mardi 14 mai 2019

LANDMVRKS (Florent Salfati Chanteur) // interview // Blistering ... Janvier 2019.


Si DAGOBA est le leader absolu de la scène Marseillaise et est devenu au fil des années une icône Metal de la scène française. Il semblerait que depuis quelques années Marseille soit devenu un nid à Metal avec l’éclosion d’une multitude de combos Marseillais plus efficace les uns que les autres comme I MACHINE, ACOD ou encore LANDMVRKS qui d’emblée vient de placer la barre très haute avec Fantasy leur deuxième opus qui s’avère être un hymne redoutable au Metalcore. Il faut dire que les bougres ont sillonnée l’Europe en long et en large depuis la sortie de leur première offrande Métallique Hollow. Un véritable marathon aux côté de NOVELISTS, WHILE SHE SLEEPS ou de NAPOLEON. Un périple qui les a même emmenés en Angleterre le pays ou les Froggies ne sont pas forcément en odeur de sainteté ! Cerise sur le gâteau le gang Marseillais a pu sévir sur la scène du Download  ce 17 Juin 2018 ou l’accueil a été au-delà de leur espérance. Vous l’avez compris il va falloir désormais tenir compte de LANDMARVKS dans les années avenir ! Fantasy valeur permettre de jouer dans la cours des grands ! Il n'en fallait pas plus pour Shooting Idols pour s'entretenir avec Florent le chanteur et producteur de l’album, indispensable pour décrypter le mystère LANDMVRKS ! Magnéto Florent c’est à toi




Quels souvenirs gardes tu des deux concerts que vous avez donné en Allemagne les 7 et 8 septembre ?


Florent Salfati.
C'était fantastique. On y est allé pour jouer mors des deux derniers shows de 18 miles avec qui nous avons tourné l'année dernière. Ce sont devenu de bons amis, du coup ils nous ont invités sur leur Farewell tour. Il y avait une superbe ambiance, les gens étaient super réactifs et les salles étaient pleines. C'était cool.

Au mois d'aout vous avez ouvert sur toute la tournée de NAPOLEON !

Florent Salfati. Oui, c'était un super moment. On était très décontracté c'était en plein mois d'aout, on y est allé à la cool. On a passé un bon moment, les musiciens de NAPOLEON sont super sympa. Ca nous a permis de revoir des fans qui nous attendaient depuis longtemps dans certaines villes. On a aussi pu jouer dans des villes ou l'on n'avait jamais été et on a été très bien accueilli.

Est qu'il a des évènements qui t'ont marquées lors de toutes ces dates que vous avez effectué ?


Florent Salfati. Oui, on a failli tourner un clip sur l'autoroute mais on a raté le coche. On a été bloqué pendant 1h30 si ce n'est plus sur l'autoroute juste avant un concert. Du coup on est arrivé sur le lieu un quart d'heure avant de monter sur scène. On est arrivé dans la salle, on a déchargé et on a joué direct. Lorsque nous étions bloqués, notre guitariste est monté sur le capot et a commencé à jouer de la guitare devant tout le monde. Les gens n'ont pas trop rigolé, ils n'étaient pas très fun. On s'est bien marré, on a filmé deux trois vidéos et puis on s'est dit qu'on allait tourner un clip. On a commencé à sortir la batterie et c'est a ce moment là que le trafic a repris.

Quel souvenir gardes-tu de votre participation au Download festival le 17 Juin 2018 ?

Florent Salfati.  C'était énorme. C'était notre premier gros festival. En 2016 on avait fait une petite apparition au hellfest, on a joué sur une petite scène. Au download aussi mais elle était plus conséquente. C'était vraiment bien. On était bien placé au niveau de l'horaire. Le public était présent et ultra réactif. C'était une super expérience pour nous. C'était génial.

Vous avez beaucoup tourné à l'étranger comme en Italie, en Angleterre, en Belgique, dans les pays de l'est c'est plus difficile de trouver des dates en France ?

Florent Salfati. Oui, c'est un peu bizarre comme réflexion. Lorsque tu es un combo français éventuellement tu as du mal a sortir de la France mais en même temps si tu joue dans un style comme le notre dont les Européens sont très friands comme les pays de l'est, l'Allemagne voir même l'Espagne. Pour nous c'est plus compliquer de tourner en France que dans le reste de l'Europe. C'est peut être culturel. J'ai l'impression que la culture Metal est plus ancrée dans les pays de l'est que chez nous. On a toujours plus de facilité pour jouer ailleurs que chez nous.

