Pouvez-vous vous présenter ainsi que le groupe ?
Robin LAPALUT : Salut, moi c'est Robin. Je suis guitariste.
Julien GIRAUD : Salut, moi c'est Julien. Je suis le batteur et nous sommes le groupe Riviera Paradise.
Comment vous êtes vous rencontrer et former le groupe ?
Robin LAPALUT : Le groupe a démarrée en 2014 mais il y avait un autre line-up. C'était un autre guitariste que Robin et notre bassiste Florent Gayat. On s'était rencontrés pour monter un répertoire de reprises influencé blues/rock. On a développé notre répertoire comme ça et petit à petit nous avons eu l'envie d'aller plutôt vers la composition personnelle, d'apporter un petit peu de notre patte à tout ça. Et c'est vraiment à partir de 2018 qu'on a pris la décision, bien qu'on avait déjà essayé de faire quelques petites choses, d'aller vraiment vers la composition. Donc nous essayons de trouver un chanteur car le guitariste voulait vraiment se concentrer sur la guitare et nous souhaitions qu'il y ait vraiment un chanteur qui prenne le lead. Et donc à partir de ce moment là, 2018, on part vers de la composition. On publie une annonce pour trouver un chanteur. La première personne qui se manifeste, vraiment c'était trop bien. Il nous envoie quelques demos et on constate qu'il a déjà un vécu sur la scène rock. On se rencontre, on se met à jouer ensemble, ça fusionne, nickel ! De là, on a composé un premier EP qu'on a appelé "Riviera Paradise". Notre premier EP sorti en 2019. Et puis, ensuite, un 2e EP qui a été un peu chamboulé par le Covid, on va dire ça. En fait on avait commencé à l'enregistrer en 2020. Le Covid arrive donc on l'enregistre un peu à distance. On essaie de se voir mais ce n'était pas facile. C'est là qu'il y a eu changement de line-up. A la suite du Covid l'ancien guitariste est parti vers d'autres horizons. Il ne pouvait plus continuer sur ce projet là. Non pas un problème humain mais ça été un changement de vie pour lui. Donc comme je connaissais déjà Robin j'avais très envie, un jour, de faire quelque chose avec lui. Je lui ai proposé "Robin ça te brancherait un petit groupe de rock !? Riviera Paradise." Il en avait déjà entendu parler.
Robin LAPALUT : C'est ça ! connaissant déjà Riviera Paradise, j'étais carrément chaud et c'est parti. Du coup on a jammé et je suis venu faire une audition, entre guillemets, pour voir. Après ils m'ont demandé de travailler sur les titres du EP. Ça s'est très bien passé et l'osmose a été immédiate.
Julien GIRAUD :Et comme on avait des concerts de prévus, très très vite il a du faire un concert avec nous et apprendre tout le répertoire existant en très peu de temps. Un mois je crois. Et là on lui a dit de travailler sur le répertoire car il fallait faire les concerts et honorer les contrats qu'on avait. Mais très vite on a voulu repartir sur quelque chose car on a senti que ça fusionnait bien. Et, nous, notre orientation, quand même, se développait au fur et à mesure à se diriger vers le rock et lorsqu'il est arrivé, plutôt de la scène Metal, on a senti qu'on était en train de prendre un virage.
Quelle en est la signification du nom du groupe RIVIERA PARADISE ?
Julien GIRAUD : En fait c'est un titre de Stevie Ray Vaughan à la base. Lorsque l'on avait monté le groupe on faisait un tribute où l'on mélangeait Jimi Hendrix et Stevie Ray Vaughan. Mais c'est aussi parce que c'est ce qui fait la liaison entre le rock US et la French Riviera. On est français et, moi, j'adore la Côte d'Azur en plus. Ça me fait rêver. Et en même temps c'est le lien entre les US et la France. Donc on a gardé ce nom. On aurait pu en changer du fait du changement de line-up et une direction plus rock mais en fait je trouvais que non, il ne fallait pas en changer. Ce nom c'est nos racines. C'est le développement du groupe et ce que l'on en a fait depuis 10 ans maintenant. Il fonctionne bien et nous correspond parfaitement. Nous sommes français. La French Riviera c'est la France et en même temps c'est un nom anglais, international même et ça a un côté Rock'n'Roll tout ça !
