BULLRUN est un combo qui nous vient du sud de la seine et marne et qui déboule sans crier gare avec un tout premier méfait Dark Amber sous forme d'Ep.
Un manifeste de Rock’n’roll pur et dur d’une redoutable efficacité prêt à vous exploser les cages à miel en un rien de temps.
BULL RUN séduit immédiatement tous ceux qui sont adeptes d’un bon Hard Rock avec un soupçon de Heavy Metal.
Si BULL RUN semble être un véritable météorite au niveau de la scène française, les bougres ont déjà un parcours bien rempli.
Leur histoire a débuté en 2011, il leur faudra six ans pour aboutir finalement à Dark Amber .
Fortement influencé par MOTÖRHEAD et METALLICA, le gang apprécie aussi d'officier parfois dans un registre Rock Sudiste dans la plus pure ligné d'un LYNYRD SKYNYRD ou MOLLY HATCHET pour n’en citer que quelques-uns.
Il faut dire que les Etats Unis sont une influence majeure pour nos frenchies et on eu une importance vitale dans la genèse musicale de nos lascars, les bouteilles de Jack ne sont jamais très loin.
L’art work d’ailleurs en dit long sur la passion qui les anime pour le pays de l’oncle sam.
BULL RUN c'est avant tout un trio qui regroupe Rémy Gohard à la basse et au chant, Marc Dezafit à la batterie et Gaël Berton à l'instar de DANKO JONES ou MOTÖRHEAD fait pour la scène.
Après un passage remarqué au Doctor Feelgood ou les bouges ont enflammé la salle Parisienne, votre serviteur s'est mis en quête afin d' en savoir un peu plus sur cette formation venue de nulle part.
Une seule mission passer à la question le sympathique batteur Marc Dezafit.
Un entretien convivial avec un musicien passionné et très fier de leur première progéniture Dark Amber.
Magnéto Marc c’est à toi !
Comment s’est déroulée cette journée de promotion au Hard Rock Café ?
Marc Dezafit. On arrive sur la fin et on n’a pas chômé. On a rencontré plein de mec que l’on connaissait d’ailleurs et c’était super cool. On est tous présent ce qui fait que l’on a pu faire des interviews différentes et tous en même temps.
Quel souvenir gardes-tu de votre participation au Fertois Festival à la Ferté Sous Jouarre ?
Marc Dezafit. Auparavant il y avait eu une édition Rock mais celle-ci était Metal.
On a fait cette date au pied levé. On nous a appelé deux jours avant le Festival, il était quasiment minuit et on nous a annoncé que Seb de FRANTIC MACHINE avait un souci et qu’ils ont donc dû annuler la date.
Les organisateurs étaient très embêté et ils avaient besoin d’un groupe à tout prix.
La semaine d’avant on avait rencontré Ellie de Ellie promotion qui nous avait repérés sur un festival et qui cherchait une formation à faire jouer.
Le concert était deux jours après et on devait jouer trente minutes, on a signé immédiatement et c’était parti.
Cela s’est fait dans la foulé et c’était extra. J’ai apprécié cette date-là. Lorsque tu joues notre style comme d’autres combos tu n’es pas forcément en face d’un public Metal et là c’était le cas.
Il n’y avait que des groupes Metal et le public était attentif à ce genre de musique.
Il y avait beaucoup de formations bien plus importantes que nous comme MISANTHROPE, T.A.N.K., ADX, qui jouait un peu plus tard dans la soirée.
Il y avait certaines formations que vous connaissiez ?
Marc Dezafit. Oui BARRAKUDA, MAINKIND aussi. T.A.N.K. on ne les connait pas uniquement par d’autres personnes mais pas personnellement, on ne les a jamais rencontrés directement.
On a fait un peu de contact, on a réussi de bonnes approches et c’est cool.
Quel souvenir gardez-vous de votre concert au Docteur Feelgood qui a eu lieu le 9 septembre 2017 ?
Marc Dezafit. C’était super cool. On devait la faire avec FRANTIC MACHINE mais ils ont eu un empêchement.
Du coup on a sympathisé avec les gars de THINK. Le batteur et le bassiste de FRANTIC MACHINE était présent et sont venus nous voir, c’était très sympa.
