jeudi 24 juillet 2025

EMERALD MOON (Fabrice DUTOUR Guitars) // INTERVIEW // La signature de Emerald Moon Puissance et Energie au service des Seventies.


Un groupe qui arrive comme un ovni dans le paysage musical de cette année 2025. Un son, une puissance et une énergie qui caressent bien "Emerald Moon", qui rend avec ce disque un excellent hommage à nos années préférées, les fantastiques seventies.
Nous avons le plaisir d'écouter Fabrice DUTOUR, le guitariste du groupe, nous en dire plus sur lui et sur ce projet.



Peux tu nous dire comment s’est crée Emerald Moon ? Comment vous êtes vous rencontrez ?

Fabrice DUTOUR: La genèse de ce projet remonte à septembre 2021. Nous venons, Fred Chapellier et moi, d'enregistrer une composition commune pour le Volume 2 de l'album United Guitars. Celle-ci, de l'écriture à son enregistrement nous donne envie d'aller plus loin. François C Delacoudre est le bassiste de ces cessions et nous décidons logiquement de l'intégrer au projet. De fil en aiguille, le groupe se constitue, j'écris des titres, Fred également. Vanessa Di Mauro, avec qui je partage d'autres aventures musicales nous rejoint. Nous devons enregistrer un album et la participation de Fred à la tournée des Dutronc nous oblige à annuler le studio. Silverheads ne verra jamais le jour, nous n'aurons jamais répété ensemble. Néanmoins, les titres que j'ai composé et sur lesquels Vanessa a écrit des textes sont là et il y a l'envie d'aller au bout. Je propose début 2024 à Laurent Falso de nous rejoindre, puis à Michaal Benjelloun. D'autres compositions viennent compléter le répertoire. L'album est déjà notre priorité. 

Peux-tu te présenter et présenter le groupe ?


Fabrice DUTOUR:  

Fabrice Dutour
Guitars - Vanessa Di Mauro Vocals - Michaal Benjelloun Guitars - François C. Delacoudre Bass - Laurent Falso Drums

J'ai rencontré Michaal Benjelloun sur l'aventure United Guitars, il accompagne Gaelle Buswel depuis ses débuts et joue également dans beaucoup d'autres formations. François C Delacoudre est à la basse, lui aussi a grandement participé à l’aventure United Guitars et a tourné et enregistré avec Laura Cox. Laurent Falso est à la batterie, il a, entre autre enregistré cinq albums avec Jack Bon, période Slim Combo. Vanessa, au chant, a un parcours plus atypique. Même si la musique a toujours fait partie de sa vie, elle n'est devenu professionnelle qu'en 2019. Avant cela, elle était professeur d'anglais. En parallèle, elle a travaillé en studio, enregistré des publicités et trois albums dans un style pop rock. Quant à moi, cela fait des années que je vis de la musique. Après des études en musicologie, j'ai exploré pas mal de styles que ce soit avec des groupes de reprises ou de compositions. J'ai quasiment toujours d'ailleurs eu un projet compo, c'est extrêmement chronophage, ce sont des parcours semés d'embûches, mais il m'est impossible de m'en passer. Mes deux plus grosses aventures jusque-là sont Dyslesia, style Heavy metal, de 2000 à 2010 et Back Roads plus Rock Seventies, les dix années qui ont suivi. Aujourd'hui, j'ai deux tribute band et un duo avec Vanessa. Notre priorité est de développer Emerald Moon, de tourner le plus possible afin de pouvoir vivre essentiellement de notre musique. 

D'où vient l'idée du nom du groupe "Emerald Moon"?

Fabrice DUTOUR: Nous avons longuement hésité sur le nom. À quelques jours de sortir la page du groupe sur les réseaux sociaux, nous n'étions pas encore fixés. Nous avons finalement opté pour un condensé de deux titres de Thin Lizzy : Emerald et Dancing in the Moonlight. Nous avons aimé la connotation visuelle du nom qui était assez facile à décliner sur un plan graphique. 
 



