Cette affiche très Rock'n'Roll qui nous est proposée a lieu ce soir dans la jolie salle des Trois Baudets. Ce concert met à l'honneur deux charmantes personnes Cora Lynn et Haylen.
Diva au timbre envoûtant, Haylen livre une musique langoureuse,
savant mélange de soul et de rock’n’roll teintée de blues et ne laisse
personne indifférent.
Derrière son sourire ravageur et son allure de
princesse rétro, se cache surtout une redoutable chanteuse et guitariste
à la voix envoûtante.
En 2018 elle sort son premier EP " Out Of Line" acclamé par la critique ( Rolling Stone Magazine, Madame Figaro, Europe 1...).
Elle
décroche quelques mois plus tard le statut de meneuse de revue /
chanteuse pour le célèbre Cabaret Parisien " Le Crazy Horse" , et elle
rejoint la troupe du spectaculaire "Fashion Freak Show" de Jean Paul
Gaultier aux folies bergères pour plusieurs représentations. La troupe
repart pour une tournée de plusieurs semaines en Russie en Février 2020.
Après
avoir parcouru les scènes de plusieurs pays et joué dans de grands
festivals reconnus, elle est aujourd'hui à l'écriture de son premier
album aux sonorités Soul/ Blues / Rock'n'Roll.
La jolie brune Haylen entre en scène à 21h.
SetList :
My Own Way Secret Rhytm Sweet Lovin Si Jamais Scary Story Baby Please Dont Go Good Things Me Laisses Seule Ce Soir Whem I'm With I Feel Alone Crazy Bout You Proud Mary
Haylen : Guitare Voix, Théo De Hond : Guitare électrique, Andrew Mazingue : Contrebasse , Félix Bourgeois : Batterie
ORDEN OGAN, la formation teutonne est de retour quatre ans après la sortie de Gunmen un opus qui nous plongeait au cœur du Far West et de ses pistoleros. Un album qui leur a permis de s'imposer sur la scène allemande et de sillonner l'Europe de long en large en tête d'affiche avec RHAPSODY OF FIRE en première partie, un signe qui ne trompe pas. Après le succès de Gunmen avec lequel ils ont pu franchir un palier conséquent, la partie n'était pas simple pour Seeb qui se devait de revenir avec une galette aussi efficace et puissante que son dernier méfait. Un vrai challenge avec ce nouveau concept qui s'avère déjà crucial pour la suite de leurs aventures ! D'emblée, la pochette nous plonge dans une ambiance totalement différente. Exit les terres arides de l'ouest Américain, bienvenue dans un monde futuriste angoissant et sombre ou les robots sont les maitres de la planète et prennent le pouvoir sur la race humaine désespéré. Si l'opus n'est pas un véritable concept, notre stakhanoviste du Metal a tout de même développé une petite histoire sur plusieurs titres qui donne une couleur très noire à l'ensemble ! Impossible pour notre ami de résister à une créativité exacerbée qui l'emmène vers de nouveaux horizons toujours plus éloignés les uns des autres. Musicalement, le bougre a cette fois-ci décidé de mettre en avant des sonorités électroniques afin de ne pas se répéter tout en restant dans le speed mélodique avec des chœurs puissants et accrocheurs secondés par une avalanche de riffs mélodiques et brutaux. Malgré toutes ces années l'ombre de BLIND GUARDIAN est toujours omniprésente. Pour mettre tous les atouts de son côté, Seeb et son gang n'ont pas hésité à faire appel à des invités prestigieux tel Gus G (Ex OZZY OSBOURNE, FIREWIND) ou Ylva Eriksson (BROTHERS OF METAL) histoire de pimenter un peu l'affaire. Seeb comme à son habitude s'est chargé de la production qui cette fois ci suite à de nombreux problèmes techniques s'est avérée un véritable casse-tête. Ajouté à cela de nombreux changements de line up, le départ du fidèle guitariste Tobias Kersting remplacé par Patrick Sperling, l'arrivée du bassiste Steven Wussow et le passage de Nils Löffler à la guitare après avoir été le bassiste de la formation pendant huit ans! Un vrai puzzle humain qui aurait pu s'avérer très déstabilisant même pour une formation aguerrie comme ORDEN OGAN ! Heureusement le capitaine Seeb, véritable meneur de troupes à su réagir au plus vite afin de remettre le navire à flot. Il faut dire que Sebastien Levermann de son vrai nom est un véritable homme-orchestre doté d’une énergie exceptionnelle qui lui permet d’affronter toutes les tempêtes quelles qu’elles soient. Notre Seeb, comme il aime être appelé, est une énigme absolue cumulant les rôles de chanteur, guitariste, compositeur, producteur, ingénieur du son, il s’occupe même du mixage à ses heures perdues, un véritable stakhanoviste du Metal. De quoi donner le tournis ! Une polyvalence impressionnante qui fait de lui le seul et unique maître à bord. ORDEN OGAN est sa chose c’est évident et lui seul peut décider de son avenir. En définitive, Final Days s'avère être une œuvre très intéressante à bien des égards et montre toute l'étendu musicale d'ORDEN OGAN capable de surprendre tout en restant simple et fidèle à ses racines. La nouvelle cuvée surpasse toutes nos espérances les plus optimistes et s'avère être une magnifique réussite qui prouve que le Power Metal est loin d'être mort et à encore des jours radieux devant lui. Final Days ne peut que réjouir tous les fans qui les suivent depuis leurs tout débuts. Afin d'en savoir un peu plus sur cette nouvelle thématique futuriste, Shooting Idols a soumis à la question le sieur Sebastien "Seeb" Levermann pour en savoir un peu plus ce musicien aux multiples talents et percer les mystères de Final Days. Entretien avec un artiste toujours aussi sympathique, détendu, serein et confiant dans son nouveau groupe qui semble lui donner entièrement satisfaction après de multiples péripéties, une vraie libération ! Magnéto Seeb, c'est à toi !
Le 28 09 2019 tu as donné ton dernier concert de la tournée Gunmen à Bestwig au Fort Fun en Allemagne quel souvenir en gardes tu ? Sebastien "Seeb" Levermann. Le concert était excellent, on a d’ailleurs filmé ce show, tu peux le retrouver en Bonus dans notre nouvel album Final Days. Il y avait beaucoup de caméraman, on a passé un bon moment. Ensuite la pandémie est arrivée et j’ai fais beaucoup de choses mais je ne suis pas sur de tout me rappeler. Mais toute la période Gunmen a vraiment été bien pour nous. Nous avons pu faire notre première tournée en tête d’affiche en 2017 avec comme première partie RHAPSODY OF FIRE, c’était une belle affiche. Cela a été une très bonne tournée, il y avait beaucoup de dates sold out. Gunmen a été un album important dans notre carrière qui nous a permis de prendre un nouvel essor. On a pu jouer au Japon, aux Etats Unis. On a aussi participé à de nombreux festivals à travers le monde comme le Hellfest. On était prêt à écrire de nouveaux morceaux et c’est ce que nous avons fait. Il y avait une tournée qui était planifiée pour 2020 avec RAGE et GRAVE DIGGER (Ndr : La tournée devait démarrer le 24 Septembre 2020) et qui devait être la première partie de notre tournée mondiale. C’était une affiche fantastique mais on a du tout annuler en raison de la pandémie. On prévoit une nouvelle tournée en fin d’année avec WIND ROSE et BROTHERS OF METAL mais je pense que nous allons la déplacer à l’année prochaine c’est plus réaliste (Ndr : La tournée est prévu pour Février 2022). On a eu beaucoup de travail, de bons moments, beaucoup de gens se sont intéressés à nous, il y avait beaucoup de monde lors des concerts, le public chantait les paroles ils les connaissaient par cœur. On a vraiment été impressionné. On s’est rendu compte chaque soir ou presque que l’on était en train de devenir un groupe de Metal populaire.
Un signe qui ne trompe pas car cette fois ci c’est RHAPSODY OF FIRE qui ouvrait pour vous ?