Ca se passe comment pour vous en Angleterre ?

Florent Salfati.  On n’a pas assez expérimenté la chose. On y est allé une fois au début du groupe. C'était un peu compliqué car on n'avait pas trop de contact, ni d'attente nous concernant. Du coup il n'y avait pas grand monde, c'était des conditions un peu roots. On s'en ait fait une idée un peu galère. Ensuite nous y sommes retournés avec NOVELISTS cette année et tout a été totalement différent. On ne sait pas si c'est parce qu'ils ont un énorme public la bas, ils étaient tête d'affiche et ont forcément un bon public en Angleterre ou parce que c'était mieux organisé mais on s'est retrouvé à jouer dans de très belle salle et ion a passé un super bon moment.  Mais pour être tout a fait honnête on nous a toujours dis que en Angleterre c'était très compliqué de booké des dates. Il faut s'accrocher.  

Vous êtes très proche de NOVELISTS comment les avez vous rencontré ?

Florent Salfati. Il y a huit ans notre guitariste Nico avait créé une association qui organisait des concerts à Marseille. Il avait fait jouer à l'époque à Marseille l'ancien combo A Call To Sincerity de ce qui allait devenir NOVELISTS. Au sein de cette formation il y avait beaucoup de musiciens de l'actuel NOVELISTS. De la ils ont sympathisé et il a gardé le contact. Par la suite Nico il y a deux ans est allé vivre à Berlin, il s'est alors mis en colocation avec le bassiste de NOVELISTS. On est vraiment proche d'eux, on se voit souvent, ce sont des potes.  

Comment s'est déroulé le processus de composition de Fantasy votre deuxième album ?

Florent Salfati.  Le processus de composition a été très étalé dans le temps. En fait on a commencé a écrire pour Fantasy avant même que notre premier opus sorte. Lorsque l'on a finis d'écrire pour le premier on a de suite développé des idées pour la suite. On a travaillé pendant deux ans au niveau de l'écriture. On écrit constamment car on a des idées en permanence. Ensuite il y a une espèce de gros rush généralement  à la dernière minute pour finaliser les détails et enregistrer.

Ce qui veut dire que vous avez déjà des morceaux d'écrits pour votre troisième album ?

Florent Salfati. Oui mais il n'y en a pas tant que ça. On n'a pas non plus écrit quarante titres. Comme on a notre propre studio d'enregistrement on peut se permettre de faire des démos de qualités spontanément et on voit de suite si ca fonctionne ou pas, si ca nous convient ou pas. Si on ne les apprécie pas les morceaux restent au stade de démo.  

Vous ne les retravaillez pas par la suite ?


Florent Salfati.  Non très rarement. Mais ca peut arriver. Pour Fantasy, l'interlude qui est l'avant dernier morceau a été composé peut être avant le premier opus, il y a au moins deux ou trois ans. Donc on peut récupérer des trucs mais généralement on essaye de garder ce qui est frais. Je ne pense pas que les idées que l'on a développé dans l'album d'avant et qu'on a pas garder seront utilisées sur le prochain. On va partir sur quelque chose de neuf.

La pochette est très en décalage avec la musique quel est l'idée que vous vouliez développer ?


Florent Salfati. Oui, j'avoue ! Rires Mais c'était le but. On a mis un v car c'est juste notre petite marque de fabrique. Mais il ne représente pas grand chose en soi. On voulait que la pochette soit en décalage avec elle même. Elle est très colorée, elle envoie une image très belle. Elle est classieuse et élégante et en même temps tu as un cheval vivant qui se fait transpercer par une barre et qui a l'air de souffrir. C'est une métaphore par rapporta ce que l'on trouve musicalement a l'intérieur de l'album.

Vous avez déclaré que: "Fantasy" représentait un voyage introspectif dans l'esprit de quelqu'un" ?

