mardi 5 avril 2022

DEVOID (Shad Mae Guitariste) // Interview // Lonely Eye Movement 8 Octobre 2021.

       


Devoid avec un nom pareil et une signature chez Frontiers Records on pourrait penser que le gang nous vient tout droit de la cité des anges Los Angeles ! Que Neni si Devoid n’est pas un combo comme les autres c’est avant tout parce que c'est le projet d’un guitariste Français Shad Mae originaire de Brest et qui a choisi de se faire accompagner par une pléiade de pointures comme Carsten Lizard Schulz (Evidence One, Lazarus Dream, Angel Of Eden, Midnite Club), Gwen Kerjan (INDRAMA et propriétaire du Slabsound studio) à la guitare, le tout complété par un clavier de talent et fidèle comparse Jorris Guilbaud (Devoid/Shadyon/Heart Line), le bassiste Geoffrey Shob Neau (Eths) et le batteur Benjamin Lesous.

Au final une formation portant haut et fort les couleurs de l’Europe qui après un premier opus très remarqué Cup of Tears paru en 2017 nous revient quatre après avec une nouvelle offrande très réussi Lonely Eye Movement, l’idée de base étant de réaliser le mélange parfait entre des influences lourdes et Heavy comme Evergrey, Devin Townsend, Soilwork et des groupes AOR comme Winger, White Heart, Giant, Strangeways avec un objectif bien précis produire un disque très accrocheur et intemporel. Un souhait parfaitement réalisé à l’écoute de ce qui nous est proposé sur cette seconde galette à savoir un Hard Rock mélodique de grande classe gavé de refrain imparable digne des plus grandes réussites Aor !
Afin de découvrir un peu plus cette formation Brestoise et son tout nouveau méfait nous avons soumis à la question Shad Mae le sympathique guitariste ! Magnéto Shad c’est à toi !



Votre premier opus Cup of Tears est sorti il y a quatre ans avez-vous eu l’opportunité de le défendre sur scène ?

Shad Mae. Non on n’a pas pu faire de concert du tout. Ce premier album était plutôt envisagé comme une parenthèse solo et le fait que je jouais dans le groupe Shadyon. J’ai voulu faire un album sans compromis en me faisant plaisir. J’invite qui je veux. J’étais plus parti sur un projet solo et finalement il y a eu des bonnes chroniques et une signature chez Frontiers après. Ce qui fait qu’on va peut-être envisager les choses différemment. Au départ ce n’était pas de partir en live. Après les morceaux écrits sont plutôt taillés pour le live. Donc pourquoi pas à l’avenir.

Lonely Eye Movement sort chez Frontiers Records le 15 octobre comment t’es-tu retrouvé à travailler avec un label aussi prestigieux ?

Shad Mae. Je pense que sur le premier album, il y a eu de très bonnes chroniques. C’est un label qui découvre les groupes et qu’ils ont dû voir passer le nom de Devoid. Ils se sont dit que ça allait être pas mal. Nous on est passé par ce qu’ils appellent une soumission chez Frontiers où les groupes peuvent déposer leurs démos de leur album à venir. Je leur ai envoyé trois démos et rapidement j’ai reçu des propositions par retour de mail. Ils m’ont dit que ce serait avec grand plaisir de travailler avec moi et qu’ils étaient d’accord pour un album et ils ont fait un contrat pour plusieurs albums. Donc grosse fierté parce que de mon éducation musicale, j’en ai bouffé des Cds de groupe qui sont chez Frontiers en tant que fan de Whitesnake, Winger, Glenn Hughes. On ne va pas tous les citer. J’ai quasiment écouté tout le catalogue de Frontiers depuis ces vingt dernières années. Il n’y a que des grands noms. Donc tu peux jouer dans la même cour entre guillemets, mais surtout c’est une fierté de dingue.

Est-ce que cela met de la pression ?

Shad Mae. Paradoxalement non, pas du tout. Ça met du bon stress, il y a toujours une pression mais en aucun cas cela va changer le process de composition ni adoucir les morceaux. Frontiers a signé sur trois démos non finies et abouties. A mon sens ils ont donné une grande confiance et ils se sont dit de toute manière on fait confiance. On verra ce qu’il en sortira. Ils ne m’ont jamais rien demandé avant la sortie de l’album. Trois démos, un premier album, on fait confiance et on y va. De nos jours c’est rare. J’étais plutôt en stress positif pour sortir cet album.

