lundi 7 juin 2021

BURNING WITCHES (Lala et Larissa) // Interview // The Witch of the North... 2 Avril 2021.



BURNING WITCHES
est une formation qui a débuté son périple en 2015 en Suisse à l’initiative de Romana Kalkuhl, composé de cinq belles suissesses le combo s'est très vite imposé en Allemagne à la suite de la sortie de leur tout premier méfait ! Les belles pratiquent un Heavy Metal Traditionnel de grande qualité fortement influencé par JUDAS PRIEST, IRON MAIDEN ou encore DIO pour n'en citer que quelques-uns ! Depuis la sortie de leur premier album éponyme en 2017, elles n'ont cessé de tourner principalement chez nos amis Teutons et d'enquiller les opus !

En 2018 elles reviennent avec Hexenhammer puis en 2020 avec l'excellent Dance With The Devil qui leur permettra de visiter d'autres contrées jusqu'à lors inexploré et de se faire un nom sur la scène Européenne en ouvrant pour des gangs comme GRAVE DIGGER OU DESTRUCTION. Aider par une signature chez Nuclear Blast et l'apport précieux de Schmier (Chanteur et bassiste de DESTRUCTION) qui gère à la fois leur carrière mais aussi la production de leurs albums ! Un plus non négligeable qui leur a permis de très vite se faire remarquer au niveau médiatique ! Nos sorcières ont dû pourtant faire face à de nombreux écueils avec le départ en Juin Seraina Telli remplacé immédiatement par Laura Guldemond (SHADOWRISE) un séisme majeur auquel Romana Kalkuhl a su faire face grâce à une détermination sans faille.

S’en est suivi le départ de Sonia Nusselder la guitariste et l’arrivée de Larissa Ernst. Un turn over qui ne semble pas les avoirs déstabilisé bien au contraire.
Alors que Dance with The Devil venait tout juste de sortir les voilà de retour avec une nouvelle galette The Witch Of The North, qui les transporte vers les froids polaires les belles inventant à chaque fois une nouvelle histoire pour définir le concept visuel de leur nouvelle progéniture.
Ce nouvel opus se veut une fois plus comme un vibrant hommage au Heavy des années 80 très efficace doté d'une production moderne exceptionnelle ! Une autre particularité de nos charmantes princesse métallique est de proposé sur chaque offrande une reprise d'un grand classique de formations légendaires issus des eighties après Jawbreaker de JUDAS PRIEST, Holy Diver de DIO, Batlle Hyms de MANOWAR c'est au tour du classique de SAVATAGE Hall Of The Montain King !

Une belle surprise tant l'exercice n'est pas simple avec comme invité ni plus ni moins que Chris Caffery le guitariste de SAVATAGE et de TRANS SIBERIAN ORCHESTRA ! Une crédibilité hors norme pour BURNING WITCHES qui vous garantit quelques frissons, une belle réussite.

Si vous aimez le Heavy Metal des années 80 version 2020 pas de doute The Witch Of The North est fait pour vous.

Pour en savoir un peu plus sur ce gang féminin rendez-vous était pris avec Lala et Larissa la toute nouvelle recrue afin d'en connaitre un peu plus sur le parcours de ces sorcières pas comme les autres. Magnéto Mesdemoiselles c'est à vous !



Les 10,11 12 et 25 09 2020 vous avez ouvert pour DESTRUCTION à Leipzig, Jaromer,Munich et Dortmund quels souvenirs en gardez vous  de ces shows ?

Larissa.
Oui c'est vrai nous avons eu la chance de pourvoir donner ces concerts pendant la pandémie. Le public était limité dans le cadre des restrictions sanitaires mais nous sommes heureuses de l'avoir fait. On voulait fait quelque chose de bien pour les fans et puis cela a été un vrai plaisirs d'ouvrir pour nos amis de DESTRUCTION. J'étais très heureuse car ce sont les premier shows que j'ai pu donner au coté de BURNING WITCHES.


Justement comment as tu vécu ses premiers concerts en tant que nouvelle guitariste de BURNING WITCHES?


Larissa.
C'était tout simplement incroyable. J'étais très nerveuse et en même temps très excité. Mais lorsque je suis monté sur scène et que j'ai senti toute cette énergie, c'était explosif. Toutes les filles donnent tout ce qu'elles ont.

Lala.
On est très fier d'elle, elle s'en est vraiment bien sorti sur scène, elle a été incroyable. Elle a une énergie extraordinaire et c'est ce que nous recherchions. Elle a bien jouer ces parties de guitares , c'est une guerrière, on l'aime

Larissa.
Moi aussi je vous aime.


Larissa est ce que l'intégration a été facile au sein de BURNING WITCHES ?


