Pouvez vous vous présenter ?
KID COLLING. Je me présente, je m'appelle Stéphane Colling ou plus connus sous le nom de Kid Colling. Je suis musicien, auteur compositeur de Blues Rock Alternative.
Pourquoi le nom du Groupe "Cartel » ?
KID COLLING. Tout d'abord j'ai hérité du nom Kid par un harmoniciste américain nommé "Dave White" avec qui je jouais à l'époque. Après mon premier concert avec lui, il se tourna vers les autres membres du groupe en disant qu'il fallait me trouver un nom: Guys, we need a name for the Kid...oh wait, Kid Colling. The new Kid on the block. Quand j'ai ensuite fondé mon propre groupe 2 ans plus tard, j'ai gardé ce nom en rajoutant "cartel" pour faire référence à mes origines colombiennes. Cela dit, nous sommes producteur et dealer de bonne musique :)
Quels sont les groupes qui vous ont donné envie de faire de la musique ?
KID COLLING. Tout à commencé à l'âge de 16ans, quand j'ai mis les pieds dans ce bar local qu'on appelait la "cave". C'était un lieu ou l'on passait du blues et ce fut ma première rencontre avec cette musique. J'étais envouté immédiatement par le son de guitare et les premières influences étaient Luther Allison, BB King et surtout Stevie Ray Vaughan. Par la suite j'ai écouté beaucoup d'autres légendes, mais ces 3 la m'ont donné envie de jouer comme eux.
Comment procédez-vous pour la création des titres ?
KID COLLING. Tout commence soit par un riff de guitare, une mélodie ou une suite d'accords. Ensuite cela m'inspire une ligne mélodique qui guidera le chant et les paroles. Composer un morceau c'est comme résoudre un puzzle qu'on a dans la tête. J'assemble les pièces au fur et à mesure et je complète dans le désordre les trous restant. Cela me prends beaucoup de temps car il m'est important de donner une cohérence au paroles que j'écris. J'enregistre toujours une version dans mon petit studio pour pouvoir l'envoyer à mes musiciens et une fois qu'on a plusieurs titres, on les joues pour voir ce qui marche et ce qu'il faut changer. La suite c'est le studio.
En 2014 1er EP "Tomorrow's Far Away" puis en 2017 un album "In The Devil's Court"
et aujourd'hui l'album "Living On The Wild Side" que s'est il passé durant ces 7 ans ?
KID COLLING. J'ai pas mal joué en 2017 et en 2018 malheureusement cette année la fut marqué par la maladie grave de mon père qui m'a obligé de ralentir pour pouvoir l'accompagner dans son dernier chapitre. La maladie fut longue, saleté de cancer, et en mars 2019 il nous a quitté. Cela a été la plus grande douleur que j'ai connus à ce jour. Je suis adopté et j'ai du mal à m'attaché dans la vie, mais mon père adoptif était ce que j'avais de plus cher. Du coup j'étais perdu dans un gouffre et pour en sortir j'ai du changé d'air. J'ai donc décidé de prendre ma gratte et de partir. Direction la Nouvelle Orléans. C'est la où j'ai réussi à me ressourcer pendant 3 mois. J'ai eu la chance de jouer avec les musiciens de Tab Benoît et de pleinement profiter de cette expérience. Je jouais 5 fois la semaine sur Bourbon Street avec Danny Alexander et je profitais de cette aventure pour commencer à écrire mon nouvel album. Malheureusement en rentrant le 10 mars 2020 je n'étais pas prêt pour la deuxième claque...le confinement. Cela a stoppé mon élan et ce n'est qu'en automne 2022 que je suis allé en studio pour terminer l'album.
Ressent tu un changement ou une évolution dans ta façon de travailler ?
KID COLLING. Disons que le processus est toujours le même, cela-dit j'ai beaucoup gagné en expérience. J'ai participé à d'autres enregistrement durant ces 7 dernières années et du coup j'ai pris de la bouteille. Je pense que mon travail a muri et continuera à le faire à l'avenir.
