BEAST IN BLACK est un combo Européen regroupant des musiciens Finlandais Hongrois et Grec qui dis mieux ! Formé à l’initiative de Anton Kabanen après son départ de BATTLE BEAST. En 2017 le gang sort un premier album Berserker hommage au manga Japonais de Dark Fantasy Berserk de Kentaro Miura et s’embarque en tournée au côté de WASP pour quelques dates seulement suite aux frasques de Blackie Lawless.
Ils repartent ensuite sur les routes au côté de NIGHTWISH en novembre et décembre 2018 ce qui leur permettra de jouer à Paris à l'AccorHotels Arena ! En 2019 ils reviennent sur le devant de la scène avec un second méfait From Hell With Love qui leur permettra de sévir sur les terres Européennes en tête d’affiche avec comme première partie MYRATH. Fidèle défenseur d’Heavy Metal typique gorgé de refrains catchy voir Pop par moment qui magnifient le tout, le gang est de retour cette fois ci avec Dark Connection son troisième opus une fois de plus inspiré par les mangas cette fois ci développant un univers Cyberpunk très futuriste comme que Armitage III ou bien Gunmm mais aussi par le monde cinématographique grâce des films cultes comme Blade Runner de Ridley Scott.
Une fois de plus Anton Kabanen nous propose un Heavy Power Metal bercé par des ambiances pop, dance, voir par moment symphoniques, gorgé de claviers aux sonorités typiquement eighties le tout agrémenté de refrains imparables qui vous scotche définitivement le bulbe rachidien. Une belle réussite doté d’une production haut de gamme qui brille par son incroyable efficacité ! Du grand art à n’en pas douter. Cerise sur le gâteaux deux très belles reprises "Battle Hymn" de MANOWAR et plus surprenant "They Don't Care About Us" ( HIStory: Past, Present and Future) un morceau du roi de la Pop Michael Jackson dans une version très réussi empreint de classe et de respect !
C’est avec le prolifique et sympathique Anton Kabanen la maître incontesté de la bête en noir que nous avons pu nous entretenir afin d’en savoir un peu plus sur ce monde Steampunk rétro futuriste ! Magnéto Anton c’est à toi !
Vous avez eu la chance d’effectuer une longue tournée Européenne en tête d’affiche du 29 Octobre au 18 Novembre 2019 avec en Special Guest MYRATH quel regards portes tu sur cette tournée ?
Anton Kabanen. C’était notre seconde tournée en tête d’affiche. Je m’en souviens c’était une tournée sympathique et réussie. Après avoir fait cela pendant dix ans c’est bien de voir que les choses planifiées se passent comme prévues et qu’il y a aussi de belles surprises. On n’a pas à se plaindre sur ce point. Nous avons hâte de retourner sur les routes prochainement mais nous avons aussi un planning à respecter.
Qu’essayes-tu de transmettre au public lorsque tu es sur scène ?
Anton Kabanen. Pour nos perspectives ce qui est le plus important c’est que les gens viennent voir nos shows, et rien d’autre. Je me focalise sur ce point. C’est une échappatoire d’une heure et demie. Tu dois continuer de vivre. Appréciez la musique et le spectacle. Qu’est-ce que l’on peut demander de plus ? C’est pour cette raison que nous sommes là. Pour donner de belles émotions.
Que représentes pour toi un bon concert ?
Anton Kabanen. Quand le son et le groupe ne font qu’un. Lorsqu’il y a une bonne atmosphère. Parfois tu es très fatigué ou malade, ce qui affecte ton humeur. Quand tu es en bonne santé tu sais à quoi ressemble un bon son. Ce sont des choses classiques et basiques, qui font que tout se passent bien. C’est ce qui fait un bon show pour nous.
Il y a beaucoup d’harmonies de guitares est ce important pour toi de retranscrire au plus près de leur version albums les morceaux lorsque tu es sur scène ?
