samedi 22 novembre 2025

ALICIA F // INTERVIEW // Sans Détour - Octobre 2025.

 

Toujours très rock'n'roll, une rencontre avec Alicia F



Aujourd'hui, afin d'en savoir plus sur Alicia F., nous l'avons rencontrée et elle nous retrace sa carrière, son parcours, sa vie et son nouvel album "Sans détour". 

Venez rentrer dans son univers très très rock n'roll.


A VENIR LA VERSION ECRITE ICI



Voir La Video De L'interview ICI 





Octobre 2025.
Interview Thierry Cattier 
Photos Th Cattier / Shooting idols et DR


vendredi 21 novembre 2025

The D.A.M TRILOGY // LIVE REPORT // Paris @ Casino de Paris le 19 Novembre 2025.



Le 19 novembre 2025, le Casino de Paris accueillait le groupe " The D.A.M. Trilogy ". Un groupe formé par Carlos Alomar ( co-écriteur du titre " Fame " avec John Lennon ) et George Murray qui furent les musiciens de David Bowie à qui ils rendent hommage, ainsi qu'au batteur Dennis Davis, lui aussi compagnon de route de Bowie.

Les initiales du groupe sont composée par le nom des musiciens : Dennis Davis, Carlos Alomar et George Murray. The D.A.M présente, pour une tournée européenne, des titres extraits de la Trilogie Berlinoise : Low, Heroes et Lodger sortis entre 1977 et 1979. Mais malgré le talent des musiciens - ( mention spéciale pour le fulgurant batteur Tal Bergman ) - et la prestation haute en couleurs du chanteur Michael Cunio, le concert n'a jamais vraiment décollé.



L'ensemble est resté assez froid, sans compter que le groupe a joué le minimum syndical...un set de 45 minutes, une pause de 20 minutes et un second set d'une heure, sans rappel... Les deux musiciens emblématiques des albums de David Bowie, n'ont jamais réussi à provoquer ( cet avis n'engage que moi ) une véritable émotion...

En bref une soirée où la virtuosité a pris le pas sur le feeling.......... Carlos Alomar, ( co-écriteur du titre " Fame " avec John Lennon ) et Georges Murray ont décidé de présenter des titres extraits de la Trilogie Berlinoise: Low, Heroes et Lodger sortis entre 1977 et 1979. Michael Cunio (chant), Carlos Alomar (guitare), Georges Murray (basse), Tal Bergman (batterie), Kevin Armstrong (guitare), Axel Tosca (claviers), Léa Lorien (chœurs)



20 Novembre 2025
Victor Sevilla
Photos : Victor Sevilla


jeudi 6 novembre 2025

ONE VISION OF QUEEN // LIVE REPORT // Paris @ Salle Pleyel Mardi 4 Novembre 2025.




Mardi 4 novembre à la salle Pleyel eut lieu le concert de One vision of Queen, spectacle en hommage à Freddie Mercury et au groupe Queen. Heureusement il ne s’agit pas d’un simple " Cover " où les artistes imitent leurs idoles, mais d’un véritable " Tribute " à la musique et à la voix de Freddie Mercury, sans maquillage, ni fioritures inutiles. 
Et il faut avouer que le chanteur canadien Marc Martel est doté d’une voix extraordinaire d’une rare puissance réussissant l’exploit d’interpréter les titres emblématiques de Queen à la perfection ! Il semble être par moment la réincarnation de Freddie Mercury, et par la voix et par sa formidable présence scénique, ayant fait se lever plus d’une fois le public de Pleyel. Marc Martel a passé 13 avec son groupe de rock canadien Downhere

Le public lui faisant presque toujours des commentaires sur sa similitude vocale avec le regretté Freddie Mercury. En 2011, Il attire l’attention sur YouTube avec sa reprise de « Somebody to Love » de Queen, auditionnant pour faire partie du groupe hommage à Queen. 

 

Suite à cette vidéo ( cumulant 30 millions de vues sur YouTube et Facebook ) , adoubé par le légendaire batteur de  Queen, Roger Taylor qui déclarait : « Cette voix. Vous écoutez, vous fermez les yeux et vous pensez que c’est Freddie qui chante…. », il devient le chanteur de " One Vision Of Queen " en 2011. Le groupe joue certains des titres les plus emblématiques du Rock avec une puissance rock réjouissante, porté par le jeu de scène électrisant de Marc Ferrel, qui s’avère aussi être extrêmement sympathique et proche de son public.



J’ai pu savourer : Bohemian Rhapsody, We Will Rock You, We Are The Champions, Another One bites The Dust, Under Pressure, Somebody To Love, Crazy Little Thing Called Love ...( pour n’en nommer que quelques-uns ….).

Je vous conseille ce jouissif spectacle de 2 heures qu'il ne faut manquer sous aucun prétexte… Marc Martel, chant, piano - Brandon Ethridge, Directeur musical / Claviers - Mike Cohen, Basse - Tristan Avakian, Guitare solo et Brandon Coker, Batterie.
 


5 Novembre 2025
Victor Sevilla
Photos : Victor Sevilla

 

mercredi 5 novembre 2025

BLUES SUR SEINE 2025 // EN CONCERT // La Programmation Complete ... Ana POPOVIC, RAG'N'Boogie, BEN L'ONCLE SOUL...

 



SAM 8 NOV • 14h
Librairie solidaire Aptimots LES MUREAUX
MOUNTAIN MEN
 

SAM 8 NOV • 20h30
Salle de Senneville GUERVILLE
MOUNTAIN MEN


DIM 9 NOV • 14h
Espace Brassens MANTES-LA-JOLIE
FINALE DU TREMPLIN RÉVÉLATION BLUES SUR SEINE


LUN 10 NOV • 20h30
Espace culturel Christiane Faure LIMAY
ANA POPOVIC


MAR 11 NOV • 10h & 14h
Espace Brassens MANTES-LA-JOLIE
RAG'N'BOOGIE


MAR 11 NOV • 14h
Emmaüs FOLLAINVILLE-DENNEMONT
STEPHEN HULL EXPERIENCE


MAR 11 NOV • 14h
Emmaüs FOLLAINVILLE-DENNEMONT
EBONY ROOTS

 
JEU 13 NOV • 20h30
FJT MANTES-LA-JOLIE
VICTOR REID & CHANO CRUZ


VEN 14 NOV • 20h30
Le Sax ACHÈRES
TOO MANY ZOOZ + TANKUS


SAM 15 NOV • 14h
Théâtre Simone Signoret CONFLANS-STE-HONORINE
RAG'N'BOOGIE


SAM 15 NOV • 21h
Conservatoire Quincy Jones MANTES-LA-JOLIE
REMEMBER QUINCY


DIM 16 NOV • 17h
Théâtre de la Nacelle AUBERGENVILLE
ALELA DIANE + MAZINGO (1e partie)

 
MAR 18 NOV • 19h
Salle des fêtes MÉZY-SUR-SEINE
JERRON PAXTON

 
MER 19 NOV • 20h30
Espace Julien Green ANDRÉSY
SELWYN BRICHWOOD + BJØRN BERGE

 
JEU 20 NOV • 21h
Conservatoire Quincy Jones MANTES-LA-JOLIE
EMILIE HÉDOU • concert chansigné

 
VEN 21 NOV • 20h30
Théâtre POISSY 
LIZZ WRIGHT

 
VEN 21 NOV • 21h
Espace culturel Jacques Brel • MANTES-LA-VILLE
BEN L'ONCLE SOUL

 
VEN 21 NOV • 21h
Maison de Voisinage AUBERGENVILLE
KEVIN DENARD


SAM 22 NOV • 16h
Médiathèque LES MUREAUX
KEVIN DENARD



https://bluessurseine-billetterie.mapado.com/





mercredi 29 octobre 2025

MIGUEL RIOS // EN CONCERT // Barcelone le 28 Octobre 2025.

