mardi 31 août 2021
mardi 24 août 2021
JOHNNY CASH // Nouvel Album // "Live At The Carousel Ballroom" sortie le 29 Octobre 2021.
Après une année 1967 tumultueuse pour JOHNNY CASH, l'année 1968 a été marquée par la publication de ses deux albums emblématiques les plus vendus, At Folsom Prison et At San Quentin. Mais aujourd'hui, cinquante-trois ans plus tard, un chapitre perdu est venu enrichir et compléter l'histoire de cette très bonne année.
Johnny Cash Live At The Carousel Ballroom, enregistré le 24 avril 1968, capture l'homme en noir au sommet de son pouvoir charismatique. S'écartant avec confiance de la setlist plus formelle qu'il avait l'habitude d'utiliser, nous l'entendons dialoguer de manière ludique et puissante avec sa nouvelle épouse June Carter et ses musiciens de longue date, The Tennessee Three et entrer en contact avec un public plus habitué au Dead et à l'Airplane.
Ce qui rend la performance encore plus significative, c'est qu'elle a été enregistrée par le magicien du son novateur Owsley "Bear" Stanley dans un style véridique qui surprend par sa clarté et sa dimension. L’ingénieur du son du Grateful Dead fut également connu pour sa production de méthamphétamine et LSD entre 1965 et 1975 !
Sortie le 29 Octobre 2021 - CD/2LP/Boxset (BMG)
dimanche 15 août 2021
GUNS N' ROSES // Absurd // Nouveau Single 16 Aout 2021.
Absurd, ile nouveauy single des Guns N' Roses est en fait un titre datant des sessions de « Chinese Democracy »
et qui avait été joué Live en 2001 mais sous le titre « Silkworms ».
Cette année durant les concert donné cette été par le groupe, le titre Absurd a étais rejoué et annoncer comme le nouveau Single.
jeudi 12 août 2021
BLIND CHANNEL (Niko Moilanen Chanteur) // Interview // Dark Side ... 19 Juin 2021.
BLIND CHANNEL le groupe Finlandais originaire de Oulu vit un rêve éveillé. Si le combo était très connu dans son pays et y rencontrait un succès mérité, il demeurait relativement discret dans le reste de l'Europe et notamment en France. Tout a basculé le soir du 22 mai 2021 à Rotterdam aux Pays Bas ou le gang à participé à la finale de l'Eurovision pour arriver en 6 eme position le gros lot étant remporté par les Italiens de MANESKIN. Il semblerait que les Finlandais soit doué dans cet exercice ,LORDI ayant remporté la finale en 2006 ce qui à l'époque avait surpris et quelque part décontenancé de nombreux téléspectateurs et provoqué des réactions dithyrambiques de la part de certains médias mainstream. Heureusement de l'eau à coulé sous les ponts et BLIND CHANNEL grâce à son morceau Dark Side a prouvé qu'il fallait compter aussi sur le Métal Finlandais dans ce type de compétition une aubaine pour faire découvrir au monde un genre boycotté par les grands médias. Se définissant comme une formation de Violent Pop titre de son dernier opus, BLIND CHANNEL à vu son morceau passé de 550 000 écoute à 20 Millions sur Spotify se classant même n°5 des écoutes dans le monde et numéro 1 en Finlande, le nombre de vue sur You Tube explosant littéralement. Un véritable exploit qui leur à permis de signer dans la foulée avec Century Media / Sony Music et de passer du statut underground à celui de tête d'affiche. Pour découvrir cet ovni qui semble débarquer de nulle part votre serviteur à soumis à la question le sympathique chanteur Niko Moilanen encore ébloui par tout ce qui leur arrive malgré une longue expérience le gang ayant fait ses premières armes en 2014. Un entretien qui nous permet de découvrir un peu plus BLIND CHANNEL et son parcours hors norme. Magnéto Niko c'est à toi.
Quel souvenirs gardes tu de votre concert au Dark River Festival le 13 Aout 2020 ?
Niko. C’était un show spécial car Alex venait de rejoindre le groupe. En fait après ce show il a rejoint le groupe. Avant ce show Alex était dans sa période d’essai en chantant avec nous pendant deux semaines. Nous étions chez nous dans notre ville natale qui s’appelle Oulu. C’était vraiment un concert particulier car nous étions tous les cinq ensembles. Nous avons travaillé collectivement depuis sept ans et Alex est venu renforcer le groupe. A la fin du spectacle il était heureux de faire partie de l’aventure et nous lui avons souhaité la bienvenue. Nous avons vu notre agent du concert, nous ne savions pas que cela allait être notre dernier concert avant longtemps. C’est ce qui l’a rendu si différent. C’était un show superbe et nous avons apprécié.
Le 30 mai 2020 vous avez donné un show acoustique virtuel le Staying Alive 45 Special Show comment as-tu vécu ce concert sans public ?
Niko. A première vue cela parait bizarre mais nous avons toujours aimé expérimenter des choses, faire des nouvelles versions de nos titres. Quand nous avons eu la chance de le faire, nous nous sommes rendu compte qu’on pouvait le rendre amusant, en faisant ce show acoustique. Nous avons rajouté des sons électroniques pour imaginer les chansons pour le set. C’était amusant de le faire. Bien évidement il manquait la partie interactive c’est à dire notre public, nos fans. Ce n’est pas la même chose de les voir via la caméra. En tout cas j’ai aimé les versions que nous avons faites.
Est-ce que c'est un challenge d'adapter des versions électriques en chansons acoustiques ?
Niko. Je ne pense pas que de jouer des chansons acoustiques fut un problème. La plupart de nos démos sont jouées au piano et au chant. Et les guitares se mettent en action pour trouver la meilleure mélodie. C’est comme cela que les chansons naissent. Avec l’acoustique cela ne pose pas de problèmes pour les guitaristes, mais nous ne voulions pas seulement jouer un show acoustique, nous voulions apporter quelque chose de nouveau à ces titres. Faire quelque chose de sympa et d’unique comme ajouter des sons électroniques. Auparavant nous ne l’aurions pas écouté. C’était un peu un challenge. Nous aimons aussi les défis, et surtout les défis musicaux. C’est ce qui fait la force de la créativité.