Anton Kabanen. Absolument, mais ce n’est jamais facile. Il n’y a pas de mon point de vue de concerts parfaits d’un point de vue prospectif. Ce n’est pas le sujet, nous ne sommes pas là pour jouer un spectacle sans erreurs. En tant que groupe, tu joues tous les soirs des choses différentes qui permettent de rafraichir le show et d’apporter des éléments nouveaux et de l’excitation. C’est une forme de tension qui doit être exécutée de la bonne manière. Nous savons ce qui va se passer à quatre-vingt-dix pourcents. Il y a toujours cette partie obscure que tu ne connais pas. C’est comme cela qu’on fonctionne.
En décembre 2019, vous avez reçu un disque d’or à Helsinki un disque d’or j’imagine que cela été un moment important pour toi et la formation ?
Anton Kabanen. Oui nous étions très contents et nous ne nous y attendions pas. Cela a été une énorme surprise, disque d’or pour le premier album. C’était le premier disque d’or de notre carrière. Aucun des membres du groupe n’avait jamais reçu une telle récompense. C’était très sympa, cela veut dire aussi qu’il y a un but. Les gens aiment la musique, le groupe, les concerts que nous aimons faire et donner. C’est comme un point d’ancrage dans le temps. Nos plus grands shows se sont déroulés fin d’année 2019 et ce sont de loin les meilleurs. Ce sont de très bons souvenirs de notre carrière.
N’as-tu pas l’impression que tout est allé très vite pour BEAST IN BLACK concerts en en tête d’affiche, trois albums, un disque d’or !
Anton Kabanen. Effectivement d’un certain coté cela fut rapide, d’un autre coté on a toujours été dans des formations pour faire de la musique. Ce n’est pas comme si c’était notre premier groupe. C’est pour cette raison que des grandes tournées et des albums ont été enregistrés. Pour chaque membre du combo on se demande pourquoi s’est arrivé si vite dans notre univers musical. D’abord c’est une récompense émotionnelle car le public a accepté notre musique. Les premiers fans sont les fans de notre premier opus, ce sont eux qui nous donnent des vues, des likes sur YouTube, sur toutes les plateformes partout dans le monde. Tout va ensemble. Et cela fait quelque chose auxquelles nous ne nous attendions pas. Merci à tous les fans ! Et nous espérons que cela n’est que le début. Nous avons encore de l’appétit pour réaliser encore beaucoup plus de belles choses.
Vous êtes de retour sur le devant de la scène après cette pandémie quel est ton état d’esprit au vu de ce qu’a vécu l’humanité ?
Anton Kabanen. Il y a une certaine nervosité qui existe lorsque que tu reviens après un long break, mais aussi de l’excitation quand tu recommences à jouer après si longtemps. Il y a certaines chansons que tu adaptes avec l’humeur et tes sentiments du moment. Il y a quelques années quand on était actif en tournée ce n’était pas si différent. A mon niveau tu t’adaptes rapidement pour les morceaux de la setlist. Ces titres qui par la suite ne te paraissent pas étrangers après un long break. La question est de savoir comment tirer profit de ces titres pas seulement musicalement mais aussi techniquement. Je me rappelle certaines chorégraphies et le feeling entre le public et le combo de ce fait il serait difficile de se prélasser sur scène. Heureusement ce n’était absolument pas le cas et ce fut très excitant.
Une bonne partie des musiciens pour pallier le manque de concerts ont donné des shows virtuels, ce n’est pas le cas de BEAST IN BLACK vous ne semblez pas attiré par ce genre d’exercice !?
