jeudi 27 juin 2024

ADX (Phil Didier et fred) // INTERVIEW // L'envol du crépuscule - 30 Avril 2024

 
ADX est un gang que l'on ne présente plus son nom est gravé à jamais au sein du patrimoine du Métal français. Il faut dire que les bougres ont débuté en 1981 et affichent quarante-trois ans de bons et loyaux services sur les scènes Françaises et Étrangères, qui dis mieux ? Impressionnant pas de doute. Un parcours hors norme qui leur a permis de traverser toutes les modes sans jamais renier leur style immédiatement identifiable façonnés au fil du temps ! Un exemple pour toute une génération à l'instar de SORTILEGE, SATAN JOKERS ou encore TRUST qui eux aussi n’ont jamais vraiment disparu. Si leur parcours n'a pas toujours été simple ADX n’a jamais courbé l'échine et a su rester fidèle à ses valeurs. Depuis la sortie d’Ultimatum, Non Serviam et Bestial qui ont tous été accueilli avec un enthousiasme exceptionnel la bande à Phil surfe sur un succès bien mérité et a pu étendre son emprise à travers toute l'Europe. L'inspiration est au rendez-vous grâce à un retour aux sources qui a rassuré les fans de la première heure. L’empire du crépuscule le nouveau méfait de nos Isariens qui déboule quatre ans après Bestial est d'une redoutable efficacité et devrait séduire les jeunes et les moins jeunes tant l'osmose musical est parfaite. On découvre un combo au sommet de son expérience et de son art. Produit de main de maître par Francis Caste au Studio Sainte-Marthe qui a su leur donner le son idéal L’empire du crépuscule est un véritable petit bijoux de speed metal et prouve qu'ADX après toutes ces années s’avère toujours aussi redoutable et efficace. Il n'en fallait pas plus pour que votre serviteur soumette à la question Phil chanteur et Didier batteur tous deux membres fondateur de la formation légendaire accompagné de Frederick Allanic le tout nouveau guitariste. Entretien sympathique avec des musiciens ayant un grand sens de l'humour très aiguisé mais toujours en gardant les pieds sur terre. Bienvenue sur la planète ADX pour un voyage à travers le temps. Magnéto les gars c'est à vous !



Comment s’est déroulé ce premier concert de 2024 solidaire organisé par l'association piranha decibels, en soutien à la lutte contre la maladie de Charcot, avec Loudblast / Adx / Treponem Pal / Bliss of Flesh / Houle

Phil. Très bien. Très bien organisé, très bel endroit, très bon public. Vraiment un bon moment qu’on a passé.

C’était important pour vous de participer à ce fond de soutien pour lutter contre cette maladie ?

Phil. Non seulement c’était bien de jouer contre cette maladie on va dire, et en plus une personne que l’on connaissait est décédée récemment de cette maladie-là. C’était un fan de metal et donc on lui a rendu, j’espère avec les autres groupes un très bel hommage.

Vous nous revenez avec ce superbe album L’empire du crépuscule comment c’est déroulé le processus d’écriture cette fois ci ?


Phil.
On a travaillé comme d’habitude, on avait le temps, on a pris le temps de peaufiner pas mal de morceaux et comme on était à la recherche d’une maison de disque, on n’a pas voulu presser le mouvement. On a voulu faire les choses correctement et je pense que le résultat est plus que correct. On va dire ça comme ça.

Vous venez de signer avec Verycords un gros label (Sortilège, Black Bomb A, Sidilarsen). Comment vous vous sentez comparé à cette époque ou vous avez autoproduit des albums en faisant appel à des fonds de soutien.

Phil. On se sent très bien, on avait déjà travaillé un peu avec Verycords sur le dernier album « Ultimatum », et donc après on a pris des mauvaises décisions. On a voulu notre production, ça a été dans certains domaines bénéfiques mais dans d’autres domaines négatif et Verycords à l’écoute de ce que l’on avait fait a aimé notre travail et nous a repris sous son aile.

Lorsque vous composez écrivez-vous beaucoup de morceaux pour ensuite faire une sélection ?


Phil. On compose généralement au fil de l’eau. Didier apporte une idée, parfois des morceaux entiers. Au début chacun apporte sa petite patte. On dégrossit un peu le tout, on s’envoie par mail des échanges, on essaie d’améliorer tout ça et puis on avance progressivement. Je ne pense pas qu’on est écrit beaucoup de titres en avances.