Sebastien "Seeb" Levermann. Oui et pour la nouvelle tournée nous devions avoir GRAVE DIGGER et RAGE ce qui montre bien que nous avons franchi un grand pas avec Gunmen. En 2011 cela aurait été l’inverse nous aurions assuré la première partie de GRAVE DIGGER. Mais les temps changent. C’est une des choses que j’apprécie le plus, tu peux voir tous les anciens fans de Metal s’intéresser à ORDEN OGAN mais aussi les jeunes fans de Metal. C’est vraiment cool pour nous d’avoir ce package GRAVE DIGGER, RAGE et de voir que cela attire de nouveaux fans plus jeunes ! Rires C’est un peu notre public et c’est vraiment bien.
Comment s’est déroulé le processus d’écriture de Final Days comparé à celui Gunmen ? Sebastien "Seeb" Levermann. Pour chaque album nous avons toujours changé de thématique, nous ne voulons pas rentrer dans certaines habitudes. J’aime beaucoup agir ainsi aussi parce que tu ne sais jamais ce qui va arriver et cela te permet de garder une certaine fraicheur. Quand on a commencé à écrire les morceaux de Gunmen, l’idée était partie des deux premiers titres que nous avions composés et qui était dans l’esprit de l’Ouest avec ces mélodies et ces harmonies typiques et là on s’est dit ok on va pouvoir faire un bon album. C’était très simple. Pour Final Days on n’avait aucune idée. Nous sommes un combo qui est très proche de son public autant que nous le pouvons. On a progressé à chaque opus et aux concerts il y avait à chaque fois plus de monde qui venait nous voir. Si on peut après les concerts on va à la rencontre de nos fans pour parler avec eux prendre des photos, signer des autographes. C’est toujours instructif, les gens te racontent toujours des choses intéressantes, comment ils ont découvert le groupe, ils te parlent aussi parfois des moments difficiles qu’ils ont vécus, ces rencontres sont une des meilleures choses du métier. Lorsque nous avons discuté avec nos fans bien après la sortie de Gunmen beaucoup nous demandait mais dans quel univers allez vous nous emmener avec le prochain opus ? Allez-vous nous envoyer dans l’espace ? Lorsqu’une centaine de personnes te parlent de l’espace, tu te dis que ce n’est pas une mauvaise idée. Pourquoi ne pas faire un album basé sur le thème de la science fiction ? Ca c’est la partie facile de parler de l’écriture des nouveaux titres. Cette fois ci cela a été plus difficile. Le problème c’est que mon ami Toby (Ndr: Tobias « Tobi » Kersting - guitariste qui a quitté le groupe en 2020) qui était à nos cotés depuis le premier opus… On a senti au début de l’année 2018 qu’il se passait quelque chose, il y avait un truc qui ne collait plus. Je ne veux pas trop rentrer dans les détails mais parfois dans la vie tu te retrouves face à des situations que ce soit au niveau privé ou autre de plus en plus difficile, tu n’arrives plus à faire ce que tu as envie et de la façon dont tu veux le faire. On avait l’impression que cela ne fonctionnait plus et que nous n’allions pas pouvoir travailler de la même façon que d’habitude pour cet opus. Pour moi spécialement cela représentait un gros problème car je ne voulais pas que cela arrive. Tobi à toujours fait un travail incroyable à nos cotés. On a continué à écrire de nouveaux titres. J’ai dit à Dirk notre batteur qu’il fallait continuer à écrire et faire un album complet car je trouvais que les morceaux que l’on avait composés n’étaient pas assez bons. Mais lui m’a répondu qu’il pensait que c’était certainement les meilleurs morceaux que l’on ait jamais écrit. Je connais la situation qui est en ce moment mauvaise pour toi. Il m’a dit qu’il pensait que je n’appréciais pas les titres à leur juste valeur parce qu’émotionnellement je n’étais pas bien. Il m’a dit : "Tu adores Tobi, la situation est merdique, il faut que tu produises cet album que tu fasses ce que tu as à faire, chante apporte ta magie à cet opus et lorsque ce sera fini tu trouveras que c'est certainement notre meilleure opus. Et je suis heureux aujourd'hui qu’il ait dit ça parce qu’il avait raison. J’ai réalisé que cet opus est encore plus fort que Gunmen. Beaucoup de journalistes et de gens à qui j’en ai parlé m’ont fait ressentir cela. C’est un album très spécial, il y a tant de personnes qui nous disent que cet opus est bon, que c’est l’album de l’année. Même les journalistes ce qui n’est pas commun, en général ils sont plus modérés et ne parle pas trop dans les détails. C’est vraiment bien et je suis très heureux avec Final Days.
Te souviens-tu du premier morceau que tu as composé ? Sebastien "Seeb" Levermann. Je ne suis pas sur mais je pense que probablement le premier titre composé et plus ou moins terminé a été « Inferno ». On a débuté avec les claviers et j’ai su à ce moment que c’était le début de grandes expérimentations. Pour les autres je ne sais pas vraiment « Hollow » a été le dernier écrit.
As-tu utilisé des titres composés auparavant comme tu l’avais fait lors des sessions de Gunmen ?
Sebastien "Seeb" Levermann. Je pense que ce sont tous des nouveaux morceaux, ils ont été composés spécialement pour cet album. Nous avions envie de titres frais et cela a bien fonctionné, tout est récent.
Comment s'est déroulé le processus d’enregistrement cette fois ci sachant que c'est toi qui a produit Final Days ?
Sebastien "Seeb" Levermann. En studio, c’était assez similaire au précédent mais cette fois c’était un peu plus compliqué. Il y a eu tous ces importants changements de line up qui nous ont déstabilisés. La première chose que nous avons enregistrée cette fois ci a été la batterie, on l’a fait en Décembre 2019, puis les guitares c’est assez étrange. On a ensuite enregistré les parties de basse et les voix. J’ai joué une bonne partie de toutes les prises guitares, les solos ont été enregistré bien entendu par Patrick Sperling. Mais les guitares rythmiques, la basse, les claviers et les voix ont été enregistrées par mes soins. Ce n’est pas quelque chose d’improbable c’est ce que nous faisons habituellement. Lorsque nous étions ensemble, on travaillait sur les démos, sur les riffs, l’étape suivante étant de les enregistrer. Cela n’avait pas de sens de les envoyer à Nils Löffler l’autre guitariste pour lui dire de jouer les riffs. Lorsque nous avons enregistré les solos c’était en plein milieu de la pandémie. On a eu des sessions où les musiciens étaient très éloignés les uns des autres et de moi. On enregistrait très loin les uns des autres. Par la suite la sortie de l’album a été reportée par deux fois, je tiens à le mentionner car je ne voulais pas le sortir s’il n’était pas totalement terminé. J’avais l’impression que des forces diaboliques ne voulaient pas que cet opus sorte. On a rencontré tellement de problèmes, tout allait de travers, on a rencontré tous les soucis inimaginables. Tout ce qui pouvait ne pas fonctionner ne fonctionnait pas c’était incroyable. Je n'ai jamais produit un album dans des conditions pareilles, on a eu tellement de soucis. Quand on a enregistré les parties de batteries il m’a fallu rester cinq jours en studio pour commencer à enregistrer les batteries car à chaque fois quelque chose ne fonctionnait pas que ce soit les micros, les peaux de batterie qui lâchaient, des choses qui cassait en studio que personne ne casse normalement. J’ai du changer 9 fois de studio pour enregistrer les parties de guitares car il n’y avait plus de courant et puis à chaque fois on dépassait les délais et on devait partir et rien n’était prévu. Lorsque je suis revenu dans mon propre studio, rien ne fonctionnait, il y avait un énorme bourdonnement en bruit de fond lorsque j’allumais tous les appareils. Mais le pire de tout est arrivé lors du mixage. Je ne veux pas trop rentrer dans les détails techniques mais j’ai du remixer tous les morceaux parce qu’ils ne sonnaient pas bien ce qui était impossible, le son était différent entre certains morceaux alors que j’utilisais des réglages identiques. Mais je n’arrivais pas à bien les faire sonner, il y avait trois titres mixés et j’ai du refaire tous les autres et repartir à zéro. Je ne pouvais pas sortir les titres avec un mixage inégal. J’étais très imprégné par les chansons dans l’esprit où elles avaient été écrites. J’étais surpris j’étais si proche du son que nous avions crée ensemble. Et lorsque nous avons écouté le tout c’était un désastre complet, j’ai du tout remixer et cela nous a énormément retardé notamment au niveau de la captation des vidéos. Il y a tout un tas de personnes impliquées, les acteurs, les compagnies et le covid nous ont totalement retardées. Tout a été un désastre complet, nous avons eu des problèmes pour le tournage des clips, on ne pouvait pas filmer là ou nous le voulions. Il a fallu faire avec et se débrouiller avec les différentes équipes, c’était vraiment l’enfer. Je pense que pour le prochain opus il n'y aura aucun problèmes c’est évident. Rires !