Est ce que tu as eu l’occasion de jouer à Paris ?
Niko. Non. Nous n’avons jamais joué en France. Nous avons fait beaucoup de tournées européennes mais nous n’avons jamais été en France. J’espère que nous aurons l’occasion de visiter la France. Nous viendrons dès que possible et c’est une promesse.
Comment décrirais-tu le groupe sur scène ?
Niko. Sur scène c’est là que le groupe se sent vivre. Etre sur scène c’est la raison pour laquelle nous faisons ce métier. Nous souhaitons remplir les grands stades. C’est le défi pour nous tous. En écrivant et réalisant de meilleures chansons. La composition des chansons et faire les shows sont les choses les plus importantes. Cela a toujours été le cas et c’est ce que nous aimons faire. Sur scène, on est super énergique voir explosif. Nous aimons le sentiment de danger. C’est ce que nous aimons dans la musique et les spectacles rock. Et aussi dans le domaine artistique. C’est comme le public il ne sait jamais à quoi s’attendre. Nous voulons surprendre tout le monde et pas uniquement les groupes qui jouent sur scène. Nous sommes un groupe qui tient à son public et à ses fans. Nous voulons que le public ait une réaction hors norme sur ce qu’il vient de voir. Regarder quelque chose d’inattendu. Parfois on se surprend soi même car il y a eu des périodes ou le guitariste Jonas avait les cheveux en feu et hurlait, jouait et faisait des trucs fous. C’est ce qui fait un show spécial. Nous voulons toujours nous mettre en danger pour surprendre l’audience et nous-mêmes.
En Janvier et Février 2020 vous avez ouvert pour AMARANTHE quels souvenirs gardes tu de cette tournée ?
Niko. Nous avons fait beaucoup de shows avec eux. Ce sont de très bons amis. C’est toujours un plaisir de jouer avec eux pour l’ouverture et leurs fans sont impressionnants. C’était vraiment super. Ils ont fait la tournée en janvier et celle-ci s’est terminée en février. Pendant cette tournée et durant cette période nous avons donné des concerts en têtes d’affiche en Allemagne. Nous étions sceptiques si le public allait nous suivre. Lors de la première tournée il y avait des milliers de personnes. Cela nous a complètement rassurés. C’était amusant car il y avait des spectacles où nous supportions AMARANTHE, et d’autres c’était nos shows avec nos propres fans.
Après votre prestation de l’Eurovision, est ce que vous pensez pouvoir désormais tourner en tête d’affiche ?
Niko. Oui. C’est devenu la folie en Finlande. Nous sommes des têtes d’affiche partout. Rires. C’est super cool. Ce n’est pas pour me vanter, mais je crois que nous sommes le plus gros groupe de tête d’affiche en Finlande. Dans ce milieu il y a toujours des hauts et des bas mais cet été nous sommes les premiers et les plus demandés. Il y a des festivals qui arrivent et nous commençons dans deux semaines. Je croise les doigts et j’espère que le corona virus ne va pas finir par tout gâcher. Rires. Mais comme nous sommes impatients d’interagir avec nos fans, nous attendons vraiment ce moment.Ca va être formidable.
Comment êtes vous arrivé à participer à l’eurovision ? Etait ce quelque chose que vous vouliez faire ?
Niko. Non. Nous n’avons jamais été des fans de l’Eurovision. On savait que cela allait se passer. Nous connaissions des chansons des années précédentes. La dernière fois qu’on a regardé c’était il y a dix ans quand Lordi a remporté la compétition pour la Finlande. Nous ne faisions pas trop attention à ce genre d’événement. Cela n’a jamais été notre rêve d’être à l’Eurovision. Nous avons travaillé très dur pendant sept ans et nous avons préparé ce moment. Nous avons sorti notre troisième album qui a nécessité deux ans de travail et nous avons de grandes choses qui arrivent comme des tournées européennes et des festivals. Tout a été annulé et tout a été volé devant nos yeux. Nous étions écœurés et on savait qu’on ne pouvait rester là sans rien faire et attendre. Si tu attends rien ne va se passer. Tu dois penser en dehors du cadre pour continuer à exister et faire prospérer ta carrière dans des situations impossibles. C’est ce que pense notre guitariste Jonas qui a dit que nous devions faire l’Eurovision. La plupart d’entre nous étaient réfractaires à cette idée. Non on ne va pas le faire. Rires. Jamais de la vie. Après on s’est mis à réfléchir sur cette idée, et on voulait faire quelque chose que les artistes n’avaient jamais fait. C’est comme cela qu’est venue l’idée de la vidéo.
As-tu une explication sur le succès des groupes de Metal finlandais à l’Eurovision ?
Niko. J’ai fais des recherches sur le net et en Finlande c’est le pays où il y a le plus de groupe de hard mélodique. Le rock est dans notre ADN parce qu’en Finlande il fait froid et c’est très sombre. Pas toujours car en ce moment il fait très chaud et j’ai de la sueur sur tout le visage. C’est l’ADN des finlandais le rock c’est pour cette raison que nous avons des grands groupes mélodiques. C’était super d’aller à l’Eurovision en tant que groupe de rock/metal avec le drapeau Finlandais. Pendant des années on demandait à la Finlande d’envoyer des groupes de metal.
L’Eurovision a eu lieu le 22 mai 2020 à Rotterdam, le show a été retransmis dans le monde entier , Comment as-tu vécu cette expérience ?