Robin LAPALUT : C'est vraiment la liaison entre l'Amérique et nos origines françaises aussi bien géographiquement que musicalement. On es vraiment plus attirés par cette musique là.
Et Stevie Ray Vaughan pour vous ?
Julien GIRAUD : Stevie Ray Vaughan, ça été le point de départ de pourquoi on a monté ce groupe-là. En même temps le morceau "Riviera Paradise"de Stevie Ray Vaughan est très particulier car il est plutôt axé jazz. Donc c'est contradictoire avec ce que l'on fait maintenant. Déjà, à l'époque, on avait choisi ce titre parce que ça correspondait à la France. Pas tant le morceau mais parce que c'est français. La Riviera Paradise c'est un symbole français.
Quels sont les groupes qui vous ont donné envie de faire de la musique ?
Robin LAPALUT : Moi j'en ai plusieurs. Quand j'étais plus jeune, déjà Téléphone, ACDC. Après je suis passé d'ACDC à System of a Down. Il y a eu une cassure de groupes, de styles musicaux. On m'avait parlé de System of a Down. J'ai mis le CD dans ma voiture et j'étais tellement pas habitué à ce genre de sonorités qu'en fait j'ai eu l'impression que j'avais acheté un album défectueux. Je changeais de chanson et j'entendais la même chose. Je me suis dit c'est bizarre et à force d'écouter j'ai compris vraiment ce qu'était le Métal. Et de là c'est parti. J'ai écouté du Black Sabbath, du Black label Society, ce genre de choses et je me suis vraiment orienté là-dedans. Metal et Hea vy Metal.
Julien GIRAUD : moi j'ai été vraiment bouleversé par l'influence des groupes US années 90. La période fusion, Rage Against The Machine, Nirvana, Metallica. Mais vraiment les groupes comme Rage Against The Machine. Ça m'a vraiment marqué. Après AudioSlave, Red Hot Chili Peppers, aussi, pour leur côté fou et leur côté punk. Après j'ai écouté de la musique progressive. Les vieux groupes comme Yes, King Crimson, et aussi Dream Theater. Voilà, on va dire Métal années 90.
Comment s'est passé l'enregistrement de l'album "Ready For More" ?
Robin LAPALUT : Et ben..bien !! (Rires). En fait on a enregistré au studio La Forge à sons qui est situé à Torcy en Île de France. Et c'est un peu spécial car ce studio fait plus de l'accompagnement de groupes que de l'enregistrement studio. Ils ont la structure pour enregistrer mais ils font beaucoup d'accompagnement musical. J'ai un copain qui travaillait là-bas et qui nous a dit "Il faut absolument que Riviera Paradise vienne enregistrer son album chez nous. On a de nouveaux locaux et une infrastructure totalement rénovée". C'est comme ça qu'on s'est inscrits à La Forge à sons et on a tout enregistré là-bas.
Julien GIRAUD : C'est Steven Bold qui a géré la réalisation, enregistrement et mixage, de l'album. On le remercie d'ailleurs car il a fait un travail énorme durant une année bien qu'on y était pas tous les jours. Mais l'enregistrement et le mixage se sont déroulés sur une année.
Comment procédez-vous pour la création des titres ?
Robin LAPALUT : Et bien très simplement en fait. On se voit en repet', on jamme et on prend ce qui sort, clairement. Des fois, moi, j'apporte un riff et je leur dit "J'ai fait ça, est-ce que ça vous tente ?" Et là on jamme et l'on construit le morceau comme ça. Mais vraiment le processus de composition se passe ensemble en répétitions. Il n'y en a pas un qui va ramener un morceau entier en disant "On va jouer comme ça. Toi tu vas jouer ceci, toi tu vas jouer cela". Chacun donne sa patte. Et ce que j'aime beaucoup dans Riviera Paradise c'est que s'il y en a un qui aime pas et bien on fait pas. Il faut vraiment que ça plaise à tout le monde.
