Vous venez d'Antibes Pouvez vous nous présenter le Groupe ?
Antoine Chapet. Je suis Antoine guitariste du groupe SWARM. J'ai monté le groupe il y a une quinzaine d'années. A chaque fois qu'on me le demande, je ne me souviens plus très bien mais je pense que c'était en 2010. On va dire que la version actuelle du groupe c'est 2015 date à laquelle on a commencé à faire des concerts. Remi est arrivé en 2017. C'est le dernier membre de l'époque. Matt, ça fait un bon moment qu'il est dans le groupe. C'est son deuxième enregistrement. Florent est arrivé pour l'enregistrement du nouvel album et notre batteur est celui qui était sur le EP mais il a eu un enfant. Du coup il a quitté le groupe et c'est un nouveau batteur qui l'a remplacé.
D'où vient l'idée du nom du Groupe"SWARM"?
Antoine. SWARM c'est un essaim en anglais. L'idée avait un côté un peu fédérateur Je trouvais que ça sonnait bien, déjà, et j'aimais l'idée de penser et de se dire qu'on est une équipe soudée. Donc, c'est venu un peu de là.
Comment définiriez vous votre music ?
Antoine. La base du groupe c'est du Groove Métal, du Groove Thrash, tout ce qui est Pantera, Machine Head, Lamb Of God. Ce sont vraiment mes influences principales de l'époque. Après, on a porté des trucs avec les années. Pas mal de Hardcore aussi. Les gens nous le font remarquer. Après chacun apporte ses influences . Donc on va dire que la base du groupe, c'est Groove Métal, Groove Thrash et après on brode autour pour essayer de varier un peu musicalement autant que faire se peut.
Comment créez-vous vos compositions ?
Antoine. La plupart des titres, c'est plutôt séparément. Matt ou moi, on va composer un truc. On va composer sur Mao, faire une batterie et après on va se retrouver en studio, en local de répétition. En général, pour les batteries on envoie deux versions. Une version avec batterie, une autre sans batterie comme ça le batteur écoute d'abord la version sans batterie et peut ainsi se faire son idée et après on compare avec nos idées de base. On essaie de laisser à chaque musicien sa patte et sa vision du truc. Pour certains morceaux il arrive que ça vienne naturellement lorsque l'on répète. On change des riffs ou ça part sur un Paterne de batterie. Ça arrive aussi. Les textes c'est Remi. Il les écrits d'abord en français, après il les pré-traduits et moi je corrige les traductions. Voilà, c'est vraiment comme ça. Il les ecrits chez lui. Des fois il les écrits même avant les morceaux en se disant sur quels titres ça pourrait aller. Ca se fait comme ça.
Comment s'est passé l'enregistrement de MAD in FRANCE votre nouvel Ep ?
Antoine. Ça s'est bien passé car ça s'est fait avec Sebastien Camhi C'est la troisième fois qu'on a travaillé avec lui car on avait déjà fait le mixage du premier album puis le mix et l'enregistrement du deuxième. Après ça été la période Covid donc ça été plus compliqué. côté compos. Mais en fait le EP a été enregistré en même temps que l'album qui sortira après. On est arrivés avec 15 titres et on les a tous enregistrés en studio. Donc ça été très sport. On a beaucoup travaillé. C'était un gros challenge pour tout le monde. Pour Sebastien aussi. C'est la première fois qu'il travaillait autant les titres d'un groupe mais ça l'a fait. Donc on était très contents. On a réussi à relever le défi et ça s'est bien passé. Ça s'est fait en discussion de groupe. On a essayé de garder ce côté démocratique, on va dire. Après c'est vrai que ce qui ressort c'est que sur le EP il y a des morceaux plus expérimentaux et un peu en dehors de ce que l'on fait d'habitude, notamment le dernier titre, un morceau punk. C'est vrai que c'est pas un truc qu'on fait d'habitude. Il y a notre premier morceau en 7 cordes aussi. Le tracklisting s'est fait un peu comme ça. Du coup, une fois l'enregistrement terminé, Seb nous a dit que ce serait quand même pas mal que l'on ait un mastering différent histoire de donner deux couleurs différentes. Donc le EP a été masterisé chez Art Music le partenaire historique de Seb et avec lequel on fait nos albums d'habitude. L'album, lui, c'est Jacob Hansen qui a travaillé avec une multitude de groupes.
Et la difference entre les deux masterings?
