur de ce que j’ai pu voir auparavant. Je peux comparer nos visuels à des grands groupes comme Tool.  C’est une grosse production mais ce n’était pas trop cher parce que nous avons travaillé avec une partie de notre famille. Les précédents membres du groupe, tout le monde a participé au projet. Nous sommes si reconnaissants envers toutes ces personnes.

Vous allez partir en tournée en special guest de Evergey du 03/11 au 22/12 à travers toute l’Europe je suppose que c’est une étape importante pour toi ?

Gabriele "Rusty" Rustichelli. C’est un rêve qui est devenu réalité parce que nous ne sommes pas un groupe de streaming, nous ne sommes ni sur Instagram ou Spotify ou tout cela. Merci. Nous sommes un groupe live fait pour jouer partout où il le peut. Nous avons besoin de rester sur la route nous avons besoin de rencontrer notre public et de donner un vrai show. Nous sommes très excités de partir avec Evergrey en tournée, par le passé au maximum nous sommes restés sur les routes pendant trente jours et avons pu donner vingt-six concerts. C’est la plus grande tournée que nous allons faire cette fois ci. En même temps nous sommes persuadés que ce sera le meilleur show proposé par Klogr et le meilleur public que l’on va rencontrer. Je me répète encore c’est mon égo qui parle. En tant que producteur quand je vois le show que l’on a préparé parce qu’on enregistre tout et je regarde ces vidéos que nous filmons et tout l’environnement de la production c’est impressionnant. Nous tournons avec nos propres lumières et nous jouerons les dix chansons de ce nouvel opus. Toute la production de l’album est parfaite et prête. J’ai vraiment cette pensé que le public sera stupéfait par ce show. A la fin du show je serai d’ailleurs très curieux de rencontrer le public pour avoir leur avis. Je veux savoir de leur part si j’ai eu raison ou tort de créer ce show unique pour eux.

J’imagine qu’il y a un long travail de préparation quand on part sur les routes pendant près de deux mois ?

Gabriele "Rusty" Rustichelli.  Oui nous avons passé six mois (rires) de notre vie à la préparer, car nous avons travaillé sur le son du show, le visuel. Absolument, nous avons passé les six derniers mois, huit heures par jour à préparer cette tournée. C’est pourquoi je suis certain que le show touchera les gens. Quelque chose de grandiose se prépare pour le public.

 

 

Interview 14 Octobre 2024
Pascal Beaumont / Photo DR 
Laurent Machabanski et 
Pascal Beaumont (Traduction / Retranscription)

 

 

vendredi 1 novembre 2024

RAMON PIPIN et LES EXCELLENTS // Photo Report // En concert à Paris @ Café de la Danse 4 et 14 mai 2024

Enfin ! Ramon Pipin et les Excellents ont électrisé le Café de la Danse pour deux soirées inoubliables, les 4 et 14 octobre. En alternant entre un hommage éblouissant aux Beatles et une parodie endiablée des plus grands classiques du rock, ces maîtres de l’humour musical ont offert au public une expérience unique, empreinte de fougue et de générosité. Dans un monde parfois morose, leur énergie joyeuse est un pur bonheur.

Dans l’atmosphère chaleureuse du Café de la Danse, cher au cœur du groupe, la magie opère dès les premiers accords. Avec une setlist impressionnante de 42 titres, chaque morceau est un feu d’artifice d’humour et de talent. Des réinterprétations telles que Hotel Formule 1 (Hotel California), Galope Salope (Get Up Stand Up), Bourg la Reine (Purple Rain), Rendez-nous les bidets (Go Your Own Way), et La fille Boude (I Feel Good) arrachent des rires et des acclamations. Loin de "massacrer" les morceaux, les Excellents touchent ici au sublime, alliant virtuosité et autodérision pour nous offrir des moments de pur génie.

La partie Beatles brille également, entre humour et émotion sincère. Des titres comme Elle Adore le Rugby (Eleanor Rigby), Docteur Robert (Doctor Robert), et une version poignante d’Imagine rappellent la sensibilité et la profondeur des classiques, tout en y ajoutant cette touche irrévérencieuse propre aux Excellents.

Et que dire du final époustouflant ? Un "Papa Was a Rolling Stone" d’anthologie, où l’énergie déchaînée du groupe et du public ne font plus qu’un, suivi d’une interprétation exceptionnelle de Superstition, digne du fameux bœuf de 1972 entre Stevie Wonder et les Rolling Stones. Un final inoubliable, scellant ces soirées sous le signe de l’excellence.

En quittant le Café de la Danse, le public repart, le sourire accroché aux lèvres, avec cette rare sensation de bonheur simple et vrai. Merci, Ramon, pour cette passion débordante et cette générosité, qui ont fait de ces concerts des moments magiques… et, oui, vraiment Excellents.












 

 





 






 


Les Excellents :

Simone Gregoire : Chant, Uku et Claviers - Jerome Setian : Chant; Uku, Guitare Urluberlu
Eric Massot : Chant, Uku et Urluberlu - Philippe Hervouet : Guitare
Adrien Perrier : Basse, Yuku et Chant  - Amaury Blanchard : Batterie et Percu

Rachelle Plas : Guest Harmonica - Sylvain Fusée : Cor de chasse

Cuivres :
Bertrand Auger et James Roger

Quatuor Cordes :
Anne Gravoin, David Braccini, Jonathan Nazet et Cyril Lacrouts


Set-List :

Le son du Silence (Sounf Of Silence)
Gueridon (Get It On)
Chatte (Shout)
Hôtel Formule 1 (Hotel California)
Virus (Venus)
Elle Bêle (Hells Bells)
Pitbull Bizarre (PinBall Wizard)
Galope Salope (Get Up Stand Up)
Mainate (Maniac)
La Beauté du Cor (Baker Street)
Bourg la Reine (Purple rain)
Rendez-nous les bidets (Go Your Own Way)
Ah, les nouilles (Halleluyah)
Déprime (Daydream)
Pompidou (Love Me Do)
A qu'ces Tongs font Mal (Honky Tonk Woman)
Les temps sont en train de changer (The Time They are a Changing)
La fille Boude (I feel Good)
Les Flammes Brulent (Beds are Burnin')

2eme partie abum Revolver
Jazzman (Taxman)
Elle Aime le Rugby (Eleaonor Rigby)
Mon ami Skippy (I'm Only Sleeping)
Pourquoi Viens tu Sitar (Love you to)
Hitler et les dictatures militaires (Here There and Everywhere)
En Thermolactyl (Yellow Submarine)
Gisèle Gisèle (She Said, She Said)
Bonjour Soleil (Good Day Sunshine)
Mon P'tit Oiseau Chante (And your Bird Can Sing)
Capharnaüm (For no One)
Docteur Robert (Doctor Roberts)
Je Fréquente un Voyou (I Want to tell You)
On s'est Retrouvé Dans la Manif (Got to Get You Into My Life)
Je Fait mon Jogging (Tomorrow Never Knows)
Imagine
Mets tes Chaussettes (Massachusetts)
Debout Contre le Wokisme (These Boots are made For Walking)
Moi J'aime Scier (YMCA)
Baba O'Riz au Lait (Baba O'Riley)
Le lait c'est Plein (Kashmir)
Un jour Dans la Vie de David Plotnick (A day in a Life)

Rappel :
Papa etait Un Rolling Stone (Papa Was A Rolling Stone)
Super Tee-Shirt (Superstition )


Photos : Th. Cattier / Shooting Idols