Tu as produit de nombreux groupes dans ton studio comme RHAPSODY OF FIRE ou ASPHYX est ce que cela a une influence sur ta façon d’écrire ?
Sebastien "Seeb" Levermann. Non pas vraiment. Si tu es un producteur mais aussi un vrai musicien tout ce qui te vient au niveau de l’inspiration est naturel mais tu es forcément à l’écoute mais c’est une information pour moi. Tout m’inspire en fait. Mais pour ORDEN OGAN j’ai toujours essayé de faire mon truc à moi. Nous ne sommes pas le style de formation qui se dit écrivons un morceau qui pourrais sonner comme…On fait notre truc. On peut sur certains titres ressentir l’influence de quelqu’un d’autre mais pas d’un combo spécifique.
Comment as-tu rencontré Patrick Sperling votre nouveau guitariste et que vous a-t-il apporté musicalement ?
Sebastien "Seeb" Levermann. Je dois développer un peu plus car sinon les gens ne vont pas tout comprendre de notre situation. Tout d’abord en 2018 j’ai eu une douleur au bras et je ne pouvais plus jouer de la guitare. Ca s’est passé pendant la tournée des festivals. Nous ne voulions surtout pas annuler les shows. Nous voulions vraiment jouer. La seule façon de le faire était de prendre Nils notre bassiste. C’est logique car c’est un guitariste phénoménal. C’était une perte de temps de le prendre comme bassiste. J’ai toujours été le guitariste, et il n’y a pas de sujet à ce propos. Alors nous avons apporté la basse et la guitare et je ne faisais que chanter. Les gens semblaient adorer ce changement. Les fans sont venus nous voir pour nous dire qu’ils adoraient. J’aimais aussi. J’étais efficace sur scène juste avec le micro. Même les gars de POWERWOLF sont venus nous voir pour nous dire qu’ils avaient appréciés et nous conseillaient de rester dans ce type de configuration. Alors on s’est dit qu’on allait faire comme cela. Je peux interagir avec le public d’une meilleure manière. Et je pense que je chante un petit mieux. C’est la première chose qui est arrivée. De passer de la basse à la guitare, donc nous sommes toujours à la recherche d’un bassiste. Nous avons recruté un bassiste d’un groupe de Metal symphonique Steven. Tout est allé très vite. Qui doit-on prendre comme bassiste ? Tout le monde faisait la moue. Le nom de Steven(Ndr : Steven Wussow le nouveau bassiste depuis 2019) a été mentionné. Je l’ai appelé et il a répondu présent. Pour tous ceux qui étaient impliqués dans le projet, le sentiment qui prévalait est que c’était ce qu’il fallait faire. C’était la démarche logique. C’est le premier nom qui est sorti à l’esprit. Pour Steven ce sentiment était aussi partagé car il était libre de tout engagement. Le changement a été facile à réaliser. Pour Patrick ce ne fut pas aussi simple. Quand nous avons su qu’il fallait prendre un autre guitariste car Tobi n’était plus disponible pendant un moment, nous pensions à pas mal de guitaristes. Nous recherchions des gars techniques dans le style Death Metal qui est techniquement très difficile à jouer à la guitare. Tu dois être un guitariste expérimenté et spécialement si tu joues super vite ainsi que les solos. C’est le premier point. Deuxièmement ORDEN OGAN est le groupe le plus sympathique au monde. Le groupe est réaliste, humble, très relax et nous sommes toujours tous de bonne humeur. Il n’y a pas de combat dans ce groupe. Tout le monde est reconnaissant de ce que nous pouvons faire. Nous nous moquons les uns et les autres. C’est super et c’est vraiment un groupe à part entière. Il n’y a pas toutes ces conneries sur l’égo. Si on doit recruter un gars il doit toujours être aussi relax que le groupe ainsi il rentrera dans le moule. Aussi il ne doit pas avoir des attitudes bizarres. Comme je l’ai dit personne comme nom ne nous venait à l’esprit. J’ai eu un coup de fil d’un ami qui m’a indiqué le nom de Patrick Sterling. Avant de donner mon propre avis, il m’a indiqué qu’il jouait comme Zakk Wylde quand il était jeune, et il habitait à trente minutes de chez moi. C’est un grand fan d’ORDEN OGAN, et en plus c’est un professeur de guitares ; donc on peut faire les tournées avec lui. C’est comme si on avait gagné à la loterie, c’est trop beau pour être vrai. Je l’ai appelé et la première chose qu’il a faite est de se moquer de moi. Ne penses pas que je me moque de toi ; mais j’attendais d’un moment à l’autre cet appel. Nous avons conclu par un accord mutuel notre engagement. Tous les titres avaient déjà été composés, fondamentalement il a joué tous les solos. C’est vraiment un guitariste fantastique et un super type. Nous sommes devenus de vrais amis depuis un an. Je pense que c’est la plus belle composition d’ORDEN OGAN que nous n’ayons jamais eu.
Il y a trois singles qui sont sortis "In the Dawn of the AI", "Heart of the Android" et « Let the Fire Rain », le dernier en date . Quelle est l’histoire de ce titre ?
Sebastien "Seeb" Levermann. Nous avons toujours ce sujet de science fiction dans notre composition et notre manière d’écrire. Dans les derniers jours le monde pouvait s’écrouler comme par exemple le contrôle de l’intelligence artificielle, ou un astéroïde venant sur terre et tuant toute vie sur terre. Aussi surprenant il y avait une chanson sur un virus tueur et nous avons décidé de ne pas le mettre sur l’album. C’était la bonne chose à faire. On entend des choses sur le virus tous les jours. Nous avons enlevé d’autres chansons que j’aimais bien. Il y a des champs sémantiques où on peut se connecter pour des thèmes principaux comme « Black Hole». Immédiatement tu penses à l’espace et à la science fiction. Mais j’aime utiliser des métaphores aux mots pour signifier quelque chose de complètement différent. C’est le fait de ton propre sentiment de ta propre dépression qui te fait aller bas et toucher le fond. « Heart of the Android », notre second single les gens pensent que c’est la machine qui pourrait développer une personnalité mais ce n’était pas notre intention. C’est une personne qui a des fonctions à établir et c’est l’aspect d’utiliser ses fonctions et les gens ne s’en préoccupent pas. C’est l’idée de travailler avec ordre mais j’aime bien aussi l’idée que les gens interprètent les chansons à leur manière. Au moins il y a deux interprétations pour les morceaux. Pour « Let the Fire Rain », cela parait évident. C’est à propos de la guerre et de la mentalité de ce qu’on pourrait avoir sur la guerre nucléaire. Je ne veux pas en dire plus car cela pourrait endommager l’image ou l’idée de ce qu’ont les fans par rapport aux paroles. J’aime que les gens se fassent leurs propres opinions. C’est une récompense pour nous quand les fans viennent nous dire qu’ils ont compris le message de la chanson. J’aime bien.
Quand on regarde les clips on en ressort avec une vision très pessimiste. Est-ce qu’il subsiste encore de l’espoir selon toi ?
Sebastien "Seeb" Levermann. Pas beaucoup ! Rires. C’est vraiment moi. Je me considère comme un réaliste avec un peu d’optimiste mais si tu regardes comment est le monde actuellement si tu essaies de voir le monde tel qu’il est même en étant réaliste c’est un peu déprimant. Je ne parle pas seulement du coronavirus mais de toute la politique dans le monde en particulier ces quelques dernières années. Il y a des trucs dingues qui arrivent. Je ne sais pas ce que font les autres mais je lis le journal allemand Die Welt, etje regarde CNN et les médias internationaux, les journaux anglais comme le Time, quand j’ai le temps. Je ne le fais pas tous les jours. Si tu lis toutes les infos tu te demandes vraiment ce qui se passe. C’est dingue ce qui se passe sur cette planète.
Pour conclure que souhaites tu rajouter d’important à propos de ORDEN OGAN et ce nouvel album Final Days ?
