mercredi 2 septembre 2020

EDGE OF PARADISE Margarita Monet // Interview // 2018


EDGE OF PARADISE avec un nom pareil pas de doute le combo  vous propose certainement un aller simple pour le paradis ! Pour avoir ce genre d’idée nos lascars ne peuvent venir que de Californie et plus précisément de Los Angeles la ville du rêve ou on vous promet monts et merveilles!

Au départ c’est une histoire toute simple qui débute en 2010 avec une rencontre du troisième type qui sera déterminante entre Dave Bates et Margarita Monet chanteuse hors norme doté de capacité vocale impressionnante et d’un charisme évident!
Très vite ils furent rejoints par le bassiste Tony Franklin et le batteur Gregg Bissonnette, une section rythmique haut de gamme qui les accompagnera malheureusement que sur leur premier album Mask.

Quatre ans plus tard le gang est de retour avec un second opus Immortal Waltz plus mature et diversifié produit par un producteur de légende Michael Wagener (ACCEPT, DOKKEN MOTLEY CRUE ALICE COOPER OZZY OSBOURNE WASP METALLICA) !
Très vite le gang se retrouvera sur les routes à travers tous les Etats Unis et ouvrira entre autre pour KAMELOT, BULLET BOYS ou encore Dave Lombardo ex batteur de SLAYER.
En 2017, avec l’arrivée du guitariste Dave Ruiz, de Vanya Kapetanovic comme bassiste succédant à Nick Ericson et de John Chominsky à la batterie nos Américains enregistre Alive un Ep produit par Chuck Johnson (Korn, Slipknot) et mixé par Jay Ruston (Anthrax, Pop Evil…), Mike Plotnikoff et Michael Wagener rien que ça.
Cette fois ci les cinq titres proposés explorent de nouveaux horizons musicaux et s’éloignent de l’univers traditionnel du Métal Symphonique pour fleureter avec des sonorités Indus et Electro.
Après avoir donné leur premier show en Europe plus précisément en  Hollande dans la fameuse ville d’Eindhoven (Ndr : en septembre 2018), nos Californiens ont décidés de se lancer à la conquête de notre vieux continent.

Ils s’embarqueront d’ailleurs pour une tournée Européenne qui devrait débuter le Novembre prochain en support de SONATA ARTICA et faire une halte en France lors de deux dates les premiers et deux décembre à Lyon et Paris.
C’est avec la belle Margarita que votre serviteur a pu s’entretenir l’occasion de découvrir ces multiples talents et d’en savoir un peu plus sur Alive leur nouvel Ep qui sort tout juste en Europe et Universe leur troisième opus qui devrait arriver dans les bacs en 2019 produit par Mike Plotnikoff (HALESTORM, IN FLAMES, BUCKCHERRY) et mixé par Jacob Hansen (AMARANTHE, VOLBEAT, PRETTY MAIDS).
Une longue interview avec une des nouvelles princesses du Métal US qui semble très motivé et bien décidé à envouter le public Européen grâce à son talent et son charisme hors norme.
Un entretien placé sous le signe de l’élégance avec une chanteuse de grande classe très disponible et qui n’hésite pas à se dévoiler pour notre plus grand plaisir. Magnéto Margarita c’est à toi !



Quels souvenirs gardes-tu de vos concerts au Japon qui ont eu lieu à Yokohama le 1 février et Tokyo les deux févriers ?
Margarita Monet.  C’était notre première tournée au Japon. Ce fut un choc. Les gens nous ont tellement bien accueillis. Nous avons adoré la culture. Ils apprécient la musique.
La musique compte beaucoup pour eux.
Nous avions de la chance d’être là-bas et de présenter notre musique et notre spectacle. Ils sont si accueillants et partagent la musique, la culture avec nous.
Nous sommes allés dans des temples Bouddha.
C’était fou! Quelle chance! Nous sommes impatients de revenir.

Qu’est ce qui t’as le plus surpris au Japon ?