On a sympathisé avec eux. On a eu de bons contacts lors de ce show.
C’était notre première date depuis la sortie de Dark Ambers et même notre premier concert en région parisienne.
On a surtout fais nos premières salles dans la région Orléanaise. On vient du Sud de la seine et marne, on se situe en dessous de Fontainebleau, Nemours.
On est géographiquement à la limite du département 45. Orléans est plus proche de chez nous que Paris.
Vous avez passé un bon moment ?
Marc Dezafit. Oui, c’était vraiment chouette. C’est une ville où il y a un choix de concerts considérable, tous les groupes passent par Paris.
Culturellement c’est très riche, cela faisait un moment que l’on n’avait pas fait cela et c’était cool.
Cela nous a vraiment fait plaisir.
Comment décrirais-tu BULLRUN sur scène ?
Marc Dezafit. C’est très simple sur scène on est trois et on veut donner l’impression que l’on est cinq.
On se défonce, on est une formation essentiellement de scène.
C’est là que tout se joue et qu’on se fera connaitre. On montre ce que l’on fait.
On essaie de communier au plus proche avec le public.
Les gens sont venue pour nous voir et nous on essaye de leur faire ressentir que nous aussi on est là pour les voir.
C’est l’idée que l’on essaye de dégager à chaque concert.
Vous avez débuté en 2011, comment vous êtes-vous rencontré ?
Marc Dezafit. A la base tout a commencé avec Remy notre chanteur et moi. On est tous les deux issus d’une autre formation qui versait dans le Trash, le style EXODUS ou ANTHRAX.
Mais on avait envie de changer on voulait jouer quelque chose qui nous plaisait plus musicalement.
Un peu plus cool et ou on s’amuserait plus.
On était parti pour créer quelque chose qui soit plus Blues Rock dans l’esprit LYNYRD SKYNYRD.
Il nous manquait un guitariste et on a choisi Gaël que l’on connaissait depuis longtemps et qui était un copain.
Et a partir de là, le tempo a augmenté, la distorsion a pris une place plus importante et la double pédale est arrivé dans la foulée.
On en est arrivé a développer un style beaucoup plus proche du Metal qui frôlait le Hard Rock.
C’est comme cela que l’on se définit et que les gens d’une manière générale nous définissent.
BULLRUN est née en 2011, comment se fait-il qu’en six ans vous n’avez réussi qu’a sortir qu’un Ep ?
Marc Dezafit. On a débuté en 2011 et ensuite on est resté enfermé pendant 1 an a bossé les morceaux.
On voulait proposer une scène cohérente et créer une alchimie suffisante pour que cela fonctionne bien. On a tous des influences assez différentes.
Moi je suis branché SCORPIONS ce type de combo. Gaël est plus dans le MAIDEN, il a aussi des références Black, DEATH.
Remy quant à lui est énormément influencé par Johnny Cash et METALLICA.
Ensuite en 2012 on a débuté l’enregistrement d’un premier opus même si cela ressemblait plus à une grosse pré maquette sur laquelle on a posé 12 titres.
Il est sorti début 2014. On ne voulait pas donner de concerts avant d’avoir quelque chose à proposer.
On a fait pressé ce cd à 200 exemplaires pour nous c’était avant tout un moyen de faire de la promotion. Puis très vite on est passé à autre chose dans le sens ou nos compositions ont beaucoup évolué.
Sur cet opus il y a un peu de tout, on se cherchait. Aujourd’hui on ne le propose plus du tout car il ne reflète absolument plus ce qu’est BULLRUN.
Ceci pour t’expliquer pourquoi au final cela a mis tant de temps. En 2014, on a commencé a jouer à Orléans et ensuite début 2016, on s’est mis à l’écriture pour ce qui allait devenir Dark Amber.
On a écrit 14 morceaux que l’on a enregistrés sur une pré maquette.
Ensuite nous avons fait la rencontre de Symheris l’ancien guitariste de T.A.N.K. et Jelly Cardarelli qui est le batteur actuel d’ADAGIO.
Cela a changé beaucoup de choses au sein de BULLRUN dans le sens où on s’est mis à voir la musique d’une manière différente.