Comment s'est passé l'enregistrement de cet album "Living On The Wild Side »?
KID COLLING. Quand j'y repense c'était assez chaotique. Premièrement le studio où l'on devait enregistrer a du faire des rénovations et les travaux ont pris plus de temps que prévu. Du coup il a fallut en trouver un autre au dernier moment. Ensuite le premier jour la voiture de Charles l'ingé son a lâché ce qui compliquait ses déplacement. Ensuite le 2ème jour ce fut le tour de la voiture de Markus (l'organiste). Pour lui c'était encore moins marrant car il venait de loin en Allemagne. Ce genre d'incident ça peut plomber l'ambiance mais tous sont excellents dans ce qu'ils font et on a quand même réussi à enregistrer comme il fallait.
Avec 2 clips "Living on The Wildside" et "Ain't Nobody" tu imposes une image tres
Blues/Rock comment a tu choisi ces 2 titres et comment s'est passé la réalisation des clips ?
KID COLLING. Mon Blues Rock est très alternatif car même si mon âme a été touché par le blues, j'écoute beaucoup de musique différente. J'aime "Living on the Wild Side" pour son côté lourd et moderne. On est pas sur une grille standard de 12 mesure mais les instruments et le riff rappellent d'où ça vient. "Ain't nobody" quand à lui a un côté plus soul et sensuel que j'aime beaucoup. Cela fait partie de ma personnalité. Le tournage de ce clip était plutôt détendu dans un cadre assez intime alors que "Living on the Wild Side", c’était carrément l'opposé. Grosse journée de tournage assez fatigante, une grande équipe de tournage, des clubs de motards, un décor fabuleux et original et le tout pendant le mois de janvier :) Faut être fou pour vouloir tourner un clip de motard en janvier :)
Une touche différente au sein de cet album avec "El Gato" avec Daniel Restrepo parle nous en ?
KID COLLING. Oui El Gato, c'est un surnom que j'ai reçu à travers la musique et mes cascades en Inline Skates car un chat retombe toujours sur ses pattes. C'est très personnel comme morceau, Tout a commencé pendant le confinement avec un Ukulélé que j'avais acheté pour jouer un thème de jeux vidéo que j'aime beaucoup (The Last of Us). En m'amusant avec cet instrument je trouve cette progression d'accords et immédiatement j'ai su que c'était El Gato. Cette ambiance latine m'a fait penser au morceau Up the line the Robben Ford et je m'en suis inspiré pour mélanger une sonorité latino avec une sonorité blues représenté par le piano. El Gato c'est mon histoire, celle de l'orphelin qui a été adopté en Colombie pour atterrir en Europe et trouver son chemin avec sa guitare sur son dos.
As tu un message a faire passer avec ce dernier album ?
KID COLLING. La vie est pleine de surprise, de haut, de bas. On ne vit qu'une fois et chaque moment est unique. Profitons-en.
Y a-t-il un artiste ou un groupe avec lequel vous rêvez de jouer ?
KID COLLING. J'adore surtout rencontrer mes idoles mais de la à jouer avec eux... je n'y ai jamais songé. Cela dit, aux States ce serait vraiment fou si je pouvais jouer un jour avec Gary Clark Jr ou Joe Bonamassa. En Allemagne ce serait Henrik Freischlader et en France ce serait Manu Lanvin. J'adore l’énergie et la musicalité de ces artistes.
Quels sont vos projets pour les mois à venir ?
KID COLLING. J'essayes de diffuser ma musique le plus possible. Je prépare les concerts d'été, mais j'aimerais bien trouver un partenaire pour jouer plus France et présenter ce nouvel album en live à un max de gens. Je songe également au prochain album et j'ai comme l'impression que ça va me mener de nouveaux aux Etats-Unis, mais ça, c'est affaire à suivre.
Quelque chose à rajouter ?
