Dimanche 23 juin 2019
4ème et dernier jour du Hellfest, la fatigue se fait sentir nettement. A moins d’avoir moins de 30 ans, il faut admettre qu’enchainer 4 jours de suite aussi intenses, c’est beaucoup. Heureusement pour nous, encore une belle programmation est prévue ce jour, ça motive. On a surtout prévu d’aller voir Clutch, Lynyrd Skynyrd, Lamb of God, Slash et Slayer mais au fil de la journée on se fait happer assez tôt dans la journée par les excellentes prestations de Death Angel, Blackberry Smoke, Nova Twins, Testament et Stone Temple Pilot. Le public semble aimer également. Encore et toujours un très bon son et beaucoup de monde partout. Il fait chaud, la bière coule à flot et les canons à eau sont de sortie pour le plus grand bonheur de tous.
Lynyrd joue un chouille tôt en ce début de soirée, mais leurs nombreux classiques font parfaitement effet même de jour. AH quel bonheur de se refaire Gimme back my bullets ou encore Sweet home Alabama totalement indémodables.
Un savant mélange de groupes récents et anciens rythme cette journée. Lynyrd ayant par exemple un public plus agé que celui de Lamb of God. Mais cela se passe naturellement et sans problème, d’ailleurs il n’y a jamais de problème au Hellfest, les fans de rock sont bien le meilleur public du monde, contrairement à l’image véhiculée.
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Un petit mot sur Slash qui a fait le job très honorablement à une place assez peu envieuse d’avant Slayer et leur adieux très attendus. On a un certain ressenti général de “oui merci Slash, on t’aime bien, c’est gentil d’être venu, ya bien quelques chansons sympas dans ton set mais on veut Slayer”. Le dernier album de Slash et de ses acolytes étant loin d’être leur meilleur, on retiendra surtout les classiques Ghost nightrain ou Anastesia. Une belle prestation générale cependant et l’homme au chapeau a toujours un doigté impeccable malgré la fournaise et la sueur. Chapeau!
Enfin Slayer, pour finir en beauté cette édition 2019. Ils sont là, et probablement pour la toute dernière fois. Un véritable événement qu’aucun fan du groupe ne devait manquer. Obligation absolue. Flammes partout, projos ultra rouges, l’enfer débarque sur scène. Quoi de plus normal au Hellfest après tout. C’est parti pour 90 minutes articulés autour de tous leur plus grands hits. Tom Araya toujours peu bavard lancera tout de même quelques mots en français, comment ça va Hellfest. Peu importe, on est pas la pour le baratin on préfère écouter les tubes s’enchainer tels War painted blood, war ensemble, Hate worldwide, Raining blood, Dead skin mask pour n’en citer que quelques uns. Sur le feu d’artifice final en fin de set, difficile de croire que l’on vient de voir Slayer pour la toute dernière fois en France (espérons que non). Encore une sacrée exclu Hellfest.
Fin de 4 jours intenses. Sur les rotules, littéralement, mais on adore ça. Merci le Hellfest et à l’année prochaine.