Larissa.
Dès le départ tout s'est très bien passé, j'ai senti toute l'amitié qui régnait au sein de la formation. C'est un peu comme une famille.. On fait plein de choses ensembles et ca m'a beaucoup aidé pour m'intégré, on fait du shopping, des barbecues, c'est vraiment sympa. Ce groupe ressemble vraiment à une famille lorsque l'on ne se voit pas pendant quatre jours on se demande ce qui arrive. Hey les filles vous êtes passé ou ? Rires ! J'ai envie de vous voir je ne veux pas resté seule ! C'est toujours bien lorsque l'on est ensemble, on ne peut pas resté éloigné les unes des autres plus de quelques jours.


Le
29/01/2019 vous avez ouvert pour GRAVE DIGGER à Paris au petit bain vous souvenez vous de ce concert ?


Lala.
Oui bien sur c'était sur un bateau, on était très préoccupé sur scène parce que la péniche bougeait avec les vagues des autres bateaux. Tout le public faisait du Headbanging  et j'adore ça mais cette fois ci c'était très spécial, tout bougeait je n'était pas rassuré. Mais j'ai pu jouer normalement et j'ai essayé de faire au mieux. Tout le groupe était dans cet état d'esprit, il faisait chaud, le concert était complet, on a apprécié ce show malgré les conditions un peu particulières.


Larissa quel a été ton implication dans le processus d'écriture de ce nouvel album?


Lala.
Larissa répond ne sois pas timide Rires!

Larissa.
Romana a de très bonnes idées, elle est arrivé avec beaucoup de riffs et de parties rythmiques. Lala s'est occupé des parties de batteries, Jeannine s'est chargé des parties de basses et Laura des voix, c'est un travail de groupe.

Lala.
Cela a été a la fois une bonne et une mauvaise période pour nous.Le mauvais c'est que l'on ne pouvait pas jouer ensemble par contre la bonne chose c'est que l'on a eu tout le temps nécessaire pour se concentrer et se consacrer a l'écriture, on a pu travaillé au mieux sur les structures des chansons. C'est très différent comparé à ce que l'on avait vécu pour l'opus précédent. Tout n'a pas été bon ou mauvais mais chaque titre a été très travaillé.


Larissa comment est tu devenu la nouvelle guitariste de BURNING WITCHES ?


Larissa.
En fait tout n'étais pas nouveau pour moi. Je les connaissais depuis déjà un bon moment. Je connais Romana depuis l'âge de cinq ans, nous avons grandi ensemble, on a joué ensemble et fait de la musique alors que nous étions adolescentes. Ce n'était pas comme si j'arrivais dans un tout nouvel environnement.


Pour l'enregistrement vous avez une nouvelle fois travaillé avec le tandem V.O. Pulver (PRO-PAIN, DESTRUCTION, NERVOSA, PÄNZER) et Schmier (DESTRUCTION) comment avez vous vécu ces sessions studios en pleine pandémie ?


Lala.
Tout s’est très bien passé, c’est très facile  de travailler avec Schmier et V.O. Pulver, ils nous connaissent très bien, ils sont à nos cotés depuis les tout début de BURNING WITCHES. A chaque fois que nous rentrons en studio chacun sait ce qu’il à a faire et fait son truc.


Avez-vous l’impression que c’est plus difficile pour une femme de s’imposer dans le monde du Metal ?


Lala.
Oui au début on a eu des expériences pas forcément agréable. Certains pensait que nous étions juste un groupe de jolies filles qui se préoccupaient plus de leur look que de la musique. Il nous a fallu faire nos preuves et se faire accepter en tant que musicienne notamment au niveau scénique. C’est ce que nous voulions, on adore ce que nous faisons et rien d’autres.

Ya t’il des morceaux qui ont été un challenge a enregistré en studio ?

Lala.
Oui pour moi en tant que batteur le défi a été d’enregistrer les parties de baterrie de « The Witch Of the North », c’est un rythme spécial, c’est du 6/8 et je n’étais pas habitué. Mais j’ai adoré enregistrer toutes mes parties pour les titres de cet album. J’ai travaillé et je les ai enregistré.

Larissa.
Pour moi qui a pas une chanson été plus particulièrement difficile a enregistrer que les autres. En géneral c’est un défi de composer, de trouver de bonnes mélodies pour les parties solos qui s’intégrent bien dans les morceaux.

Lala. Oui elle s’est vraiment bien débrouillé, j’adore ses solos et l’intro de « Flight of Walkyrie »

Pourquoi avoir choisi « Flight of Walkyrie » comme premier single extrait de l’album ?