Parle nous de toi Fabrice a quel âge as tu commencé à jouer de la guitare ?

Fabrice DUTOUR: J'avais presque quinze ans. Cela faisait cinq ans que la guitare me trottait dans la tête, depuis que j'avais découvert, grâce à un ami plus âgé que moi, l'album Au cœur de la Nuit de Téléphone. Le déclic se fait à ce moment là. On m'offre une guitare trois ans plus tard, une électrique. Elle va rester près de deux ans sous mon lit. J'avais peur de commencer. Peur de ne pas y arriver, conscient du travail et de l'investissement que cela me demanderait. 
 
Quelles sont tes influences ?

 Fabrice DUTOUR: Après Au cœur de la Nuit, ce sont tous les albums de Téléphone qui m'ont nourri. Et j'ai trouvé d'autres groupes dont les guitares distorsées me faisaient vibrer: ac/dc, Trust, Iron Maiden, Led Zeppelin. Génération Metal Attack et Enfer Magazine, j'ai écouté du Hard, Heavy, Trash une grosse partie des années 80. Je n'ai jamais été shredder, musique instrumentale, très démonstrative, je préférais la fulgurance d'un solo au milieu d'une bonne chanson, technique peut-être, mais musical et avec de l'intention, ce qu'on appelle aussi le feeling. Mes deux guitar hero étaient Gary Moore, l'album We Want Moore est phénoménal et Michael Schenker. Ils le sont encore d'ailleurs. Il y a du blues dans leur jeu et c'est naturellement que je me suis mis à écouter et pratiquer ce style à la fin des années 80. Blues Rock plutôt, évidemment Stevie Ray Vaughan, beaucoup de guitaristes de la fin des années 60, années 70, Gallagher, Clapton, Kossoff, Beck...
J'aime également beaucoup les groupes à deux guitaristes. Lorsque les sons et les personnalités se complètent, avec des moments de twin guitares, Marriott et Frampton dans Humble Pie, Gorham e Robertson dans Thin Lizzy ...

Qu' écoutes tu en ce moment ?

Fabrice DUTOUR: J'écoute toujours beaucoup de musique. Tous les jours. Je suis encore un peu à l'ancienne, c'est à dire que j'écoute un album dans sa globalité, le côté papillonnage de Spotify peut être intéressant pour découvrir, mais après j'aime creuser. Stylistiquement, c'est assez large. Je peux passer d'un Gov't Mule à un vieux Cabrel, à un album de Metheny et revenir à un Markus King, au détour d'un Testament...

Depuis tes débuts le monde a totalement changé. Es-tu attiré par les nouvelles techniques pour enregistrer ou préfères-tu la façon plus traditionnel cad vintage ?

Fabrice DUTOUR: Je suis clairement vintage. J'enregistrais, début 2000, mes maquettes sur un Korg D8, enregistreur numérique 8 pistes, disque dur vite rempli, pas de graveur cd, il faut  transférer sur une carte sd régulièrement, bref... on m'a donné un Mac avec logic audio... lorsque mon D8 a rendu l'âme, l'évidence était de changer d'ère. Mon évidence a été de trouver un D8 d'occasion. C'est encore avec ça que je maquette. 

Après un premier EP en octobre 2024, voici le 1er album sorti en juin 2025 Comment s'est passé l'enregistrement de cet album ?

Fabrice DUTOUR: Le fait que Laurent ait les compétences et le matériel pour enregistrer et mixer un album a été un atout essentiel. On a pu avancer à notre rythme aussi bien pour l'enregistrement de l'album que pour le mixage ou l'édit. De la même manière, Michaal et François peuvent gérer leurs prises chez eux. On peut travailler ensemble ou à distance, c’est très confortable. On a passé, Laurent et moi, le temps nécessaire pour aboutir les titres comme nous le souhaitions. Nous sommes plutôt fiers du résultat. C'est ce que nous souhaitions, de la musique rock des années 70, un son organique avec une production moderne. Nous voulions aussi donner cette impression que tout à été enregistré live. 