On s’est mis a se poser des questions que l’on ne s’était jamais posé auparavant.
On s’est alors mis à travailler différemment, à avoir des objectifs différents et a être beaucoup plus rigoureux dans ce que l’on faisait et dans ce que l’on sélectionnait.
C’est dans cet esprit que sur quatorze titres enregistrés sur pré maquette, on en a sélectionné au final que six.
Il y en a huit qui sont tout simplement passé à la benne.
Ceux qui sont sur Dark Amber sont ceux que l’on affectionnait.
On en est fier et on voulait les mettre en avant parce que c’est à travers ces chansons que l’on veut que les gens nous découvrent sur disque et hors scène.
On a choisi la crème de la crème tout simplement.
Comment se sont déroulés les sessions d’enregistrement avec Symheris et Jelly Carderelli ?
Marc Dezafit. On avait déjà fait du studio à la base lorsque nous avions enregistré notre premier opus.
On avait alors tout fait par nous-même par nos propre moyens.
Là on voulait déléguer toute la partie technique et ne s’occuper uniquement de ce que l’on sait faire le mieux : la musique.
La première chose qui s’est passé c’est qu’ils ont tout simplement kiffé les compos.
Ils ont vraiment apprécié le style de musique que l’on jouait et on a bien accroché la dessus.
Après humainement ils nous ont énormément apporté. Ils nous ont permis de nous voir d’une manière différente.
Evidement le studio c’est avant tout une épreuve pour tous les groupes.
Tu te retrouves face à un mec que tu ne connais pas forcément et qui te met face à tes erreurs.
Il t’explique que tant que cela ne sera pas joué exactement comme ça doit l’être, ça ne sera pas sur le disque parce que l’on ne fait pas les trucs à moitié.
Alors tu retournes chez toi et tu travailles puis ru reviens et tu retournes encore chez toi jusqu’à ce que tout soit bon.
Cela se passe comme ça mais d’une manière extrêmement productive.
Ce sont des musiciens avant d’être des techniciens. Ils te parlent de musiciens à musiciens, on se comprend, leur langage est parlant.
Humainement ils sont extraordinaires. On a mis quatre mois a enregistré dont un mois pour la voix.
Ca ne s’est pas fait dans la douleur mais on en a chier comme il fallait.
C’est pour cela que l’on n’en a vraiment pas honte et que l’on en est même très très fier.
Vous avez passé quatre mois en studio c’est énorme !
Marc Dezafit. Oui quatre mois cinq jours sur sept. On voulait que tout soit nickel.
S’il y a un jour où rien ne sort et bien c’est comme ça.
Il y a beaucoup de studio qui en fonction des gens sur qui tu tombes et de la production…
Tu as payé une semaine et tu auras une semaine de studio, tu auras le son que tu peux et si ce n’est pas carré ce n’est pas leur problème.
Là il n’y a rien qui sort de chez eux qui soit fait à moitié.
Avez-vous retravaillé les morceaux en studio ?
Marc Dezafit. Complètement. Il y a même des titres qui ont été modifié pendant l’enregistrement. « She’s Coming » a même bougé pendant le mixage, on en a retiré une partie.
Tu veux dire que certains titres ont énormément bougé ?
Marc Dezafit. Oui c’est exactement ça. Je pense notamment à « Burn » il y a une grosse partie du chant qui a été modifié en studio.
Il s’avère que lorsque tu entends de la musique avec un gros son tu te mets à avoir d’autres idées parce que ton morceau va prendre une autre dimension.
Et tu as envie d’avoir un son qui colle au mieux au truc.
Tu as une partie compos et puis studio et ce n’est pas la même chose.
On comprend mieux pourquoi les grandes formations qui ont une grosse production bossent uniquement en studio.
Vous avez enregistré au Creampie Studio ?
Marc Dezafit. Ce studio n’existe plus à l’heure actuelle.
Ce sont des locaux qui avaient été transformé en studio d’enregistrement.
Il y a six morceaux sur Dark Amber est ce que vous avez conservé certains titres issus de ces sessions d’écriture ?