 



Le 28 octobre 2025 à Barcelone au " Gran Teatre del Liceu ", s'est déroulé un émouvant concert faisant partie de la tournée (peut-être d’adieu) du pionnier du Rock espagnol, Miguel Rios, intitulée " El ultimo vals " qui et aussi le titre du prochain album qui sortira le 8 novembre. Miguel Rios a débuté sa carrière en 1962. 

Il fut celui qui lança le Rock en Espagne sous le nom de Mike Rios " El Rey del Rock ". 63 ans après avec son groupe " The Black Betty Trio il est encore debout et prouve comme le disait une de ses chansons que : Los viejos rockeros nuncan mueren ....

Sur les photos il est accompagné par un invité de marque, le guitar-héros espagnol Jorge Salán.

29 Octobre 2025
Victor Sevilla
Photos : Victor Sevilla


 

vendredi 17 octobre 2025

DECES // Ace FREHLEY le 16 octobre 2025

 
Ace Frehley, de son vrai nom Paul Daniel Frehley, est un guitariste américain. Il est né le 27 avril 1951, dans le Bronx à New York où il a aussi grandi. Il est principalement connu pour avoir été le premier guitariste soliste du groupe de rock Américain Kiss de sa création en 1973 jusqu'en 1982. Il a inventé le personnage du "Spaceman" (alias "Space Ace"). 
Ace Frehley, décédé ce jeudi 16 octobre 2025 des suites d'une mauvaise chute. Il avait 74 ans
RIP



jeudi 16 octobre 2025

WINGS OF STEEL (Leo Unnermark chanteur et Parker Halub guitariste) // INTERVIEW // Le temps du pouvoir - Octobre 2025

 
Aux détours de la découverte d'un album il y a parfois des moments magiques, une évidence, une belle surprise qui vous colle les neurones au plafond sans jamais vous laisser redescendre Wings Of Steel en a fait définitivement parti en 2024, une véritable révélation comme il en arrive parfois. Le combo issu de Los Angeles et totalement inconnu sur nos terres avant la sortie de ce premier opus est née de la rencontre de deux musiciens au talent indéniable, le chanteur Leo Unnermark originaire de Suède et le guitariste Californiens Parker Halub. Après un Ep sorti en 2019 qui leur a permis de se faire remarquer sur la côte ouest des Etats Unis, ou ils ont donné leurs premier concerts ils nous ont offert ce premier album Gates Of Babylon qui a été sans conteste un des opus marquant de l’année dernière influencé très fortement par les eighties voire seventies comme Whitesnake, Judas Priest, Queensrÿche, Crimson Glory ou encore Fates Warning, ce premiers méfait nous a aussi permis de découvrir la voix exceptionnelle de Leo Unnermark le virtuose de la six cordes Parker Halub. Un an après ils nous proposent Wings Of Time qui confirme tout le bien que l’on pensait d’eux pas de doute là-dessus, ils sont là pour durer. Il suffit d’écouter le titre éponyme “Wings Of Time“ sortie en premier single pour en être convaincu, un morceau épique de toute beauté qui met en valeur leur dimension technique de haut vol et leur capacité à composer des titres plus alambiqué ! Une vrai petite merveille à déguster sans modération ! Les deux autres singles ne sont pas en reste “We Rise“ et “Burning Sands“ dont le clip a été filmée dans l'étendue désolée du désert de Bledowska en Pologne et qui prouve qui montre aussi que le combo peut abordé des thèmes sérieux  comme les conséquences désastreuses d'événements géopolitiques qui pourraient conduire à une guerre nucléaire et à l'anéantissement de l'humanité. Deux petites pépites qui confirme que le gang à beaucoup à apporter et s’avère déjà comme un des nouveaux leaders du heavy metal ! Pour en savoir un peu plus sur ce nouvel ovni qui surprend par sa qualité nous avons soumis à la question les sympathiques fondateurs de Wings Of Steel Leo Unnermark chanteur et Parker Halub guitariste. Un entretien jovial et décontracté pour une épopée au cœur du temps. Magnéto les gars c'est à vous !



Bienvenue à vous deux pour nous présenter votre second album Winds of Time. Pour commencer une question très simple, pouvez-vous vous présenter et nous décrire un peu le parcours de Wings Of Stell ?

Parker Halub. Wings of Steel est un groupe fondé par moi-même, Léo et Mark. Nous nous sommes rencontrés en 2019 à Los Angeles pendant les cours de musiques. Nous nous sommes très bien entendus et nous avons commencé à écrire de la musique, puis à faire des reprises. Nous nous sommes attachés à écrire de plus en plus de musique. En 2022 ce que nous avions écrit nous a permis de sortir notre premier EP intitulé Wings of Steel. A partir de là, le groupe a vraiment commencé. En 2023 nous avons sorti notre album Gates of Twilight. Cela nous a permis de le présenter à beaucoup de gens sur la scène du metal ce qui nous a donné l’opportunité de commencer à donner nos premiers shows en public. Notre premier show a eu lieu à Los Angeles. Nous avons joué au Whisky à Gogo, et en 2024 nous avons été invités à jouer dans plusieurs festivals en Europe. Cela s’est traduit par notre première tournée européenne incluant deux shows spéciaux : l’un à Paris et l’autre à Lyon. Pour Lyon, nous ne le savions pas au départ mais il a été enregistré en live. En 2024 nous étions en France et en 2025 avons enregistré notre second album. Nous avons déjà sortie trois titres en single “Winds of Time“, “We Rise“ et “Burning Sands“. L’opus complet sortira le 17 octobre 2025. Nous avons donné pas mal de concerts cet été dans le cadre de notre seconde tournée européenne. Un weekend heavy le samedi 7 juin à Nancy, et un festival parisien plein air qui s’est déroulé il y a quelques semaines avec cette tournée pour notre second opus. En février, mars et avril nous serons dans l’ouest américain pour faire une grosse tournée avec Sabaton. 

Comment s’est déroulée cette tournée ? J’ai l’impression que tout a commencé en France comme tu l’as dit. C’est un peu votre seconde patrie en quelque sorte !

Parker Halub. Oui chaque fois que nous sommes en France, il semble que nous franchissons une marche supplémentaire pour le groupe. La France a été vraiment cool avec nous et on a hâte d’y revenir. Cette tournée a été un grand pas en avant, nous avons joué sur de nouveaux territoires dans le monde où nous ne sommes jamais allés auparavant. On a donné des shows incroyables et complets. Je rencontre beaucoup de fans, pas tous car il y a encore plein d’endroits dans le monde où nous devons jouer. C’est super, nous devons essayer les titres de notre second album en tournée, car ils sont faits pour être jouer en public. Ils sont très bien pour le public dans ces endroits. Je crois que ça a été une tournée réussie. Nous avons encore deux shows à faire en Allemagne au R.I.M festival et le Keep It True Rising les 3 et 4 octobre.

Dans quel état d’esprit étiez-vous pour donner tous ce concert en Europe et comment abordez-vous ces deux derniers concerts ?