Niko. Oui c’était une grande expérience. C’est la plus grande chose que nous ayons faites jusqu’à
maintenant. Nous avons tellement appris de choses qui n’ont pas de prix et que tu ne peux apprendre à l’école. Nous avons grandi en tant que groupe la sélection et la finale de l’Eurovision. Tu apprends beaucoup et tu es sous pression tout le temps. Tu ne dors pas beaucoup, tu ne manges pas beaucoup, c’était assez inattendu. Tu dors quelques heures quand tu as le temps et tu manges une fois par jour. C’est assez stressant et tu es toujours sous pression et tu dois te focaliser sur ton seul show. Le show c’est tout ce qui compte. C’est fantastique. Je recommande les shows comme l’Eurovision pour les groupes qui ont fait beaucoup de tournées, et qui font cela depuis longtemps et veulent encore faire un tour d’honneur. C’est une solide expérience. Tout le process me revient en mémoire, mais c’est grandiose. Nous ne savions pas à quoi nous attendre, comme je l’ai dit nous n’étions pas fans. Maintenant que tout est fini je peux dire que c’est un sacré show plutôt cool ! Rires. Nous nous sommes réellement amusés.
Pourquoi avoir choisi le titre « Dark Side » pour participer à ce concours ?
Niko. « Dark Side » a été écrit bien avant l’Eurovision. Nous avons crée ce titre en 2020 ou tout était annulé pour les concerts. Nous étions dégoutés, nous voulions jouer et chanter et nous comprenions que tout le monde devait être dans le même cas que nous. C’est par ce constat que la chanson est partie, quand la vie devient merdique. Les choses ne vont pas comme elles le devraient. Tu ne veux pas entendre des chansons sur l’amour et le bonheur. Tu veux une chanson qui te permet d’hurler et de mettre tes doigts levés avec tous les gens qui ressentent la même chose. Nous avions besoin d’une chanson comme celle-ci pour nous retrouver. C’est pour cette raison qu’on la choisie. Quand Jonas a proposé l’Eurovision nous savions que nous irions avec la chanson « Dark Side ». Et c’est comme ça que nous sommes connectés avec le public. Il y a une connexion avec la musique à l’Eurovision, qui habilité et donne un sens d’unicité quand tu es entouré de millions de gens. Tout le monde lève les mains en l’air et crie. Je sais que le titre est plutôt sombre ainsi que les paroles. Le message est l’unité, faisons le ensemble. Ce n’est pas spécifique à un problème. Tout ce que tu peux ressentir à un moment donné qui te rend faible et vulnérable. Crie, rejoins BLIND CHANNEL et lèves les mains en l’air. Faisons la fête ! C’est le sujet de « Dark Side ».
19 Juin 2021.
Pascal Beaumont
Pascal Beaumont / Laurent Machabanski (Traduction / Retranscription)
jeudi 5 août 2021
MOTOCULTOR // St Nolff // ANNULATION rendez vous les 18, 19, 20 et 21 août 2022.
C’est avec beaucoup de motivation et d’espoir que nous avons travaillé d’arrache pied cette année pour vous proposer un bel événement, malgré le contexte difficile que vous connaissez. Notre passion et notre volonté d’enfin nous retrouver nous avaient poussés à garder l’ambition de nous démener pour vous revoir sur le site de Kerboulard cette année.
Malheureusement, le taux d’incidence du Covid 19 ne cesse d’augmenter, et le nombre de cas augmente à une vitesse folle en Morbihan ces derniers temps. Si jusqu’à présent le pass sanitaire nous permettait de vous accueillir correctement, la croissance du risque épidémique devient trop importante.
En effet, le 21 juillet a été franchi un nouveau seuil d’alerte. De plus, le taux d’incidence en Morbihan au 4 Août est de 117, alors qu’il était de 17 il y a seulement un mois. Ces chiffres nous obligent à anticiper de possibles nouvelles mesures contraignantes et des restrictions locales qui affecteraient trop grandement l’organisation du festival et votre expérience festivalière.
Rendez-vous les 18, 19, 20 et 21 août 2022.
WELCOME X (Philippe Bussonet, Bassiste et Sam Kün, chanteur)// Interview // Chromosome Welcome X ... 5 Juillet 2021.
Pour la sortie de ce 2ème album "Volume 2", pouvez-vous nous raconter votre parcours à chacun ? Votre rencontre et comment s'est passée la formation du groupe ?
Philippe Bussonet : J’ai participé à énormément de groupes durant 25/30 ans disons. Surtout axés sur des musiques instrumentales, et c'est vrai que depuis longtemps j’avais envie de faire un groupe de rock plus traditionnel, avec une voix qui soit mise en avant puis des guitares, de la basse et de la batterie tout simplement. Ce que j’aime depuis ma plus tendre enfance. Et cette idée on l’avait avec Sam depuis de nombreuses années, et on pu mettre ça en place depuis 2017 2018 parce que tout simplement on avait le temps de se retrouver et de travailler sereinement sur ce projet. Et donc ça c’est fait d’une façon assez naturelle et assez rapide. Le groupe a été monté dans la foulée avec des gens qu’on connaissait et qui étaient très volontaires. Je suis très heureux d'avoir pu faire ça si rapidement, et du coup on en est déjà au deuxième album aujourd’hui.
Sam Kün : J’ai commencé à 13 piges dans des groupes de blues et aussi dans des groupes de reprise d'ELVIS PRESLEY figure-toi. Après j’ai grandi dans les années 90 et je me suis fait embarquer par toute la vague Metal Creative Grunge extrême ... du Death du Trash, tout ça, puis j’ai commencé à monter pleins de groupes de styles différents, et avec Philippe on s'est rencontré quand je travaillais dans un bar de Jazz Blues, le Caveau des Oubliettes. Il venait jammer comme tant d’autres, moi j’y chantais souvent, un jour on s'est retrouvés et ça s'est bien passé entre nous, et ce qui est arrivé par la suite s'est passé assez vite.
Comment s’est fait le choix du nom du groupe ? Le X sur votre pochette fait penser au chromosome X ?