Marc Dezafit. L’Ep n’était quasiment pas encore sorti que l’on avait déjà commencé à travailler sur le suivant.
On aimerait tenir un rythme d’à peu près un an après la sortie de Dark Amber.
On estime malheureusement ou heureusement que la musique est devenue de plus en plus du consommable et que très vite on passe à autre chose.
Il y a de plus en plus d’album de proposé. Tu es très vite oublié.
De plus on aimerait proposer une set list d’au moins 45/50 minutes.
Il nous faut des chansons d’actualité car on n’aimait pas les huit titres que nous avions en supplément, ils sont d’ailleurs passé à la trappe.
On a donc décidé de se remettre immédiatement à la composition.
On est capable a l’heure actuelle de proposer un show de 45 minutes, c’est ce que l’on a fait lors du concert au Doctor Feelgood.
On ne voulait pas être handicapé par ce genre de problème.
Avez-vous l’intention de tourner un clip ?
Marc Dezafit. Oui, c’est une de nos projets.
Mais de la même manière que l’on a délégué la communication à Replica Promotion, le visuel du show et le son à Symheris et Jelly Cardarelli, on aimerait trouver une bonne équipe pour la direction artistique de notre clip.
C’est ce que l’on recherche actuellement et il faut que cela nous plaise et nous parle, qu’ils soient capable de nous faire des propositions que l’on apprécie.
On veut déléguer, on investit et on fait confiance.
En contrepartie on attend quelque chose de bon.
Quel type de clip avez-vous envie de réaliser ?
Marc Dezafit. Ce sera justement le rôle d’une équipe : nous faire des propositions.
On aimerait un clip classique de BULLRUN sur scène.
Mais après si la personne nous fait d’autres propositions et que l’on soit satisfait et charmé on travaillera sur son idée.
On n’a pas de barrière, on a éventuellement des idées.
Mais on part du principe que ce n’est pas notre métier.
J’aime bien prendre cette image même si elle n’est pas très musicale : « Lorsque tu vas chez le dentiste, tu ne lui explique pas comment faire ».
Quel morceau allez-vous choisir pour votre clip ?
Marc Dezafit. Je pense que ce sera Dark Amber. S’il y a un titre qui représente le mieux l’Ep et BULLRUN c’est celui-là, de par son rythme et son refrain notamment grâce aux chœurs.
On a essayé de transmettre l’ambiance que l’on veut générer en concert à travers ce morceau.
C’est lui qu’on a envie de présenter visuellement et en audio.
Comment s’est déroulé le processus d’écriture des titres ?
Marc Dezafit. Gaël et Remy sont les musiciens qui jouent de deux instruments mélodiques, ils amènent donc dans un premier temps les compos.
Les titres sont quasiment terminés en répétition.
Ensuite on les démantèle pour que nous soyons tous les trois satisfait du résultat.
On a des influences très différentes les uns des autres et cela se ressent à travers les morceaux que l’on amène avant d’être joué.
Une fois qu’on les a bien hachés et que chacun a pu y mettre sa patte …. Il faut que l’on soit tous satisfait.
Le rôle de la batterie peut changer beaucoup de choses, au départ on travaille avec un logiciel qui nous permet d’avancer mais cela n’a rien à voir avec le fait de travailler à trois.
Lorsque l’on répète ensemble, la batterie donne une belle couleur aux chansons.
Là on commence à être satisfait du résultat et en général c’est à ce moment que l’on a terminé tout ce qui est rythmique et structure. Ensuite viennent se greffer les paroles et c’est Remy qui s’en charge.
Il nous demande si les morceaux nous font penser a quelque chose et il en prend note ou pas.
A partir de là, il va chercher des idées en se basant sur sa culture que ce soit littéraire ou cinématographique.
Ça peut être David Lynch ou Stanley Kubrick, tout ce qui est pop culture. Il fait cela beaucoup mieux que nous.
On a jamais rien eu à lui reproché concernant les thèmes qui sont abordé à travers les textes. Il a tendance à apprécier les paroles à double sens.
Il aime bien que deux personnes qui lisent les textes n’y voient pas la même chose.
Quant à nous on intervient au niveau de l’arrangement car on a tendance à voir dans la voix autant un instrument qu’un outil pour les textes.