Florent Salfati. Rires ! C'est une citation cosmique ! Rires ! Ce n'est pas un album concept du tout. On s'est juste rendu compte que les thèmes étaient centraliser.Ca parle de la vie en général, d'histoires d'amours, de détresse, des maux de l'homme d'une manière générale. C'est assez sombre. On s'est rendu compte que finalement que peu importe les petites variations des textes et les directions empruntés, tout revient à la même chose. C'est une réflexion qui est assez universelle mais juste ce que pourrait vivre n'importe qui, c'est simplement mis en chanson. C'est assez abstrait mais en même temps pas tant que ça. C'est super introspectif par rapport au fait que ce sont des histoires qui viennent de moi et c'est simple car se sont des histoires de la vie finalement.

« Scars » votre premier single signifie cicatrices quels sont les votre ?

Florent Salfati.  C'est la vie, l'amour ! Rires Le thème principal c'est l'amour mais dans le sens profond et sombre. C'est ce qui laisse surement le plus de cicatrices.

Quel est le thème de Fantasy votre deuxième single?


Florent Salfati. C'est un peu le même concept de décalage. Il y a la soirée dans le clip, c'est ce qui est en surface. On voit le champagne, les beaux costumes. Et puis au fur a mesure que le clip avance tu te rends compte qu'il y a des vices cachés. Il y a des personnes pas nettes. Comme la scène du baiser, tu vois que les gens expulsent leurs pulsions. C'est un peu ce délire.  

Est-ce que l'on est dans la réalité ou le fantasme ?

Florent Salfati. "Fantasy" peut être aussi interprété comme un fantasme. Mais ca peut être aussi quelque chose de fantastique ou de fantasmagorique. Il y a un peu de tout ça. Est t'on dans le rêve ou la réalité? Est ce que je vois est la réalité ou est ce qu'il faut creuser derrière? Il y a un paradoxe en permanence même dans la beauté il y a une part d'ombre. On a tourné les deux clips dans deux châteaux différents.

Pour le clip de Blistering on vous voit sur scène c'est un vrai concert ?

Florent Salfati. Oui, ce sont des extraits de plusieurs concerts. Il y a des images de shows que l'on avait faits lors de notre première partie de While She Sleeps. On avait ouvert pour eux sur trois dates françaises. On en a profité à ce moment-là pour filmer quelques plans. Les autres plans ont été filmés lors des tournées que l’on a faites avec NOVELISTS. Il y a aussi quelques scènes qui ont été faite lors de notre passage au Download.


L’idée c’est de montrer comment vous êtes sur scène ?

Florent Salfati.  Voilà c’est ça. On s’est dit que l’on avait installé notre image c’est bien et on est content de la constance du truc. Maintenant peut être que le public a envie de voir comment on est sur scène et ce que donne un de nos concert. On s’est dit que ce serait une bonne idée de faire un clip live pour nous présenter en version live.

Vous gérez tout de A à Z depuis votre premier opus ?
Shawter. Oui c’est ça. Tout nous nous sommes chargés de toute la partie production sonore à Marseille.



Est-ce que c’est un avantage ou un inconvénient de tout contrôler ?


Florent Salfati. Il y a beaucoup plus d’avantages qu’autre chose. Ensuite il faut dire que pour Nico et moi c’est notre métier à la base. Nous sommes tous les deux ingénieurs du son en studio depuis un bon moment. Donc c’est notre domaine on y va pas à l’aveugle. On comprend bien le truc. Mais c’est vrai que faire ça tout seul tu peux vite t’embourber. Pour avoir du recul seul c’est compliqué. Après ça a vraiment des avantages, on peut se permettre de faire des démos, de commencer à les mixer pour voir si ça sonne bien, si on continue ou pas. Si on améliore ou pas et puis on peut faire de modifications immédiatement en studio. Mais c’est vrai que d’un autre coté tu peux perdre du temps a enregistrer, à revenir sur les morceaux éventuellement. On peut aussi se prendre énormément la tête au niveau du mixage. Tu peux y passer beaucoup de temps et recommencer mille fois. Tu n’as jamais la touche finale. Au niveau de la composition pur, on n’est pas dans cet état d’esprit. Lorsque l’on a terminé un morceau et que l’on en est content, on ne se dit pas que l’on va rajouter 14 000 violons et continuer avec une orchestration. S’il y a trois plans de guitares et que le titre est bon, on le garde. On se décide assez rapidement à ce niveau-là. C’est un avantage de pouvoir tout gérer seul. Ensuite l’avantage que l’on aurait en confiant la production à quelqu’un d’autre c’est d’avoir un avis extérieur, quelqu’un qui pourrait enrichir encore plus les compos. On développera cela peut être pour le prochain opus.