Margarita Monet. Nous avons été surpris par les tournées et les clubs au Japon par rapport aux tournées aux USA. Ils attachent beaucoup d’importances aux détails.
Le son était parfait. Au fond tout était parfait.
Aux USA nous jouons dans des clubs magnifiques.
Au Japon il y a une attention toute particulière : c’est un autre niveau de perfection.
Quant aux fans, mêmes s’ils ne parlent pas tous anglais, ils chantent avec nous en chœur sur les chansons.
Ils nous ont réellement sidérés car ils nous respectent, et ils adorent notre musique.
On en avait entendu parler mais quand tu es là-bas, c’est vraiment une expérience.
Les choses se passent bien car il y a un superbe accueil. Ils nous ont agréablement étonnés.

Sur votre Facebook on vous voit au Japon en vidéo, vous avez découvert une nouvelle culture ?
Margarita Monet. C’est un endroit sympathique et c’est différent de chez nous.
C’est une culture complètement différente. Ce qui est appréciable c’est qu’ils conservent leurs traditions. Leur culture est tellement en avance. C’est totalement futuriste chez eux.
Les deux mondes se côtoient. C’est une sacrée expérience à découvrir.

Sur scène vous reprenez des grands classiques de BLACK SABBATH période Ronnie James Dio « Children of the Sea », « Heaven & Hell ». C’est une formation importante pour vous ?
Margarita Monet.  Lorsque j’ai débuté à chanter du rock, moi qui suis plutôt d’une formation classique, je ne connaissais pas grand-chose. J’avais entre quatorze et quinze ans.
J’ai découvert ces groupes par hasard.
A aucun moment je n’avais envisagé de chanter dans un groupe de hard rock.
Le premier que j’ai trouvé s’appelle Ronnie James DIO.
Je suis une grande fan de DIO. Il y a des sentiments et des émotions qu’il dégage sur chaque mot.
J’adore les mélodies.
Quand j’ai commencé ce sont ces influences comme « Chidren of the Sea » qui est une de mes chansons favorites qui ont fait ce que je suis.
Nous l’avons ajouté sur notre album et enregistré avec Michael Wagener des titres comme « Heaven & Hell » et « Last in line » sont importants pour moi.
C’était il y a fort longtemps. Nous n’avons pas chanté ces chansons depuis, mais cela représente une grande partie de notre histoire.
Avec le nouvel album, nous avons aussi un nouveau groupe avec de nouveaux musiciens comme Vanya Kapetanovic à la basse, Jimmy Lee à la batterie et en plus David à la guitare rythmique.
Vanya a apporté une touche plus industrielle, électro, EDGE OF PARADISE a des morceaux qui sont plus groove. Il y a eu de nouvelles idées, du renouveau qui a été injecté dans l’album.
Les chansons sont très solides, tout est en place. Il n’y a pas de rajout.
Jacob Hansen a mixé les chansons (Volbeat, Delain,AMARANTHE°. On adore ce son. Je suis impatiente que le public écoute ce nouvel opus.

Sur ce nouvel Ep ALIVE il y a une fantastique ballade intitulée « Mystery » très chargé émotionnellement quel est le thème que tu développes à travers le texte de cette chanson ?
Margarita Monet. Oui, ça s’appelle « Mystery ».Dave est plus dans le rock. C’est quelque chose qui me ressemble, que je voulais exprimer notamment par le piano.
Une chanson pour moi-même : ce qui se passe dans la vie, des choses tristes, des choses dramatiques arrivent mêmes au bonnes gens. C’est ma façon de l’accepter et d’aller de l’avant.
La musique doit respecter la mélodie du morceau et Michael Wagner est le roi de la ballade. [Rires]
J’adore cette chanson mais je n’ai pas encore eu la chance de la jouer sur scène.
Sur scène la version est souvent différente car il y a les claviers et la guitare, j’espère bientôt avoir mon grand piano sur scène [Rires].




Va t’ont retrouvé sur Universe aussi une ballade piano voix ?
Margarita Monet. Oui c’est un album plus rock et il y aussi de l’émotion avec une ballade au piano.
Nous sommes en train de faire une chanson acoustique d’une chanson Heavy et bien évidemment on la jouera au piano. La ballade sur le nouvel album s’appelle « World ».

