samedi 26 octobre 2019

ROCK LEGENDS Randy Hansen Letz Zep // Live Report : Paris Olympia Mercredi 23 Octobre 2019.


Rock Legends, à l’Olympia Le Mercredi 23 Octobre 2019

"Rock Legends" est de retour à Paris pour nous faire découvrir des concerts de légendes.
Richard Walter nous fait vivre un moment inoubliable avec ce concept "Rock Legends", Une affiche inimaginable, The Jimi Hendrix Révolution et Letz Zep.
Voilà l’occasion de découvrir pour la première fois en France Randy Hansen, adoubé officiellement par la fondation Hendrix. Le concert a lieu à l’endroit même ou Jimi Hendrix à débuté sa carrière 53 ans plus tôt, c’était à l’Olympia de Paris, le 18 Octobre 1966.
Il partage l’affiche avec Billy Kulke & Letz Zep, le meilleur Tribute Band de Led Zeppelin. Pour la petite histoire, il y a 50 ans, Robert Plant et son groupe étaient également sur cette même scène le 10 Octobre 1969.
Réunir Hendrix et Led Zep dans ce lieu mythique qu’est l’Olympia de Paris…
Bravo Monsieur Richard Walter !!!

Ce soir, ce sera : Entrée / Plat / Dessert !!!
20H00, le concert débute avec "Les Cochons dans l’Espace", un groupe décalé et imprévisible. Ils interpréteront essentiellement des reprises 60/70, tels que "Satisfaction" des Stones, "Knockin' on Heaven's Door" de Bob Dylan, un très bon "Mercedes Benz" de Janis Joplin repris a capela par la bassiste et chanteuse du groupe, "On the road again" de Canned Heat, "La Grange" de ZZ Top,
"Breathe" des Pink Floyd, "Move Over" de Janis Joplin…  Le ton est donné, la salle vient d’être projetée, non pas dans l’espace mais bien sur terre dans les années Power Flower.

Première entracte pour digérer l’Entrée.
Retour dans la salle… Et là !!!

Sans avoir pris de substance illégale… Une apparition ! Jimi Hendrix en personne ou Randy Hansen avec son physique et sa tenue de scène Hendrixienne , le chapeau vissé sur la tête, le visage dans l’ombre, les spectateurs sont bluffés, on est à l’Olympia de Paris en 1968 et Jimi Hendrix fait son entrée sur  "Sgt Peppers" des Beatles, il enchaine avec "Hey Joe"…la voix, le jeu de guitare tout est là !
Il continue avec "Are you experienced", "Fire" "Little Wings" "Foxy Lady", "All along the watchtower" de Bob Dylan et "Voodoo child", bien entendu le jeu de scène est formidable, nous avons droit au solo avec la guitare derrière la tête, le jeu de guitare avec les dents….
La salle a bien mangé avec cette prestation très consistante, et malgré tout, certains réclament encore du rab ! Avant de passer à l’entracte, Randy Hansen est de retour sur scène pour nous envoyer une tuerie de "Purple Haze", et c’est terminé, tout le monde se retrouve sur le trottoir du Boulevard des Capucines. Même les non fumeurs ont besoin de prendre un bol d’air, déjà la fameuse sonnette de l’Olympia retentit pour nous signaler qu’il est temps de rejoindre nos places.

Le dessert va être servi, on éteint les lumières, une musique envoûtante tourbillonne dans la salle obscure, ça dure quelques secondes ! Tout le monde retient son souffle…
Et là ! Lumière, intro à la Batterie suivi des premières notes de "Rock n Roll", c’est parti !
On aperçoit la crinière blonde de Robert Plant (Billy Kulke) qui entame le chant, la voix et les mimiques collent au personnage, Jimmy Page (Andy Gray) envoie ses riffs de guitare comme il se doit ! Bandeau dans les cheveux, "John Bonham"  tape comme un fou sur ses gamelles et le discret « John Paul Jones » passera  alternativement de la Basse au Clavier. On aperçoit les runes des quatre musiciens, le décor est planté, Led Zep est bien là ! Le morceau suivant reste dans le ton avec un formidable "Black Dog", quelques instants d’accalmie avec "The song remains the same", "The Rain Song", arrive enfin "Kashmir" puis "Moby Dick" au milieu de ce titre, seul sur scène le batteur nous envoie le fameux solo, puis les musiciens sont  de retour pour clôturer le morceau. Andy Gray et sa Gibson Double Manche entame les premières notes de "Stairway to Heaven", le public est conquis  par cette superbe interprétation, le show se termine avec le fameux  "Whole Lotta Love" un incontournable et "Immigrant song".

Le temps d'une soirée, Richard Walter a encore une fois conjugué magie et émotion.









Mitch B / Photo: Shooting Idols