Philippe Bussonet : C'est un chromosome Welcome X en fait (rires)... Le X représente aussi bien l’inconnu, Welcome X bienvenue à ce que l’on ne connaît pas... Donc c'est dans le sens du voyage, une exploration, une découverte peut-être intérieure aussi au travers la musique. C'est à dire qu’en fait ça met en évidence l’idée que l’on découvre ce que l’on fait en le faisant. On a pas d’apriori on n’a pas de feuille de route stylistique ou quoi. On ne sait pas où on va en fait. On fait ce qu’on a envie de faire avec nos oreilles et notre goût propre, et donc on découvre en même temps qu’on le fait donc ça c'est intéressant. Et la deuxième interprétation c'est X au sens tout le monde c'est à dire (Welcome X) Bienvenue à tous. C’est un sens d’ouverture au niveau musical et spirituel, c'est-à-dire en fait on espère qu’un maximum de gens seront touchés par ce que l’on propose et on leur souhaite bienvenue au niveau de l’écoute et de la perception qu’ils peuvent avoir.
Sam Kün : Après, tu le ressens dans la musique qu’on fait au sens large du terme. Bienvenue à tout le monde, venez découvrir…
L'identité graphique est extrêmement présente sur vos albums, avez-vous prévu de sortir un clip dans la continuité visuelle de votre musique ?
Sam Kün : On nous a posé cette question récemment, moi j’aimerais bien... Du motion design ou du dessin, je pense que ça fait partie des choses qu’on fait. Parce que nous filmer en train de jouer ça serait pas très intéressant physiquement ! (rires)
Après si c'est notre identité qui ressort dans les vidéos ça serait sympathique, on n’a pas encore pensé à ça, c'est un budget particulier, ça viendra peut-être. De mon côté j’ai pas mal d’idées par rapport au contexte de certaines chansons, mais à long terme oui c'est quelque choses qui peut être intéressant.
Comment créez-vous vos compositions ?
Philippe Bussonet : Alors, ça commence souvent par une petite idée très simple, en général sur un riff, chaque morceau c'est soit un riff ou une petite série de rythmique ou une grille très simple 3-4 accords tu vois. Ça met dans une certaine ambiance, et à partir de ça je creuse pour trouver toutes les portes que ça peut ouvrir, ou les chemins qui peuvent se raccorder à partir de cette idée de base. C’est une intuition que j’essaie de suivre, y a pas de modèle stylistique y a pas de modèle ultime. Je me dis pas y faut faire un couplet comme ça avec un refrain comme ça avec tel ou tel relief. Pour moi c’est vraiment la manière dont la musique a parlé. Ensuite j’essaye d’avoir un maximum d'éléments qui soit raccordés entre eux, et les morceaux je les construis à partir de ça.
Une fois que la musique et suffisamment finie si on peut dire, je la propose à Sam, qui réfléchit à ce qu’il peut chanter dessus, aux voix qu’il pourrait poser, et il fait les paroles dans la foulée. Tout ce qu’on a fait jusqu’à présent, tous les morceaux que je lui ai proposés sont restés dans la forme initiale, ça c’est fait d’une façon très fluide.
Sam Kün : C'est souvent très structuré ce qu’il m’envoie, y a déjà presque tout.
Philippe Bussonet : Disons que je pense à l’espace pour la voix, je connais Sam je sais ce qui veut proposer a priori. Donc je me base là-dessus, je fais une espèce de canevas musical à partir duquel Sam aura suffisamment de place pour poser des choses. Voilà en fait ça se passe comme ça, simplement
Sam Kün : On a toujours travaillé comme ça depuis le début et ça fonctionne assez bien.
Racontez-nous l'enregistrement de "Volume 2" ? Votre façon de travailler en studio ? Comment définiriez-vous le concept de l’album ?
Philippe Bussonet : On a travaillé un peu comme pour le premier comme j’ai l’habitude de faire depuis 30 ans, c'est à dire j’aime bien enregistrer tout le monde en même temps dans la mesure du possible. On évite les prises séparées parce que ça sonne un peu plus froid, et on perd cette émulation de groupe. Je préfère privilégier le côté tous ensemble même si du coup ça peut susciter quelques petites imperfections au final, mais ce n’est pas grave parce qu’on gagne une vrai cohésion et un côté plus vivant. Du coup, on a procédé comme ça, guitare basse batterie tous ensemble et puis toute les voix ont été faites après, là plutôt pour des raisons techniques, parce on n’avait pas un studio avec une cabine vraiment dédiée à la voix, tout s’est fait dans la même pièce donc c'était mieux de séparer au niveau de l’enregistrement.
Sam Kün : Et de garder une énergie que tu peux avoir en live aussi, le fait de se voir, du coup tu joues. Quand j’ai enregistré ma partie de voix, il était là aussi.
Philippe Bussonet : C'est une façon un peu à l'ancienne, notre façon de travailler. Ça a été assez vite, on a enregistré en 5/6 jours. On avait bien répété avant (rires) !
Qui est James à qui vous avez dédicacé l'album ?
Philippe Bussonet : Il s’agit de mon ami JAMES MAC GAW qui nous a quittés au mois de mars des suites d’une longue maladie, très très dur et pénible. C'était un ami très cher, un ami depuis près de 40 ans, depuis qu’on était gosse en fin de compte. Il était guitariste, on a fait énormément de choses ensemble et principalement dans "ONE SHOT" donc c’est un ami très cher qui nous manque beaucoup. Et je pense que s’il était encore parmi nous il aurait certainement fait partie de Welcome X. Comme il nous a quittés cette année et que l’album était en cours de mixage, pour moi c'était normal et tout à fait naturel, car il est dans mes pensées en permanence donc...
Sam Kün : On lui dédicace un morceau qu’il adorait de notre premier album "Behold Your Karma". Il est toujours parmi nous d’ailleurs.
Quelles sont vos influences musicales à chacun ? Avez-vous des influences différentes et comment les faites-vous cohabiter ?
Philippe Bussonet : Je crois qu’elles sont parallèles en fait. Moi mes premières influences c'est le rock des années 60/70 avec des groupes comme Led Zeppelin etc. Ensuite je suis tombé sur AC/DC quand j’étais ado et j’ai été marqué à vie. Y a eu un petit passage à vide dans les années 80 malgré tout et dans les années 90 j’ai adoré tout ce qui s’est passé, les groupes californiens de l’époque toute la vague grunge aussi c'est une musique que je trouvais très touchante.