Sebastien "Seeb" Levermann. Je pense que c’est un album progressif et varié. Dans un style plus profond comme des titres que nous avions écrit il y a très longtemps. « Inferno » est plus pop. « Let the Fire Rain » est un classique des années 80 au niveau des guitares électriques. J’adore ce titre. C’est l’un des meilleurs que nous avons écrit. « Hollow » est un titre long, progressif etintense. Et il y a une chanson triste et mélancolique « It Is Over » : un de mes moments favoris de l’album. Ce morceau est la diffusion finale de l'humanité qui a fait l’unanimité à travers le monde qui fait que nous avons des amis français, allemand, russe, anglais japonais. Tout le monde au même moment. C’est vraiment un bon moment sur l’album : les gens doivent vérifier par eux-mêmes et c’est l’une des meilleures productions que nous ayons eu. Certainement le meilleur de tous les albums enregistré dans mon studio. J’ai le sourire, car je suis super fan. Un dernier mot qui est la chose la plus importante est de rester en bonne santé. Ne soyez pas malades. C’est peut être le pire virus que l’on peut trouver sur la planète. Ce n’est pas facile à vivre. Prenez soin de vous et la seconde chose est de ne jamais abandonner. L’économie va mal, beaucoup de gens sont dans le besoin et perdent leur travail. Ce n’est pas encore la fin du monde. Tout va allez mieux ou ira mieux d’une manière ou d’une autre. Ne vous jetez pas par la fenêtre et surtout achetez notre dernier album pour avoir quelque chose de bon à écouter. Rires. C’est mon dernier mot.
24 Février 2021. Pascal Beaumont Laurent Machabanski (Traduction)
Cette affiche très Rock'n'Roll qui nous est proposée a lieu ce soir dans la jolie salle des Trois Baudets. Ce concert met à l'honneur deux charmantes personnes Cora Lynn et Haylen.
La
scène Rock'n'roll fifties française a vu apparaître ces dernières
années une formation devenue vite incontournable : Cora Lynn & the
Rhythm Snatchers.
De nombreux concerts, Festivals, un single suivi
d'un E.P, plusieurs apparitions T.V et un album « Rockin' the way I feel
» témoignent de l'enthousiasme et de la détermination avec laquelle,
Cora Lynn accompagnée de ses trois musiciens, poursuit son ascension.
Reprises et compositions originales forment le répertoire de Cora Lynn
& the Rhythm Snatchers : Rockabilly, Rockin' blues, Ballades, le
tout joué et interprété dans le style et l'esprit fifties.
Look
fifties, féminité et tempérament, d'emblée Cora Lynn se démarque et
séduit. Sa présence dynamique et quasi hypnotique, sa voix claire, juste
et parfaitement maitrisée font d'elle une « vraie chanteuse » dans la
tradition de Wanda Jackson et de Connie Francis.
Pour ouvrir le feu c'est CORA LYNN & THE RHYTHM SNATCHERS qui entrent en scène à 20 heures.
SetList :
Lovin Smile Loye You Like A Fool Rough Lover Don't Wanne See You No More Moon Lover Well Alright Great Day Crazy World Hearts Desire How Can You Leave Ready To Rock I Wanna Be With You Hard Headed Woman You Drive Me Wild I Wanna Be Free
SHOWTIME !! Neal Black & The Healers are back on the road
JULY 3 - FESTIVAL TORRITA DE SIENNA / ITALY JULY 4 - FESTIVAL VEROLANUOVA / ITALY JULY 9 - FESTIVAL JAZZ A VIENNE / FRANCE JULY 15 - FESTIVAL VALLEMAGGIA / SWITZERLAND JULY 24 - FESTIVAL SARDINIA / ITALY AUGUST 12 - FESTIVAL BOURGOGNE / FRANCE SEPTEMBER 10 - FESTIVAL EUTIN BLUES / GERMANY SEPTEMBER 11 - LUDWIGSFELDE/ GERMANY SEPTEMBER 18 - FESTIVAL ZOTTEGEM/ BELGIUM OCTOBER 1 - CHARLEVILLE MEZIERES / FRANCE OCTOBER 2 - CHATRE SUR CHER / FRANCE OCTOBER 3 - CHATRE SUR CHER / FRANCE OCTOBER 9 - CHATELAILLON / FRANCE OCTOBER 23 - NORDERSTEDT / GERMANY OCTOBER 28 - CHAMBERY / FRANCE OCTOBER 30 - VILLEFRANCHE SUR SAONE / FRANCE NOVEMBER 4 - ZOTTEGEM / BELGIUM NOVEMBER 5 - CLEON / FRANCE (w/ Manu Lanvin - Calvin Russell Tribute Show ) NOVEMBER 6 - GENT / BELGIUM NOVEMBER 7 - AMER/ HOLLAND NOVEMBER 15 - MASTER CLASS VALENCE / FRANCE (w/ Jessie Lee Houiller ) NOVEMBER 18 - MILTENBERG / GERMANY NOVEMBER 19 - VELDEN/ AUSTRIA NOVEMBER 20 - WIEN / AUSTRIA NOVEMBER 23 - DVŮR KRÁLOVÉ NAD LABEM / CZECH REPUBLIC NOVEMBER 24 - RYCHNOV NAD KNĚŽNOU / CZECH REPUBLIC NOVEMBER 25 - FURTH/ GERMANY NOVEMBER 26 - TORGAU/ GERMANY NOVEMBER 27- HELMBRECHTS / GERMANY NOVEMBER 28 - MULHEIM / GERMANY DECEMBER 11 - SAINT AMAND MONTROND / FRANCE
Voilà la première visite de l'exposition Unzipped à Marseille a eu lieu ce matin à 10 heures soit l'heure de l'ouverture.
Nous devions découvrir l'exposition en compagnie de Dino mais des accidents sur l'autoroute ont retardé son arrivée, et c'est donc en compagnie de ma fille et de mon épouse que nous sommes entrés dans le vélodrome.
Tout d'abord, pour 10 heures il y avait déjà du monde en haut des marches du Vélodrome , bien sûr des fans visibles avec leurs TEE SHIRTS, mais aussi la presse locale (La Provence) un journaliste de 20 minutes et la télévision nationale. Tous réalisaient de nombreuses interviews même à l'intérieur de l'exposition dans les différentes salles et l'incontournable . Philippe Manœuvre était également présent.
Après cette longue période de confinement et d'absence de concerts et d'événements culturels, nous étions vraiment heureux de nous retrouver avec Dino et l'organisateur du Jour des Stones à Carpentras il y a quelques années (manunad84) inscrit sur le forum Stones French Connection il y a peu. après la visite.
L'exposition vaut vraiment le déplacement, pas seulement pour les fans des Stones, mais pour tous ceux qui sont amoureux de la musique. Les Stones vont fêter l'an prochain leur 60 ans de carrière et trouver réuni dans un même lieu autant d'objets est un véritable plaisir pour le fan que je suis. Dès les débuts dans l'appartement, comme dirait Jagger, il n'était pas aussi sale, au concert de Cuba en passant par les guitares, les affiches de tournée, les scènes, le studio Olympic reconstitué, les tables de mixage et les vêtements de scène du groupe, vous ne savez pas où poser les yeux. Cahiers de paroles de Jagger, carnets intimes de Keith, tout est réuni pour notre plus grand plaisir. Les Stones et le cinéma est très bien évoqué par Martin Scorsese avec la diffusion de nombreux extraits de films consacrés aux Stones ou concerts des Stones. (film de Godard One + One, Let's spend The Night Together et bien sûr Shine A light)
Maintenant, pour ceux qui ont vu l'exposition en 2016 à Londres, il manque la salle consacrée au matériel de Bill Wyman et surtout on est un peu déçu par la retransmission du concert de Cuba par rapport à Hyde Park 2013 à Londres. A Londres nous étions vraiment en immersion totale avec le groupe. J'avais vraiment l'impression d'être sur scène avec Jagger et Keith, le son était fabuleux. A Marseille, j'avais l'impression de regarder le Blu-Ray dans mon salon sur un très grand écran.
Quant à la boutique, je préfère ne pas en parler aucun intérêt pour le fan.