Le son au niveau des paroles est aussi important que ce qu’elles évoquent.
Vous êtes très fortement inspiré par la culture Américaine ?
Marc Dezafit. Oui, déjà toutes les formations qui nous inspirent sont américaines.
C’est pour cela que le choix de chanter en Anglais ou en Français ne s’est pas posé.
On aime bien aussi travailler plus ou moins à la manière américaine.
L’esprit c’est d’être carré et d’avoir de la rigueur.
BULLRUN c’est aussi le nom de la première bataille de la guerre de sécession.
C’est dons totalement inspiré par les USA. Le visuel quant à lui nous a été proposé par Slow qui trouvait qu’il collait bien à notre musique.
Ça nous a charmés immédiatement. Il a fait le logo et la pochette.
On lui a donné carte blanche et on aimerait faire la même chose avec le clip.
L’artwork m’a immédiatement fait pensé à des formations sudistes comme LYNYRD SKYNYRD !
Marc Dezafit. C’est aussi un clin d’œil à ce que l’on voulait faire à nos débuts.
Tu n’es pas le premier à me dire ça aujourd’hui.
Mais le contraste entre le son et la pochette est volontaire.
C’est aussi pour cela que l’on a mis cette petite intro au début « The Devil In Me » c’est un clin d’œil à ce genre d’ambiance.
Si on devait par la suite sortir un album, je pense clairement qu’il y aurait une chanson Country
Vous avez l’intention de sortir un opus après cet Ep ?
Marc Dezafit. Je ne pense pas. Il y aura surement un deuxième Ep. Ensuite nous sortirons un album.
Comment est née ta passion pour ce style de musique ?
Marc Dezafit. J'ai débuté jeune comme beaucoup de personnes qui m’ont initié.
Je me souviens encore très bien de ce Best Of de SCORPIONS en cassette avec cette bande retourné au milieu qui faisait un bordel infernal.
Je l’écoutais en boucle. Je me souviens aussi de l’Anti Best Of de TRUST que j’ai découvert alors que j’allais au collège.
TRUST c’est aux qui m’ont fait plongé dedans.
J’avais des copains qui m’ont fait des compilations de METALLICA.
A l’époque j’avais un appareil à cassette et c’est à travers cela que j’ai découvert le Metal.
Comment est tu devenu batteur ?
Marc Dezafit. Tout simplement grâce à un concert que j’ai vu par hasard.
Tu vois le gars sur scène et tu sens qu’il se passe vraiment quelque chose et là tu te dis qu’il est hors de question que tu ne sois pas à sa place.
A l’époque j’avais des potes un bassiste et l’autre guitariste, la question ne se posait pas il fallait un batteur et c’était moi.
Quels ont les batteurs qui t’ont donné envie de jouer de la batterie ?
Marc Dezafit. James Kottack le batteur de SCORPIONS que j’ai vu sur scène à Bercy.
Après au niveau du jeu je dirai Johnny Kelly de BLACK LABEL SOCIETY ou l’ancien batteur d’ELECTRIC MARY. John Fre Young aussi le batteur de BLACK STONE CHERRY.
Après il y a Lars Ulrich surtout pour le jeu de scène qu’il arrive à dégager tout en restant assis.
C’est assez balèze.
Justement quels sont tes albums favoris de METALLICA et MOTÖRHEAD
Marc Dezafit. Pour METALLICA c’est Ride The Lightning et Master Of Puppets.
MOTÖRHEAD je connais moins c’est surtout une des influence de Remy.
Je les ai vu en 2001 et je me suis pris une méga claque.
Je t’avoue que je serai incapable de te citer un opus favori, c’est moins une de mes influences personnelles.
Avec qui aimerais-tu collaboré si tu avais le choix ?
Marc Dezafit. Si je devais bosse avec quelqu’un ce serait les types de BLACK STONE CHERRY.
Et au niveau de la production ?
Marc Dezafit. Bob Rock des producteurs dans ce style.
C’est vraiment eux qui me font rêver, voir jusqu’à quel point ils peuvent te pousser dans tes derniers retranchements pour que tu donnes le meilleur de toi.