Parker Halub. C’est très difficile à décrire. D’un côté, c’est un autre show et nous devons faire ce qu’il faut comme la première fois, et les autres suivants mais pour moi il y a une saveur douce-amère, quand tu as dû donner tous ces concerts pendant si longtemps et que tu dois jouer le dernier show. Il s’écoule une certaine période où lorsque tu arrêtes et tu ne montes plus sur scène. Je pense que c’est un peu amer. Mais ces deux shows seront spéciaux. Le Keep It True Rising est un festival où nous avons joué lors de notre première tournée européenne, le festival nous a invités en Europe. Nous jouerons le premier Keep It True et nous serons à fond. D’un côté il y a un sentiment amer et en même temps nous avons des projets très excitants qui arrivent.

Justement à partir de février vous serez en tournée avec Sabaton aux Usa, une tournée incroyable et longue. Est-ce que cela demande une longue préparation ?

Leo Unnermark. Bien sûr il va y a voir beaucoup de préparation pour cette tournée US. Il faut préparer la setlist pour que tout le monde soit prêt. Le plus gros défi est l’aspect technique de la logistique. Ils viennent avec tout le matériel, nous préparons toute la tournée avec tous ces aspects afin d’être aussi fluide que cela peut l’être. Dans l’ensemble nous sommes impatients de faire cette tournée, peu importe la montagne logistique à gérer et le temps que cela prend. Pour moi et Parker on donnera le meilleur de nous-même en tournée. C’est notre objectif de préparer une setlist et la chanson à proposer car c’est une visite d’ouverture et nous voulons donner le meilleur de ce que nous avons. Nous sommes tellement impressionnés par les fans loyaux de Sabaton et de Pop Evil aussi. Nous sommes très confiants de la discographie que nous avons déjà. Nous sommes très à l’aise pour la tournée dans sa globalité.

En France il se passe toujours quelque chose de spécial pour vous car vous avez donné un concert acoustique le 20 septembre en jouant notamment des reprises de Deep Purple. Est-ce que c’est un exercice que vous apprécié ?


Parker Halub. Ce que je peux dire c’est que nous avons donné un autre show acoustique l’année dernière, c’était le jour où nous avions eu beaucoup d’interview la veille. Quand tu es assis en donnant des interviews autour de toi c’est vraiment quelque chose de spéciale à Paris qui est une ville magnifique. En parlant d’acoustique ce que nous avons écrit avec Léo à l’origine débute avec l’acoustique. J’ai eu la chance de pouvoir jouer en acoustique dans cet environnement. Nous adorons cela, c’est beaucoup de plaisir et de joie et cela donne une possibilité de donner aux morceaux une nouvelle vie.

Leo Unnermark. On écoute aussi beaucoup de titres en acoustiques.

Parker Halub. C’est une grosse influence dans notre style. Aussi de le partager non seulement par notre musique mais de pouvoir faire autre choses avec des reprises. C’est toujours sympa de rendre hommage à des musiques que l’on aime vraiment.

Leo Unnermark. Je le mentionne aussi dans ma carrière musicale car au début nous avons donné des concerts acoustiques dans les bars. Je l’ai fait d’affiler pendant deux ou trois ans. C’est toujours très spécial et je suis d’accord pour dire que c’est plus intimiste et plus direct. Il faut avoir un sens des rapports humains avec ses musiciens. Ce set intimiste est vraiment cool et nous espérons que nous en ferons plus comme ceux-là dans le futur.

La surprise est que vous avez mis un an à écrire et sortir l’album c’est très rapide. Est-ce que vous aviez ces chansons écrites depuis longtemps qui n’attendaient plus qu’à être enregistrer ?

Parker Halub. C’est un mélange de processus d’écriture qui se déroulent dans certaines circonstances. La façon dont nous avons enregistré cet album est la même que l’autre. Leo et moi on écrit que ce soit avec le téléphone ou peu importe. Il y a beaucoup d’idées que nous enregistrons. On arrive toujours avec quelque chose. Quand on a décidé de faire ce disque on avait dix ou onze semaines devant nous. Le problème n’était pas les chansons mais les idées sur lesquelles on voulait travailler car on avait de quoi faire. Fondamentalement c’est comme ça que ça s’est passé. Nous avons fait cela sur une courte période. C’est un peu intense car on n’a pas eu le temps de se poser et c’est la parfaite quantité de temps pour le terminer et travailler comme il fallait le faire. Le résultat final est que tu ne seras pas déçu. Mais j’ajoute que c’est l’écriture et le process d’enregistrement et la production en tout. C’est le travail sur le son qui nous a pris plus de temps plus que l’enregistrer.

Leo Unnermark. Je rajouté que nous avions plein d’idées de riffs qui nous venaient, des riffs qui peuvent devenir intemporels. Quand nous avons commencé à travailler ensemble cela devient une question de temps. Nous avions commencé avec les riffs et la majorité des titres viennent naturellement au moment où on les écrits. C’est pour cette raison que tu as une fluidité naturelle sur l’album.

Penses-tu que d’avoir eu l’expérience des concerts a un impact sur Wing Of Time ?

Parker Halub. Absolument, oui. Quand les gens posent la question quelle est la différence entre cet album et le nouveau je crois profondément que c’est le produit de notre expérience ajoutée. C’est un croisement. Individuellement ce sont les musiciens que tu peux entendre à travers notre performance. Les auteurs compositeurs sont utilisés dans la composition de l’écriture des chansons dans leurs sections et dans la production, tu entends qu’il y a beaucoup plus de détails et c’est plus raffiné d’une manière plus épurée au-delà de nos process. Les chansons qu’on a décidé d’écrire pour cet opus : nous écrivons toujours ce qui nous inspire. En même temps on à terminer notre première tournée européenne en juin. En aout et septembre nous avons composé les morceaux. Nous avons terminé et l’une des choses auxquelles on pensait, nous nous demandions comme nous avons notre live set, qu’est-ce que l’on peut rajouter à ce live set pour avoir une autre dimension musicale. Cette perspective de jouer en live a influencé certaines idées que nous avons choisies pour devenir des titres pour ce disque.

Il y a effectivement des titres superbes comme “Wings Of Time“ le premier single. Était-ce une évidence de choisir ce titre comme premier single ? C’est une longue chanson de dix minutes avec beaucoup de parties techniques musicales et vocales.

Parker Halub. Dans ce titre il y a beaucoup de musique, je ne pense pas que cela nous a pris beaucoup de temps pour écrire cette chanson, pas plus que les autres sur l’album. Les chansons sont venues très naturellement fondées sur les idées qu’on avait. Le process a suivi. Au moment où on a terminé, et que l’on a écouté la démo la chose qui était cool c’est qu’on n’a pas ressenti que l’on était parti sur un titre de onze minutes. On n’a pas ressenti que l’on tirait sur le morceau pour attendre la fin. La journée n’était pas axée sur le temps pour commencer. Cela fut la chose la plus cool sur le titre parmi cette sensation et ce sentiment. Et bien sûr c’est une chanson cool, nous voulions le mettre en évidence sur l’album. Lorsqu’on a terminé on voulait la mettre en ouverture. Et peut-être même le mettre comme titre de l’album quand nous avions fini le titre. On ne le regrette pas de toute manière. Cela s’est très bien passé avec nos fans et même les médias ce qui n’est pas habituel de sortir un tel titre, le premier titre, le single, la vidéo. C’était une décision naturelle et je suis content.