Peux tu nous parler de l’écriture des morceaux ?

Fabrice DUTOUR:  Michaal est le compositeur d'un des douze titres, les onze autres, c’est moi. Je travaille seul, développe une idée pour l’aboutir le plus possible, c'est à dire que je maquette l'ensemble du titre, avec batterie, basse et les 2 guitares. Les structures sont figées, les parties de guitares harmonisées également, mais évidemment, la réinterprétation des lignes de chaque instrument est libre pour chacun. Le processus de la création musicale à été en partie dicté par nos emplois du temps respectifs et la distance qui nous sépare. Je dis en partie, car j'ai depuis longtemps l'habitude de composer ainsi. Mais avec Emerald Moon, quelques compositions issues de l’émulation de cessions de répétition ne me déplairaient pas…
La musique arrive donc en premier puis Vanessa écrit les textes et les mélodies. Elle s'inspire de l'ambiance du morceau pour trouver un thème à aborder. Ce sont souvent des thèmes larges, de société pour que tout le monde puisse s'identifier. Par exemple, le texte de la chanson What You're Told est inspiré de cette période difficile du covid mais pas que...Plus généralement, cette chanson parle du conformisme et de cette pression sociétale pour toujours rentrer dans des cases. 
Lorsque je suis en phase d'écriture, je stocke mes idées de riffs au fur et à mesure dans mon téléphone tout comme Vanessa, qui, je pense (je sais), a déjà une bonne partie des textes pour le deuxième album. 
 

Le son est extrêmement rock, très années 70, cette puissance et cette énergie vous va a ravir. On a hâte de vous voir sur scène.Avez vous un concert « en vue » à Paris ?

Fabrice DUTOUR: Merci ! Le plaisir est ce qui nous guide dans notre métier de musicien. C’est une chance infinie de vivre de notre passion. C’est déjà vrai lorsque l’on joue la musique des autres, c’est encore plus intense lorsque l’on défend ses propres chansons sur scène. 
En effet, nous envisageons une date sur Paris en 2026. Nous travaillons sur la programmation actuellement et Paris fait évidemment partie de nos objectifs, Michaal et François y vivant, il faut qu'ils puissent jouer à domicile  ;)
 
Peux tu nous dire quelques mots sur la pochette ?

Fabrice DUTOUR: La pochette a été réalisée par Vanessa. Nous recherchions un univers psychédélique, coloré, quelque chose qui ressemble à notre musique, haut en couleurs.  Elle tranche avec la pochette sombre et minimaliste de l'EP qui dépeint une demi-lune verte sur un fond noir et qui a donné naissance à un beau vinyle bicolore noir et vert. Et pourtant le fil conducteur de la lune est toujours là. 
D'ailleurs, il est question de couleurs dans plusieurs titres de l'album "Shrinking Violet" "Show Me Your Colours". Il y a eu beaucoup d'autres propositions de pochettes mais celle-ci a retenu notre attention et il semblerait que le public l'apprécie aussi. Tant mieux ! 
 
Quels sont tes projets à venir ?


Fabrice DUTOUR: Évidemment nous nous projetons déjà sur un nouvel album pour 2027. 
The Sky's The Limit est sorti le 13 juin, via Inouïe Distribution, et nous étions sur scène ce jour-là, ainsi que les trois jours qui ont suivi. La scène est l'endroit où nous nous exprimons le mieux. On travaille donc déjà sur la programmation 2026 pour faire un maximum de concerts avec ce projet qui nous tient à cœur. Nous avons déjà quelques dates de calé mais il est encore trop tôt pour vous les dévoiler...Stay tuned ! 
 
As-tu envie de rajouter quelque chose, de faire passer un message ?