Fred. Non et puis une fois que le travail a été fait sur pas mal de titres on fait un petit bilan et on s’est dit que dix titres c’était bien, c’était compact il n’y avait pas comme ça peut arriver des morceaux un peu plus faible. C’était bien compact, bien concis donc on s’est dit, c’est bon on y va pour dix morceaux.

Phil tu écris les textes qui sont souvent basé sur des faits historiques, est ce que tu fais beaucoup de recherches en amont pour écrire les paroles d’un nouvel opus ?

Phil. Déjà avec les textes on est à deux avec Didier, après le travail qui est fait dessus c’est vrai que je lis beaucoup, les idées on les a pratiquement dès le départ. Comme on fait de l’historique et du fantastique voire les deux mélangés c’est entre guillemets inépuisables. Donc parfois il y a des sujets qui accrochent tout de suite, on fait un peu de recherche et ce serait bien de faire un texte là-dessus, on se passe les textes, les idées. Cela aboutit en général a des trucs pas trop mal.

Vous avez travaillé avec Francis Caste (Loudblast, No Return, Klone, Arkhon Infaustus...) une fois de plus. C’est un peu devenu le producteur d’ADX. Comment se sont déroulés les sessions d’enregistrements cette fois ci comparé au précédente ?

Phil. Avec Francis ça se passe très très bien parce qu’il a pas mal d’idées et nous aussi. Et les conditions de travail sont très bonnes parce que c’est un bosseur mais toujours dans une ambiance sympa. On bosse ce n’est jamais brusqué, les journées sont longues mais c’est toujours dans une bonne ambiance de travail voire parfois humoristiques (rires). On s’entend très bien avec Francis et je pense que ça se sent dans le résultat parce que les conditions encore une fois sont top avec ce gars-là. On continue avec lui et en plus le pompon, le bonnet du marin c’est ça, le résultat est très bon car quand on a une exigence de son ou des idées il est dedans, il participe ce n’est que du bonheur. Ce n’est pas un être qui dicte le son et sa manière de faire, il est à l’écoute des musiciens et de fil en aiguille le travail se passe très bien.

Est-ce qu’il y a un morceau qui a été un vrai challenge et qui vous a demandé plus de travail et d’investissement personnel ?

Phil. Moi personnellement en studio, tous les morceaux j’en chie (rires). Te dire lequel, le travail de studio dans la vie d’un groupe c’est ce qu’il y a de plus chiant. C’est là que tu te dis je vais faire ça comme ça, et une fois que l’album sort moi je ne réécoute jamais parce que quand j’écoute le morceau je me dis toujours que j’aurais dû faire ça à cet endroit, pourquoi je n’ai pas fait ça mais sinon ça se passe très bien en gros, en global.

L’empire du crépuscule un très beau titre qui a aussi je présume une valeur symbolique ?

Phil. On parlait justement que tous les royaumes, les machins toutes les dictatures un moment ça capote et c’est pour ça que la pochette reprend un peu ça. C’est un mélange, ce n’est pas ciblé. On nous demande qui c’est le roi qui est dessus. Il n’y a pas un roi, on ne sait pas. Il y a des révolutionnaires pour prouver que tôt ou tard tout fout le camp. Le titre par lui-même on avait hésité avec Didier sur plusieurs trucs et Didier a trouvé « l’empire du crépuscule » qui convenait parfaitement à l’ensemble de l’album.

C’est d’ailleurs une très belle pochette de Stan W. Becker. J’ai pensé personnellement à Louis XIV. Rires

Phil. Il y en a qui pense à Louis XVI, Louis XIV il y en a même qui pensait que c’était moi (rires)

Il y a eu beaucoup de changement pour vous ces deux dernières années un nouveau label, un nouveau guitariste Frederick Allanic qui a déjà joué avec vous d’ailleurs sur quelques dates. Fred comment s’est passé ton arrivée et ton intégration ? Cela a été un grand moment je suppose.

Fred. Oui forcément. J’ai commencé à faire des remplacements avec ADX c’était en avril 2022, j’ai fait quelques remplacements pour remplacer Néo, et Nicklaus de temps en temps et finalement les choses ont fait que j’ai remplacé Nicklaus en novembre 2023. C’est là que j’ai fait partie officiellement de la formation et ça s’est forcément bien passé parce que la communauté, les fans sont super sympas donc il n’y a pas eu de problème que ce soit avec les membres de ADX ou l’entourage. De toutes façons ça se passe super bien. Aucun problème donc forcément très content d’atterrir dans un groupe légendaire comme ADX.



Est-ce que tu as participé à l'écriture de ce nouvel opus ?