C’est un album qu’on écoute de bout en bout et qu’on continue de l’écouter encore et encore. Comment vous abordez vous la nouvelle génération dont vous faites partie d’ailleurs et qui est moins disponible à écouter un disque en entier ?

Parker Halub. Je vais commencer à dire que pour la nouvelle génération le plus gros aspect ce sont les réseaux sociaux. Tu ne peux pas mettre un morceau de dix minutes sur les réseaux sociaux et le faire bien. Quand tu as une chanson dynamique comme nous faisons beaucoup de contenus dans les vidéos tu peux séparer le tout et le donner sous différents formats et le publier sur différents médias. C’est quelque chose qui a très bien marché pour nous. Il ne faut pas penser que la longueur de d’un titre nous a perturbé non et cela d’aucune manière parce que nous avons de sessions explosives. Le heavy metal en lui-même est si explosif et le contenu des vidéos a été les meilleures ventes et de loin.

Leo Unnermark. Je me sens concerné sur comment les jeunes consomment de la musique jusqu’à présent. Je crois que les personnes qui écoutent de la musique de nos jours car la plupart utilisent les plateformes en streaming. Ils écoutent des morceaux à l’unité c’est parce qu’ils sont sur les réseaux sociaux mais si tu y es, tu n’écoutes pas vraiment la musique. Mais comme tu l’as dit à la suite de notre tournée européenne c’est vraiment une vitrine pour les jeunes générations. Nous avons remarqué que nous avons un public de jeunes. Il y a des gens plus jeunes qui apprécient les disques, notre musique. Ce n’est pas pour le grand public, le heavy metal commence avec le grand public alors. 
“Burning Sands“ est aussi une chanson importante pour vous et il y a aussi une vidéo d’ailleurs qui vient de sortir filmé en Pologne .

Parker Halub. Oui cette vidéo nous voulions la filmer dans un désert. Nous avons trouvé le lieu fin juin et nous n’avions pas d’idée où aller tourner le clip voire en Afrique du Nord mais ça n’avait pas de sens d’aller là-bas pour aller en plein désert. Nous regardions des trucs en Europe qui étaient proche des lieux au nous donnions des concerts. Il y avait cet endroit en Allemagne à Berlin. Nous avons contacté le gouvernement local pour avoir la permission de filmer une vidéo et ils ne nous ont pas donné l’autorisation parce que c’était une zone militaire en plein désert, il y avait des bombes non explosées qui restaient. On ne pouvait filmer, nous avons choisi la Pologne dans un endroit désert. Tout s’est bien passé, nous avons filmé. Le temps n’était pas propice mais juste assez pour tourner la vidéo.

Leo Unnermark.’était pas les meilleures conditions, spécialement quand on porte une chemise. Mais je dirais que cet endroit est super cool parce que dans les paroles cela parle de la menace nucléaire, les relations et la pression de la guerre. Et si tu zoom sur la carte tu peux voir un chemin de forêt et de grands cercles ronds de désert. Je crois que ça reflète le contenu des paroles.

“Flight of the Eagles“ est aussi un titre phare. Comment est né ce titre ?


Leo Unnermark. Ce titre est un peu unique dans la manière dont il a été composé. Au départ c’était un titre instrumental écrit par Parker qui l’a fait tout seul. Il me l’a envoyé car il envoie beaucoup d’idées et je fais la même chose. Je me souviens que ça ma scotché et c’était la meilleure chanson. Je voulais la laisser telle quelle comme instrumental, un titre qu’il a très bien fait lui-même et Parker voulait ajouter les voix.  A ce moment-là nous n’étions pas dans le même pays. Je revenais de Suède et Parker était aux USA. C’est la seule fois que nous avons enregistré à distance. On a commencé à faire des passages vocaux et à écrire les paroles en enregistrant avec mon micro. C’est de là qu’est partie l’idée qui date d’un certain temps.

Parker Halub. C’était au début de l’année 2024.

Leo Unnermark. C’est une bonne chanson mais elle ne semblait pas terminée. A la fin de la réalisation de l’opus nous avions besoin d’une chanson et nous avons décidé de ramener la ramener à la vie. On a ajouté et tordu des choses sur la fin pour l’affiner. Sincèrement c’est l’un de nos morceaux préférés.

Léo tu as une tessiture incroyable qui te permet d’atteindre des notes très hautes est-ce que tu travailles beaucoup ta voix avant et pendant une tournée, tu en prends soin ?

Leo Unnermark. J’avais l’habitude au début d’être plus décontracté avec ma voix. Maintenant nous faisons de longs sets en tête d’affiche qui durent entre quatre-vingt-dix et cent minutes. De plus tu fais des shows avec un environnement de fumée. Nous sommes humains et la voix est la même chose pour tout le monde tu commences à être un peu sec, à avaler un petit peu. Je dois faire attention à tout ça, j’ai des habitudes entre les shows pour être sûr que je suis bien hydraté et que je me sens bien. Alors je suis bien. La technique pour chanter est assez orientée.


La pochette est magnifique. Qui a choisi le titre de l’album Wings of Time ?

Parker Halub. Quand on a écrit le morceau c’était le moment parfait, c’est une grande chanson et c’est la première que nous avons écrite pour ce disque. Ce que nous avons fait pour avec installe le tempo pour le reste. C’est un peu comme Gates of Twilight le premier morceau a donné le titre à notre premier opus. Ce titre a imposé le tempo sur ce que nous avions fait. Et on a fait ça aussi pour celui çi.

Leo Unnermark. Aussi Wings of Time a un message, une sorte de reflet comme le contenu de l’album c’est-à-dire une avancée technique et comment Wings of Time le porte.

Quel a été le défi pour vous sur cet album en ce qui concerne l’enregistrement ?

Parker Halub. Je pense que certaines chansons sont plus difficiles à s’imaginer que d’autres par exemple lorsque j’écris les solos, parfois la première chose que je fais est de m’assoir et je dis ce sera sur l’album. Pas tout le temps, parfois je suis chanceux ça va. Parfois j’écris et puis après je sais quoi faire avec le titre et quelquefois cela prend un peu plus ou moins de temps. La même chose se déroule pour tous les titres. On a les riffs, les couplets, les chœurs parfois il faut changer ou intervertir, il y aussi les détails prennent plus de travail ou de redéfinir dans les grandes lignes de notre procédé d’écriture. Si on compose un sérieux titre rock généralement on le prend comme un signe, la chanson n’est pas encore prête. On garde les bonnes idées et le temps venu, on reviendra la finaliser.

Leo Unnermark.
 C’est exactement ce qui s’est passé pour “Flight of The Eagle“. Nous avons fini cette chanson quand le temps a été propice. 

Parker Halub. La chose la plus challengeante était la production. Parce qu’avec notre expérience on attachait plus d’attention aux détails et tout ce qui concerne le mixage par rapport au précédent album. Tous les détails que l’on voulait afin que les gens puissent écouter. Nous ne voulions pas utiliser d’effets ou de distorsion. Nous avons mis des sons et de la réverb qui fonctionne correctement. Il y a des détails formidables.

Leo Unnermark. La production a été le plus gros challenge. Tout s’est très bien passé le mixage, la masterisation. Je voudrais aussi souligner que les deux opus ont été écrits par Parker et moi-même dans un temps record de dix à onze semaines. C’est n’est pas beaucoup et c’est aussi quelque chose qui est assez stressant quand tu disposes de très peu de temps pour tout terminer. Si on avait pu rajouter quelques semaines cela aurait fait une grande différence. 

Quel sera le prochain single ? 