Lala.
Nous avons sorti un premier Ep a été « The Circle of Five » pour introduire Larissa et son shred. Nous avons choisi cette chanson car pour nous elle est magnifique. Tu seras étonné si tu l’écoutes pour la première fois car l’intro est si lente. Ensuite elle te touche directement droit au cœur parce qu’après on accélère. Cette chanson contient tous les éléments. C’est lent puis rapide, avec une humeur et le son mélancolique, la batterie détonante, les solos superbes et rapides. C’est mélodique et avec la puissance du Metal. Tout. Je ne sais plus quoi dire d’autres (Rires).



Vous êtes allés très récemment en Pologne pour réaliser une vidéo pour votre single quel souvenir gardez-vous de ce périple ?


Larissa
. Le voyage a été bon car nous avons utilisé un tour bus pour nous rendre en Pologne. C’était cool de se retrouver ensemble encore une fois. On avait l’impression que nous étions en tournée même si c’était pour faire le show et une vidéo. C’était un voyage amusant avec le groupe pour les photos et les vidéos, le tournage du clip. Une véritable expérience.

Lala.
Oui ce sont des pros. Nous croyions être à Hollywood [Rires]. Il y avait toutes ces machines qui fabriquaient de la neige, toutes ces lumières et le décor. C’était fou et il faisait froid.


Quel est le titre choisi pour ce nouveau single ?


Lala. Surprise, Surprise !

Comment avez-vous réussi à inviter Chris Caffery le guitariste de SAVATAGE sur la reprise « Hall Of The Mountain King » un de leur classique ?


Lala.
C’est un ami de Romana. Elle lui a demandé s’il pouvait jouer le solo sur la reprise. Il a accepté. Il était si content de le faire. C’est une personne super cool et il est si gentil. Une superbe personne. C’est un honneur que de l’avoir comme invité et artiste. C’était une idée de Laura car tu peux voir la pochette de notre album faite par Claudio Bergamin. Il y a les montagnes et la grande sorcière que nous appelons Freya. Nous sommes représentées comme des guerrières. Nous avons la montagne sur la pochette de l’album et pour faire de toute la montagne des concerts. C’était une superbe idée de sa part. Ce qui est bien avec Laura c’est qu’elle a beaucoup d’idées. J’ai bien dit beaucoup [Rires]. C’est facile et super de jouer avec les guitaristes. C’est merveilleux.


Est-ce que cela a été difficile de trouver une nouvelle chanteuse après le départ de Seraina Telli en Juin 2019 ?


Lala
Non. En fait on a trouvé Laura grâce à la connexion avec notre ancienne guitariste. Laura a apporté à BURNING WITCHES un niveau supérieur parce qu’elle a cette voix agressive et mélodique que beaucoup de chanteurs recherchent. Sa portée n’est pas si haute mais elle peut faire beaucoup de choses avec sa voix. Sa voix rend BURNING WITCHES plus épicée et plus agressive mais elle est connue pour ses refrains entrainants. On ne peut pas demander mieux. Elle est si parfaite.


Larissa. Elle fracasse tout sur scène grâce à son énergie.


Lala.
En plus son énergie sur scène : Oh mon dieu ! Elle donne des coups de pieds, fait des choses acrobatiques sur scène. C’est dingue. Elle a une voix si puissante : c’est ce dont nous avons besoin quand tu joues du Heavy Metal. Tu as besoin de mélodie, d’agressivité et d’une voix puissante et lourde. Elle a tout pour elle, elle est magnifique, à l’intérieur comme à l’extérieur. C’est pour ça que nous l’aimons tant comme notre guitariste de shred. C’est celle qui déchire tout [Rires]. Maintenant Larissa rougit. Non je plaisante.


Qui a eu l’idée du titre de l’album « The Witch Of The North»?


Lala.
Nous avons une histoire à propos de ce titre. C’est la première chanson écrite par Romana. Cela sonnait comme quelque chose venant du nord et elle a dit que ce serait bien que le titre de la chanson soit « The Witch Of The North ». Plus tard cela nous a donné l’idée de faire un album concept. Laura a rassemblé toutes les idées et les histoires sur le Metal du nord et la mythologie pour écrire sur les racines, les dieux afin de combiner toutes ces histoires en une seule. Mais bien sûr c’est différent de la mythologie du nord. C’est juste une connexion. La première chanson nous a amené à faire cet album concept.


Comment vois-tu le décor pour cette tournée sur scène ? Avec des glaciers sur scène ?


Lala.
La glace va fondre donc il n’est pas question d’avoir la fonte des neiges sur scène. Pour le prochain concert nous mettrons le feu. Nous avons tellement envie de donner des concerts et cela va être incroyable à n’en pas douter. Et c’est sur la glace va fondre !


Que retire tu des shows acoustiques que vous avez donnés au le 29 Mai 2020 dans le cadre de la Corona Acoustic jam et au Little Creek studio ?


