Aujourd’hui, nous avons rendez vous avec Julien Kidam, fondateur, compositeur et chanteur du groupe pour cette petite interview.
Tout d'abord après la sortie de ce 5ème Album "Fear Never Dies" sorti fin 2019, pouvez-vous nous raconter votre parcours à chacun ? Votre rencontre et comment s'est passée la formation du groupe ?
Julien Kidam. Le groupe a eu quelques changements cette dernière année. Gautier a remplacé Kora au clavier et notre guitariste Nico a quitté le groupe fin 2019. Il a été remplacé par Yann depuis peu.
J’ai rencontré Gautier il y a quelques années lors d’un festival gothique en Allemagne.
On a tout de suite accroché et, bien que l’on vive à environ 400 km l’un de l’autre, nos chemins n’ont cessé de se croiser et une amitié s’est créée.
Quant à Yann, j’ai fait sa connaissance il y a une vingtaine d’années lorsqu’on officiait dans l’univers des Rave Party.
Il vit aujourd’hui à Berlin et, alors que je cherchais un guitariste pour remplacer Nico, un ami commun nous a booké avec nos projets respectifs pour la même soirée.
N’ayant plus de guitariste, je ne pouvais pas assurer la date.
Il en a parlé à Yann qui, plus que motivé, s’est proposé pour jouer dans le groupe.
Comment créez-vous vos compositions ?
Julien Kidam. Je compose la musique seul en studio, j’écris les paroles et j’envoie ensuite le morceau à notre guitariste pour qu’il y apporte sa touche personnelle.
Le line-up ayant évolué, il est possible pour les prochains albums qu’on ait une approche différente. A voir.
Entre la réalisation du 1er album "Tears Of Pain" en 2011 et celle de votre dernier "Fear Never Dies" comment analysez-vous l'évolution et votre manière de travailler a-t-elle beaucoup changé ?
Julien Kidam. Tears Of Pain est sorti en 2011. Ce premier opus était très électro et l’évolution la plus flagrante est bien sûr l’ajout de guitare. Au fur et à mesure des albums le son est devenu plus rock, plus métal.
Tout au long de ces années, je n’ai cessé de travailler tant au niveau du chant qui est maintenant plus sûr, plus puissant, que de la production des morceaux.
La manière de composer, quant à elle, est toujours restée la même.
Pouvez-vous nous en dire plus sur vos influences musicales à chacun ?
Julien Kidam. Nous avons chacun nos préférences mais nous avons tous été bercés par l’indus, le rock et l’électro.
Concernant les éléments graphiques (pochette ou clips), accordez-vous une grande importance à mettre en valeur ce coté sombre, comment y travaillez-vous et comment se passe le choix des collaborations pour leur réalisation ?
Julien Kidam. Je pense que l’univers graphique qui entoure le groupe doit refléter la musique, à moins, bien sûr, de vouloir volontairement prendre le contre-pied.
C’est tout naturellement qu’une certaine noirceur s’intègre aux éléments graphiques, j’ai du mal à voir les choses autrement.
Pour ce qui est des lyrics videos, c’est Gautier qui s’est chargé de la réalisation et du montage.
Concernant les clips, c’est un peu plus complexe.
J’ai déjà travaillé avec plusieurs réalisateurs, toujours rencontrés par le biais du bouche-à-oreille.
Comment définiriez-vous le style de votre musique ?
Julien Kidam. Je dirais que c’est de l’industrial electro rock. Un mélange d’indus, d’électro et de rock, à la croisée de Combichrist, Marilyn Manson et Rob Zombie.
Avec les problèmes liés au Covid 19, comment envisagez-vous les dates de concerts à venir ?
Julien Kidam. Notre tournée devait commencer le 14 mars en Suisse, quelques jours avant que le confinement soit déclaré en France. Cette date a été reportée à fin décembre car les frontières Suisse ont été fermées la veille. Une quinzaine de dates ont ensuite été repoussées en 2021 et, si tout se passe bien, on devrait reprendre les concerts à partir de début octobre. En espérant que d’ici là, tout soit rentré dans l’ordre.
Si vous deviez définir vous-même "Chemical Sweet Kid" quelle serait votre phrase ou devise ?
Julien Kidam. Ne crée pas aujourd’hui tes regrets de demain
Comment vivez-vous cette période de confinement ? Plutôt une introspection artistique ou un retour à la vraie vie ?
Julien Kidam. C’est un mélange des deux. Pour ma part, je le vis assez bien.
Ayant la chance d’avoir un home studio confortable à la maison, je passe l’essentiel de mon temps à composer.
Le reste du temps, je passe des moments en famille.
Pour finir, si vous ne deviez conserver que 3 choses : un disque, un film, et un 3ème choix ? Votre sélection et pourquoi ?
Julien Kidam. Un disque : Probablement une compil’ regroupant certains morceaux de mes artistes favoris que j’aurais sélectionnés. Trop difficile de n’en retenir qu’un. Et pourquoi se cantonner à un seul style alors que nos humeurs varient ?
Un film : The Crow. J’ai vu ce film alors que j’avais 13 ans. Il m’a profondément marqué et il est certainement à l’origine de la noirceur de CHEMICAL SWEET KID.
Un 3e choix : Un ordinateur pour pouvoir continuer à composer mais aussi pour visionner le film et écouter le disque !
Chemical Sweet Kid
Album : Fear Never Dies
Date de sortie : 15 Novembre 2019
Label : Trisol Musique Group
Genre : Musique Alternative / Indé
Th Cattier