Fabrice DUTOUR: J'aimerais dire aux gens de continuer à être curieux, de continuer à écouter de la musique et à faire des découvertes musicales et de venir aux concerts. On a hâte de retrouver la scène et notre public. La musique est une thérapie et un moyen de créer de la cohésion, de rassembler. Si nous pouvons à notre petit niveau être initiateur de bien-être alors le pari est gagné.

A voir “Rock n’ Roll Soul”  ICI 





Juillet 2025
Interview Thierry Cattier 
Photos : DR


mardi 8 juillet 2025

PACOME ROTONDO // INTERVIEW // Un jeune prodige de 22 ans - juillet 2025

 
Aujourd'hui, voici une belle occasion de rentrer dans l'univers de Pacôme ROTONDO, jeune homme de 22 ans, avec son jeu de guitare explosif et survolté, mêlé à une voix rocailleuse et puissante.

Pacôme ROTONDO nous transporte dans son univers Rock Blues avec la sortie de son deuxième album.

Afin de pouvoir découvrir qui se cache derrière ce tout jeune phénomène, nous avons pu nous entretenir avec lui pour le connaître un peu mieux.


A quel age as tu commencé à jouer de la guitare ?

Pacôme ROTONDO: J’ai commencé la guitare à l’âge de 9 ans. Dans une petite école de guitare classique qui était dans mon village. Pas grand chose de rock n roll, mais cela m’a transmis le virus de la musique ! Puis j’ai eu d’autres professeurs, en guitare électrique, et la c’était la revelation totale ! 

Quelles sont tes premières influences musicales et quels sont les groupes qui t'ont donné envie de faire de la musique ? 

Pacôme ROTONDO: J’ai souvenir de mon père qui écoutait Calvin Russel et Gary Moore. Ma mère quant à elle était plutôt accès Depeche Mode ou Seal…A l’adolescence j’ai eu une grosse période hard rock/metal (qu’on retrouve dans ma musique). J’ai souvenir d’un « Rock Hard » avec un CD qui ouvre par  « Crusader » de Saxon suivi de « Triumph and Power » de Grand Magus. C’était une vraie revelation, cela m’a profondément marqué quand jai découvert ces deux morceaux.  Je pense que toute cette vague de guitar hero (Zakk Wylde, Angus Young, Richie Faulkner, Kiko Loureiro, etc etc) m’ont donné envie de travailler et d’aller plus loin avec l’instrument. Encore aujourd’hui, je me qualifie comme un boulimique de musique, j’aime énormément de style, et je ne me cantonne pas a quelque chose de stylistiquement bien précis.  Cela doit se ressentir dans ma musique. C’est un mix de tout ce que j’aime. Les groupes que j’écoute en ce moment sont Little Milton, Howard Tate, Rush, Freddie King, Black Label Society,…
 
En octobre 2023 tu sors ton 1er album "World of confusion" aujourdhui avec ce deuxieme album peut on parler d'evolution ?

Pacôme ROTONDO: Oui c’est clairement une evolution. Ce deuxième album s’inscrit dans la lignée du 1er. Je le vois comme une suite logique. A mon sens, plus aboutit que le 1er album. L’ajout du clavier apporte quelque chose de significatif et permet d’explorer des ambiances/climats musicaux dans lesquels il était compliqué d’aller avec la formule trio du 1er album. Les deux albums sont complémentaires mais différents ! 
 
Comment procédes tu pour la création des titres ? 

Pacôme ROTONDO: Il n’y a pas de recette miracle ou de marche a suivre. Chaque titre vient de manière singulière. Les idées viennent dans l’ordre logique du morceau, ou non. Après c’est une mise en commun et une construction avec les instrumentistes qui m’accompagnent. Le travail d’écriture a débuté en Décembre 2023 et nous sommes parti enregistrer l’album en Novembre 2024.