Lala.
C’était la première fois que l’on faisait un show acoustique. Nous pensions à nos fans. C’est la pandémie et tout le monde est triste. Tout le monde est confiné et seul. C’est une bonne idée de le faire car les gens peuvent encore voir des shows. C’est pour cette raison que nous avons joué les trois titres. Les fans ont adoré. Larissa a rejoint le groupe comme invité. Et on se disait : allez Larissa rejoint notre groupe, ou quelque chose comme ça [Rires]. Elle l’a très bien fait. Pour nous c’est différent, je ne suis pas guitariste. Ce n’est pas la même chose de jouer de la guitare électrique par rapport à l’acoustique. Tu dois jouer terriblement bien pour faire sonner la chanson. Mais cette femme la fait. Elle a tout ce qu’il faut pour le shred. Encore merci à tous les invités : Courtney Cox (THE IRON MAIDENS), Noelle Dos Anjos (NUNGARA, ALKOHOLIKA).


Pour toi Lila comment définirais tu un bon batteur et pour toi Larissa un bon guitariste ?


Lala.
Un bon batteur pour moi est quelqu’un qui n’a pas besoin de surjouer une chanson. Une fois que tu surjoues une chanson ça ne ressemble pas à une chanson. C’est une chanson individuelle. La chose est la suivante. Romana fait des riffs et je la suis dans ses riffs spécifiques. Je suis le rythme et ajoute des rudiments. Parce que si je surjoue ce ne serait pas possible. Certains batteurs surjouent. Pour moi c’est beaucoup trop. Tu ne dois pas vendre la chanson en elle-même. Tu ne dois pas frimer (Elle imite et surjoue le bruitage de la batterie avec un cri pour le final). Larissa c’est ton tour de parler.

Larissa.
Pour moi un bon guitariste c’est quelqu’un que tu peux voir et qui aime jouer de son instrument et étaler la joie que cela lui procure quand il joue. Aussi avec le public et les gens qui t’écoutent. Tu te connectes avec eux pour mettre de la magie.

Lala
Quelle bonne réponse whaouh. Très bonne réponse. La réponse vient du cœur.


Comment vivez-vous le confinement el la pandémie ?


Lala Nous sommes contentes de rester à la maison, il y a aussi de la tristesse. Nous ne pouvons pas jouer et faire des concerts mais nous continuons à nous entrainer. Nous faisons ce que nous pouvons. Nous continuons à pratiquer les mêmes routines à nous entrainer deux fois par semaines, et à nous voir tous les jours. Et quoi d’autre : faire la cuisine, faire du shopping. Après les interviews nous irons faire du shopping. J’espère que Larissa m’achètera une chemise ou quelque chose.

Larissa.
Oui [Rires].


Qui a eu l’idée de la pochette de l’album ?


Lala.
Tous les membres du groupe comme je l’ai mentionné au départ. Le concept et la bataille de cet album sera « The Witch of the North ». Nous avons donné nos idées à Claudio Bergamin, il nous a adressé son projet et nous avons vraiment aimé. Nous lui avons précisé l’idée des montagnes et des guerrières. Nous avons obtenu exactement ce que nous voulions. Cela parait classique et épique. La grande sorcière s’appelle Freya. La déesse de l’amour et de la sorcellerie [Rires].

Larissa.
C’est une collaboration impressionnante.


Avez-vous quelque chose d’important à rajouter à propos de ce nouvel album ?


Lala.
C’est notre quatrième album « The Witch of the North » et la pochette de l’artiste Claudio Benjamin est magnifique. Nous avons composé treize titres dont une reprise. La plupart des chansons sont rapides et mélodiques à la fois, avec des guitares et des riffs agressifs. Nous avons composé une ballade « Lady Of The Woods » et pour nous c’est la plus belle ballade que nous ayons composées. La première fois que je l’ai entendu avant le mixage, j’ai eu la boule au ventre. Et nous avons aussi un invité le père de Romana qui est un chanteur d’opéra et nous avions eu l’idée qu’il pouvait chanter sur ce titre. Nous sommes heureuses que cela se soit bien passé. La sortie de l’album est prévue le 28 mai et nous sommes impatients de montrer à nos fans ce qu’il s’y trouve et ce que « The Witch of the North » fera à ta propre vie de magique [Rires].

Larissa. Je suis terriblement heureuse et je suis impatiente de la sortie de l’album. Quelques semaines encore à attendre.


Espérant vous revoir à Paris.

Lala.
On ne peut plus attendre de jouer. Partout ou n’importe où. Jouer en public nous manque terriblement. On a hâte de revenir à Paris : Bonjour, Bonsoir (Ndr : En français dans le texte). Larissa parle mieux le français.

Larissa.
Un petit peu. Je m’appelle Larissa, j’aime la musique. (En français dans le texte).



2 Avril 2021.
Pascal Beaumont  
Laurent Machabanski (Traduction)