Anton Kabanen. Nous ne sommes pas fans de shows virtuels. S’il n’y a aucune possibilité de jouer en live nous ne voulons pas perdre notre temps et nous préférons concentrer nos efforts sur du contenu artistique ou de nouvelles chansons brillantes, des vidéos pour la musique ou des paroles pour les prochains albums. Fondamentalement quand on ne peut pas faire de concert live, on essaie d’être créatif dans le contenu sur quoi construire avec le groupe. Il y a toujours quelque chose d’artistique à construire dans ce contexte. C’est pour cela qu’on ne se focalise pas sur les shows virtuels. Bien sûr tu peux en faire pour ajouter des tas d’éléments que tu ne pourrais pas faire sur un concert normal. Dans ce genre de d’évènements il y a un manque d’audience. Il manque quelque chose et c’est bizarre. Pour moi les prestations virtuels bien produits ou les livestream dans les stades, ça ressemble à des vidéos qui ont été faites avec une seule prise. Je préfère regarder des clips de musique éditées et parfaites dans les détails. C’est une sorte de compromis entre le fait de faire des vrais concerts et des shows virtuels. Nous ne sommes pas friands de ces live virtuels. Aucun de nous dans le groupe ne l’est. C’est bien car on ne se bat pas pour ça. On veut donner des shows avec du public, pas être sur scène sans public.
« Dark Connection » est votre troisième opus, comment cette fois ci avez-vous envisagé le processus de composition alors que nous étions en pleine pandémie ?
Anton Kabanen. Nous avons travaillé de la même manière que pour les deux albums précédents. L’enregistrement, la production et la masterisation a pris plus de temps que d’habitude. Je ne vais pas me blâmer pour ça parce qu’on trouvait qu’on ne laissait pas aller quand je travaillais sur différentes chansons en studio. Il fallait se décider sur ce qui était bon ou pas, sur la section des instruments. Alors j’ai fait marche arrière pour trouver d’autres alternatives dans le paysage sonore de BEAST IN BLACK pour toute la partie mixage et le reste. Quant au Covid, nous avions pris notre temps. Mais il y a eu aussi beaucoup plus de difficultés. J’ai fait quelques mises à jour sur les systèmes d’exploitation au studio, beaucoup de nouvelles entrées à connecter avec les instruments. Il était temps de mettre à jour ces choses-là. Avant que je puisse commencer à faire quelque chose je devais d’abord mettre le système à jour. Une fois que j’ai eu le son désiré pour l’opus, j’ai réalisé que je voulais avoir d’autres outils pour faire avancer le processus. Ensuite il y a eu des problèmes techniques concernant les ordinateurs. Donc nous avons eu de véritables soucis pour l'enregistrement ce qui fait que cela nous a pris beaucoup trop de temps pour mettre en boite cet opus. Mais je devais le faire, il n’y avait pas d’autres issues. S’il n’y avait pas eu le Covid, nous n’aurions pas enregistré quoi que ce soit. Nous aurions donné des concerts et nous aurions sortis l’opus en 2023.
Tu es à la fois guitariste, claviériste, producteur, tu as aussi mixé l’album est ce que ce n’est pas un gros challenge de cumuler toutes ces taches ?
Anton Kabanen. Non pour moi cela ne représente pas un défi, je fais cela depuis bien longtemps. Honnêtement enregistrer un album ce n’est pas quelque chose qui m’amuse. Le plus agréable est de composer. Enregistrer, produire et mixer c’est quelque chose que je dois faire afin de donner vie aux morceaux. Mais heureusement il y a beaucoup de petits moments que j’apprécie comme lorsque nous enregistrons tous ensemble, les prises de guitares, celles de chant ainsi que mes parties. Ce sont ces moments que nous aimons tous, nous créons les chansons et c’est une bonne chose. Mais a la fin tu dois tout assembler et cela me rend dingue ! Rires.
Tu as déclaré que pour Dark Connection le rôle des claviers et des synthétiseurs avait joué un rôle majeur !?