Parles nous de ta façon de travailler en studio ?
Comment s'est passé l'enregistrement de "Crimson Reverie" ?


L’album a été enregistré en Novembre 2024, dans la Loire, à Renaison (le village ou j’ai grandi, celui ou j’ai pris mes 1ers cours de guitare, celui ou la pochette d’album a été prise, et ou vis le graphiste qui travaille sur le projet !) au Studio les Tontons Flingueurs par Pascal Coquard. Pascal a aussi réalisé les mix. L’enregistrement s’est relativement bien déroulé, nous avons essuyé quelques pannes techniques (notamment pour l’Orgue Hammond) qui nous ont un peu fait peur, mais tout a été réglé ! Nous avons enregistré en direct, tous dans la même pièce, en même temps? A l’ancienne quoi. Les amplis étaient isolés dans d’autres pièces mais nous étions tous dans une cabine commune, comme en live. Il y a quelque « re re » sur les guitares et les claviers, mais c’est assez minime. J’ai préféré garder le côté « one shoot » de certaines prises, qui mettent en avant la fougue et l’énergie. Toutes les voix définitives ont quant à elle étaient réalisées deux semaines après enregistrement, dont début décembre 2024. En terme de matériel, j’ai utilisé deux amplis, un Marshall JTM45 pour les guitares électriques et un Fender Blues DeVille pour le Dobro. Il  n’y a pas de guitare acoustique (promis une 12 cordes sur For What it’s Worth ») sur l’album . Le titre « A Man Needs » est enregistré au Doboro !

Quel sont les musiciens qui t'entourent sur l'album ?

Pacôme ROTONDO: Sacha Fuhrmann (Batterie), Nathan Bechet (Basse) et Paul Gervreau (Clavier/Piano/Orgue). Je rajouterais Pascal Coquard, notre ingénieur son, qui a une part importante dans le son global du groupe.
 
Comment est venue l'idée d'invité Raoul Chichin sur l’album?

Pacôme ROTONDO: Inviter Raoul, sur For what it’s worth, était comme une evidence. Avec Raoul nous avons certes la musique en commun, mais nous partageons aussi beaucoup d’autres choses. Hormis le côté « featuring », la démarche était plus d’inviter un copain pour jouer un titre que nous aimons et essayer de le réarranger à notre sauce !

Peux tu nous dire quelques mots sur la pochette ?


Pacôme ROTONDO: La photo a été prise dans le village ou j’ai grandi ? Cette arbre a une signification assez personnelle puisqu’il est quelques minutes à pieds d’où j’ai grandi. Hormis mon coté chauvin, je trouvais ça très photogénique et propices a une pochette d’album. La mise en abime est un clin d’oeil à Pink Floyd. De manière plus générale, la pochette est un subtil hommage à Led Zeppelin, qui est un de mes groupes favoris. La photo a été réalisé par Benjamin Allou, le graphiste qui s’est occupé de la conception visuelle et la mise en page de l’album.
 
Quels sont tes projets à venir ?

Pacôme ROTONDO: Tout d’abord c’est de défendre ce projet en live ! Parcourir les routes et écumer les scènes avec « Pacôme Rotondo » le plus possible. J’ai vraiment à coeur de partager ma musique et de transmette les émotions au public. Je pense qu’en live le projet a une tout autre dimension, et que la scène nous tire vers le haut.J’ai aussi monté, avec une autre équipe un hommage à Freddie King : Freddie’s Kings. Section de cuivre, piano, basse, batterie et évidemment guitare chant, c’est une grosse fête sur scène. Freddie King a une place importante dans mon univers musical, c’est pourquoi c’était tout naturel de lui rendre hommage ! 
Un troisième album est en cours de réflexion aussi ! 

As-tu envie de rajouter quelque chose, de faire passer un message ? 

Pacôme ROTONDO: Merci pour cette interview ! 




Juillet 2025
Interview Thierry Cattier 
Photos : Virgil Dupin