C'est ma sensibilité. J’aime bien des choses assez extrêmes aussi, par exemple j’aime autant Sleep qui es un groupe assez roots avec un son énorme. Et j’aime aussi des choses très techniques comme Meshuggah par exemple. Ce genre de groupe très ciselés, avec une écriture extrêmement riche extrêmement pointue. Voilà je me situe entre ces deux pôles extrêmes.
Sam Kün : Moi j’ai commencé avec le blues, les goldies fin des années 50 début 60, Little Richard, tous ces trucs-là. Et puis gros fan de Black Sabbath, et c’est ça le drame (rires) !
Philippe Bussonet : Je n’ai pas cité Black Sabbath mais moi aussi, à fond.
Sam Kün : J’ai bouffé du Black Sabbath puis après ça a dérivé sur du Metal extrême, cette vague Death Metal autant suédoise qu’américaine. Et dans les années 90, tout ce qui venait de Seattle, du son grunge de Soundgarden, Alice in Chains, Pearl Jam, j'en ai écouté beaucoup beaucoup. J’aime l’énergie et la rage que tu retrouves dans le Metal, dans le Death Metal ou même le Black Metal, et le côté très mélodique que tu peux trouver dans les groupes des années 90 avec ces envolées des voix.
Je sais qu’on se rejoint sur plein de trucs, Philippe était un fan de Soundgarden aussi et je pense que Black Sabbath et un de mes piliers essentiels.
Philippe Bussonet : Ça a été fondateur pour beaucoup de gens, Black Sabbath…
Quels sont les groupes que vous écoutez en ce moment ?
Sam Kün : Cette année j’ai adoré Monster Magnet, ils ont sorti un album de reprises des années 70 façon Monster Magnet, excellent, ou le dernier album de Beck par exemple, ou le dernier WEEZER... Markus King Band aussi, que je trouve vraiment blues, j’écoute beaucoup de choses, après depuis 1 an et demi et le COVID ya très peu de sorties mais toujours de très bonne choses.
Philippe Bussonet : Contrairement à Sam qui écoute plusieurs choses, moi j’ai tendance à me focaliser et quand ça me plait je m’en gave autant que possible. Et pour moi c'est le dernier album de SLEEP - The Sciences, il est extraordinaire.
Vous venez de faire 2 concert à Paris et Pau 2 Juillet, comment se passe la reprise des concerts pour vous ?
Philippe Bussonet : Ah c'était un grand bonheur de pouvoir rejouer sur scène, de faire du vrai son avec de vrais amplis, de vraies batteries quand même...
Sam Kün : Tu sens que le public tâtonne toujours un petit peu, ils ne savent pas trop s’ils peuvent se déplacer, notamment à Pau c’était un peu particulier, mais je pense que ça va reprendre, c'est comme les gens qui veulent aller au ciné, ils sont tous un peu frileux de se retrouver, forcément surtout dans ce genre de concert avec de la musique un peu énergique où tu peux te retrouver debout. Mais voilà, petit à petit ça va revenir, les gens vont vite retrouver leur marque. On va vite retrouver ce qu’on avait avant. C’est sûr que jouer devant des gens assis c’est toujours un peu compliqué mais pour nous ça a été super, après un an et demi d'attente sans monter sur scène c'était un calvaire.
Philippe Bussonet : J’avais un peu peur quand on a commencé les répétitions parce qu’on avait perdu nos marques, et en réalité en 5 minutes on était à nouveau dans le bain. Un grand bonheur vraiment de retrouver la scène.
Comment avez-vous vécu la période de pandémie et les restrictions ?
Sam Kün : D’une certaine façon il y a eu un côté positif.
Philippe Bussonet : Au début oui, un côté positif, parce qu’on s’est dit après tout c’est pas mal de lever un peu le pied, de respirer un peu, de savourer le temps et pouvoir faire ce qu’on a envie de faire au moment où l’on veut sans qu’il y ait des échéance sans pression. Mais très vite, c’est devenu lourd quand même, et puis là en ce moment on est dans un tel flou, on n’a pas de perspective, c'est plus que pénible. Mais bon, on est encore vivant...
Sam Kün : J’ai réussi à partir un peu de Paris où j’ai pu me mettre un peu au vert, je sortais un petit peu dans des coins paumés en Auvergne et en Bretagne, je pouvais pécher, aller dans la forêt. Ça permet au début de lire aussi des bouquins que t’as en retard, des trucs comme ça. Je me suis occupé de ma fille, passer du temps avec elle mais à un moment ça devient tres oppressant et je souviens d’une phrase de Philippe... C'est cool je vais pouvoir enfin bosser ma basse... (rires)
Philippe Bussonet : Petite plaisanterie !
Sam Kün : C'était très compliqué pour tout le monde de toute façon.
Welcome X est souvent décrit comme à la croisée de plusieurs styles, mais si vous deviez le définir vous-même, quelle serait votre phrase ou devise ?
Philippe Bussonet : Moi j’en suis bien incapable parce que je ne sais pas ce que c’est en réalité, c’est juste ce que j’ai envie d'entendre donc c’est certainement un mélange de toutes les choses que j’aime mais de là à mettre une étiquette dessus c’est très compliqué, donc je vais laisser ça à Sam (rires).
Sam Kün : Moi j’ai envie de voir le truc comme si on était dans une voiture sur la route, et on va aller sur la droite, y a pas de route, ben je ne sais pas, on va aller voir ce qui se passe par là-bas. C’est nous qui faisons notre propre route quoi, on va un peu où on veut. Tu pourras retrouver autant sur le dernier album un truc qui peut être très doux, très stoner, que des choses qui sont beaucoup plus propres, quelquefois plus grunge, plus garage, et que peut-être sur le prochain ça sera plus death, plus noir, on ne sait pas en fait, on ne veut pas de couleur, on ne veut pas d'étiquette… On essaye.
Y a-t-il un enchaînement entre le 1er album et le volume 2 ?