J’ai lu que tu avais commencé à jouer du piano dès l’âge de quatre ans.
Margarita Monet. Oui comme je suis russe, on commence tout très tôt.
Je crois que j’ai commencé à trois ans. Des cours de piano et le ballet pendant dix ans.
Là, j’ai continué à jouer du piano au collège. J’ai étudié la musique et le théâtre.
Il y a toujours une partie de ma vie où je n’avais pas prémédité ce qui m’est arrivée.
Je n’ai jamais pensé à devenir une rock star.

Comment s’est déroulé le processus d’’écritures de ce nouvel album Universe ?
Margarita Monet.  Nous avons écrit pour l’album onze chansons. Une ne figure pas sur l’opus.
Nous voulions vraiment enregistrer dix morceaux qui nous semblaient les meilleures.
Nous avons pris notre temps pour développer les titres.
Tout le monde a participé en mettant ces idées çà et là, le piano, la basse, les guitares rythmiques.
Toutes les chansons au début commence par une idée, un riff ou autre.
Ensuite on développe avec les mélodies, les chœurs. Dave travaille et nous faisons les arrangements ensemble.
Après on commence à construire et développer le tout jusqu’au résultat final où le travail bien fait est accompli. Nous partons au studio avec la démo et nous recommençons tout depuis le début.
Comme sur cet opus nous avions un nouveau line up avec le bassiste et le batteur Jimmy qui joue sur « Universe ».
Avec la basse et la batterie nous avions le son qu’il fallait reconstruire sur ce nouvel opus.
Plus tard on a ajouté des guitares, des samples et les claviers.
Nous les avons retravaillés jusqu'à ce que tout soit parfait.
C’est un énorme process, c’est comme pour construire une maison.
Nos titres sont très compliqués. Il y a beaucoup de paroles, alors cela prend du temps.
Tout est millimétré.
L’énergie et la dynamique doivent être présentes.
C’est important d’avoir un panel de couleurs, disons un panel d’émotions qui reflètent les titres.
C’est ce que je veux faire passer au travers de ma voix.
Parfois je dois monter la voix très haute, peu importe le morceau.
La règle pour un chanteur est de toujours essayer de dépasser ses limites.
C’est ce qui te rend plus fort, te permet d’évoluer et d’être meilleur. J’ai l’impression d’être maintenant une meilleure chanteuse.

A la base tu es pianiste tu as étudié dans ce sens qu’est qui t’a poussé à devenir chanteuse ?

Margarita Monet. Auparavant j’avais déjà chanté dans des théâtres musicaux.
Je pouvais chanter mais je n’ai jamais pensé que je pouvais arriver au niveau que j’ai actuellement.
Je n’ai jamais pensé que je pourrai tenir une heure sur scène en chantant.
C’est beaucoup d’endurance pour la voix.
Au collège on nous apprend à respirer ce qui est la base du chant.
Nous avions enregistré live notre premier album.
Toutes les chansons avaient été écrites par Robin McAuley. Je les ai chantées et arrangées un peu, ce qui a donné la base de mon style.
Ce fut un long processus d’apprentissage. J’espère que personne ne retrouvera cet album [Rires]. C’est quand même pas mal car il y à Tony Franklin à la basse.
Musicalement ça passe mais c’est tellement loin de ce que nous faisons maintenant.

Pourquoi avoir choisi « Face of Fear » comme premier single extrait d’Universe ?
Margarita Monet. C’est la première chanson que l’on a écrite pour l’album. Ça te donne une petite idée sur son potentiel, mais la raison principale est que notre sponsor a choisi de faire la vidéo sur ce titre pour la fondation rock et c’est pour nous une manière de dire à quoi va ressembler notre musique.
Nous sommes allés en Islande pour tourner la vidéo et nous voulons dédicacer cette vidéo à tous ceux qui sont venus nous voir en live.
La signification de ce titre c’est qu’il faut faire attention aux réseaux sociaux et s’intéresser aux suicides que cela engendre aux USA.
C’est facile pour les gens de se défaire des réseaux sociaux au lieu de se cacher derrière leur écran. Nous voulions faire passer ce message : on doit se battre pour la vie.
C’est pour cette raison que nous nous battons. Nous voulions les prévenir sur ce danger.