10 Juin 2021. Jean Pierre Lambert Photos JP Lambert.
Artiste : Same Player Shoot Again Album : Our King Albert Date de Sortie : le 4 Juin 2021. Label : Five Fishes Genre : Blues
Same Player Shoot Again nous offre un bel hommage à Albert King!
Ce légendaire bluesman, après Freddie King est mis à l'honneur par le groupe. Son style a inspiré tout ce que la planète porte de guitar-heroes. Stevie Ray Vaughan, Eric Clapton, Mark Knopfler ou Jimi Hendrix on tous admiré Albert King.
Sa façon de torturer les cordes de sa guitare de gaucher révèle une virtuosité invraisemblable. Ici, le blues et la soul s'entremêlent. Bien évidemment, les arrangements ont été adaptés à la couleur souhaitée, mais sans jamais trahir l'original.
Côté blues, on s'y connait. Le line-up est exceptionnel. Romain Roussouliere à la guitare, Max Darmon à la basse, Vincent Vella au chant, Florian Robin s'occupe des claviers, Steve Belmonte officie à la batterie, Jérome Cornelis au sax alto et Loic Gayot au sax tenor.
Une bien belle visite de tous ces classiques. "Playin’ On Me", "Honky Tonk Women", "Born Under A Bad Sign", "Till My Back Ain’t Got No Bone"... résonnent toujours à nos oreilles.
Le New Morning le 14 septembre est une date qu'il ne faudra pas oublier. Same Player Shoot Again nous fera la démonstration en live que le blues est éternel!!!!
Les Titres
1 Get out of My Life Woman 2 Playing on Me 3 I Wanna Get Funky 4 I'll Play the Blues for You 5 As the Years Go Passing By 6 Born Under a Bad Sign 7 Till My Back Ain't Got No Bone 8 Honky Tonk Woman 9 We All Wanna Boogie 10 Crosscut Saw 11 Oh Pretty Woman 12 My Babe 13 Angel of Mercy 14 The Very Thought of You
Aujourd’hui pour la sortie de son 4ème album "Pieces of Soul", c'est l'occasion de prendre un petit rendez-vous avec la jolieNina ATTAL pour échanger librement, prendre de belles photos et vous faire partager ces bons moments de vie avec une jeune artiste sincère et directe.
Quels souvenirs gardes-tu de tes premières années ?
NINA ATTAL J'ai grandi à Paris... Des années hyper heureuses, déjà je me rappelle quand j'étais enfant le week-end end à la maison où on écoutait de la musique, mes parents mettaient les Rolling Stones, Lou Reed, David Bowie à fond à la maison, on dansait, pour moi la musique c'était déjà une notion très festive et de partage... Ensuite au collège j’ai nourri cette différence, j’étais un petit peu à part mais en même temps c’était aussi ma force, je me rappelle beaucoup de ça quand j’étais adolescente, et puis surtout l'apprentissage de la guitare, et la passion de la musique qui s’est renforcée, et les années de boulot, 8 heures par jour à jouer de la guitare à m'entrainer je me rappelle que de tout ça surtout…
A quel âge as-tu commencé à jouer de la guitare et à quel âge as-tu fait ta première composition ? NINA ATTAL j'avais 11/ 12 ans, en fait j’ai commencé par le piano vers 8 ans, mes parents m’avaient dit « ça serait cool que t'apprenne un peu de solfège », puis après je me suis dit ce n’est pas mon instrument, moi j’ai envie de faire du rock, je veux une guitare et du coup j’ai eu ma première guitare vers 11 ans, et dès que je l'ai eue je me suis jetée corps et âme là-dedans directement ! Pour les compos, ça c'est venu un peu plus tard, vers 15 ans je suis partie faire les jam de blues à Paris, pour ceux qui ne savent pas, ce sont des scènes ouvertes, on vient avec son instrument et on joue avec d'autres musiciens, et ça, ça a été la meilleure école, du coup ça a été mes premiers pas sur scène et le moment où je me suis rendue compte que la scène, ça allait être mon métier, le nerf de la guerre on va dire. J'aimais bien faire des reprises sur scène mais je me suis très vite limitée pour pouvoir m’exprimer, et c'est là qu’est venue l’écriture… A l'époque, je devais avoir 16 ans, je ne dis pas que c'était des bonnes chansons, mais en tout cas j’ai senti que si c’était ce que je voulais vraiment faire, il allait falloir que je puisse m’exprimer personnellement.
Quelles ont été tes premières découvertes musicales, tes premières idoles ? NINA ATTAL Alors d’abord PRINCE, qui a été la clé de tout, parce que j’étais fascinée par tous les aspects de cet artiste, c'était un chanteur de dingue, un guitariste de dingue, un compositeur de dingue, un show man, et vraiment je m’identifiais beaucoup à lui, je savais déjà que je voulais avoir un projet à mon nom, donc PRINCE a vraiment été une vraie idole, et après il y a eu STEVIE RAY VAUGHAN, guitaristiquement c'est mon dieu. Et aussi JOHN MAYER, aujourd’hui je m’identifie beaucoup à lui. Parce que sa manière de composer est assez pop, et il a toujours réussi à avoir son jeu de guitare très blues, et aujourd’hui c'est un vrai exemple pour moi.
Au début de ta carrière, tu participes au Festival Blues sur Seine où tu rafles cinq prix. Grâce à ce coup d'accélérateur, comment as-tu vécu ce moment et quel souvenir en gardes-tu ? NINA ATTAL Pour le coup ça porte bien son nom, ça a été un vrai tremplin pour moi, c'était en 2009 j'étais hyper jeune je n’avais pas encore passé mon bac. J'étais encore à l’école et tout. Effectivement j’avais monté mon projet, concrètement je voulais faire de la musique mon métier, mais en quoi ça consistait, c'était très flou pour moi. Donc je suis allée au tremplin et je me rappelle on a fait des reprise et des compos déjà... Juste de gagner tous les prix, je me suis dit « ah, ça veut dire que ça plait, ça veut dire que j’ai peut-être une chance dans ce métier et qu’il faut que je continue sur cette voie », et ça m’a boostée, ça m’a donné confiance en moi, forcement une gamine de 16 ans, on sait tous que quand on est ado on a besoin de punch pour se donner de la motivation, donc ça a vraiment été le début de ma carrière.
Avec déjà 4 Albums, 2 EP et des centaines de concert à ton actif, est-ce que tu ressens une évolution dans ta façon de travailler en studio et sur scène? NINA ATTAL Complètement : pour la partie studio album et tout ça, j’ai toujours travaillé avec mes compagnons de vie et de route. Ya eu Philippe Devin entre autres. Et j’ai toujours eu habitude d’écrire à 4 mains. Et pour le dernier album, pas du tout, j’ai tout fait toute seule, donc c’était vraiment important pour moi de m’émanciper de tout ça déjà à ce niveau-là, il y a donc eu effectivement une évolution. Et puis la scène, finalement aujourd’hui, je retrouve presque l'émotion et la manière de travailler que j'avais au tout début. C’est-à-dire quelque chose de vraiment très organique, assez brut. J’ai toujours essayé de défendre cette musique blues, même si les puristes diront que c’est peut-être pas du blues, pour moi c'est important de faire vivre cette musique et de la faire évoluer, ça c'est mon discours. Pareil sur scène, j’ai eu des formations différente, des cuivres, des choristes, et aujourd’hui je sens que je reviens à quelque chose de plus essentiel, un peu un retour aux sources avec une formation plus légère, donc oui c'est rigolo de voir évoluer les choses de cette manière-là.
Raconte-nous l'enregistrement de "Pieces of soul" ?