Parker Halub. Le prochain single sera l’album (rires). 

Auparavant vous vous autoproduisiez, maintenant vous travaillez avec une maison de disques allemande. Est-ce que cela a changé quelque chose pour vous ? 

Parker Halub. Nous avons un partenariat avec High Roll Records. Nous avons notre propre label et on produit tout. Ce n’est pas réaliste de se développer par nos propres moyens, le seul moyen est d’établir un réseau de distribution en Europe. Nous avons pris ce label pour les Cds et ils l’ont aussi sortie Gates of Twilight. C’est un bon arrangement pour nous. Nous continuons de tout posséder mais nous travaillons avec eux pour avoir les Cds et les vinyles disponibles pour nos fans en Europe. Pour le faire nous-même nous travaillons avec des petites compagnies mais c’est juste pour des petites quantités. C’est très difficile pour les gens d’en trouver, ils veulent les acheter aux USA mais c’est ridicule car c’est cher. Avoir ce partenariat est une bonne chose pour nous. C’est gagnant pour eux, nous et les fans.

Il y a aussi Live in France un disque de 8 titres enregistrés en public à l’initiative d’Arno Geenens (Vérone Productions) et de l’ingénieur du son Jean-Loup « J Wolf » Demeulemeester à l’occasion de prestation du groupe à Lille, au Splendid, le 17 mai 2024, c’était important de présenter le groupe sur scène après seulement un album et un Ep ?

Leo Unnermark. Comme Parker l’a mentionné à cette époque on ne savait pas qu’il avait été enregistré. Nous n’avons pas planifié d’enregistrer ce live. Néanmoins cela a parfaitement fonctionné car sinon cela aurait fait un an sans que nous ne sortions quoi que ce soit. Aussi nous n’avons pas eu la possibilité de faire beaucoup de concerts (trois aux USA, quatre en Europe). Nous avons des fans partout dans le monde. Nous sommes très fiers de notre live set et la manière dont on travaille comme groupe. C’est notre but ultime de devenir une formation génial pour pouvoir le partager avec le monde entier c’était juste pour montrer comment on sonnait en live. C’est très important pour nous comme le mixage et le mastering qui vaut la peine d’être mentionné sur l’album car cela capture vraiment le sentiment d’être avec nous en concert. Être touché par la force du moment.

Quelque chose à rajouter ?

Parker Halub. Le plus important est la sortie de l’album Wings of Time le 17 octobre.

Leo Unnermark. Disponible sur toutes les plateformes. Tu peux trouver le Cd et le vinyle sur High Roll Records. Merci de partager les vidéos sur Wings of Steel et merci Pascal. C’est un véritable partage de communication en tant que jeune groupe et pour tous les fans du monde entier, merci.

Parker Halub. Nous adorons nos fans en France, nous avons passé un excellent moment à jouer pour vous cette année. On espère vous revoir très bientôt.


LA VIDEO DE L'INTERVIEW ICI


 

Pascal Beaumont 
Pascal Beaumont et Laurent Machabanski
Photo DR Octobre 2025 



lundi 6 octobre 2025

JOE LA TRUITE (Charles ROUSSEL Basse / Chant) // INTERVIEW // Que se passe-t-il au bord de l'eau de Marseille ?


Joe La Truite un nom qui peut prêter à sourire et qui vous reste scotcher dans les neurones à jamais !  Joe n’a rien à voir avec un poisson d’eau douce mais plutôt avec un combo de Punk/Metal/Prog et parfois même Jazzy issus de de la région de Marseille. 
Formé en 2016/2017 par Julien Liphard (guitare / chant), Charles Roussel (basse / chant) et Martin Denquin (batterie), Joe La Truite est né d'une envie d'aventure musicale ludique et nous fait découvrir un univers musical totalement barré dans l’esprit de Faith No More ou Infectious Groove pour n’en citer que quelques-uns. 
Car le trio est très doué et a su très vite se développer musicalement avec un style bien à lui. Après deux EPs sortis en 2017 et 2019, le combo a dévoilé son premier album "Trapped In The Cosmos" en 2020. Cinq ans plus tard ils nous offrent une seconde pépite "Ultimate Ninja Storm 2 : Full Zguen" basé sur le concept d’un jeu vidéo une passion chez eux et qui se développe sur 13 morceaux tous relié entre eux. Pas de doute nous sommes face à des passionnés qui joue avant tout pour le fun et le plaisirs de partager leur folie ! Magnéto Charles c’est à toi !




Charles tu es le bassiste et chanteur du groupe. Comment a débuté cette histoire incroyable de Joe La Truite.

Charles Roussel. Tout a commencé avec le guitariste chanteur Julien, c’est un projet à lui à la base, petit à petit on a commencé à former un trio avec un copain à la batterie et moi à la basse. On a commencé à jammer, on avait plus ou moins le nom de Joe la Truite qui était déjà présent. On s’est dit que le nom est plutôt fun, c’est un terme assez bac à sable nous permettant de justifier la folie qu’on transmet dans nos musiques.

Il y a un peu de tout au niveau des morceaux musicalement c’est très varié. Est-ce que les Ninjas sont compatibles avec Joe la Truite ? Rires.

Charles Roussel. Complètement je pense que l’album en est la preuve.

Joe la Truite c’est un nom qu’on n’oublie pas. Il y a beaucoup d’humour derrière je suppose.

Charles Roussel. Oui complétement c’est vachement important pour le groupe, le second degré dans  que l’on fait. On essaie de le faire le plus sérieusement possible mais ce qui est important c’est de se marrer.

Vous avez donné quelques concerts dans le sud de la France en mars et début avril, quatre concerts en tout et pour tout depuis le début de l’année. Comment avez-vous vécu cet expérience ?

Charles Roussel. Déjà on la super bien vécu car cela faisait un petit moment qu’on n’avait pas fait de concert. Justement avec la préparation de la sortie de l’album, c’était cool de revenir sur scène et de repartager les morceaux qu’on n’avait pas encore joué. C’était super cool, cela s’est très bien passé.

Qu’est-ce que vous essayez de transmettre sur scène à tous les gens qui viennent vous voir ?


Charles Roussel.  Nous ce qu’on aimerait transmettre c’est le Zguen, c’est le nom du label qu’on a sorti et le Zguen c’est l’énergie qui te permet d’headbanger de manière incontrôlable sur scène et c’est cela que l’on veut transmettre. Maximum d’énergie, maximum de Zguen une bonne tranche de rigolade quand même et un petit peu de violence et de voix.

Vous êtes deux chanteurs toi et Julien Liphard qui est aussi le guitariste, comment vous partager vous les voix ?

Charles Roussel. Alors on a un peu chacun notre tessiture et Jules a une voix plus aigüe, plus puissante dans les aigues mais on fait un peu tous les deux. On scream, on chante et on essaie de s’harmoniser. Il n’y a pas vraiment de toi tu fais ça, moi je fais ça, c’est un peu au feeling.

Tout a commencé avec toi et Julien. Qu’est-ce qui vous a unis pour vous dire que ça va le faire ? Est-ce l’humour, les liens musicaux ?

Charles Roussel. Oui un petit peu de tout ça, on s’est rencontré avec Jules quelques années avant qu’on forme le groupe. Moi j’étais dans un ancien groupe où j’enregistrais un album avec Julien en studio. On s’est rencontré et on s’est bien accroché, même humour, même sorte d’influence même si lui est dans un monde plus métal de ce que j’étais à l’époque. On a commencé à jouer ensemble et ça passait bien. On s’est dit faut qu’on fasse encore plus de conneries et faut qu’on envoie (rires).