Comment as-tu abordé le processus d’écriture pour cet album ?  

Shad Mae. A la base sur le premier album j’ai écrit la musique et les textes. Sur le deuxième opus la signature de Frontiers a changé quelque chose, c’est un peu un rêve de gosse d’y être. J’avais envie d’impliquer un peu plus mes potes aussi qui sont dans le groupe à savoir Jorris Guilbaud au clavier et Gwen Kerjan qui est le propriétaire d’un studio, le Slab sound studio qui a intégré Devoid en tant que second guitariste qui est toujours à la production comme pour le premier album. On s’est dit quitte à être un délire entre potes et toujours de gamins, si on pouvait partager un peu plus nos expériences et nos compositions. Ce qui fait que la moitié de cet album je l’ai composé avec Jorris, donc ça change un peu parce qu’on a d’abord composé avec les claviers et on a rajouté les guitares. Gwen a composé deux morceaux et j’ai fait le reste. Ce qu’il faut savoir aussi c’est que Carsten (Ndr : chant) a écrit toutes les paroles de A à Z. C’est un album plus collectif qui permet de retranscrire toutes ces différentes influences. On est vraiment sur une notion collective. C’est la différence avec le premier qui donne une couleur un peu plus différente, plus diversifiée.

Tu as choisi de faire appel à un chanteur allemand Carsten 'Lizard' Schulz est ce qu’en France tu as rencontré des difficultés à trouver la bonne voix pour le style de musique que vous pratiqué ?

Shad Mae. Non en fait dans mon premier groupe Shadyon j’ai un excellent chanteur Emmanuel Creis qu’on peut retrouver sur d’autres projets. Pour moi en chanteur français j’avais déjà ma référence et j’avais envie de changer d’univers. Après quand tu regardes en termes de métal, moi le chanteur français chantant en français et ça ne m’intéressait pas. J’adore son chant mais je n’avais pas envie de cela. Peut-être je ne suis pas assez au courant de ce qui se passe dans un domaine plus large et mélodique. J’avais du mal à en trouver, donc on regarde sa discographie, on regarde ce qu’on aimait avant, et j’ai réécouté le groupe Evidence One ou Carsten chante. Quand j’ai écouté cet album, c’est un des rares chanteurs qui me faisait dresser les poils dans le sens où il était agressif et avait un petit côté hard FM. Voilà mon ressenti, c’est un vrai story teller. Ce n’est pas quelqu’un qui va mettre tout de suite de l’eau partout. Il ne va pas non plus chercher la perfection. Il chante vraiment avec ses tripes et son cœur. Celui-là je l’adore donc je vais le contacter. Je l’ai contacté : « je travaille sur un opus, est-ce que tu es d’accord pour travailler sur d’autres projets ». Il a dit oui pas de souci, ça le sortait du quotidien et il avait envie de tenter l’expérience. Ça s’est fait comme ça. Pour moi c’est un coup de cœur musical et se concrétise à l’instant par deux disques.

Vous avez enregistré l’album à Mannheim ?

Shad Mae. Uniquement le chant, le reste avec Kerjan. Carsten a enregistré seul.

Comment abordes-tu le fait de travailler avec des personnes très éloigné est un défi quelque part ?

Shad Mae. Non surtout dans ce contexte-là. C’est vrai que c’était un souhait car j’avais vraiment envie de le rencontrer. On fonctionne assez basiquement. Je lui envoie toutes les démos et Carsten pose ses parties de chant. À la suite de la version initiale on échange et on avance progressivement. Une fois la version définitive terminée on travaille en studio sur notre propre partie. Toutes les démos sont faites et on calle nos parties de chant dessus. Et après on va en studio pour de bon pour travailler et mettre les arrangements dessus. On a pas mal d’échange lors de toutes ces prises mais j’ai hâte d’aller là-bas pour ces prises.