Julien GIRAUD : C'est une histoire de fusion et de confiance mutuelle aussi. C'est à dire que, par exemple, Robin apporte un truc de guitare, moi j'essaie de poser une batterie, il va pas me dire "Ah, je voyais plus un truc comme ça !". Non, il me fait confiance même si c'est pas l'idée qu'il avait en tête. Il me laisse faire, le bassiste pose son truc, Kourros le chanteur fait du yaourt au début et travaille sa mélodie avec des onomatopées. Après il écrit les textes plus à la maison. Il nous en parle et on échange là-dessus. Mais voilà, l'aspect composition de la musique se fait vraiment en répétitions et chacun apporte ses idées. On fusionne et ça se passe super bien.
Robin LAPALUT : Ça n'empêche pas de donner des avis du genre on essaie de faire comme çi ou comme ça, voir ce que ça donne. Si c'est moins bien ou si ça ne plaît pas du tout et bien on reste comme ça et c'est très bien. On échange énormément mais on se fait essentiellement confiance. Chacun joue sa partie.
Julien GIRAUD : Tout le monde compose. On travaille comme ça.
L'album "Ready For More" comprends 10 titres Comment les avez-vous sélectionné ?
Julien GIRAUD : L'album comporte 10 titres qui ont été sélectionnés naturellement. En fait il y en avait 9 au départ et un 10e qui a été rajouté, le dernier, qui est la ballade et qui a été faite en studio. Il y avait une idée qui traînait comme ça. On s'était dit on verra et on l'a faite en studio. Je me souviens que c'était un jour où l'on devait quitter le studio à 16h. Il était 15h30 et on a dit "Allons-y on essaie quelque chose". On a tous enregistré comme ça, One shot. A la fin on a réécouté et on a dit "Ben c'est ça" et on a gardé.
Robin LAPALUT : j'ai apporté les accords que j'avais composé dans mon bain. J'ai dit "Est-ce que ça vous plaît ?" De là on a composé le morceau en studio en 30 minutes.
Julien GIRAUD : Et après, bien sûr, on avait plein d'idées qu'on a testées. En fait on a passé une année à chercher des idées, à composer des morceaux et une année à les enregistrer.
Robin LAPALUT : Pour moi c'est simple. Les 10 morceaux qui sont sur l'album sont ceux qui ont abouti. C'est à dire, comme je disais précédemment, s'il y avait un truc qui plaisait pas on faisait pas. Donc, en fait, on a pas choisi. On a fait 10 titres aboutis.
Julien GIRAUD : Parfois on essayait un truc et face au peu d'enthousiasme on mettait de côté en se disant on verra plus tard. En fait on a un studio de répétitions dans lequel on enregistre tout. C'est ça aussi notre force. C'est que lorsque l'on répète on enregistre. Tout est enregistré sous forme de maquettes. Ce n'est pas le studio définitif mais on enregistre. C'est à dire qu'on peut se permettre de jammer et ensuite réécouter les idées.
Robin LAPALUT : On a des traces de plein de morceaux. Et parfois on se dit, tiens on a fait ça ! (rires).
Vous reste-t-il quelques morceaux non retenus ?
Robin LAPALUT : Finis, non. Il y en a certains qui sont en cours de composition car on s'est remis à composer à la fin et à la sortie de l'album. C'était vraiment un truc qui nous manquait. On s'est dit à la prochaine repet' ce serait bien qu'on recommence un peu à faire ce qu'on kiffe. Parce que c'est bien de s'occuper de la gestion de l'album, d'ailleurs merci encore à Julien qui a tout géré quasiment tout seul c'est le meilleur, mais à la sortie de l'album on s'est dit qu'il fallait recommencer à composer. Et donc on a déjà deux titres sur les rails. On verra ce que ça va donner.
Julien GIRAUD : Cet album, de toutes manières, c'était un départ "Ready For More" Tu vois ça veut bien dire ce que ça veut dire. On est prêt maintenant. On a trouvé notre façon de travailler et on a trouvé notre style. Il peut encore évoluer. C'est pas dit que ça se durcisse ou que ça se calme. Je n'en sais rien car on ne se pose pas trop de questions. Ce ne sera pas collé à ce qu'on a déjà fait. On laissera venir. Mais ce qui est sûr c'est qu'on aime composer. C'est ce qui nous anime. Et pouvoir ensuite jouer sur scène. Donc ce n'est qu'un début. C'est qu'un premier album. Avant ça il y a eu deux EP mais, là, c'est le premier album et c'est pas le dernier.