KID COLLING. Personne ne piégera mon esprit dans une cage, parce que je vis du côté sauvage
KID COLLING. Je me présente, je m'appelle Stéphane Colling ou plus connus sous le nom de Kid Colling. Je suis musicien, auteur compositeur de Blues Rock Alternative.
Pourquoi le nom du Groupe "Cartel » ?
KID COLLING. Tout d'abord j'ai hérité du nom Kid par un harmoniciste américain nommé "Dave White" avec qui je jouais à l'époque. Après mon premier concert avec lui, il se tourna vers les autres membres du groupe en disant qu'il fallait me trouver un nom: Guys, we need a name for the Kid...oh wait, Kid Colling. The new Kid on the block. Quand j'ai ensuite fondé mon propre groupe 2 ans plus tard, j'ai gardé ce nom en rajoutant "cartel" pour faire référence à mes origines colombiennes. Cela dit, nous sommes producteur et dealer de bonne musique :)
Quels sont les groupes qui vous ont donné envie de faire de la musique ?
KID COLLING. Tout à commencé à l'âge de 16ans, quand j'ai mis les pieds dans ce bar local qu'on appelait la "cave". C'était un lieu ou l'on passait du blues et ce fut ma première rencontre avec cette musique. J'étais envouté immédiatement par le son de guitare et les premières influences étaient Luther Allison, BB King et surtout Stevie Ray Vaughan. Par la suite j'ai écouté beaucoup d'autres légendes, mais ces 3 la m'ont donné envie de jouer comme eux.
Comment procédez-vous pour la création des titres ?
KID COLLING. Tout commence soit par un riff de guitare, une mélodie ou une suite d'accords. Ensuite cela m'inspire une ligne mélodique qui guidera le chant et les paroles. Composer un morceau c'est comme résoudre un puzzle qu'on a dans la tête. J'assemble les pièces au fur et à mesure et je complète dans le désordre les trous restant. Cela me prends beaucoup de temps car il m'est important de donner une cohérence au paroles que j'écris. J'enregistre toujours une version dans mon petit studio pour pouvoir l'envoyer à mes musiciens et une fois qu'on a plusieurs titres, on les joues pour voir ce qui marche et ce qu'il faut changer. La suite c'est le studio.
En 2014 1er EP "Tomorrow's Far Away" puis en 2017 un album "In The Devil's Court"
et aujourd'hui l'album "Living On The Wild Side" que s'est il passé durant ces 7 ans ?
KID COLLING. J'ai pas mal joué en 2017 et en 2018 malheureusement cette année la fut marqué par la maladie grave de mon père qui m'a obligé de ralentir pour pouvoir l'accompagner dans son dernier chapitre. La maladie fut longue, saleté de cancer, et en mars 2019 il nous a quitté. Cela a été la plus grande douleur que j'ai connus à ce jour. Je suis adopté et j'ai du mal à m'attaché dans la vie, mais mon père adoptif était ce que j'avais de plus cher. Du coup j'étais perdu dans un gouffre et pour en sortir j'ai du changé d'air. J'ai donc décidé de prendre ma gratte et de partir. Direction la Nouvelle Orléans. C'est la où j'ai réussi à me ressourcer pendant 3 mois. J'ai eu la chance de jouer avec les musiciens de Tab Benoît et de pleinement profiter de cette expérience. Je jouais 5 fois la semaine sur Bourbon Street avec Danny Alexander et je profitais de cette aventure pour commencer à écrire mon nouvel album. Malheureusement en rentrant le 10 mars 2020 je n'étais pas prêt pour la deuxième claque...le confinement. Cela a stoppé mon élan et ce n'est qu'en automne 2022 que je suis allé en studio pour terminer l'album.
Ressent tu un changement ou une évolution dans ta façon de travailler ?
KID COLLING. Disons que le processus est toujours le même, cela-dit j'ai beaucoup gagné en expérience. J'ai participé à d'autres enregistrement durant ces 7 dernières années et du coup j'ai pris de la bouteille. Je pense que mon travail a muri et continuera à le faire à l'avenir.