Fred. En fait on a pas mal bossé avec Didier et Didier est venu avec quatre-vingt-dix pourcent des riffs. Il enregistre au dictaphone ses petits riffs qu’il m’envoie. Je les retravaille pour que cela soit jouable à la guitare. Ensuite j’essaie de faire des arrangements. On bosse un peu tous les deux sur la structure, on s’envoie des fichiers pour valider un peu tout ça et puis effectivement j’ai apporté un morceau “Paradis Royal“. C’est un morceau que j’avais composé il y a bien dix ans déjà.

Phil.
C’est le moins bon mais on va le laisser quand même (rires).

Fred. C’est un travail en commun, chacun amène sa petite touche et on arrive aux titres finaux.

J’ai été surpris d’apprendre le départ de Nicklaus qui était à vos côtés depuis plusieurs années. Est-ce que tu peux m’en dire un peu plus sur sa décision ?


Phil.
Comme dans toutes les familles il y a des divorces, il y a des gens qui veulent faire autre chose. Nicklaus était sur la sellette parce qu’il bossait avec pas mal de groupes. Ça gérait des problèmes non pas humain parce qu’on l’adore ce mec là, ça gênait pour ADX les remplacements de Fred par rapport à Néo et Nicklaus, questions absences quelquefois ça posait des problèmes mais je rassure tout le monde même Nicklaus en premier, c’est un gars adorable, il se disperse beaucoup c’est un virtuose. En plus il n’y a pas de polémique plus que ça. Après il y a des personnes qui extrapolent sur certains trucs il faut les laisser extrapoler. Nous on sait où on en est par rapport à Nicklaus c’est le principal.

Qu’est-ce que ça vous a apporté d'avoir un nouveau guitariste et un nouveau bassiste en l’occurrence Jules Brosset. Est-ce qu’il y a un temps d’adaptation ?

Phil. Déjà ils ferment bien leur gueule (rires). Non ça se passe bien et il n’y a pas quand on répète où quand il y a des concerts ce n’est pas le petit dernier ou les petits derniers, les plus jeunes tout le monde est sur la même longueur d’onde. Question musique pure tous les gens qui sont avec nous sont très doués, ils sont experts dans leur instrument et ils sont à l’écoute des autres et ça se passe bien.

Comment se passe les auditions lorsque vous rechercher un nouveau guitariste ou un bassiste avez-vous des critères spécifiques en tête ?


Phil. Le critère déjà c’est le jeu, la qualité du jeu, on peut déjà le vérifier avec internet pas moi mais les autres, après il y a le personnage en lui-même côté humain. Il faut que le mec soit sympa, à l’écoute, qu’il soit dispo, qu’il ait des idées que l’on voit qu’il peut amener des choses au combo, le côté humain y est pour beaucoup.

“Hors contrôle“ et “Tout en puissance“ sont les deux nouveaux singles. Comment on décide t'on quel titre sera mis en avant ?

Phil. On aurait pu prendre d’autre morceaux mais pour “Hors contrôle“ par exemple c’est le refrain car on pense toujours au public. C’est le genre de refrain qui fait gueuler les gens, on va le lancer en premier pour voir si les gens viennent nous voir en concert. Il y aura toujours des morceaux avec une putain d’ambiance.

Comment te sens tu avec ces nouveaux arrivants, le groupe existe depuis plus de quarante ans ? Est-ce plus simple aujourd’hui pour vous ?

Phil. Dans certains domaines c’était plus simple avant car il y avait plus d’engouement par rapport au groupe, les organisateurs étaient plus sérieux que certains maintenant, faut dire ce qui est. Ça se passait mieux dans certains domaines, dans d’autres domaines c’était la galère aussi. C’est toujours pareil on était plus jeunes on faisait des impasses. C’est pour ça que maintenant on fait en sorte qu’il y est moins de galère.

La Terreur en 1986 et Suprématie sont sortie en 1987. Quels souvenirs gardes-tu de ces deux albums et des enregistrements ? Est ce qu’il y avait quelque chose de magique à cette époque ?