Quel type de son vouliez-vous obtenir ?
Marc Dezafit. A la base on n’a pas choisi le son entre guillemet.
La seule chose que l’on avait mis sur le cahier des charges c’est que l’on n’ait pas une voix sur mixé devant.
Nous on considère la voix autant comme un instrument que comme une voix.
On voulait surtout que la voix se détache un petit peu dans le mix, chose qui a mon gout est plutôt réussie.
On est un trio il n’y a pas deux guitares sur scène donc la basse prend plus de place et on voulait que cela se retrouve sur Dark Ambers.
C’est un son comme cela que l’on cherchait. On s’est un peu inspiré de VOLBEAT dans le concept. C’est un groupe qui a mon sens ramène une musique des années 50/60 mais remis au gout du jour avec un gros son de maintenant.
On voulait aussi s’inspiré des premier METALLICA, de MOTÖRHEAD avec un son de batterie presque Metal.
C’est ce que l’on visait. Le son a été défini par Symheris et Jelly Ils nous ont proposé cela et on a tout de suite adhéré.
Cela demande plus d’effort sur scène de jouer en trio ?
Marc Dezafit. C’est un travail vraiment différent du studio dans le sens ou sur scène on est trois et il faut que l’on en paraisse cinq.
Il faut bouger et voir de la niaque comme si on était cinq.
Et j’ai envie de te dire qu’a trois tu as moins le droit à l’erreur t’es à poil. Rires !
Lorsque tu as une guitare qui se gaufre, il n’y en a pas une autre derrière laquelle tu peux te cacher.
Tu rates et tu dois recommencer jusqu’à ce que cela soit bon.
Cela nous oblige a avoir une certaine exigence, à faire plus varié avec moins.
Je pense à DANKO JONES qui réussit très bien ce pari tout comme MOTÖRHEAD.
Cela nous a vraiment inspiré. On voulait que tout aille vite, que cela s’installe vite, que tout tienne dans une voiture, ces petites raisons que l’on avait vécu avec l’ancien combo.
Trois pour nous c’est l’idéal.
Avec l’ancienne formation on était quatre et pour nous c’était presque un de trop.
On voulait que cela aille plus vite. Et puis ça nous permet sur des petites dates d’avoir plus de place sur scène et ce n’est pas négligeable.
Vous êtes prêt à jouer partout où on vous accueille ?
Marc Dezafit. Complètement. S’il y a du son et quelqu’un pour s’en occuper, on joue.
Quel est ton meilleur souvenir de concert ?
Marc Dezafit. Ce n’est la date où l’on a forcément le mieux joué.
Le show que j’ai adoré c’est celui du Doctor Feelgood parce que cela faisait plus d’un ana que l’on n’avait pas fait de date et c’était la première fois que l’on présentait Dark Ambers.
On a eu que des bons retours cela nous a vraiment tous soulager et on s’est lis a mieux respirer.
Cela faisait un an et demi que l’on était privé de date.
C’est un truc qui nous a fait quelque chose.
Maintenant on veut faire un maximum de dates en attendant les prochaines compos. Lorsque l’on ne compose pas on est sur scène.
As-tu eu l’opportunité d’aller aux Etats Unis ? !
Marc Dezafit. Non, j’ai plein d’amis qui y sont allé.
Dans quelle ville ou quel état aimerais tu visiter ou jouer ?
Marc Dezafit. Han han très bonne question. Je dirais Nashville.
J’aimerai voir l’ambiance qui en ressort et rencontrer des gens de là-bas.
Pour conclure qu’as-tu envie de rajouter qui te parait important ?
Marc Dezafit. On est un groupe de scène c’est là que l’on existe aussi bon que soit l’Ep.
C’est en concert que les gens doivent venir nous voir s’ils veulent nous faire exister.
On a plusieurs dates qui doivent arriver pour fin 2017.
Dès qu’elles seront confirmées on les communiquera.
On passera par Replica pour que cela soit diffuser un maximum.
Merci pour l’interview.
Marc Dezafit. Je t’en prie, c’est un plaisir. Merci à toi et a très bientôt.
Paris Octobre 2017
Pascal Beaumont