Philippe Bussonet : Non c'est la continuité, les morceaux ont été écrits dans la foulée, ça s'est un petit peu superposé, grosso modo le volume 1 a été écrit un petit peu avant le volume 2, mais en réalité c’est la même période, ça aurait pu être une seule pièce tout ça. Ça a été un peu plus compliqué à réaliser, mais en gros c’est une continuité.
Un petit mot sur vos projets ?
Philippe Bussonet : On a besoin de faire des concerts, ceux qui veulent nous programmer feront notre bonheur, on aimerait bien remonter sur scène le plus vite possible et le plus souvent possible.
Pour finir, si vous ne deviez conserver que 3 choses : un disque, un film, et un 3ème choix ? Votre sélection et pourquoi ?
Sam Kün : En disque, ça serait « DIRT » d’Alice in Chains. En livre, celui que j’ai le plus lu, c'est Moby Dick, tu peux en tirer tout ce que tu veux, l'obsession, la religion, y a tout dans ce livre-là, je suis un peu obsédé par ce livre, c'est un peu ma baleine blanche. En film, "Le bon la brute et le truand", que j’ai vu je ne sais pas combien de fois.
Philippe Bussonet : En film : "ALIEN le 8ème passager", un livre pour rester dans les choses pas trop pointu "UBIK" de Philip K.Dick, qui reste un roman imaginaire qui parle en même temps d'illusion, et puis un album... Un seul, waouh c'est dur, alors le 1er Rage against the machine que je trouve formidable. Voilà, mais peut-être que dans une heure je te dirai autre chose (Rires)
Juillet 2021 - Th Cattier - Photos : Th. Cattier / Shooting Idols
mardi 3 août 2021
JUDAS PRIEST // Coffret 42 CD // 50 Years In Rock - Sortie le 15 Octobre 2021.
Un coffret présentant 42 CD !
Avec tous les albums de cette légende du Heavy Metal, nouvellement remastérisés + des enregistrements live inédits et des versions rares
Plus de détails sur cette édition limitée ! Cette malle aux trésors contiendra les éléments suivants :
- 42 CD rangés dans les pochettes type "papersleeve" dans le même style que les imports japonais
- Des tirages de photos prises par Ross Halfin et dédicacées par Rob Halford, Glenn Tipton, Ian Hill, Richie Faulkner, Scott Travis
- Une reproduction en métal de la fameuse lame de rasoir de la pochette l'album "British Steel"
- Un livre souvenir avec des photos rares et des reproductions d'affiches, de pass de tournées et des publicités
- Une reproduction du programme de la tournée British Steel
- Deux reproductions des affiches de "British Steel" (tournée allemande, 1980) de "Defenders Of The Faith" (tournée européenne, 1984)
L'un des plus grands groupes de heavy metal, Judas Priest, s'apprête à sortir un énorme coffret en édition limitée qui comprendra tous les albums live et studio officiels à ce jour, ainsi que 13 disques inédits. Un vrai régal pour les fans, car jamais le groupe n'avait été recherché autant de matériel inédit dans ses archives. Le tout a été restauré et mixé par Tom Allom, leur producteur emblématique, puis entièrement remasterisé par Alex Wharton aux studios Abbey Road.
Cette édition spéciale sortira le 15 octobre 2021 via Sony Music.
Ce coffret spécial arrive au moment où le groupe aura enfin l'occasion de célébrer son 50ème anniversaire avec ses fans. En France cet évènement sera marqué par un concert en tête d'affiche au Hellfest en juin 2022. Un festival qui est déjà complet ! Auparavant, cet automne, le quintette entamera les festivités avec une longue tournée aux États-Unis.
COFFRET / ÉDITION LIMITÉE
Judas Priest, le groupe qui allait changer le visage du heavy metal, s'est formé en 1970 à Birmingham, en Angleterre. Durant les premières années de sa prolifique carrière, le groupe a pavé sa voie d'acier avec des classiques tels que "Sad Wings of Destiny" (1976), "Sin After Sin" (1977) et "Hell Bent for Leather" (1978), ainsi qu'avec le sublime album live : "Unleashed in the East" (1979).
Dans les années 80 Judas Priest a connu un succès phénoménal avec les albums "British Steel" (1980), "Point of Entry" (1981), "Screaming For Vengeance" (1982), "Defender of The Faith" (1984), "Painkiller" (1990, pour ne citer que les principaux.
Sorti en mars 2018, "Firepower", leur dernier album studio en date, s'est classé Top 5 aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.
FABRICE FALANDRY // Chronique CD // "Personne Ne Gagne" Sortie le 21 septembre 2021.
Artiste : Fabrice Falandry
Album : Personne Ne Gagne
Date de Sortie : 21 septembre 2021.
Label : Three Forks Musik
Genre : Blues
Il vit pour le blues. C'est un blues très roots.
Il enchaîne les premières parties prestigieuses (Paul Personne, Sanseverino, Tété...), signe de son engagement sans faille pour cette musique.On a pu y découvrir son jeu de lap-steel, et son aisance à captiver son auditoire.
Mais ses influences musicales très au sud des Etats-Unis, lui permettent d'exprimer en francais des préoccupations très eco-responsables. On y découvre des thèmes importants qui nous alertent sur la dérive de l'Humanité.
Le réchauffement climatique et ses conséquences multiples et abordé de manière frontale et sans concessions. Les migrations et le repli sur soi sont évoqués de ma même manière.
"Personne ne gagne" est un album, principalement enregistré en guitare-voix, sur sa Weissenborn, mais quelques musiciens, Bruno Tredjeu (Harmonica), Hansel Gonzalez (guitare), Fred Ferraud (basse), François Pancher (batterie), Marie Lesnik (violon), et Mathieu Pesqué (Dobro) sont venus mettre leur grain de sel sur certains morceaux pour y ajouter leur touche personnelle.