Le premier opus est sorti en plein Covid, Trapped In The Cosmos, ce nouveau cd Ultimate Ninja Storm 2 : Full Zguen porte bien son nom, il est basé sur les jeux vidéo. Il y a tout dans le livret qui ramène à cet univers, même un manuel qui présente les manettes. A la base vous êtres passionnés de jeux vidéo au point de faire un album sur ce thème. ?

Charles Roussel. Au départ on s’était dit que ce serait cool de faire un concept album sur une histoire et on a commencé à écrire et de plus en plus on s’est aperçu que cela faisait très jeux vidéo, Julien et Martin le batteur sont très FF7, jeux drôles, RPG et tout. Il y a cette influence de jeux vidéo qui s’est manifesté de plus en plus et finalement on s’est dit qu’on assume le truc totalement. Chaque morceau est plus ou moins un niveau, tu as des boss, une course poursuite, le jeu final et dans les textes aussi.

Et ça finit par des crédits.

Charles Roussel. Oui c’est ça (rires).

Comment s’est passé la composition des titres par rapport au premier album ?

Charles Roussel.  En même temps c’est allé vite et en même temps c’est allé assez lentement car le premier album est sorti en 2020. On a bossé sur celui-là pendant les cinq ans qui suivait. Il y a des morceaux qui sont allés très vite comme le premier morceau de l’album “Little Ninja Zombie Cyborg“, premier titre composé et c’est un morceau qui est simple. C’est tout droit ça tranche et par exemple l’avant dernier titre Dramatic Battle, le boss de fin on voulait faire un truc hyper éthique genre FF7. Il fallait prendre le temps d’y aller, faut trouver des bonnes textures de son, les bonnes ambiances. On a beaucoup travaillé le son, le mixage, notamment les guitares les prises de son ensuite. Oui cela a pris du temps et en même temps c’est allé très vite sur certains morceaux. 

Vous êtes complétement autonome de A à Z, vous avez créé votre propre label Full Zguen Records. Qu’est-ce que cela vous apporte ? Vous êtres libre de faire des choix artistiques sans aucune contraintes ?


Charles Roussel. Exactement on n’a pas vraiment de contrainte. Après comme on a la chance d’avoir nos studios, d’enregistrer et de masteriser nous-mêmes. Ça ne nous coute pas forcément d’argent. C’est quand même à prendre en compte aussi. On est libre de faire ce qu’on veut, de tester ce qu’on veut tester et on n’a pas de limites.

Si je vais voir Joe la Truite en concert, j’ai envie de voir un jeu vidéo derrière, d’être plongé dans un univers vidéo, avec des écrans , des manettes…... Est-ce que c’est quelque chose à laquelle vous pensez ?

Charles Roussel. On en parle beaucoup en ce moment c’est un truc qu’on aimerait bien faire dans l’absolu. Après logistiquement ça va être plus compliqué à mettre en place ou un écran avec des trucs qui défilent ou un visuel. On aimerait bien avoir ce côté visuel, des jeux vidéo aussi sur scène et c’est encore en réflexion de comment on peut mettre ça en place.

Vous avez créé sur la pochette qui aurait pu être celle d’un game evidemment, votre propre univers avec les planètes, la map aussi, le boss c’est fondamental dans tous les jeux. Pour la suite vous allez continuer dans cet esprit-là ou ce sera complétement différent.

Charles Roussel. On commence à brainstormer là-dessus, on ne voudrait pas faire un concept album aussi massif que celui-là. Ça demande beaucoup de travail et de temps. Mais on va continuer à exploiter tout l’univers qu’on a un peu développé. C’est l’univers de Joe la Truite, il y a des gentils et des méchants, on aime le personnage de Joe. 

Qu’est ce qui a été le plus gros défi pour vous sur ces chansons ?

Charles Roussel. Le fait d’être en trio c’est d’essayer de faire un album le plus live possible, il faut que l’on sonne comme un trio. On voulait aussi le produire le mieux possible, rajouter des instruments, faire des arrangements. Le défi a été le son, rendre le son puissant et efficace mais en même temps bien produit, un peu léché, propre. Je pense qu’on y est bien arrivé.

C’est bien produit et d’ailleurs Julien est l’ingénieur producteur.

Charles Roussel. Oui c’est son studio, c’est lui qui a enregistré.

C’est son métier à la base.

Charles Roussel. C’est ça et du coup le batteur Martin c’est lui qui nous a fait le mastering c’est son métier aussi.

Vous faites ça en famille (rires).

Charles Roussel. C’est pour cela que l’on est complètement indépendant.

Est-ce que vous avez envie de travailler avec des producteurs pour la suite de vos aventures ?

Charles Roussel.
 Oui carrément. On voudrait trop mais le truc c’est qu’on a des visions assez précises de ce que l’on veut et de ce que l’on recherche. Il faut trouver la bonne personne mais oui on aimerait bien bosser avec quelqu’un d’autre qui nous apporte un regard un peu extérieur sur ce qu’on fait et nous apporte d’autres idées.

Il y a trois singles qui sont sortis avec des vidéos. Le premier c’est “Bad Death City “ puis “Light Speed“ et “Octogone 8000“. Qu’est-ce qui vous a donner envie de mettre ces trois titres en avant et aussi certainement d’autres qui vont sortir bientôt ?


Charles Roussel. Oui il y en aura d’autres qui vont sortir. Encore une fois on le répète c’est un concept album, c’est un truc qui est assez dense et il y a de grosses histories. On voulait un truc assez accessible pour quelqu’un qui ne nous connait pas forcément familier avec notre univers qui s’écoute bien et qui peut se détacher de l’histoire pour être un morceau à part entière. On a pris ces trois morceaux qui représente un bon panel de ce qu’on fait, d’un morceau un peu délirant, un morceau punk et fast et un autre morceau qui est ultra bourrin. Cela dégage un panel de tout Le disque et en même temps ce sont des titres qui sont puissants que tu peux aborder sans avoir toute l’histoire qui est derrière.

Il y a une vidéo pour “Bad Death City “où vous êtes habillés en rappeur avec une musique rap au début puis les grosses guitares qui arrivent derrière. C’est quoi l’idée. C’est très marrant car on vous voit avec les grosses lunettes, la caricature des groupes de rap. C’est de l’humour, vous aimez aussi le rap.



Charles Roussel.
 C’est le premier titre. Complètement ce n’est pas un style où on est complètement fermé ou allergique, on aime bien les artistes de rap aussi.  C’est surtout lorsqu’on avait composé le morceau on voulait une ambiance un peu street. Le gentil arrive dans la ville et c’est une ville hostile un peu Gotham City un peu délabré. On voulait un truc un peu gangsta et on s’est dit qu’on allait faire un style rap même si ce n’est pas ce que l’on fait d’habitude. Dans le clip on se met carrément dans ce trip là et on met les lunettes, le bob et on rap en mode bling bling. 

Comment se sont passés les séances de studio d’enregistrement ? Est-ce que cela a pris du temps ?

Charles Roussel. Comme je le disais tout à l’heure cela a pris du temps parce qu’on a essayé beaucoup de trucs. On a testé beaucoup de choses en termes de prise de sons, de micro. Techniquement l’album on l’a enregistré plusieurs fois, en entier avant d’obtenir un résultat qui nous plaisait. En soi l’album s’est enregistré assez vite que ce soient les parties de batterie et de guitares mais on a pris du temps à trouver le bon son, les bons équilibres entre la basse la guitare, la batterie et après tous les arrangements qu’il y a derrière.