Votre façon de travailler et elle différente ?
Julien GIRAUD : Non effectivement. Alors, déjà, c'était avec l'ancien guitariste. Les premiers EP. Kourros était déjà là et Robin n'était pas encore arrivé. Mais il y avait déjà, quand même, cette façon de travailler en répétitions, ce côté collégial, ce travail de composition ensemble. C'était déjà là mais c'était plus long, on va dire. On était plus pointilleux. On se cherchait en fait alors que, maintenant, c'est beaucoup plus naturel. Avant on revenait plusieurs fois sur des idées, on les changeait. C'était ensemble mais plus long, plus compliqué. Alors que là, c'est très facile.
Robin LAPALUT : Je ne sais pas exactement comment ça se passait avant car je n'étais pas là mais, pour ma part, c'est la première fois que je suis dans un groupe de composition où l'on fait une repet' et on compose. J'ai halluciné. En fait l'osmose était tellement parfaite, on perdait tellement pas de temps et comme je disais tout à l'heure si ça plaît pas on ne continue pas, ça sert à rien, qu'a la fin de la répétition on avait une compo quasiment finie, couplets, refrain. En gros, on a dégrossi plus tard mais on avait vraiment les trois quarts des morceaux quasiment aboutis en une repet'. On était sur la même longueur d'ondes. En fait c'est ça qui est assez fou. C'est qu'on ne se prend pas la tête sur des détails. On envoie. Si ça sonne, ça sonne et si ça ne sonne pas c'est que ce n'était pas le bon truc. C'est pour ça que le processus de composition je trouve ça fabuleux au sein de Riviera Paradise.
Julien GIRAUD : Et durant le processus de création on répétait toutes les semaines. On est tous musiciens. On n'est pas, non plus, un groupe qui passe trois jours par semaine ensemble. On essaie d'être hyper efficaces lorsque l'on se voit.
Parlez-nous du design de la pochette ?
Julien GIRAUD : Alors comme tu peux le voir sur la pochette, un petit tableau magnifique. En fait l'histoire part de cette photo devenue un dessin. Nous, ça se passe toujours en concert. Notre vie c'est les concerts. Nous étions sur un festival de voitures anciennes et de collection et il y avait une copine photographe qui était là pendant le concert. Comme il y avait plein de belles voitures elle nous a dit "Allez-y, on va faire des photos autour des voitures". Donc Julie Lopez nous a fait cette photo. Et il y avait un stand avec une dame, une dessinatrice qui faisait des tableaux dans cet esprit-là. On sympathise, elle nous dit qu'elle aime notre musique et nous prenait en photo aussi. Et là elle me dit "Ça me plairait de vous dessiner". Je lui répond "C'est super ! Ok pourquoi pas". Et elle me dit "Est-ce que tu peux m'envoyer des photos ? je vais vous dessiner et si ça vous plaît vous en faites ce que vous voulez". Puis elle m'envoie ce premier dessin à partir de la photo prise autour des voitures. Et là, franchement, Whaouh! Le dessin me plaît, le coup de crayon me plaît, le côté artisanal me plaît enfin nous plaît et du coup je dis aux copains "Regardez. Au lieu de partir dans un truc de graphiste ou de vraies photos, on pourrait partir de quelque chose d'artisanal, qui vienne d'un artiste". Et du coup l'idée c'était de faire une pochette d'album qui soit un tableau. Et comme tu peux le voir (il nous la montre) notre pochette d'album c'est une toile de tableau. On a repris ses dessins car elle nous en a fait toute une série ensuite. Puis un graphiste Olivier Cascarino qui a travaillé sur la mise en page et sur le logo. Ce qui est génial c'est que nous sommes des artisans de la musique et on avait fait appel à des artisans de l'illustration pour nous aider à faire cette pochette qui est, finalement, très jolie. Après voilà, ça nous représente tous les quatre. On est groupés comme ça. Un travail de groupe et en même temps on est des artisans. C'est un beau dessin.
Robin LAPALUT : Julien nous a montré ça. C'est vraiment le premier truc qu'elle nous a envoyée et ce n'était encore qu'un croquis. Ce n'était pas finalisé et vraiment on a adoré le concept. le truc était tellement stylé, on s'est dit "Let's go !