Enregistré à Saint-Brieux dans le studio de Mathieu Pesqué , et en accord avec les sujets de société qui lui tiennent à coeur, ce disque a été réalisé grâce au financement participatif des fans. Il a été complétement conçu et fabriqué localement, de la pochete en papier recyclé aux goodies en bois de guitare.
Cet album est bourré d'émotion, de musique et de puissance. Le personnage et sa musique sont à découvrir d'urgence!
Les Titres :
A La Belle Étoile
L'Envie
Personne Ne Gagne
Je Ne Suis Pas Un Toit
Ce Que Nous Sommes
Chez Moi
La Folie Des Gens Ordinaires
Le Gout De L'Effort
Les Corps Humains
La Crue
Samedi Soir Sur La Terre
Ricken
lundi 2 août 2021
VENUES (Robin Baumann (Chanteur) et Lela Gruber (Chanteuse) // Interview // Rite of Passage ... 25 Mai 2021.
VENUES est un groupe de Post Hardcore qui nous vient tout droit des terres teutonnes de Stuttgart plus précisément et qui a commis ses premiers méfaits en 2015 sous le nom de « Break Down A Venue ». Il publie dans la foulée un premier Ep éponyme puis décide de changer de nom. Ils adoptent alors
VENUES et se font remarquer en 2018 par le label Arising Records avec qui ils signent dans la foulée. « Aspire » leur premier opus voit le jour la même année et obtient un succès d'estime en Angleterre, le gang étant encensé par le magazine Kerrang la référence British absolu en matière de Rock. Si tout semblait aller pour le mieux pour la formation leur chanteuse Nyves quitte le combo en 2019 en pleine tournée ce qui déstabilisera la formation mais ne l’empêchera pas de poursuivre l’aventure. Elle sera très rapidement remplacée par Daniela 'Lela' Gruber le line up étant très vite complété par l’arrivée d’un nouveau guitariste Valentin Hahnemann. La formation entre alors en studio sous la houlette Christoph Wieczorek (Annisokay) pour enregistrer sa nouvelle galette « Solace » qui devrait leur ouvrir de nouveaux horizons au vu de sa qualité. « Solace » musicalement est lourd, mélodique et puissant et met en valeur la voix incroyable de Lela qui vous subjugue littéralement Il suffit d’écouter les deux derniers singles « Rite Of Passage » et « Shifting Colors » pour s’en convaincre. Pour couronner le tout le gang teuton réussi aussi à nous surprendre par deux vidéos mis en image par le talentueux Marius Milinski qui nous plonge littéralement dans un film gore en l’espace de deux morceaux une vraie réussite ! A dévorer sans modération. Pour découvrir ce nouveau talent venu d’Allemagne nous avons enchainer et passer par le fer Robin Baumann et Lela Gruber les deux chanteurs voix growl et claire pour qu’ils nous disent tout la vérité sur ce nouvel album qui devrait très rapidement faire des émules dans l’hexagone. Un entretien découverte qui vous plonge dans le monde horrifique et cauchemardesque des
VENUES, frissons garantis. Magnéto Robin et Lela c’est à vous !
Comment se sont déroulés les derniers concerts que vous avez donné en Septembre/ Octobre 2019 avec la nouvelle formation ?
Lela. Pour moi en 2019 c’était mes premiers concerts avec le groupe. J’étais très excitée et c’est dommage que cela s’est terminé si rapidement à cause de la pandémie.
Comment s’est passée ton intégration. Qu’est ce qui a changé sur scène avec l’apport d’un nouveau chanteur et d’un nouveau guitariste Valentin ?
Robin. Ce qui a changé pour moi est de monter tout le set. Cela semblait plutôt naturel d’être en concert avec Lela. Nous avons une bonne affinité sur scène et en général. Sur le plan personnel c’était vraiment amusant de se retrouver sur scène ensemble.
Comment as-tu rencontré Lela ? Comment est elle devenue la chanteuse du groupe ?
Robin. En fait c’est une bonne histoire. Quand notre chanteur est parti nous voulions définitivement continuer et nous avons commencé à chercher un nouveau chanteur. Notre guitariste Constantin avait à l’esprit une personne, Lela. Il voulait vérifier si nous pouvions travailler avec elle Lela raconte comment tu as rencontré Constantin.
Lela. J’ai rencontré Constantin il y a quelques années en concert ou je chantais une chanson. Constantin était dans la foule et filmait le show. Aprés le show nous nous sommes rencontrés et je lui ai donné mon numéro de téléphone pour qu’il puisse m’adresser la vidéo. Un peu plus tard il m’a parlé de Venues. C’est la première fois que j’entendais parler de ce groupe. Deux ans plus tard j’apprends sur Facebook que le chanteur a quitté le groupe. J’ai repris contact avec Constantin et j’ai dit bonjour c’est moi Lela.
C’était facile de s’intégrer au sein de VENUES ?
Lela. Je ne dirai pas facile, mais c’est plutôt que cela a tout de suite fonctionné parfaitement. Constantin m’a invité à une répétition qui a tellement bien marché. Nous avons joué tout le set. Je ne connaissais personne dans le groupe excepté Constantin. Il y a une connexion facile, et personnelle depuis le début. C’est quelqu’un qui est facile à vivre. C’est ce qui a rendu l’intégration dans le groupe aussi facile.
Comment décrirais-tu le groupe sur scène ?
Robin. Je crois qu’on dépense beaucoup d’énergie, bouger, sauter et se déplacer sur scène. On s’amuse avec la foule,partageant l’énergie en donnant et recevant en retour. C’est une expérience vivante qui devient vivante avec la foule. C’est juste prendre du bon temps.
Comment s’est passée l’écriture de l’album « Solace » ?
Robin. Je vais d’abord dire quelque chose à propos de notre bassiste et Leila continuera sur l’écriture. Comme nous avions eu pas mal de changement au niveau du groupe durant ces deux années et surtout avec notre bassiste Florian qui jouait de la trompette et a beaucoup contribué pour ce groupe. Quand il est parti nous voulions continuer sans bassiste et construire avec les cinq que nous sommes aujourd’hui. Avec la pandémie nous avons décidé de ne pas rajouter d’autres membres au groupe. Juste nous cinq et si nous devions jouer en live, nous ajouterons des samples de basses. Nous avons décidé de ne pas jouer avec un bassiste réel. Rires. Valentin a travaillé toute la basse en studio.