Anton Kabanen. J’ai toujours dit que ce qu’une chanson demande nous nous devons de lui donner. Cela ne dépend pas d’une vue subjective, tous les musiciens apportent leur pierre à l’édifice et ensuite nous voyons ce dont le titre à besoin, tel type de clavier ou tel instrument. Ça se fait de manière très basique et simplement, tu dois écouter le morceau et trouver ce qu’il lui faut pour être complet. Bien sûr j’adore les claviers et le son des synthé des années 80. Mais tu dois croire en tes envies subjectives sur un titre, tu entends ça dans ta tête, c’est ainsi que se déroule le processus d’écriture pour moi. J’entends les mélodies d’un morceau et je dois les retranscrire pour qu’elles prennent vie c’est aussi pourquoi il y a beaucoup de claviers. Mais à chaque fois je me pose la question : ‘Qu’est-ce que je dois apporter pour que cette chanson soit bonne’ ? Pour moi un bon titre est ce type de morceau ou tu as de la guitare, du piano, des riffs, des chorus, des équations simples pour mettre en place des mélodies. Ce sont des très belles mélodies et quelque chose résonne avec tout ça et tu sais alors que c’est un bon morceau. A la fin c’est la vue subjective des compositions qui s’impose, ‘est essentielle pour ce que demande une chanson.
BEAST IN BLACK est très inspiré par les eighties, recherches tu ce feeling qui existait dans les morceaux des années 80 dans tes compositions ?
Anton Kabanen. Oui tout simplement parce que ce type de musique résonne en moi et pourquoi cela résonne en moi ? Pour un musicien tu dois te pose cette question, quel type de riffs, quel rythme joue le batteur, quelles précautions ont t’ils pris et surtout quels types de mélodies chante les chanteurs ainsi que celle joué par un instrument Et lorsque tu analyses tout ça tu réalises pourquoi tu aimes cette musique ! C’est arrivé dans les années 80/90, ils avaient un sens énorme de la mélodie et la compréhension pour savoir comment les crées. Ils y arrivaient d’une manière simple au niveau de la progression des accords de guitares, la chanson doit engendrer cela, elle t’attrape de gauche à droite et j’aime ça, le morceau résonne en moi. C’est une musique que j’apprécie depuis mon enfance, je regardais un dessin animé Les Maîtres de l'Univers (He-Man and the Masters of the Universe) et j’adorais la bande son , la musique m’a ébloui. J’appréciais aussi tous les films des années 80/90 et toutes ces choses se sont ancré en moi. Plus tard lorsque j’ai commencé à jouer de la guitare, j’ai compris ce qui passait à travers ces morceaux, j’ai ressenti ces influences, ces progressions de cordes, ces types de rythmes, ces sons, ce sens de la mélodie, je ne sais pas c’est un procédé très intuitif chez moi. Dans BEAST IN BLACK nous ne nous disons pas que nous allons jouer dans un style années 80, cela n’a jamais été le cas. L’idée est simple, faisons de la musique, je veux composer et écrire quelque chose qui soit bon musicalement mais je n’essaye pas de sonner délibérément dans un style particulier. Ensuite lorsque le morceau est prêt, je peux alors le catégoriser, je peux dire ce titre a été influencé par du disco, des éléments symphoniques ou bien du Heavy Metal.
Vous venez de sortir votre premier extrait de l’album 'Moonlight Rendez-vous ‘pourquoi avoir choisi de mettre en avant ce morceau ?