Julien GIRAUD : Et après le travail du logo. Mettre en valeur le "R" qui marque quand même le côté rock et en même temps le "P" mélangé dedans fait avec des gens passionnés qui avant tout aiment notre musique. La dessinatrice, c'est parce qu'elle nous a vu en concert qu'elle a eu envie de nous dessiner. Et le graphiste, pareil. C'est quelqu'un qui est venu nous voir en concert, qu'on connaît bien. C'est quelqu'un qui aime bien notre musique et qui avait envie de travailler sur notre pochette.
Robin LAPALUT : Après pour la pochette, il y a eu plusieurs propositions où l'on a, quand même, donné notre avis.
Julien GIRAUD : Pour la mise en page, notamment. Il nous a proposé de des dessins. Je luis ai dit qu'ils nous plaisaient. On les a rassemblés. C'était quatre dessins séparés et on a dit Banco ! Mais ça part d'un truc, encore une fois, de confiance entre une dessinatrice et nous. On a pas eu cinquante pochettes à choisir. On a su faire confiance et ils ont su trouver ce qu'il fallait.
Comment décririez-vous votre musique ?
Robin LAPALUT : En fait, on ne s'est pas cantonnés à un style. C'est un truc que l'on ne s'est pas imposé dès le départ. On ne s'est pas dit, on est un groupe de blues, un groupe de rock ou un groupe de métal. C'est ça qui est vachement bien et ça ne limite pas du tout le processus de composition. On peut aller dans tous les sens du moment que ça nous plaît. On a toujours une base rock mais chaque morceau de l'album a sa propre personnalité en fait. Certains sont teintés blues, certains plus metal, d'autres un peu plus atmosphériques et l'on ne s'est pas posé de limites par rapport à ça. Si on doit se définir, c'est rock !
Julien GIRAUD : C'est vrai qu'on peut se poser la question. Hard Rock ? Power Rock ? Rock Metal ? On fait du rock, point ! Et, justement, je pense que ce qui fait notre force c'est qu'on fait du rock à notre sauce. On fait du rock Riviera Paradise. Est-ce que l'on demande aux Stones si c'est du Rock ou du Hard Rock ? Ce sont les Stones. Et bien nous c'est Riviera Paradise. On ne peut pas dire que notre son ressemble à celui d'un groupe. Il y a des gens qui nous disent que ça ressemble un peu à du Black Stone Chery, qu'il y a un peu de AudioSlave au niveau du son, du Chris Cornell dans la voix. Ok, forcément les gens ont besoin d'avoir des repères mais nous, personnellement, on s'est pas dit qu'on voulait faire une musique comme tel ou tel groupe. Pas du tout. On ne s'est absolument pas posés de questions.
Robin LAPALUT : C'est un mix de nos influences personnelles.
Julien GIRAUD : On peut pas dire que l'on fait du rock à la AC/DC. On fait du rock à la Riviera Paradise.
Y-a t'il un artiste ou un groupe avec lequel vous rêvez de jouer ?
Robin LAPALUT : Mort ou vivant ! ? (rires). Moi, s'il y a un artiste que je kifferais, c'est Zak White. On fait la première partie de Black Label Society, il y a les tétons qui pointent un peu ! (rires).
Julien GIRAUD : Franchement je sais pas. Je ne saurais pas quoi te répondre. Je bosse pour prendre du plaisir sur scène. Peu importe qu'il y ait quelqu'un ou pas. Je sais pas quoi te dire.
Quels sont vos projets pour les mois à venir ?
Robin LAPALUT : Composer
Julien GIRAUD : Faire connaître, le plus possible, notre album et notre musique. Toucher un public. On aimerait que notre musique soit écoutée le plus possible et que les gens aient envie de venir nous voir encore plus nombreux à nos concerts. C'est quand même le nerf de la guerre. Aujourd'hui les temps sont durs pour tous les groupes de rock en France. Donc il faut remplir les salles. Plus on sera écoutés, plus les gens viendront nous voir en concert. Et, comme dit Robin, nous de l'intérieur c'est composer. On continue à composer et on prend toujours plaisir à créer. La musique, quoi !
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Interview 24 Avril 2024
Thierry CATTIER
Photos Th CATTIER / SHOOTING IDOLS