NINA ATTAL j’ai eu pas mal de chamboulement dans ma vie, j’ai eu besoin de me ressourcer, de me poser les bonnes questions et de me recentrer un peu. Je suis partie faire un road trip dans l’Ouest américain, c'était pas mon premier mais à ce moment-là j’avais besoin des grands espaces, c'est un peu cliché mais franchement c'était un beau voyage, j’ai pas toujours eu des moments très joyeux mais en tout cas je suis revenue de ce road trip pleine d'inspiration et d'apaisement, du coup j’ai commencé à écrire l’album "Pieces of soul" vraiment toute seule, et plus le Covid a fait que j’ai été enfermée quasiment toute seule à la maison, pour écrire les compos c'était un mal pour un bien, j’en avais besoin. Donc l’album a été écrit avec toutes ces images de road trip et mes questionnements, c'est un peu un album introspectif dans les textes, ça parle du passé, de moi aujourd’hui, la femme que je suis, l’artiste que je suis… Puis quand on est sortis du 1er confinement, j’ai rencontré le réalisateur de l’album qui s’appelle Maxime Lebidois, que je ne connaissais pas spécialement avant et la 1ère fois qu’on s’est rencontrés je suis arrivée chez lui, il s’est avéré que son studio était sur la plage... en Normandie. Je me suis retrouvée à enregistrer et à peaufiner cet album avec lui dans cet endroit qui finalement faisait le lien avec mon road trip et d’où venaient mes inspirations, et le puzzle s'est emboité, ça a pris forme comme ça. Et cela c'est fait très naturellement, surtout j’étais heureuse de renouer avec mes racines et mes amours d’adolescente, cette musique américaine que j'écoutais, surtout avec ma guitare. Donc cet album est très important pour moi, il est hyper personnel. Je t’avais dit c'était un peu long (rires). Pour ce nouvel album tu as composé entre Zurich et Paris sur ton iPhone ; comment ça se passait ?
NINA ATTAL Alors moi je te le dis, je ne suis pas du tout une geek ! Je mets 3 heures à comprendre un truc sur l'ordinateur. Je suis à l'ancienne, genre brancher un jack dans mon ampli ou dans ma guitare, donc effectivement j’ai été confinée à Zurich, je faisais des allers-retours Zurich Paris, parce que maintenant j’habite entre les deux. Ma manière à moi de composer, c'était de prendre ma guitare et d’enregistrer sur mon IPhone les idées que j'avais et de les réécouter, et les chansons ont pris forme comme ça, ensuite je suis allée en studio avec les musiciens pour donner vraiment vie aux titres avec leurs idées d'arrangement aussi. Mais les chansons il fallait qu’elles marchent avec uniquement guitare et voix, tant que ça ne marchait pas comme ça, ça n’allait pas plus loin.
Comment procèdes-tu pour écrire tes chansons, entre le moment où vient l'idée d'un texte, d'une mélodie, et celui de l’écrire ?
NINA ATTAL Passer du temps à chercher des choses, beaucoup des thèmes de guitare, des accords ou des riffs. Par lequel je commence vraiment, et là-dessus je venais poser mes mélodies, et ensuite j’ai été aidée pour les textes par Gunnar Erlanger, le chanteur guitariste leader de Gunwood, que mon label m’a présenté, on a eu un gros coup de cœur humain et tout de suite il a su. J'avais les thèmes, j’avais les mélodies, j’avais quelques phrases clef, et lui a su assembler tout ça très poétiquement, il a su vraiment comprendre ce que je voulais exprimer pour m’aider à écrire les textes de l’album. Ensuite on s'envoyait quelques trucs avec les musiciens pendant le confinement, une ligne de basse par-ci, des accords de claviers par-là… J’avais vraiment envie que les morceaux prennent forme en jouant ensemble, je ne voulais pas trop enregistrer de mon côté et arriver, dire voilà le morceau est fait. Je voulais vraiment que ça reste vivant dans le processus et que ça ne soit surtout pas fermé, Maxime Lebidois le real m’a beaucoup aidée à finir ces morceaux, et on a passé des semaines au studio, on avait le temps pour une fois... Donc on a fait les savants fous avec les pédales, trouver des sons de dingue, essayer des parties de guitare, ça c'est bien, ça c'est pas bien. Dans le processus c'est resté très vivant jusqu’à la fin, jusqu’à que l’album soit terminé.
Comment c'est passé le changement de groupe ?
NINA ATTAL Avant
cet album j'étais en autoproduction pendant 10 ans, et avec "Pieces of
Soul" un label a cru en moi et m’a proposé de faire partie de cette
aventure au sein de ce label, il y a Christophe qui est chargé de la
direction artistique des projets. C’est lui qui m’a vraiment poussée,
déjà à prendre le temps de faire les choses seule, et qui m’a aidée
aussi justement à revenir à l'essentiel, et peut-être arrêter de me
cacher derrière trop d'artifice. Donc je l’ai écouté et je me suis
(désolée c'est un peu vulgaire...) un peu sorti les doigts (rires).
C'est lui qui m’a poussée à revenir à une formation batterie basse, un
autre guitariste, claviers et moi. Tout à l'heure on parlait de John
MAYER et là pour le coup c'est vraiment moi qui tient la baraque, à la
fois guitaristiquement et au chant. Donc je suis très heureuse qu’il me
pousse dans mes retranchements, je pense que les gens ont senti mon
retour à l'essentiel, c'est important.
Du coup cela te met-il une nouvelle pression d'être sur un label ?
NINA ATTAL Zamora,
c'est vraiment un label très familial, et ce sont des gens qui suivent
le projet artistiquement, qui amènent des super idées et qui me laissent
une liberté totale de m’exprimer, donc on ne parle pas de grosses
maisons de disques genre Universal. Je me sens bien parce que j’avais
peur de la transition de toujours avoir bossé seule ou en famille, ma
maman est ma manageuse depuis un long moment, et donc j’avais très peur
de me lancer là-dedans, et eux ont vraiment su me rassurer et faire une
transition toujours dans un esprit bienveillant et familial, et
aujourd’hui je suis hyper contente de vivre cette aventure avec eux.
Comment as-tu fait le choix de la reprise "You're No Good" ?
NINA ATTAL En fait on avait envie de faire une cover revisitée sur l'album. Ensuite on voulait une cover du style les morceaux que tu connais mais tu sais plus d'où ils viennent. Et Linda Rondstadt, tout le monde connait ce titre mais on se dit « ah mais c'est qui déjà »... On avait envie de cette sensation. Je ne voulais surtout pas faire un super classique ou alors même une chanson pas du tout connue. Donc ça c'était l’envie de base. Je me rappelle avoir découvert ce morceau et Linda Rondstadt quand j’étais ado, j’étais une grande fan de Johnny Cash et je le suis toujours d’ailleurs, tu sais il y a ce live en prison où il invite des gens je sais plus exactement le nom du live, donc il invite Linda Rondstadt à jouer son morceau et déjà à l’époque je comprenais pas tout mais je me rappelle m’être dit cette nana elle est couillue de chanter cette chanson "You're No Good" à des prisonniers, la nana elle arrive en minijupe je captais déjà que pour l’époque c'était déjà couillu et ça m’avait marquée, en plus le morceau parle d'une femme maltraitée qui n’est pas heureuse dans son couple, et ça parle de la force qu’il faut pour s’enfuir de ce genre de situation et forcement c'est hélas d'actualité en ce moment même si ça a toujours existé et très humblement je me suis dit ça peut être ma petite pierre à l’édifice pour me rallier à ce combat.
Tu as fait beaucoup de tatouages, ont-ils chacun un sens précis est-ce qu'ils représentent un souvenir en particulier ?
NINA ATTAL Oui tout à fait, je peux t’expliquer tout cela mais ce serait vraiment trop trop long... Oui, ils ont tous une signification très précise. Même si ça ne se voit pas sur le motif, un moment de ma vie important. J’ai beaucoup de choses en rapport avec ma famille, la musique évidemment, avec aussi mes influences, ça peut être cinématographique enfin d’autres choses artistiques que j’aime et qui sont importantes pour moi. Et là, j’en ai un petit nouveau fait hier donc tout frais qui est en rapport avec mon petit chien Framboise qui vient juste de rejoindre la famille. Mais oui les tatouages c’est important pour moi, c’est une manière de m'exprimer, c'est aussi une forme d’art et je me sens bien dans mon corps avec, donc c'est très important pour moi. Et le premier que tu as fait ?
NINA ATTAL Le premier que j’ai fait est à mon poignet droit, c'est GROOVE, à l’époque je ne savais pas que j’allais en avoir autant. Donc si tu veux j’ai mis un moment à me dire qu’est-ce que je peux faire, je savais qu’il fallait un rapport avec la musique mais je ne voulais pas me faire tatouer un nom d'artiste ni un style musical, donc finalement je me suis dit c'est quoi que tu aimes dans la musique ben je me suis dit c'est quand ça groove... Donc j’ai fait ça et j’avais 18 ans. Ça c'est le premier et après on en parle pas... ma grand-mère va me tuer... (rires).