Anton Kabanen. Pour nous c’était assez clair lorsque nous avons sélectionné ce titre tout simplement par qu’il devait avoir une orientation assez Pop. Dès 2018 nous savions que cet opus serait orienté plus Pop. Le texte est très fort et inspiré elle se rapproche le plus du concept et sont intéressantes si on s’intéresse au sujet. Il y a cette ambiance Pop avec cette longue intro d’une minute avant que le chant arrive qui est très inhabituel pour un premier single. Sur d’autres chansons il y a différent types d’intro instrumentales qui ne pouvait pas être sélectionné pour un single. Tu as une chose clair qui apparait avant que la voix arrive, ce n’est pas une atmosphère qui se dégage comme sur d’autres titres en intro. C’est une mélodie sombre, très forte qui se développe ensuite arrive le riff principal de guitares. C’est un rappel pour celui qui écoute, tu as apprécié cette intro, ensuite tu entends ce riff Heavy et puis la voix arrive. Tout cela amène l’auditeur dans la chanson avec ce tempo assez lent qui est en rapport avec le monde de Blade Runner qui a énormément influencé ce titre et qui a un rôle essentiel au niveau du concept. Pour nous il était évident que si il y avait une chanson pour décrire l’ambiance de cet album c’était bien celle-là. C’est un morceau assez long mais nous ne voulons pas ennuyer les personnes qui l’écoute, ils devraient l’apprécié. Ensuite on verra ce qui arrive dans un deux ou cinq ans. On a fait un test sur le temps, on saura dans cinq ans si nous avons fait le bon choix mais nous ressentons cela comme ça ensuite nous verrons bien sur la longueur. Un artiste doit faire ce qu’il ressent et ce qu’il pense être bien, l’émotion n’a rien à voir avec les statistiques. On ne peut pas se dire ok d’habitude ce type de morceau est parfait pour être un single. On n’a pas toujours ce type d’analyse. Bien sûr tu as des bons titres qui peuvent faire l’affaire mais c’est mieux de choisir quelque chose de frais que un single typique, c’est pourquoi nous avons choisi l’album 'Moonlight Rendez-vous'.
Pour soutenir ce single vous avez sorti un clip très futuriste bien dans l’esprit du concept ! ?
Anton Kabanen. Cela a été une très bonne expérience. L’écriture de l’histoire a été par elle-même très amusante, cela a été un vrai plaisirs. Mais la captation a été longue, très complexe avec beaucoup d’éléments à mettre en place. Heureusement nous avons trouvé la bonne personne pour gérer cette captation, Katri Ilona Koppanen en a été le directeur artistique il s’est aussi chargé de l’écriture du script. Il était passionné par le thème, cela lui a pris beaucoup de temps, six mois de sa vie. Il ‘est totalement investi et nous sommes très satisfait du résultat, on ne pouvait pas demander plus.
A l’écoute d’un titre comme « Highway To Mars » j’ai immédiatement pensé à SURVIVOR et « Eyes Of Tigers » notamment au niveau du break avez-vous voulu en quelque sorte rendre hommage à SURVIVORS ?
Anton Kabanen. Comme je l’ai dit de nombreuses fois dans d’autres interviews c’est une question de ressenti et de point de vue. En tant que compositeur je donne au morceau ce dont il a besoin, quel type de riffs faut -il, quel partie musicale convient. Je le ressent ainsi, j’ai entendu ce riff, ce que j’ai écrit au niveau de l’instrumentation, que ce soit au niveau des claviers, la partie qui fait qu’on pense à « Eyes Of Tiger », ce même feeling c’est juste quelque chose qui es venu par intuition. Lorsque j’écris une chanson cela vient naturellement et ensuite je réalise que cela ressemble à une sensation familière qui peut apparaitre comme une copie, ça peut être un test et on peut se dire alors il faut écrire quelque chose d’autres mais j’ai toujours dis que cela venait de l’inconscient, rien n’a été recyclé ou copié. Tout ce qui a été composé est influencé par ta vie et ton vécu, il y a de bonne choses que tu apprécies dans la musique et qui reste inscrite dans ton subconscient, tu les gardes pour longtemps, c’est dans ton cœur, je ne peux pas m’interdire d’utiliser une mélodie parce que c’est trop proche de ce qui a déjà été fait auparavant. Si c’est quelque chose de différent c’est bien, ça sonne bien et ça continue à mettre en valeur tes propres influences, couches après couches, tout ce que tu absorbes musicalement tu peux les utiliser, elles sont en toi, tu dois t’en servir, ça se ressent quand tu apprécies quelque choses ou que tu n’aimes pas.
9 Septembre 2021.
Pascal Beaumont / Laurent Machabanski (Traduction)
Photos Thierry CATTIER / Shooting Idols