 
Pourquoi avoir choisi de tourner votre clip en Islande ?
Margarita Monet.  John connait le pays. C’était une idée commune maintenant que nous faisons partie d’un groupe de rock.
Nous étions capables de le faire et des amis sont venus aussi nous aider.
Nous avons connu beaucoup d’aventures la bas.
La plupart des habitants vivent à Reykjavik et quand tu vas hors des sentiers battus il n’y a personne.
Alors tu transportes tout ton matériel en haut des montagnes, la batterie…
Le fait d’être seul au milieu de nulle part est tellement épique et puissant musicalement.
Seule au milieu de ce paysage, tu te sens la plus forte.
Nous voulions montrer des images brutes sans effets spéciaux.
Juste apprécier les paysages et montrer la beauté de notre planète.
Les premiers jours on était complètement gelé car il faisait très froid.
Il y avait beaucoup de vent puis la météo est devenue plus clémente.

Quel sera le prochain single que vous allez mettre en ligne ?
Margarita Monet. Nous avons terminé la vidéo pour « Alone » qui sera le prochain titre.
Il est question de la solitude, le fait d’avoir peur d’être seul mais surtout le moyen de prendre le pouvoir sur les choses, de prendre le contrôle et faire que ces choses te rendent heureux.
Une fois que l’album sera sorti il y aura beaucoup d’autres vidéos comme le titre « Fire ».
Nous allons faire plein de vidéos pour le coté visuel des choses et ainsi rendre les titres plus vivants.

Qu’est ce qui t’a inspiré pour ce nouvel opus ?
Margarita Monet. C’est la suite du titre « Alive » qui était sur monde du digital et comment cela affecte les gens.
Les filles sont plus sujettes à cela.
Comment construire un monde meilleur sans limite.
Nous sommes sans peur et c’est un peu les paroles du titre « Alive ».
Basiquement l’idée est de montrer comment on souhaite notre monde, c’est la raison du titre de l’album Universe.
Des messages positifs et prendre le contrôle de tout ce système.
De mon point de vue personnel c’est un mélange de l’état actuel du monde, et comment je le ressens. Ce qui est bien et ce que nous devrions abandonner.
En un mot rendre le monde meilleur.
La raison pour laquelle nous l’avons appelé Universe vient de là.
Nous avons traité tous les sujets que nous avons tous expérimentés.
Ce qui nous a amené à nous dire qu’il fallait encore pensé plus grand que notre propre vision.
C’est dur d’expliquer cela.
Je crois que je vais faire une vidéo pour expliquer chaque titre de l’album toutes les semaines : il y a beaucoup à en dire sur chacune d’elles.

Sur cet album vous êtes accompagné par Joe Rickard Le batteur d’In Flames.
Margarita Monet.  Il a joué sept chansons sur l’album, c’est un très bon batteur.
Je suis très fière de ce qu’il a fait et cela remonte encore le niveau de la prestation.

Comment vous vous êtes connus ?
Margarita Monet. Nous nous sommes connus au bureau. Il travaille dans la technique et nous travaillons ensemble depuis longtemps.
C’est rare de voir des gens qui collent tellement au titre de la chanson.
Il y a des musiciens qui se focalisent uniquement sur leurs parties ; mais ils ne pensent pas vraiment à la chanson qu’ils vont interpréter.
Joe fut incroyable dans son interprétation et savait totalement ce que signifiait la chanson.
Pas une note de plus, pas une note de moins.

Mais ce n’est pas le batteur de la formation !
Margarita Monet. Non il ne fait plus de tournée. Je crois qu’il gère IN FLAMES.
Il doit se dépêcher car nous avons Jimmy pour la tournée du Japon. [Rires].
Il devra apprendre toutes les chansons, mais il comprend parfaitement le son du groupe.
Il ne sur joue jamais. Nous sommes heureux avec notre nouveau line up.

