MASON HILL c’est avant tout une belle histoire comme on les aime de celle qui prouve que le Rock c'est aussi une affaire d’amitié !
MASON HILL née de la rencontre de deux jeunes adolescents de 14 ans Scott Taylor (Chant) et James Bird (Guitare) sur les bans l’école de Glasgow et qui décide de monter leur propre groupe.
Un destin tout tracé, il faut dire que James Bird est considéré dès son plus jeune âge comme un surdoué un véritable jeune prodige de la six cordes et à très vite eu l’opportunité de partager au Royaume Unis la scène avec Zakk Wylde son héros de toujours.
Scott Taylor n’avait quant à lui qu’un seul rêve en tête faire du Rock’n Roll.
La rencontre était inévitable, les deux lascars étant fait pour s’entendre. En 2013 ils fondent MASON HILL et recrute le batteur Craig McFetridge, le bassiste Matthew Ward et le guitariste Marc Montgomery prêt à conquérir le monde.
En 2015 il déboule sur le devant de la scène avec un premier Ep éponyme qui leur permet d’ouvrir pour de nombreuses formations de prestige comme Graham Bonnet (Rainbow), Snakecharmer (ex-Whitesnake, Thunder & Wishbone Ash members), Marco Mendoza (Whitesnake, Thin Lizzy, Ted Nugent, The Dead Daisies) et de partir au côté de Dan Reed Network en 2018 sur leur tournée Anglaise.
Après ces multiples périples sur les routes, le gang de Glasgow est enfin de retour avec son premier méfait Against The Wall enregistré en Novembre 2019 sous la houlette de Chris Sheldon (Biffy Clyro, The Foo Fighters) entre Glasgow et New York.
Produit de main de maître Against The Wall nous offre un panel de morceaux éclectiques œuvrant dans le rock alternatif, Classic-rock et hard rock mélodique le tout gorgé d’influences Pop qui s’avère d’une redoutable efficacité.
Il suffit de jeter une oreille sur les singles "Find My Way" ou "D.N.A." pour s’en convaincre. Six ans auront été nécessaire pour concocter ce premier opus qui devrait permettre aux écossais de franchir un cap grâce à une palette musicales variés puissante et calibré pour les radios. C’est avec le sympathique Scott Taylor que votre serviteur a pu s’entretenir pour découvrir ce nouveau combo qui risque très rapidement de faire des émules dans l’hexagone et bien au-delà. Une interview découverte avec un chanteur visiblement heureux de parler de son tout premier bébé Against The Wall !
Magnéto Scott c’est à toi !
Vous avez donné un de vos dernier concert le 7 Février 2020 quel souvenir en gardes tu ?
Scott Taylor. Oui c’était trois semaines avant le confinement et le 20 mars aussi. Nous étions un peu déçus. Le show était impressionnant et le public était magnifique. C’est une expérience comme un show doit l’être. Nous n’avons pas apprécié le fait que c’était notre dernier spectacle. C’est difficile de se remémorer cet instant. Nous avons adoré le show et aussi la sortie de notre premier album. Nous avons terminé le spectacle et nous sommes rentrés chez nous. Nous n’avons plus joué devant un public. Cela fait presque un an déjà. C’est fou quand tu y penses : un show et puis plus rien. C’est très étrange comme sensation.
Comment décrirais-tu le groupe sur scène pour tous ceux qui ne vous ont pas encore vu sur scène ?
Scott Taylor. Je le décrirais comme cinq gars passionnés. Aucun de nous ne vient de milieu aisé. Juste cinq types d’Ecosse qui se sont rencontrés. Nous nous amusons beaucoup sur scène. Si tu viens nous voir tu trouveras une large palette d’émotions. Nous avons le meilleur bassiste, Matthew qui saute partout et Marc qui fait tous les solos. C’est une unité qui a trouvé son équilibre. Nos fans sont satisfaits. C’est une agréable ambiance.
Comment s'est déroulé le processus d'écriture des onze titres que l'on trouve sur Against The Wall ?
Scott Taylor. Nous avons travaillé sur l’écriture de l’album pendant des années et des années. Durant toutes ces étapes nous avons écrit ces chansons sont différentes dans le style. On aurait pu faire un album pour chacun des titres car nous avions élaboré tellement de versions différentes. Pour chaque titre nous avions un peu plus de dix versions. Cela aurait pu faire un album juste avec une seule chanson [Rires]. Nous avons effectivement onze titres. Nous avons essayé non pas d’être perfectionniste mais nous voulions que ces titres soient très proches pour ce projet. C’est un projet de vie. C’est génial de voir le travail accompli et que l’ensemble se combine bien.
Avez-vous eu l'opportunité de jouer certains nouveaux morceaux sur scène ?
Scott Taylor. Nous avons proposé ces titres en live le plus tard possible. Nous ne les avons pas joués en live afin de ne pas trop révéler nos titres et surtout la façon dont nous progressions. Chacun pouvait faire sa propre expérience avec l’album qui allait sortir. Il y a plein de fans clandestins et c’est notre plus gros atout. Tous ces gens sont impressionnants pour cette raison.
L’enregistrement s’est déroulé à Glasgow au Riverside Studios en Novembre 2019 mais les voix ont été enregistré à New-York pourquoi ce choix ?