C’est quelque chose qui vous tente ?


Florent Salfati.  Ou bien sûr, ça nous tente. On ne cherche pas un grand nom de la production mais pas non plus ……..Si on commence a travaillé avec quelqu’un il faudrait qu’il soit compétent et qu’il nous inspire.  Mais ce serait intéressant a développer pour peut-être éviter de faire le même opus.

Plutôt français ou étranger ?

Florent Salfati.
Plutôt étranger. Notre scène vient des Etats Unis. Je sais que les gars de GOJIRA ont monté leur studio aux USA, on aimerait bien travailler avec eux. En France il y a des gens compétents.

Vous avez énormément tourné ces dernières années penses-tu que cela ait eu un impact sur vos compositions ?

Florent Salfati.  Inconsciemment peut être. Mais on en est pas encore là, on ne joue pas dans des grandes salles pour voir comment les gens réagissent exclusivement à notre musique. Mais cela doit jouer quand même. Mais à la composition on ne se dit pas qu’on va écrire dans cette optique-là. Lorsque nous avons fini un morceau, on se dit que celui-là il y a un moyen qu’en live ça donne quelque chose. Peut-être que cela sera déterminant pour le choix des titres que l’on va interpréter sur scène. Mais a la composition pas tant que cela, ça doit avoir un impact forcément mais je pense que c’est plutôt de l’ordre de l’inconscient. On a vu vis-à-vis de notre premier opus quel chanson faisait mouche ou pas sur scène.  

Comment choisissez-vous les titres que vous allez interpréter sur scène

Florent Salfati. Oui, plus la mer que l'océan. C'est clairement mon élément. C'est une partie essentielle de ma vie. Quand j'arrêterai de faire de la musique, je continuerai à faire de la plongée. J'ai envie de dire que c'est presque la passion numéro 1 de ma vie.

Tu as été déçu par certaines maisons de disques avec qui tu as travaillé ?

Florent Salfati. Non, je n'ai pas été déçu mais je pense que si on a un projet très ambitieux, si une formation crois à 100 pourcent à son projet et pense tenir un album absolument génial mais qui nécessite un budget de 100 000 Euros car il lui faut un orchestre symphonique ou les coeurs de l'armée rouge : aucun label ne lui signera un chèque d'un tel montant pour le produire. Dans ce cas, si on croit à son idée, il n'y a pas d'autres solutions que de le financer soi-même. Après, on a toujours besoin des réseaux, des labels pour promouvoir un combo et vendre des albums. Mais en terme de production pure, si aucun label n'est apte à te signer le chèque dont tu estimes devoir investir dans ton disque, je ne vois pas d'autres solutions que de mettre l'argent soi-même.

Avoir signé avec une maison de disques comme Verycords/Sony représente selon toi un nouveau départ ?

Florent Salfati. Chaque collaboration avec un label est un nouveau départ. Chaque maison de disques a un réseau plus ou moins puissant en fonction de son historique et des territoires impactées. Une nouvelle signature est forcément une nouvelle aventure pour un combo.

DAGOBA existe depuis plus de vingt ans, est-ce qu'il y a une période que tu apprécies plus particulièrement ?

Florent Salfati. Je dirai la formation du combo. C'est toujours excitant lorsque l'on se rencontre et que l'on met tout en oeuvre pour s'auto convaincre que maintenant notre vie c'est ça et qu'il faut que l'on fasse tout pour vivre de notre musique. Lorsque tout le monde autour de toi te demande si tu fais du Rap ou de la variété et que tu réponds que tu fais du Metal, les gens écartent les yeux. Ils te poussent à t'orienter vers une autre voie. On à lutter contre vents et marée car c'était du Metal que l'on voulait faire et non du Rap ou de la variété. Cette période un peu seul contre tous, obstiné avec la fougue de l'adolescence, c'était un bon moment de DAGOBA.

Est-ce que ce n'était pas plus facile à l'époque où vous avez débuté ?