Phil. Oui vu que l’on a fait LaTerreur, Suprématie et le live, on l’a fait avec Laurent Thibaut comme ingénieur du son, qui travaillait au château d’Hérouville pour nous c’était une sommité dans le domaine avec le nombre d’albums étrangers qu’il a fait (Rainbow, Bowie Elton John, etc.) on se sentait un peu péteux déjà. Pareil c’est quelqu’un de très gentil très à l’écoute, un coté plus rock ‘n roll que metal. Cela on s’en est rendu compte après, très bon contact et une très belle expérience. Je sais qu’au niveau du chant il m’a beaucoup apporté parce qu’à l’époque quand tu commences à faire du hard rock metal, quand tu as vingt ans tu beugles dans ton micro sans penser à la technique, avec le peu de technique que je maitrise faut être honnête mais avec ces personnes-là tu apprends un peu ton job et ça c’est super. Donc c’est une époque qui nous a chacun appris. Par exemple le premier album on l’a fait sans métronome. C’était dans un studio parisien un studio garage qui a été renommé et c’était plus punk qu’autre chose, des gens très sympa dans une ambiance rock n roll. On enregistrait la nuit, il n’y avait pas de clip et quand on s’est retrouvé avec d’autres personnes qui eux travaillent au métronome etc. on était un peu à la ramasse. On a pris des habitudes de travail avec ces gens-là qui sont bénéfiques maintenant. Ne serait-ce que le dernier album il est au métronome.

Est-ce que les tournées étaient mieux organisées à vos débuts ?

Phil. En règle générale quand c’étaient des concerts unique c’était mieux organisé. Après les festivals ça commençait à venir parce que là maintenant ce qui est intéressant est de faire les festivals parce que les conditions sont mieux.Ca commençait à venir aussi mais on a eu des très bon concerts même à l’étranger à cette période qui était très bien organisé et ça s’est un peu perdu avec beaucoup d’associations qui ont au lieu de ça, c’est une critique que je fais perso,  beaucoup d’associations qui au lieu de se grouper reste dans leur coin et quand ils appellent un groupe on leur annonce que le prix, nous a des choses à payer on ne peut pas, on est une petite association.. Pourquoi vous ne vous associer pas entre plusieurs associations justement. Ben non, en plus ils se cartonnent entre eux.  Autrement pour y arriver ce n’est pas terrible. Les festivals c’est autre chose. Ça marche, ça ne marche pas trop mal.

Vous prévoyez de jouer dans de grands festivals cette année ?


Phil. Si on nous le propose. Les bons shows j’allai dire en vedette, ce n’est pas la peine, non (rires). En concert unique si on nous fait de belles propositions oui. forcément on va le faire, mais ce qui est le plus intéressant en ce moment ce sont les festivals pour pas mal de raisons dont tout le matériel, la mise en œuvre les plateaux etc. la pub. Ça c’est intéressant.

Avec Weird Visions vous avez eu une ouverture à l’international, les labels allemands se sont intéressés à vous. Un opus en anglais c’était une première pour ADX. Comment as-tu vécu cette période ? Penses-tu que cela aurait pu aller plus loin à l’international ?


Phil. Travailler à l’international ça nous a ouvert des portes mais au début je rappelle à tout le monde qui m’en parle il y avait la version française qui était prévue en même temps et ça ne s’est pas fait. Après la maison de disque nous a simplement laissé tomber donc on a fait quelques concerts avec Gamma Ray à l’époque qui se sont très bien déroulée. Pour reparler de l’anglais et du français nous on a accepté l’anglais pour avoir un plus mais la langue française je le dis et je le répète ça ne gêne pas du tout à l’étranger.

(Didier nous rejoint en fin d’interview.)
Didier comment s’est déroulé le processus conception du nouvel album pour toi ?

Didier. Ça a été un boulot conséquent avec des nouveaux membres surtout parce que j’ai pas mal bossé avec Fred concernant les riffs. C’est surtout avec la voix que je bosse et j’ai besoin d’un guitariste à chaque fois, les riffs à la bouche et j’envoie tout ça à Fred bouche qui traduit. C’était la première fois qu’on bossait ensemble avant je bossais beaucoup avec Julien. C’est Fred qui a pris la relève et ça s’est bien passé lorsqu’il a un peu compris comment on voulait bosser. Pour lui c’était un petit peu nouveau il pensait qu’il était arrivé sur la planète Neptune quand je suis arrivé avec mes riffs à la bouche. On a bien bossé il est intelligent le garçon (rires).

Comment as-tu vécu cette période à l'époque de la sortie de La Terreur et Suprématie ?

Didier.
Les années quatre-vingt c’était une grosse période, c’était un peu la folie il y avait tellement de groupes je ne vais pas dire que ça signait à tout va mais les meilleurs étaient signés entre parenthèse. Il y avait tellement de groupes c’était bien mais maintenant ça devient de plus en plus dur. Les années quatre-vingt 80 c’était l’année folie, c’était les années rock n roll maintenant on arrive sur des années rap ce n’est même pas la peine d’en parler mais on était vachement plus beau rires Y avait de tout du punk du disco du hard rock c’était vraiment on ne va pas dire que c’était mieux avant mais si quand même.