Scott Taylor. Le groupe a enregistré à Glasgow. Nous étions en contact avec Brian Sperber. Nous voulions enregistrer les voix avec lui grâce à son expérience dans la vie. C’était une bonne décision car c’était pendant le Covid. C’était triste car il n’y avait pas grand-chose d’excitant à faire. Durant les chansons je portai un masque et j’étais fatigué. J’étais chez lui et je n’ai pas quitté la maison. Je suis rentré par avion avec mon masque. La vie a complètement changé sur ce que j’ai appris. J’’ai enregistré les voix avec des professionnels. C’était une superbe opportunité et je l’en remercie.
Est-ce que c’est la première fois que tu allais à New York ?
Scott Taylor. Oui c’était la première fois. C’était le confinement. Il n’y avait personne dans les rues et nous avons conduit dans tout Manhattan pour visiter les lieux. C’était une ville fantôme. Nous avons traversé la ville en vingt cinq minutes et à ce moment là j’ai ressenti une sensation étrange comme dans le film « Je suis une légende ». As-tu vu ce film ? Je pense aussi à ce film quand je suis à Paris et qu’il n’y a personnes dans les rues.
Lorsque tu as enregistré tes parties vocales à New York est ce que certains morceaux ont été un défi au niveau vocal ?
Scott Taylor. Comme je le disais auparavant nous sommes des gars normaux et j’ai dû m’adapter à des situations concernant les procédés de l’album et le son. J’ai du vraiment m’y tenir et j’ai dû m’instruire lors de cette expérience avec l’aide de l’assistance. C’est pourquoi la vie change et j’ai dû tenir ma voix pour chanter pour atteindre la qualité exigée. Ce n’était pas facile mais je suis si content d'avoir étépoussé vers ces limites. Tu as toujours besoin de quelqu’un qui te pousse pour aller au bout des choses.
Est-ce que tu as appris beaucoup de choses à New York en travaillant avec Brian Sperber ?
Scott Taylor. J’ai surtout appris que si je ne chantais pas juste, ma voix sonnait trop aigue. Je devais trouver la juste tonalité avec la basse et être dans la bonne position et avoir une voix plus enrouée. La plupart des choses je le fais avec passion et comment je le ressens. Je n’ai pas pensé à autres choses que cela. Vraiment c’est passionnant.
As-tu assisté à l'enregistrement des autres membres du groupe dans les studios de Glasgow ?
Scott Taylor. Oui j’étais présent aussi pour la contribution des gens qui étaient là dans le studio, afin de monnayer cet album et de le promouvoir. Nous étions là aussi pour nous amuser et c’était une expérience originale. Et c’était bien de voir les copains jouer ou faire ce qu’il devait faire. J’ai vraiment un groupe très sérieux et nous sommes impliqués ensemble.
Pourquoi avoir fait appel à Chris Sheldon (Biffy Clyro, The Foo Fighters) pour le mixage ?
Scott Taylor. Pour être honnête nous ne l’avons pas vu venir. Nous connaissions son travail et comment il est incroyable. Notre management a eu la capacité de l’appeler. Au moment où nous avons eu l’information nous avons sauté sur l’occasion pour le choisir. J’ai vraiment le sentiment qu’il a apporté sa touche personnelle sur la finalisation de l’album et je le remercie d’avoir fait parti de l’aventure. J’ai hâte de retravailler avec lui. C’est incroyable.
Quel son aviez-vous en tête pour cet album ?
Scott Taylor. Nous sommes très méticuleux. Avant d’enregistrer l’album nous avons enregistré des morceaux par nos propres moyens. Au début nous avions une idée très précise sur ce que nous allions faire et parce que le temps c’est de l’argent car nous n’avons pas le luxe que d’autres groupes peuvent avoir. Nous n’avions pas le temps de répéter en studio. Le producteur nous a challengés sur le son et plein de trucs du même genre. Jim a trouvé de fabuleuses tonalités de guitares. C’est album est fabuleux incluant aussi la batterie. C’était un processus très travaillé et dur. J’encourage aussi les autres groupes à faire leur production et faire le tri afin de ne pas avoir un stress de malade après.
Vous avez sortie trois singles “Against The Wall”, "Find My Way" et "DNA". Quel est le thème de ce morceau ?
Scott Taylor. Cette chanson est un essai. Nous voulions montrer que nous aimons ce que nous faisons. Je pensais à ce que la musique voulait dire pour moi et le lien de fabrication qui m’a amené à la musique. Je ne sais pas ce que j’aurais fait dans la vie si je n’étais pas allé dans cette voie. Je sais que les membres du groupe sont d’accord avec moi. Ils ressentent la même chose. Nous étions faits pour cela ou en tout cas nous devions essayer de le faire. Oui c’est ça le bon ADN, j’y suis allé avec ça et avec la musique que Jim et les membres du groupe ont donné pour ce titre. Cela diminue le feeling parce que c’est tellement rapide et que nous aimons ce que nous faisons. La chanson est venue d’un trait. C’est un procédé absolument rapide et je suis fier de celle-ci. Cela montre tout ce que nous aimons.
Comment as-tu vécu le tournage du clip de DNA ?
Scott Taylor. Sur cette vidéo j’ai utilisé des lentilles de contact que tu peux voir dans la vidéo où j’ai les yeux complètement rouges. Je n’en ai jamais porté pas plus que mes potes. Il y a eu des clips sur YouTube sur des gars qui essayaient de mettre des lentilles de contact en vingt minutes [Rires]. Il y a eu plein de larmes, et de douleurs. Heureusement il n’y a pas eu d’accident. Tout le monde a été content du résultat de cette vidéo. Cela valait le coup de souffrir un peu.
L'integrale de l'Interview ICI
1 Février 2021.
Pascal Beaumont
Laurent Machabanski (Traduction / Retranscription)