Lela. Le processus d’écriture pour l’album était différent et pas tellement compliqué. Différent à cause de la pandémie. Il nous était interdit de nous voir en vrai. Nous ne pouvions pas faire de répétitions. C’est pour cela qu’on a composé nos textes par ordinateur et aussi fait des réunions en lignes avec des enregistrements créer à domicile. Constantin et Valentin ont réalisé les instrumentaux pour les morceaux et me les ont fournies afin que l’on puisse échanger sur les paroles pour savoir quel genre de sentiments nous avions en écoutant les instrumentaux pour trouver un sujet sur quoi composer.
Les vidéos de vos trois derniers singles 'Rite of Passage'et 'Shifting Colors' et 'Uncaged Birds' sont très réussi ce sont des petits court métrage qui racontent une histoire horrifique, vous avez l’air d’aimer les Zombies ! Lol Quel est le fil rouge de ces clip?
Robin. Les vidéos n’ont rien à voir avec les paroles. Les compositions parlent de choses très sérieuses qui n’ont rien avoir avec ce que l’on a filmé. Mais avec les vidéos nous voulions quelque chose de différent. Nous avons travaillé avec Marius Milinski qui a fait toutes les vidéos de Venues. Avec ce projet nous voulions avoir tout le monde à bord. Nous voulions qu’il fasse ce qu’il souhaitait avec les morceaux. Nous voulions créer quelque chose de bizarre et d’unique. Nous étions ouverts à tout et il est arrivé avec des concepts de fous, et nous avons adoré. Faisons des choses post apocalyptiques ! Ce que tu peux voir dans les trois vidéos est un scénario. Nous sortirons trois vidéos de plus. Donc nous attendons quelque chose à venir.
Nous attendons donc la fin de l’histoire.
Robin. En fait on va encore sortir deux vidéos de plus. Peut être que les six seront différentes mais nous ne sommes pas encore très sur. Cela fait donc six chansons en vidéos et dix titres sur l’album.
Ce qui est arrivé au groupe t’a inspiré pour la composition de la musique ou pas du tout ?
Robin. Si tu parles du départ des membres, peut être un peu quand notre chanteur est parti. Ce fut un moment très dur pour le groupe, parce que nous devions trouver un nouveau chanteur et nous ne savions pas comment les choses allaient devenir. Je ne dirai pas que nous étions désespérés, mais nous comptions aussi sur la chance. Faire ce que l’on pouvait potentiellement accomplir. Cela a eu un impact sur l’écriture car notre dynamique devait changer. Il n’y a pas véritablement de chansons sur le sujet mais tu peux lire entre les lignes, ressentir nos sentiments. Je ne dirai pas que cela eu un impact sur tout l’album Solace. Nous sommes un groupe et nous avons eu des moments difficiles pendant des années. Ce disque est un disque de lumière pour nous tous. C’est quelque chose sur quoi on peut compter. C’était bien d’écrire les paroles, d’enregistrer. Nous avons passé un bon moment. C’était bien d’avoir un but durant la période pandémique.
25 Mai 2021.
Pascal Beaumont
Pascal Beaumont / Laurent Machabanski (Traduction / Retranscription)
dimanche 1 août 2021
PRINCE // Welcome 2 America // Sortie de L'album 30 Juillet 2021.
L’édition Deluxe comprendra les 12 morceaux de l’album avec un concert complet inédit en Blu-ray du 28 avril 2011 (21 Nite Stand).
« Le monde se tend à cause de la désinformation. La vision de George Orwell du futur est là. Nous nous devons de rester inébranlables dans notre foi pour les temps difficiles qui nous attendent » Prince 2010
Les 50 plus grands disques du Rock // Marianne Faithfull - Broken English - Disque 34
Artiste : Marianne Faithfull
Titre de l’album : Broken English
Date de sortie : 2 Novembre 1979
“Broken English” est un album de Marianne Faithfull produit par Mark Miller Mundy en 1979 pour Airstream.
Il est souvent considéré comme l'album le plus important de la chanteuse.
Sur ce disque, la cinquième plage est le célèbre « The Ballad of Lucy Jordan”, reprise dans les films « Les Fantasmes de Madame Jordan », « Cours privé », « Thelma et Louise » et « Tarnation », la quatrième plage " Guilt " est reprise dans la série tv " Mindhunter " , saison 2 épisode 9 .
La photo de l'album représente le visage de la chanteuse tenant une cigarette au tison rouge vif de la main droite et dont le bras replié cache le haut du visage. La photo est en noir, bleu et rouge. À l'origine sur le LP, le bout de la cigarette était imprimé avec une encre fluorescente.
L'album est certifié disque d'or en France pour 100 000 exemplaires vendus.
Il est cité dans la liste des 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie.
Les 8 titres de l’album sont les suivants :
- Broken English
- Witches' Song
- Brain Drain
- Guilt
- The Ballad of Lucy Jordan
- What's the Hurry
- Working Class Hero
- Why'd Ya Do It?
Version Deluxe :
Disque 1
- Broken English
- Witches' Song
- Brain Drain
- Guilt
- The Ballad of Lucy Jordan
- What's the Hurry
- Working Class Hero
- Why'd Ya Do It?
Disque 2
- Broken English (Original Mix)
- Witches' Song (Original Mix)
- Brain Drain (Original Mix)
- Guilt (Original Mix)
- The Ballad of Lucy Jordan (Original Mix)
- What's the Hurry (Original Mix)
- Working Class Hero (Original Mix)
- Why'd Ya Do It?( Original Mix)
- Sister Morphine (12’’ Version)
- Broken English (Single Version)
- Broken English (7’’ Remix Version)
- Broken English (Long Version)
- Why'd Ya Do It?( 12’’ Remix)
Mitch B.