Si tu devais te définir, quelle serait ta phrase ou ta devise ?
NINA ATTAL Me définir je ne sais pas, il y a une devise que j’aime beaucoup, ce n’est pas en rapport avec moi parce que ça serait un peu trop prétentieux... Mais c'est une phrase d’Audiard qui dit "Sous-estimer son talent, c'est faciliter le succès des médiocres" c'est pas du tout en rapport avec moi mais je trouve ça tellement énorme comme phrase… J’aime aussi beaucoup une phrase dans une chanson de AC/DC "It's a long way to the top if you wanna rock 'n' roll"... Prochain tatouage peut-être (rires).
Ces dernières années, la musique a énormément évolué, quels sont les groupes que tu écoutes en ce moment et quels sont tes goûts musicaux ?
NINA ATTAL Moi je suis un peu la ronchon de la musique, c'est-à-dire qu’il y a pas grand-chose de moderne que j’aime... Je suis très très Old School dans ma tête (rires). Non mais y a des choses comme JOHN MAYER dont je parlais tout à l’heure, j’ai eu un gros coup de cœur pour ANDERSON PAAK dans la nouvelle génération, MICHAEL KIWANUKA… Ya plein de choses bien depuis plusieurs années, la musique grâce au hip hop ou au RnB a beaucoup évolué en bien. Même si moi, mon cœur reste toujours dans les années 70.
Tu as ouvert pour des artistes et des groupes prestigieux, notamment en 2013, tu assures la première partie du groupe Chic. Le bassiste Jerry Barnes t'invite à New York enregistrer au studio Avatar, et collabore sur deux morceaux. Raconte-nous cette expérience.
NINA ATTAL On a fait tout un album ensemble qui a été complétement produit par lui, et il a écrit 2 titres pour moi. Ça reste une aventure énorme qui restera gravée à jamais dans ma tête, et grâce à lui on a eu l'opportunité de jouer avec des musiciens qu'on admire. Notamment STEVE JORDAN à la batterie, COREY HENLEY à l'orgue, CHERYL JOHNSON aux percussions c’est une expérience qui m’a fait grandir et on a aimé surtout voir à quel point ils étaient respectueux, parce que tu peux aussi te dire ça va être une mauvaise expérience parce que les mecs s’en foutent, et en fait pas du tout. C’était vraiment un rêve éveillé.
As-tu gardé des contacts avec lui ?
NINA ATTAL Oui, on s’envoie quelques messages de temps en temps quand y a un passage de Chic à Paris on s’envoie un petit message. On essaye de garder le contact, ce n’est pas facile avec la distance mais bon on y arrive.
Y a-t-il un artiste ou un groupe avec lequel tu rêverais de jouer ?
NINA ATTAL Malheureusement, il y en a beaucoup qui sont morts... C'est ça d'avoir des influences trop datées ! Evidemment je cite toujours les mêmes noms, mais bon, JOHN MAYER, ANDERSON PAAK, j’aime bien aussi BRUNO MARS, des trucs pas forcément dans mon style, également LENNY KRAVITZ je suis une très très grosse fan, JAMIROQUAI...
Comment as-tu vécu cette année de confinement ?
NINA ATTAL Comme je te disais précédemment, pour moi ça été un mal pour un bien. Parce que j'étais beaucoup sur la route et finalement si on ne te force pas à t’arrêter ben t'arrives pas à dire stop. Le COVID a forcé les choses, donc évidemment il y a toujours des moments up and down... On n’est pas toujours content d’être enfermé chez soi... Les concerts nous manquent... Les musiciens, la vie sociale, tout ça. Mais j’ai eu le temps de faire l'album et pour le coup je crois qu’aujourd’hui le temps c’est devenu quelque chose de très très précieux. Donc j’ai été heureuse d’avoir le temps de faire les choses et de ne pas être poussée au cul. Aujourd’hui je suis très heureuse que cela reprenne, en plus l'album est sorti le 21 mai donc forcément on s’était dit oh là là on ne va pas pouvoir les jouer sur scène et puis là ça reprend donc on est hyper heureux. Les réseaux sociaux ont été hyper importants, c’était le seul lien que j’avais avec les gens, j’ai essayé de les chouchouter et finalement ça a permis de livrer des choses plus personnelles parce que c’était notre seul moyen de communiquer. Là je suis vraiment heureuse de retrouver mon public en vrai... Enfin ! Comment vis-tu ces années troubles de crises sanitaires et de mouvements sociaux ?
NINA ATTAL Ecoute, c’était quand même hyper dur pour tout le monde, j’ai beaucoup de compassion pour tous les secteurs, il y a eu plusieurs phases comme "ah c’est cool on a le temps on passe du temps avec notre famille finalement y a pas que le boulot dans la vie, ça fait du bien" et puis y a eu aussi la phase "on en a ras le cul on veut notre vie sociale" donc ça a été hyper dur moi, par exemple j’étais loin de ma famille pendant plusieurs mois et comme on est hyper fusionnels tout ça, ça pèse. Il y a eu des phases de colère, d’énervement, c’est pas évident de passer autant de temps avec les gens, c’est pas évident non plus dans la vie, ce qui fait le bonheur c'est un équilibre entre la famille, l'amour, le partenaire, le boulot, moi la musique avec d’autres gens, bref trouver son propre équilibre, le COVID a tout chamboulé, et j’ai eu peur pour la culture parce qu’on voyait que ça ne revenait pas, j’étais pas du tout pour les live streaming, j’en ai regardé, je trouvais ça très cool que les gens le fassent mais moi ce n’est pas du tout ma manière de voir les choses. Pour moi le live c'est un truc où on se partage, j’ai beaucoup de mal avec cette vie virtuelle, pour moi le vrai c’est aller acheter sa place pour venir te voir en concert, ce n’est pas un live sur Instagram, j’ai eu très peur que tout ça s’ancre trop et qu’on n’arrive plus à ressortir de ce truc-là. Et Là je vois les gens tellement heureux de pouvoir retourner voir des concerts, aller à des festivals, je me dis ah ouf c'est bien on n’a pas oublié... Il faut continuer à aller au concert et faire vivre la culture pour de vrai dans la vraie vie, c'est très important.
Qu’est-ce que tu fais lorsque tu ne travailles pas? Quels sont tes passions et tes passe-temps?
NINA ATTAL Quand je travaille pas j’aime passer du temps avec mes proches comme tout le monde, j’aime me balader avec eux et avec mon chéri, aller au restaurant, boire des coups, j’aime beaucoup l'art, aller au musée, la mode aussi, toutes ces choses qui me passionnent et me nourrissent, j’ai commencé à peindre et faire un peu de sculpture pendant le confinement, faire mon petit jardin, je suis quelqu’un de très manuelle, je suis un peu hyper active donc je peux faire plein de trucs à la fois. Et comme je te disais je m’occupe de mon petit chien qui est arrivé récemment. Voilà, les choses simples de la vie et qui finalement t’apportent beaucoup de bonheur.
Pour finir, si tu ne devais conserver que 3 choses : un disque, un film, et un 3ème choix ? Ta sélection et pourquoi ?
NINA ATTAL Oh c'est dur ça ! Ma guitare, ça c'est sûr, ça me parait très logique... Ces dernières années il y a un auteur que j’aime beaucoup qui s’appelle Jonathan Franzen qui a écrit un bouquin qui s’appelle "Freedom" qui m’a pas mal aidée, je suis une très grande fan. J’adore lire. Et en 3ème je prendrais une machine à tatouer (rires), je me tatouerais toute seule sur mon ile déserte et pourquoi pas une plante, un cactus pour ramener un peu de vie, de bonne énergie, et mon petit chien...
Merci à toi et rendez-vous à Paris au New Morning le 1 Juillet 2021...
La première fois que j'ai vu Bill Deraime c’était en 1981 à L'Olympia et lors de quelques enregistrements de duos avec Johnny Hallyday pendant les années 80.
Tout au fil de ma vie, ce Mister Blues fut présent lors de divers autres concerts pendant toutes ces années, avec quelques passionnantes discussions, au Plan à Ris Orangis, devant une bonne bière, que de souvenirs jusqu'à la dernière fois le 16 novembre 2018 au Trianon...
Un grand merci pour tout ce bonheur partagé, avec tes adieux Bill, un grand manque va s'installer sans toi, merci pour tout Bill. !