Comment s'est passé l'enregistrement de cet album "Living On The Wild Side »?
KID COLLING. Quand j'y repense c'était assez chaotique. Premièrement le studio où l'on devait enregistrer a du faire des rénovations et les travaux ont pris plus de temps que prévu. Du coup il a fallut en trouver un autre au dernier moment. Ensuite le premier jour la voiture de Charles l'ingé son a lâché ce qui compliquait ses déplacement. Ensuite le 2ème jour ce fut le tour de la voiture de Markus (l'organiste). Pour lui c'était encore moins marrant car il venait de loin en Allemagne. Ce genre d'incident ça peut plomber l'ambiance mais tous sont excellents dans ce qu'ils font et on a quand même réussi à enregistrer comme il fallait.
Avec 2 clips "Living on The Wildside" et "Ain't Nobody" tu imposes une image tres
Blues/Rock comment a tu choisi ces 2 titres et comment s'est passé la réalisation des clips ?
KID COLLING. Mon Blues Rock est très alternatif car même si mon âme a été touché par le blues, j'écoute beaucoup de musique différente. J'aime "Living on the Wild Side" pour son côté lourd et moderne. On est pas sur une grille standard de 12 mesure mais les instruments et le riff rappellent d'où ça vient. "Ain't nobody" quand à lui a un côté plus soul et sensuel que j'aime beaucoup. Cela fait partie de ma personnalité. Le tournage de ce clip était plutôt détendu dans un cadre assez intime alors que "Living on the Wild Side", c’était carrément l'opposé. Grosse journée de tournage assez fatigante, une grande équipe de tournage, des clubs de motards, un décor fabuleux et original et le tout pendant le mois de janvier :) Faut être fou pour vouloir tourner un clip de motard en janvier :)
Une touche différente au sein de cet album avec "El Gato" avec Daniel Restrepo parle nous en ?
KID COLLING. Oui El Gato, c'est un surnom que j'ai reçu à travers la musique et mes cascades en Inline Skates car un chat retombe toujours sur ses pattes. C'est très personnel comme morceau, Tout a commencé pendant le confinement avec un Ukulélé que j'avais acheté pour jouer un thème de jeux vidéo que j'aime beaucoup (The Last of Us). En m'amusant avec cet instrument je trouve cette progression d'accords et immédiatement j'ai su que c'était El Gato. Cette ambiance latine m'a fait penser au morceau Up the line the Robben Ford et je m'en suis inspiré pour mélanger une sonorité latino avec une sonorité blues représenté par le piano. El Gato c'est mon histoire, celle de l'orphelin qui a été adopté en Colombie pour atterrir en Europe et trouver son chemin avec sa guitare sur son dos.
As tu un message a faire passer avec ce dernier album ?
KID COLLING. La vie est pleine de surprise, de haut, de bas. On ne vit qu'une fois et chaque moment est unique. Profitons-en.
Y a-t-il un artiste ou un groupe avec lequel vous rêvez de jouer ?
KID COLLING. J'adore surtout rencontrer mes idoles mais de la à jouer avec eux... je n'y ai jamais songé. Cela dit, aux States ce serait vraiment fou si je pouvais jouer un jour avec Gary Clark Jr ou Joe Bonamassa. En Allemagne ce serait Henrik Freischlader et en France ce serait Manu Lanvin. J'adore l’énergie et la musicalité de ces artistes.
Quels sont vos projets pour les mois à venir ?
KID COLLING. J'essayes de diffuser ma musique le plus possible. Je prépare les concerts d'été, mais j'aimerais bien trouver un partenaire pour jouer plus France et présenter ce nouvel album en live à un max de gens. Je songe également au prochain album et j'ai comme l'impression que ça va me mener de nouveaux aux Etats-Unis, mais ça, c'est affaire à suivre.
Quelque chose à rajouter ?
KID COLLING. Personne ne piégera mon esprit dans une cage, parce que je vis du côté sauvage
Interview Thierry CATTIER
Photos DR
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