Vous avez enregistré avec Gwen le guitariste en France au Slab Sound Studio, étiez-vous tous ensemble en studio ou chacun faisait ces parties de son côté ?

Shad Mae. Les guitares et les batteries ont été faites ensemble, pour le clavier et la basse ont été fait à part. C’est toujours pareil parce qu’on est en Bretagne, Shob est à Bordeaux et Jorris sur la Rochelle ont un planning assez compliqué. Mais ils ont tout ce qu’il faut pour travailler en studio. On fait pas mal d’échange par mail ou téléphone. Chacun fait ses parties. Ce qui a été fait en commun est la guitare et la batterie.

Est-ce que tu avais un son en tête avant d’enregistrer ?

Shad Mae. Oui c’est vrai avant de partir en studio on a toujours des albums de références mais juste pour la sonorité globale et le rendu. On avait les deux derniers albums des Anglais comme référence car on est des grands fans des productions de Jacob Hansen et également des productions à l’ancienne de Fredrik Nordström. Mais c’est vrai les opus de références c’étaient les Anglais car c’est un groupe progressif aussi qui va chercher des arrangements assez subtils et qui a une approche des claviers et des guitares. C’est vrai qu’on s’y retrouve dans le contenu et les sonorités globales. On a gardé les deux derniers albums en référence pour se dire si on peut avoir un rendu comme ça ? un mélange de puissance qui reste assez propre.

Vous avez sorti pas moins de quatre single « Hands of Salvation », « Martial Hearts », « Lonely Eye Movement » et le tout dernier « Man Without Fear » qu’est ce qui a motivé ce choix ?

Shad Mae. Pour la sortie de « Lonely Eye Movement » qui est le nom de l’album je voulais un morceau qui soit très direct avec un gros refrain pour que les gens qui ne nous connaissent pas rentrent assez facilement dans l’univers. Le choix aussi de ce morceau là c’est que souvent quand on se dit Metal mélodique, Metal propre on s’attend à un groupe qui va mettre des solos de guitares partout sur le premier single, afin de montrer que l’on joue comme des dieux. Je voulais prendre le contrepied en mettant en avant une partie centrale avec que du piano pour ainsi dire aux gens si vous voulez écouter des solos va falloir attendre un peu ou écouter l’opus parce que ça se passe après. Ça c’est le contrepied.

Tu aimes bien le suspens ? Rires !

Shad Mae. Oui c’est ça carrément. Le suspense afin de monter carrément la pression et ensuite « Hands of Salvation », c’est un morceau qui mixe les gros riffs et les refrains mélodiques. « Martial Hearts », je le voulais absolument en single parce que c’est notre morceau hommage aux riffs de Metal assez classique et la fin très planante pour montrer la variation du morceau et d’univers. Et « Man Without Fear » vous verrez le clip on a un champion du monde de boxe thaï dans la vidéo et rien que pour ça il fallait qu’on le sorte en quatrième single parce que ça va claquer. Rires


Est-ce que c’est le chanteur qui écrit tous les textes ?

Shad Mae.
Oui c’est lui qui écrit tous les textes.

Vous le laissez choisir les thèmes ?

Shad Mae. Oui je pars du principe que c’est lui qui va chanter donc c’est lui qui va donner la couleur de l’album. Comme je le disais auparavant il a ce côté story teller, et je voulais qu’il porte ses paroles et qu’il les transcende réellement. C’est important qu’il écrive les textes pour que son univers puisse coller à ma vision que j’ai des choses. Je n’étais pas non plus axé là-dessus c’est donc important qu’il écrive ses titres pour qu’ils les fassent ressortir mieux. Si c’était sur mes paroles à moi il y a peut-être des mots qu’il n’aurait pas choisis ou des tournures qu’il n’aurait pas aimées. Sur cet album on va lui laisser carte blanche. C’est un très grand chanteur, il a l’expérience. C’est sa partie.

Est-ce qu’il y a des textes dont tu te sens plus proche et qui te touche plus ?