Le tout dernier single “Octogone 8000“ viens de sortir. C’est quoi l’histoire.

Charles Roussel.  Dans l’histoire de l’album “Octogone 8000“ c’est un combat de boss. C’est le héros, c’est le Ninja qui se retrouve face à son premier boss ; c’est le boss fight. C’est un truc violent qui tape et qui gagne à la fin. Voilà.

On parlait de Full Zguen Records. Qu’est-ce qui vous a donné envie de créer votre petit label ? Au départ aviez-vous démarché d’autres labels ?


Charles Roussel. Ça fait presque un an qu’on travaille avec un manager, et notre manager avait contacté des labels. On n’avait pas eu les réponses que l’on voulait de tout le monde et notre manager nous a dit vous savez quoi on va se créer le label et on va le sortir indépendant comme ça on aura le contrôle sur tout ce qui se passe et puis par la suite ça pourra nous amener d’autres contacts. On a fait ça un peu je ne dirais pas par dépit mais comme on n’a pas trouvé ce que l’on voulait sur nos recherches de labels on s’est dit qu’on le ferait nous-mêmes et cela ira bien.

Votre manager c’est Darrel Baird directeur de Blue Tong Management. Est-ce que le nom Joe La Truite est un avantage ou un inconvénient selon toi ?


Charles Roussel. J’ai plutôt tendance à dire que c’est un avantage, dans le sens où ça suscite tout de suite une réaction à n’importe qui, lorsqu’on dit qu’on fait partie d’un combo qui se nomme Joe la Truite. Ça peut prêter à sourire dans le sens, ce n’est pas sérieux. En général quand les gens écoutent ils réalisent que c’est du sérieux. Ce n’est pas un truc de rigolo. C’est vrai quand on fait des interviews ou des concerts il y a toujours une ou deux personnes qui nous disent pourquoi Joe La Truite ? (Rires) Il y a un autre nom quand même. On a choisi Joe La Truite et c’est comme ça.

En tous les cas vous aimez bien les poissons (rires). Vous venez de Marseille. Comment ça se passe pour vous avec ce côté rap groovy, fusion,metal. Sur quelle scène vous poster vous ?

Charles Roussel. On est plutôt sur une scène punk metal. Ça se passe bien car Marseille c’est une scène punk surtout plus que metal. On arrive à bien s’introduire dans cette scène là même si on est un peu des ovnis dans la scène punk par notre côté metal et aussi des ovnis dans la scène metal punk. On s’en sort bien et on n’est pas non plus à Marseille même. On n’habite pas tous les trois à Marseille même, on est toujours un peu aux alentours donc on s’en sort on se retrouve quand même dans les scènes.

C’est difficile de trouver des concerts, et de tourner un peu ou faire la première partie d’un groupe.


Charles Roussel.
 C’est un peu le cœur de nos recherches on va dire, en ce moment c’est toujours difficile de trouver des dates des lieux où les conditions de jeu sont quand même sympas où tu es payé. On essaie de chercher des formations un peu partout en France ou un peu plus largement en Europe pour essayer de faire des tournées et partager. Si on va tourner avec des combos on les ramène aussi à la maison pour faire des échanges ; c’est ça le but de la manœuvre. Ce sont les recherches du moment.




Si tu avais le choix tu aimerais bien ouvrir pour quel groupe ?


Charles Roussel. Moi personnellement ça me plairait beaucoup d’ouvrir pour un groupe comme Maximum the Hormone, groupe japonais complétement barré qui est une grosse influence de nous. Sinon des trucs je ne sais pas si cela arrivera mais on peut rêver des groupes comme Igorrr qui a un style assez déjanté. Nous on aime bien cela. 

Et Faith No More ?

Charles Roussel. Ce serait magnifique. On nous dit toujours que notre musique fait penser à Faith No More, Primus. Ce sont des groupes que l’on kiffe bien. Ce serait le rêve de tourner avec eux.

Qui est ce qui possède le coté punk ?


Charles Roussel. On y est tous des kepun, des metalleux, du rock metal psychédélique. On est tous les trois dans ce créneau. Un coté prog par moment un peu.

C’est vraiment éclectique, ce n’est pas une musique facilement classable, vous touchez vraiment à différents styles.

Charles Roussel. C’est ce qu’on aime en même temps, on n’a pas envie de rester dans un créneau. Si demain on a envie de faire un truc ou un morceau de musette, on fera un morceau de musette et ce n’est pas grave. Cela ne veut pas dire qu’on ne fera que cela, c’est comme le morceau rappé de “Bad Death City“ on l’a fait, ça nous a fait marrer. La prochaine fois ce sera un one shot pour un morceau de musette et ce sera très bien.

Le gros objectif maintenant est de trouver des dates de tournées.

Charles Roussel. C’est aller défendre l’album en live. C’est ce qu’on n’avait pas pu faire avec Trapped in The Cosmos sorti pendant la pandémie. On s’est un petit peu niqué là-dessus. Cette fois ci on a envie de jouer l’album en live. On a envie de tourner, c’est l’objectif.

Est-ce qu’il va y avoir d’autres vidéos bientôt ?

Charles Roussel. Oui mais on n’est pas sûr de quel morceau mais on sait qu’on en sortira au moins une autre. Comme pour les précédentes vidéos ce sera fait par nous-mêmes, comme l’enregistrement on essaie de tout faire nous-mêmes même si on n’est pas des vidéastes professionnels loin de là, mais on essaie de faire ça le mieux possible et de toujours garder le fun.

L’artwork a été créé par Johrice, il est composé d’un beau livret c’est vraiment excellent d’être plongé dans ce monde virtuel !


Charles Roussel.  Johrice a fait un superbe boulot. C’est lui qui avait fait la pochette du premier album aussi, il est super doué et on a bien kiffé. Il a tout de suite capté l’esprit jeu vidéo, un peu comic books qu’on a voulu faire.

Quand vous avez travaillez avec lui, est ce que vous lui apporter des idées ou juste le concept sans rentrer dans les détails ?

Charles Roussel. Ça dépend par exemple pour le premier visuel du livret “Little Ninja Zombie Cyborg“ on était assez précis dans les idées et pour d’autres visuels on ne lui a pas forcément donné d’indications. Celui-là on avait une idée précise de ce qu’on voulait et sur d’autres visuels il a été assez libre. Cela a plutôt bien marché. Pourquoi ? Parce qu’il y a un peu d’improvisation de tous les côtés.

Je suis un peu déçu car la manette n’est pas fournie. Je pensai qu’on pouvait la découper. Rires !

Charles Roussel. On aurait dû faire un petit truc en origami. Rires

Qu’est-ce que tu dirais à tous ceux qui vont vous découvrir ?

Charles Roussel. Attendez-vous à rigoler un bon coup, soyez prêt à de la violence et à des larmes, de l’émotion et surtout de bien rigoler. C’est important quand même.


La VIDEO de L'interview ICI







Interview Juin 2025
Pascal Beaumont 

Photo DR Juillet 2025 



dimanche 14 septembre 2025

HEALTHY JUNKIES (Nina Courson) // INTERVIEW // Une Energie Punk Rock avec un melange entre la France à l'Angleterre.


HEALTHY JUNKIES avec la chanteuse française Nina Courson et le guitariste anglais Phil Honey Jones, et leur mélange de punk et de grunge, un groupe détonnant.

