Et soudain, les choses sérieuses arrivent : à peine l'intro entamée, une brindille de 12.000 volts montée sur ressorts envahit à lui tout seul la scène en l'espace de quelques secondes, et c'est parti pour 1h30 d'un festival de guitares et une suite de titres plus tubesques les uns que les autres, de "Wild" à "Shift the control", "Honestly", "Rosemary" jouées à la perfection par un groupe dans une complicité parfaite avec son leader, le tout dans un joyeux bordel parfaitement maîtrisé.
Le nouveau Mat Bastard n'a rien perdu de son enthousiasme, offrant des moments débridés et généreux. Il est libre, insouciant, drôle, dans une communication incessante avec le public.
On regrettera seulement l'absence du seul titre en français de l'album, "Vivre mieux", qui aurait complété à la perfection la setlist de cette tournée des petits clubs, et n'aurait pas dépareillé avec "Don't want to be a star", "Ghost" et le célèbre "Porcherie" des Béru et son slogan "la jeunesse emmerde le front national" qui terminera le set avec un public conquis.
La tournée des petits clubs s'est terminée le 12 avril à l'Empreinte de Savigny le Temple, avec la jolie Anthea du groupe A-VOX qui, après nous avoir fait découvrir avec son frère son univers electro-rock très personnel, montera sur scène pour un "More than friends" énergique et repris en choeur par toute la salle.
A ne rater sous aucun prétexte pendant les festivals d’été (Printemps Bourges, Rolling Saone, La septième vague, Art Rock et bien d'autres).
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