Shad Mae. J’aime beaucoup les textes de « Lonely Eye Movement ». C’est un texte qui parle de la dépression dans le sens ou des façades que l’on peut voir chez certaines personnes. Quand on creuse un peu on a tous une part sombre en soi et pour sortir de là, avoir du soutien et son entourage lorsqu’on doit faire des choix, et sortir de la merde c’est d’abord avec soi-même qu’il faut régler. C’est le sens du texte, se recentrer d’abord sur soi-même. C’est de s’accepter avant de s’ouvrir aux autres pour pouvoir trouver une autre solution. J’aime bien l’idée quand tu as un choix à faire, il n’y a que toi qui peux faire ce choix. Tu peux prendre vingt-cinq mille avis, tu peux faire ce que tu veux, c’est toi qui vas décider. C’est toi qui choisis le chemin que tu vas prendre. Souvent quand on est dans la merde personne ne nous a dit d’ouvrir cette porte. On peut te dire vas-y ouvre la, on a toujours la possibilité de ne pas le faire. C’est comme être maitre de son destin. Il y a des choses que l’on ne maitrise pas. C’est toi qui vas décider du coup. Comment tu peux te sortir de là. Ce texte me parle beaucoup.

Est-ce pour cette raison que l’album s’intitule « Lonely Eye Movement » ?

Shad Mae. Oui c’est pour cela. Et qu’il y a cette pochette aussi, ce n’est pas allégorique mais c’est un album dans le sens où il ne faut jamais s’oublier soi-même : c’est important les autres mais des fois on a tendance à s’oublier et c’est là qu’on fait des conneries. Quand tu t’oublies un peu, tu oublies aussi les autres. C’est l’idée centrale.

En parlant de ton autre groupe Shadyon vous préparé un troisième album, quelle est selon toi la différence entre Devoid et Shadyon ? qu’est ce qui a motivé l’envie de créer un nouveau combo ?

Shad Mae. Je vais d’abord répondre pourquoi j’ai créé un deuxième groupe, pour après voir la différence. En fait on a sorti un album en 2007 et 2010, le troisième est en cours d’élaboration. Dans Shadyon on avait l’approche collective et finalement je trouve qu’on a perdu beaucoup de temps. On a deux albums écrit mais pour des problèmes humains et de projets tout a toujours été retardé. Shadyon avait cette connotation de pur Metal progressif. Moi j’avais d’autres références que je n’ai jamais pu exprimer et ça prend du temps. Néanmoins si on fait les choses tout seul sans attendre trop des autres pour que tout soit aligné on va peut-être avancer plus vite. Je suis parti sur un autre projet pour prendre tout de A à Z et avancer à mon rythme. Finalement ça prendra moins de temps. Il y avait cette insatisfaction à pouvoir sortir quelque chose avec Shadyon et surtout j’avais envie de sortir quelque chose de plus direct et d’un petit peu plus Power on va dire. De plus rentre dedans et de plus direct, avec des influences plutôt Thrash, on va dire plus métal. C’est pour cela que Devoid est sorti de terre. Je voulais aussi m’entourer de musiciens pour apprendre autre chose et m’enrichir d’autres expériences. La différence est que Devoid est un peu plus rentre dedans, un peu plus direct aussi dans le choix des notes et dans la structure des morceaux. Il y a des morceaux qui faisaient parfois dix voir onze minutes, c’est très rare. On est sur quelque chose de plus direct, de plus catchy. Moins propre au sens premier du terme.

Parlons de toi tu vis en Bretagne. Comment es né ta passion pour le rock progressif mélodique ? Quel est le premier album que tu as écouté qui a tout déclenché ?

Shad Mae. Le premier album qui a déclenché quelque chose chez moi c’est un 45 tour d’Europe. Ce n’est pas le titre « The Final Countdown ». J’avais chopé cet album quand j’avais sept ans et derrière il y avait le titre « Seven Doors Hotel » avec un solo que je trouvais magique. Je me revois remettre ce morceau là toute la journée rien que pour le solo. Donc voilà le déclencheur et ensuite la formation qui m’a donné envie de faire de la musique si on va plus loin c’est le « Live After Death » d’Iron Maiden qui m’a vraiment scotché. L’ambiance qu’on ressent dans ce live, les guitares, vu la pochette avec les têtes de mort je m’attendais à un groupe très violent. J’écoutais aussi du Sepultura à l’époque. J’ai découvert des mélodies de dingues, des croisements de guitares, un chanteur de fou, des morceaux qui sont des vraies pièces. Après je suis passé à Dream Theater mais le « Live After Death » ça les vaut tous.