HEALTHY JUNKIES
, un groupe à découvrir avec 5 albums à leur actif. Voici leur nouvel album "Listen To The Mad" sorti le 5 septembre 2025 à écouter en boucle.

Aujourd’hui, nous avons pu profiter un peu de leur temps et nous entretenir avec Nina Courson, la chanteuse, afin de pouvoir vous faire rentrer dans leur monde.



Pouvez-vous vous présenter Nina et Phil ? et nous raconter votre parcours ?

Nina Courson: Nous sommes Nina Courson et Phil Honey-Jones, cofondateurs des Healthy Junkies. Phil est guitariste et compositeur, je suis chanteuse et parolière. On a monté le groupe à Londres en 2010, après s’être rencontrés grâce à MySpace. Depuis, on a sorti plusieurs albums et tourné en Angleterre, en Europe et même aux États-Unis.


Tu es partie de France et tu as vécu 20 ans en Angleterre : comment as-tu vécu cette différence de vie et de culture ?

Nina Courson: C’était un vrai choc au départ. L’Angleterre a une scène alternative beaucoup plus ouverte et vivante, surtout à Londres. J’ai eu l’impression de trouver un espace de liberté, où tu pouvais être toi-même sans te justifier. En France, c’était plus compliqué à l’époque, il y avait moins d’opportunités pour les groupes underground.

Raconte-nous votre rencontre ?

Nina Courson: On s’est rencontrés sur MySpace. J’aidais un groupe américain et j’ai demandé à Phil par internet s’il pouvait leur trouver un concert. Il l’a fait, mais il n’a pas pu assister au show. Alors, pour le remercier, je suis allée à l’un de ses concerts à Soho, dans un bar qui s’appellait Punk et qui n’existe plus aujourd’hui. C’est là qu’on a vraiment discuté pour la première fois et tout a commencé.

Quelle est la signification du nom du groupe HEALTHY JUNKIES ?

Nina Courson: C’est un contraste volontaire. On a tous nos addictions : à la musique, à la création, à l’intensité, mais en même temps on essaie de rester lucides et de transformer cette énergie en quelque chose de positif. C’est l’équilibre entre chaos et survie.

Vous cartonnez en Angleterre. Avec ce nouvel album, comment envisagez-vous votre développement en France ?

Nina Courson: On aimerait vraiment jouer plus souvent en France. Le public français est chaleureux et on sent qu’il y a une vraie curiosité pour la scène underground. On joue pas mal en Bretagne, on adore le publique Breton. Avec "Listen To The Mad", on espère ouvrir plus de portes ici et revenir régulièrement tourner.

Quels sont les groupes qui vous ont donné envie de faire de la musique ?

Nina Courson: Pour moi, Nirvana a été le déclic, mais aussi The Sex Pistols et Hole. Phil est très influencé par David Bowie, Bauhaus et Killing Joke

Y a-t-il un artiste ou un groupe avec lequel vous rêvez de jouer ?

Nina Courson: Iggy Pop and The Stooges ou Sonic Youth, ce serait un rêve absolu.

Te souviens-tu de votre premier concert avec Healthy Junkies ?


Nina Courson: Oui, c’était à Brighton en 2010, avec Viv Albertine à l’affiche parmi beaucoup d’autres. On était super excités de jouer, mais le promoteur est parti avec la caisse et on n’a jamais été payés. Un vrai baptême du feu dans la scène punk !

Parlez-nous de votre façon de travailler. Comment procédez-vous pour la création des titres ?

Nina Courson: Phil compose beaucoup à la guitare, il amène les structures de base, et ensuite je pose les paroles et la mélodie vocale. Souvent ça part d’une émotion brute, d’une colère ou d’un souvenir. On répète ensuite avec le groupe pour donner vie au morceau.



Comment s’est passé l’enregistrement de cet album Listen To The MAD ?

Nina Courson: On l’a enregistré à Londres pendant le confinement, en essayant de garder l’énergie live du groupe. On voulait un son cru et sincère, pas trop poli. C’était intense, parfois épuisant, mais ça reflète bien l’état d’esprit dans lequel on était. Et surtout, pour la première fois, on a écrit les morceaux en jammant tous ensemble. Chacun a pu vraiment contribuer au processus de création. C’était une nouvelle manière de travailler pour nous, et ça a donné à l’album un son brut et spontané.

Comment décririez-vous votre musique ?

Nina Courson: C’est un mélange de punk rock, post-punk, grunge et new wave, avec parfois une touche de psychédélique. Énergique, sincère, et toujours un peu imprévisible.

Quels sont vos titres préférés sur "Listen To The Mad" ?

Nina Courson: “Son and a Daughter”, parce que c’est un titre engagé et différent, et “Listen To The Mad” parce qu’il résume bien l’esprit de l’album.
J’aime bien aussi “Take me to the Moon” pour son côté psychedelique et “Dead Souls” qui est très grunge. 

Vous avez joué en première partie de divers artistes connus. Quels souvenirs en gardez-vous ?

Nina Courson: C’est toujours enrichissant. On a partagé la scène avec pas mal de groupes punk et alternatifs, et chaque fois c’est une occasion d’apprendre et de sentir qu’on fait partie d’une histoire plus grande que nous.
Voir les Buzzcocks toujours aussi énergiques sur scène et donner tout ce qu’ils avaient, ça nous a vraiment marqués. Et assister à Glen Matlock jouant God Save the Queen, c’était un moment fort.

Peux-tu nous parler de la pochette ?


Nina Courson: En fait, il y a deux pochettes. La première est un dessin réalisé par ma sœur, Élodie Mirbel. La seconde a été créée lors du tournage du clip "Listen To The Mad" aux VVOMB Studios de Dan Schaffer. Pour l’occasion, Dan a peint tous les murs avec des paroles et des titres des chansons de l’album, puis il a pris une photo du groupe devant ce décor.
J’ai aussi tourné un film avec Dan qui devrait sortir l’année prochaine et on en prépare un autre. 

Quels sont vos projets pour les mois à venir ?

Nina Courson: On prépare une tournée en Pologne début Octobre et on a aussi pas mal de dates en Angleterre jusqu’à la fin de l’année. On organise aussi notre propre festival de trois jours au Water Rats à Londres le 19, 20 et 21 septembre. Et on commence à écrire de nouveaux morceaux.

Qu’est-ce que vous écoutez en ce moment ?


Nina Courson: Pas mal de choses : des classiques comme Nirvana, mais aussi de nouveaux groupes underground qu’on croise en tournée. On aime découvrir et soutenir la scène actuelle.
J’aime beaucoup le nouvel album de Wolf Alice aussi. 

Quels sont vos idoles ?

Nina Courson: Kurt Cobain, David Bowie, Iggy Pop, Siouxsie, Babes in Toyland… Des artistes qui ont changé la musique et qui ont su rester intenses et authentiques.

Pour terminer, si vous ne deviez conserver que 3 choses : un disque, un film, et un 3ème choix ?

Nina Courson:  Un disque : Nevermind de Nirvana. Un film : Antichrist by Lars Von Trier.  Un 3ème choix : une guitare (impossible de s’en passer).

Quelque chose à rajouter ?

Nina Courson: Un grand merci à tous ceux qui nous soutiennent. On fait cette musique pour créer des liens, pour donner de l’énergie et en recevoir. Venez nous voir sur scène, c’est là que tout prend vie!
Biz,



Septembre 2025
Interview Thierry Cattier 
Photos : DR