Stoppés en pleine tournée par la pandémie, les Red Beans & Pepper Sauce se sont amusé à revisiter et à enregistrer 10 reprises pendant le confinement.
10 flashback sur les influences du groupe, sur leurs coups de cœur d'ados, sur l'époque des posters, des Walkman, des K7 et des compils maison. Un "awesome mix" avec entre autres Led Zeppelin, Jimi Hendrix ou Pink Floyd, avec un peu de rock, un peu de funk et pas mal de nostalgie. Ce qui en fait l'album idéal à écouter sur la route des vacances.
Cet album est disponible en exclusivité sur le site officiel du groupe en attendant un nouvel album original en 2022.
En 2022 le Hellfest Open Air Festival double la mise ! 7 jours, 350 groupes... Hell is Back ! Octobre 2019, le Hellfest 2020 affiche « complet » en un temps record ! A ce moment-là personne ne se doute qu’une pandémie va bientôt secouer la planète. Avril 2020, face aux évènements, l’association Hellfest Productions est contrainte de reporter son édition 2020 à juin 2021… A ce moment-là… Vous connaissez la suite… En février 2021, le Hellfest est l’un des premiers gros festivals à prendre ses responsabilités en décidant de reporter à nouveau son édition 2020 à 2022, refusant de réduire sa jauge. Une décision d’autant plus douloureuse que depuis plusieurs mois Ben Barbaud et ses équipes travaillaient déjà sur l’idée de proposer quelque chose de « spécial » à un public privé de concerts pendant de trop longs mois…
Aujourd’hui, nous pouvons officiellement l’annoncer : en 2022 le Hellfest doublera la mise en offrant, en plus de « son édition 2020 » deux fois reportée, un second week end entièrement consacré aux musiques extrêmes. Au fil des mois, cette idée complètement folle d’ajouter une seconde édition dans la foulée de la première, est devenue une réalité bien concrète techniquement et artistiquement. Du 17 au 19 juin, puis du 23 au 26 juin, le Hellfest va donc relever le défi de programmer, sur 7 jours, plus de 350 groupes ! Une chose jamais faite en France, voire en Europe ! Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, c’est également en 2022 que le festival va pouvoir enfin accueillir Metallica ! Considéré comme l’un des plus grands groupes du monde, le quatuor californien est l’une des formations que le public rêvait d’acclamer un jour à Clisson. Mais cette venue exceptionnelle ne doit surtout pas éclipser la richesse et la diversité du reste de l’affiche… des affiches… !
Revenons déjà sur le weekend « sold out » initial. Si la crise mondiale a malheureusement forcé System of a Down, Puscifer, Infectious Groove, Incubus et quelques autres à annuler/repousser leur tournée en Europe, le line-up reste intact à 90% avec Faith No More, Judas Priest, Deftones, Deep Purple, Korn, Megadeth, Dropkick Murphys, Airbourne, Offspring, Social Distortion, Killing Joke, auxquels sont venus s’ajouter Avenged Sevenfold et Five Finger Death Punch, pour n’en citer que quelques-uns.
Chose inédite pour le Hellfest, le second weekend s’étalera sur 4 jours avec une programmation complètement différente par rapport aux trois jours précédents. En effet, seuls Airbourne, Megadeth et Killing Joke seront à nouveau présents aux côtés de, par ordre d’apparition, Scorpions, Wardruna (avec un show spécialement monté pour l’occasion), Helloween (au grand complet), Rise Against, Nine Inch Nails (pour une prestation unique en Europe), Ministry, Alice Cooper, Bad Religion, Guns N’Roses (pour la 1ère fois à Clisson avec Axl, Slash et Duff), Nightwish, Black Label Society, Avatar, Sabaton, Bring Me The Horizon, Mercyful Fate, et donc, Metallica qui clôturera en beauté ces 7 jours de folie.
Pour son 15ème anniversaire, le Hellfest propose donc non pas un mais deux festivals ! Si les choses sont claires au niveau artistique, nous sommes conscients que cet ajout suscite beaucoup d’interrogations au sein du public, ne serait-ce qu’en termes de logistique. C’est pourquoi la date de mise en vente des pass 4 jours du second weekend a été fixée au mercredi 7 juillet à 13h00, afin que les festivaliers puissent anticiper l’organisation de leurs congés, déplacements et, s’ils ne campent pas, leur hébergement.
A noter que les détenteurs de pass pour l’édition 2020, deux fois reportée donc, auront un accès privilégié, pendant 24 heures, à une prévente qui sera lancée le mardi 6 juillet à 13h00. Cette option vise à remercier tous ceux qui nous ont soutenus en préférant garder leur pass 2020 pendant près de deux ans. Pour de multiples raisons, aussi bien techniques qu’économiques (impossible de remplacer un pass 3 jours par un pass 4 jours), un échange d’un weekend sur l’autre n’est pas envisageable.
De plus, cet avantage, strictement limité à l’achat de 2 pass maximum par personne, s’adresse uniquement à ceux qui ont acheté officiellement leur place, en ligne, en octobre 2019. Les billets ayant été revendus via le site Ticketswap, ou dont le remboursement a été réclamé (en 2020 ou 2021) ne seront pas concernés par cette prévente « spéciale ». Le prix du pass 4 Jours est de 289€, celui du pass 1 jour sera de 105€ (hors frais de location). D’autre part, si le site du festival sera fermé entre les deux week-ends, histoire d’y remettre un peu d’ordre, le Metal Corner et le camping resteront eux ouverts les 20, 21 et 22 juin. Nous sommes bien sûr déjà en train de travailler sur les différentes animations qui seront proposées aux festivaliers qui séjourneront 10 jours sur Clisson. D’ailleurs ces activités pourront s’étendre au-delà de l’enceinte du festival, en ville, mais aussi dans toute la région. N’oubliez pas que la Côte Atlantique et ses plages ne sont pas loin.
Nous souhaitons aussi profiter de ce communiqué pour remercier une nouvelle fois le public pour son soutien indéfectible durant cette longue et éprouvante période que nous venons de vivre. Nous tenons également à associer à ces remerciements les médias, partenaires et professionnels qui ont su garder le « secret », pour que nous puissions annoncer ce grand retour à notre manière, afin de partager toutes ces précieuses informations avec les fans de notre festival et de cette musique live, qui nous a tant manqué pendant ces interminables semaines de confinement. Dans les jours, semaines, mois à venir, d’autres informations seront communiquées via nos réseaux officiels. En attendant, nous vous souhaitons une excellente fin de semaine aux sons des réjouissances du https://fromhome.hellfest.fr/ où, en plus de différentes archives, 22 concerts inédits vous sont proposés, ainsi que des contenus originaux en guise de clins d'œil aux habitués du Hellfest. Profitez de l’occasion pour commencer à vous échauffer, chez vous, en prévision du marathon métallique qui nous attend en 2022… 7 jours, 350 groupes ! Hell is Back ! Nous avons hâte de vous y retrouver. Stay Strong. Stay Safe Hellfest crew
Pour la réouverture des salle de concerts, c'est à Massy durant deux jours les 3 et 4 Juin que nous retrouvons Laura Cox dans cet endroit qui lui est familier.
C'est avec une énergie farouche que le groupe joue à guichet fermé dans cette salle, pour un set mené de main de maitre par la douce Laura et son Band.
Un concert de 90 minutes qui ne laisse pas le public indifférent, tout le monde est à fond tant sur scène que dans la salle, depuis le temps que le public rêvait de retourner dans une salle, quel bon choix que de reprendre avec Laura Cox.
Un petit bain de foule masqué, même en respectant les distanciations, Laura Cox restera toujours aussi Rock N Roll et ça, ça fait vraiment du bien.
Après le dernier rappel ce soir, quelques petites dédicaces pour nous permettre d’échanger un peu entre tous derrière le masque, on devine les sourires du bonheur et de la complicité retrouvés.
Merci à toi Laura pour ces deux moments de partages qui nous ont redonné la pêche et l'envie de te retrouver très bientôt.
SetList:
Hard Blues Shot Bad Luck Blues Too Nice For RNR Take Me Back Home Last Breakdown Looking Upside Down River Fire Fire Australian Way Good Ol Days As I Am Heartbreaker If You Wanna Freaking Out Loud