Ton premier héro c’est John Norum.

Shad Mae. Oui c’est toujours. John Norum m’a vraiment porté vers la guitare et j’ai bouffé tous les solos de « The Final Countdown ». Pour moi j’ai tout fait. C’est vraiment le guitariste qui m’a fait grandir John Norum et Randy Rhoads. Ce sont vraiment ces gars qui m’ont fait évoluer, c’est clair.

C’est à partir de sept-huit ans que tu as pris une guitare ?


Shad Mae. Oui et en fait ce sont vraiment les albums live qui m’ont donné envie de faire de la guitare. J’avais vu un live d’Ozzy Osbourne et Jake E Lee à la guitare, j’étais parti dans les étoiles. Je me suis dit tiens je vais acheter l’album et je m’étais trompé. J’avais pris le « Tribute to Randy Rhoads » et je l’ai découvert. C’est vraiment lui qui m’a donné envie de faire de la guitare. Je trouve magique ses phrasés et quand on entend le morceau « Mr. Crowley », on parlait d’un solo de guitare magique, ce morceau c’est The référence.

Qu’est-ce que tu as envie de montrer sur scène, de développer avec le groupe ?

Shad Mae. Par rapport à la scène je pense que cela ne va pas se faire tout de suite parce qu’on a une priorité de sortir le troisième album très rapidement. Après on verra si les retours sont suffisamment bons pour pouvoir prendre ce risque là car en termes de logistique c’est compliqué car on est dispatché à droite à gauche, donc l’idée c’est d’avoir des grosses dates à proposer. Si jamais la scène arrive on a envie de véhiculer. Je parlais de Maiden tout à l’heure, loin de là l’idée de me comparer à Maiden, je me dis que Maiden c’est juste de l’énergie et ils font triper les gens. Donc on ne va pas être là pour épater les gens ou faire un déballage technique. On a vraiment envie et les morceaux sont écrits dans cet esprit-là, de donner envie aux gens de dresser le poing ou partir la tête à l’envers parce que le passage est très mélodique ou sur un bon riff avoir envie d’Headbanger. L’album a été fait pour que ça les prenne aux tripes que ça donne envie de bouger et de se poser. J’espère si scène il y a on arrivera à retranscrire cette énergie et ce plaisir qu’on a eu à faire cet album. Il faudrait que les gens se disent qu’ils prennent leur pied sur scène donc on va les suivre. Les gens sont sincères, authentiques, ils prennent leur pied donc on est avec eux. C’est vraiment ça en live que j’aimerais retranscrire si ça arrive prochainement.

Tu veux dire que tu as déjà commencé à travailler sur le troisième opus.

Shad Mae. Oui j’ai commencé. En toute transparence j’ai déjà neuf titres d’écrit. On a eu quatre ans entre le premier et le deuxième. Le deadline avec Frontiers a bouleversé un petit peu le planning. On a eu le temps d’avoir pas mal de matière. J’ai sélectionné neuf titres dans les démos que j’ai concoctées et Gwen va apporter des morceaux également. On va en retenir une douzaine pour proposer quelque chose de diffèrent car l’idée c’est de garder notre âme et de proposer quelque chose de différent. Ce troisième album ne devrait pas tarder.

As quelque chose d’important à rajouter dont on n’a pas parlé et qui te tiens à cœur ?

Shad Mae. Merci à toi pour le temps accordé, hyper important d’avoir la chance de faire des interviews avec des personnes comme toi parce que ça prouve les intérêts. Moi ça me fait plaisir de partager nos créations. Sur l’album j’espère que les gens vont l’écouter à minima dans sa globalité. Il y a quelques surprises, et que les gens éprouveront autant de plaisir à l’écouter que nous de le faire. Merci encore à toi pour prendre du temps avec nous. Hyper important pour nous. C’est un bonheur.



8 Octobre 2021.
Pascal Beaumont  
Pascal Beaumont et Laurent Machabanski (Traduction / Retranscription)