Est-ce que vous n’avez pas l’impression que c’est devenu très sérieux le monde du metal, l’humour semble moins de mise ?

Didier.
Oui je pense, il y a moins de folie. Il faut faire attention à tout ce qu’on dit que ce soit dans le milieu cinéma, dans le milieu des interviews. Avant quand on nous interviewait on se barrait dans des délires, on pouvait raconter des conneries dans les radios libres on était barré sur des trucs bite con fait chier on pouvait y aller à fond maintenant fais gaffe car ça va tellement vite avec les réseaux sociaux qu’on peut être dans la merde vite fait donc faut faire attention.  

Phil. Moi je n’y vais pas alors comme ça…

Quel est le titre qui t’as demandé le plus d'investissement en tant que batteur ?
Didier. Tu sais quand tu vieilli il faut toujours tenir le rythme plus c’est compliqué mais sinon je n’ai pas eu un morceau qui m’a demandé plus de travail. Sinon question physique il y a deux morceaux qui sont très speed où il a fallu que je fasse un peu de muscu juste avant et sortir les noisettes pour « Hors contrôle » et « Paradis royal ».

Quels sont les nouveaux morceaux qui vont être choisi pour compléter la nouvelle setlist ? Est-ce que c’est un choix compliqué ?

Didier.
C’est compliqué par rapport à cet album là ça va pour le single mais tout dépend quand l’opus va sortir. On écoute aussi beaucoup les fans. Nous ça peut être un morceau qui nous botte, il y a un pourcentage de fans qui va nous dire moi j’adore ce morceau là et que nous on ne l’est pas en tête. On écoute les fans et on va voir ce que cela va donner. Pour l’instant on sait à peu près ce que l’on va jouer.

Phil.
Ca devient de plus en plus difficile de faire une setlist parce que vu le nombre d’albums, il y a pas mal de morceau que les gens réclament on ne peut pas tous les faire. Il y a des morceaux que l’on ne peut pas enlever.

Quelles sont les plus belles rencontres de votre carrière ?

Phil.
J’ai bien aimé Laurent Thibaut dans le métier, après on a rencontré pas mal de groupes. Citons Rob Halford. Ma rencontre avec Didier ca je n’oublierais jamais (rires).

Didier.
Phil Lynott
quand on a démarré, mais c’est vrai que dans le milieu artistique on a rencontré beaucoup de monde mais le plus marquant parce qu’on avait fait un show sur M6 c’était Rob Halford très sympa. Le démarrage a été un peu compliqué parce qu’il avait un humour assez « space ». Il voulait des bières et on est arrivé sans bières, il nous a dit de dégagé, après il nous a pris par le cou donc on s’est reculé rires et après ça a bien matché, après on a vu Bruce Dickinson. Tous ces gars-là généralement ça s’est bien passé ainsi que les mecs d’Angra. On a vu plein de monde. Trust un peu plus difficile.

Phil. Voilà le milieu artistique et quelquefois tu as des surprises, tu penses que les mecs sont sympas et comme dans tous les domaines tu as des gens bien et des têtes de cons.

Vous vous êtes connus à l'âge de quinze ans, est-ce que tu pensais que quarante ans après tu donnerais des interviews pour présenter le nouvel album d’ADX ?

Didier.
Non mais on était déjà branché musique. Au niveau de la musique on était déjà dans la même mouvance. On était déjà dans le milieu frontalement. Quand on s’est connu à quinze ans on avait déjà des noms marqués dans le dos, Blackmore, Deep Purple. On était déjà branché dans ces trucs là et comme on écoutait cela a marché tout de suite.

Est-ce que vous avez envie d’ajouter quelque chose d’important ?

Phil. C’est un album important on a eu pas mal de ménages dans la formation avec des nouveaux qui arrivent, faut dire que ce n’est pas facile quand il y a des nouveaux membres. Ils ont parfaitement intégré ADX. C’est album est fait pour les fans on ne changera pas notre ligne de mire. On va faire du ADX, du speed, on fait ce qu’on sait faire et de toute façon on ne sait rien faire d’autre. En 2024 ADX n’est pas mort, il frappe encore !



Interview 30 Avril 2024
Pascal Beaumont / Photo DR
 
Pascal Beaumont et Laurent Machabanski (Traduction / Retranscription)