Florent Salfati. A la fois oui et non. Techniquement c'était plus compliqué car aujourd'hui c'est très facile d'enregistrer des démos, d'avoir du son, d'avoir accès à YouTube pour comprendre comment on installe une batterie, comment on branche une guitare. Cela te permet de faire tes premières démos à la maison et obtenir un produit présentable. Par contre, avec le carnage d'internet sur les ventes d'albums cela rends les choses beaucoup plus difficiles. Combien de formations ont des centaines de milliers d'abonnés sur leur page Facebook et galèrent pour jouer en France en montant sur scène pour 200 Euros par soir. C'est ultra compliqué et il ne faut pas essayer de nous faire croire que tout est dû à internet. Tous les groupes qui se font viander leur discographie sans jamais avoir vendu un opus, ça malheureusement c'est quelque chose qui existe et qu'ils n'auraient pas connu dans les années 80/90. Dans le passé, ils auraient eu plus de mal à produire leur démo ainsi qu'à trouver un label et des concerts. S'il n'y avait pas eu cette crise et ce pillage en règle qui existe sur le web, ils auraient certainement eu un peu plus de revenu. Cela permet de se professionnaliser et de s'investir à 100 pourcent dans la musique. Au final, cela génèrerait plus de culture pour tout le monde en France et ailleurs. C'est une équation assez difficile à résoudre mais il faut vivre avec son temps et trouver le moyen de survivre ou vivre de sa passion. Il faut pouvoir continuer sur ce chemin en profitant. Nous on vit de la musique, de nos riffs et c'est déjà une super récompense.

Récemment, vous avez eu l'occasion d'aller jouer au Japon que retires-tu de cette expérience ?

Florent Salfati. Auparavant, on avait refusé quatre fois d'y aller soit parce que l'on était aux Etats-Unis, en Europe ou encore parce que l'on avait des dates importantes en France. De ce fait, on était très attendu par le public japonais, on a choisi de mettre la priorité sur ce territoire. Ils nous attendaient depuis relativement longtemps et on a eu un accueil incroyable. Cela a vraiment dépassé toutes nos espérances. On compte y retourner relativement vite parce que les promoteurs, les labels et même nous ; nous nous sommes rendu compte qu'il y avait une grosse demande pour notre musique là-bas. On ne va donc pas se priver d'y retourner le plus souvent possible.

Qu'est-ce qui t'as le plus surpris au Japon ?


Florent Salfati. Le fanatisme. C'est incroyable, le public est complètement fou. Ils nous ont couvert de cadeaux, ils faisaient la queue pour nous voir du début de l'après-midi jusque tard dans la nuit. Je dirai qu'il a chez un fanatisme exacerbé et un respect incroyable.

Black Nova est sorti le 25 aout 2017. Es-tu satisfait des retours ?


Florent Salfati. Je suis ultra satisfait. C'est la première fois de notre carrière que l'on des chroniques unanimes. Avec ce changement de line-up on était pas mal attendu au tournant, toutes ces chroniques qui disent du bien de Black Nova ont tempérer les propos de ceux qui espéraient notre chute. C'est une belle récompense.

Est-ce que tu as été surpris par toutes ces polémiques sur les réseaux sociaux concernant votre changement de line-up ?

Florent Salfati.
Non, pas du tout. Tout simplement parce qu'il y avait quelqu'un dans le groupe qui n'espérait que ça et qui a œuvré dans l'ombre depuis des années pour préparer cette sortie-là. On s'y attendait et on a eu la réponse qu'il fallait. On a fait le dos rond le temps que l'album sorte. Il fallait prouver à tout le monde que cette personne n'était pas du tout indispensable à notre musique.

Pour conclure, qu'as-tu envie de rajouter qui te parait important ?

Florent Salfati. Tout d'abord, je voudrais remercier tous les gens qui nous ont fait confiance et qui nous ont soutenus pour la sortie de Black Nova. Si je veux faire mon vieux réac, je dirais que si toutes les personnes qui ont aimé cet opus que ce soit en streaming ou en téléchargement n'hésite pas à l'acheter en version physique parce que ça reste la manière la plus viable de soutenir DAGOBA surtout que cette fois-ci on est producteur. On a vraiment tout investi pour pouvoir le sortir. N'hésitez pas à faire ce geste pour le soutenir.

Il y a plusieurs versions...

Florent Salfati.
Il existe une édition limitée, une édition vinyle, une crystal et une version japonaise où on a rajouté des morceaux de la pré-production.


Janvier 2019.
Pascal Beaumont