Votre deuxième album Immortal Waltz a été produit par Michael Wagener qui est une légende de la production
(ACCEPT, DOKKEN MOTLEY CRUE ALICE COOPER OZZY OSBOURNE WASP WHITE LION SKID ROW METALLICA) quel souvenir gardes tu de cette expérience ?

Margarita Monet.  Nous devons remercier Michael pour ce qu’il a fait pour nous.
Nous sommes allés à Nashville pendant une semaine.
Revoir ce studio et se remémorer des souvenirs. Il est très sage et humble. Il sait ce qu’il doit faire.
Il est rapide. Son amour de la musique est contagieux.
Il fait de la musique tous les jours sans devenir fou.
Cet amour sur ce qu’il fait nous a réellement inspiré et guidé.
C’est super fun. Pour tester ma voix il a apporté vingt-quatre micros.
Son terrain de jeu c’est le studio. Nous devons retourner à Nashville, revoir Michael.
Il fait partie de la famille pour toujours. Nous serons toujours reconnaissants envers lui.

Quel serait le prochain producteur avec qui tu aimerais collaborer ?
Margarita Monet. Nous produisons d’abord nos titres et après on essaie de voir si des personnes peuvent donner un son encore plus percutant.
Mike Plotnikoff  est un producteur qui comprend bien les problématiques du combo.
Nous retravaillerons avec lui c’est sûr.
Peut-être voir des producteurs européens, car il y a tellement de gens incroyables.
Je n’ai pas encore réfléchis sur les producteurs car nous avons notre propre style.



A quelle date l’album sortira sur le label New Frontiers ?

Margarita Monet. L’album devait sortir en Avril mais comme il a été remasterisé par leurs soins, cela va prendre quelques temps pour tout mettre en place.
Cela va certainement sortir en Septembre.
Pourvu qu’il y ait une tournée européenne pour faire la promo de l’album.
L’idée est de venir en Europe à l’automne ou au printemps.
Nous voulons aussi faire les festivals. On travaille sur ce point.
Nous sommes en train de faire les plannings des vidéos et les sorties.
Nous allons définir les délais, alors il faut vérifier sur nos pages Facebook pour les annonces.
Nous allons aussi donner des guitares lors de la sortie de l’album ; des boites peintes pour les chansons de l’album.

As tu fais les peintures des pochettes d’album ?
Margarita Monet. Non je n’aime pas faire les pochettes d’album.
Je préfère que d’autres le fassent et ajoutent leur propre vision de tout.
C’est bien comme ça et c’est un artiste allemand qui les a faites et un grand artiste.

La peinture est-ce une passion ?
Margarita Monet.  Oui j’adore peindre, on va retrouver onze pochettes pour les onze chansons.

EDGE OF PARADISE existe depuis sept ans, comment analyses-tu l’évolution du groupe musicalement ?
Margarita Monet. Au début nous ne savions pas qui nous étions et maintenant nous savons exactement qui nous sommes.
Nous savons ce que nous avons à dire, nous sommes solides et puissants.
Une grande équipe qui a créé quelque chose d’unique et de significatif.
Il y a eu de grandes batailles qu’il fallait combattre.
Dave et moi depuis le début nous avons rencontré tout au long de notre carrière des gens qui nous ont aidés et formés.
Nous sommes reconnaissants d’avoir pu surmonter tous ces obstacles.
Nous sommes heureux d’avoir évolué et de faire cette musique que nous avons créée.
Avec toutes ces tribulations il y avait très peu de chances que nous réussissions avec un son que nous avons aujourd’hui.
Je crois que cette musique passera l’épreuve du temps, alors que dire : je suis reconnaissante et heureuse de la partager.

A propos de cet album, qu’aimerais-rajouter qui te parais important ?

Margarita Monet. La musique est un langage universel.
Il y a tellement de choses avec lequel nous sommes en désaccord dans le monde.
J’espère qu’on pourra se réunir dans un seul élan ensemble, c’est quelque chose qui pourrait nous réunifier et apporter un brin d’optimisme.
C’est quelque chose auquel on croit et sur quoi on se bat : Ecoutez de la musique! [Rires]


Paris 28 Mars 2019
Pascal Beaumont / Laurent Machabanski
Photo Internet