Antoine. Je dirais que le travail de Jacob Hansen est un peu plus brillant. Au niveau des médiums surtout. Je trouve qu'il y a pas mal de différences. Moi j'aime bien les deux honnêtement. C'est vraiment une affaire de goût mais on sent qu'il y a une patte différente. Alors forcément c'est mixé sur la même par Seb . Donc il y a quand même une logique entre les deux au niveau du son mais ça apporte un petit truc différent.
Ressentez vous une façon différente de travailler depuis votre 1er Album studio ?
Antoine. Bien sûr. A l'époque j'arrivais avec mes morceaux. Je tapais sur Guitare Pro. La plupart du temps c'était comme ça. Sinon ça venait en repet'. Et depuis que Matt est arrivé on essaie de lui laisser plus de place au niveau compos pures et dures même si l'on réalise beaucoup de choses ensemble. Remi a pris de plus en plus de place notamment au niveau des arrangements. Donc on collabore un peu différemment. On laisse un peu plus de place à chacun pour son instrument pour qu'il puisse apporter sa vision des choses et pour que ce soit aussi son morceau et pas celui d'un autre gars qui joue car c'est son groupe aussi. Donc, forcément, je dirais qu'on a évolué en tant que musiciens. On a changé deux musiciens aussi parce qu'ils sont partis chacun de leur côté. Et à chaque fois qu'il y a un nouveau guitariste, un nouveau bassiste, tu changes de façon de jouer. Tu apprends de nouvelles choses et eux ils en apprennent aussi. Donc ça change pas mal de choses.
Antoine. Bien sûr. A l'époque j'arrivais avec mes morceaux. Je tapais sur Guitare Pro. La plupart du temps c'était comme ça. Sinon ça venait en repet'. Et depuis que Matt est arrivé on essaie de lui laisser plus de place au niveau compos pures et dures même si l'on réalise beaucoup de choses ensemble. Remi a pris de plus en plus de place notamment au niveau des arrangements. Donc on collabore un peu différemment. On laisse un peu plus de place à chacun pour son instrument pour qu'il puisse apporter sa vision des choses et pour que ce soit aussi son morceau et pas celui d'un autre gars qui joue car c'est son groupe aussi. Donc, forcément, je dirais qu'on a évolué en tant que musiciens. On a changé deux musiciens aussi parce qu'ils sont partis chacun de leur côté. Et à chaque fois qu'il y a un nouveau guitariste, un nouveau bassiste, tu changes de façon de jouer. Tu apprends de nouvelles choses et eux ils en apprennent aussi. Donc ça change pas mal de choses.
Vous reste-t-il quelques morceaux non retenus ?
Antoine. Il
y en a quelques uns qui sont, ni sur l'album, ni sur le EP. Il y a une
interlude au piano, batterie avec un solo de guitare que Matt avait fait
mais malheureusement on a pas pu l'enregistrer car on a eu un problème
technique. Il y a deux morceaux à moi et il doit y avoir quelques titres
à lui aussi finalisés à 75% je dirais. Et là on se dit qu'il y a
d'autres trucs à faire. C'est déjà le rush car 11 titres en studio c'est
beaucoup. Donc on a sélectionné et on s'est dit que ces morceaux là on
les garderait de côté.
Et combien de temps en Studio ?
Et combien de temps en Studio ?
Antoine. Le
même temps que d'habitude. Environ un mois. Trois semaines
d'enregistrement et une semaine de mixage. Seb n'a pas pris plus de
temps que d'habitude. C'est pour ça que ça été un gros challenge aussi.
Après, moi, je suis resté du début à la fin de l'enregistrement car il
fallait qu'il y ait un gars en permanence. Sinon, oui, ça nous a pris 2
ou 3 semaines. Je ne me rappelle plus exactement. A chaque fois il se
passe tellement de trucs que ça devient un gros paquet à absorber. Après
ton cerveau ne se rappelle plus du tout de ce que tu as fait. Mais, en
tout cas, pareil que d'habitude. C'était un mois en gros.
Y a-t-il un artiste ou un groupe avec lequel vous rêvez de jouer ?
Y a-t-il un artiste ou un groupe avec lequel vous rêvez de jouer ?
Antoine. Il y en a tellement. Beaucoup de trucs, personnellement, liés au Métal. J'aurais naturellement tendance à dire Lamb Of God parce que c'est vraiment ma plus grosse influence au niveau des guitares. Donc, oui, je dirais Lamb Of God.
Quels sont les groupes qui vous ont donné envie de faire de la musique ?
Antoine. Ça
dépend de l'époque de ma vie. Mes parents écoutaient beaucoup de rock.
Ma mère écoutait Rage Against The Machine . Quand j'étais gosse, c'est ce qu'ils aimaient
particulièrement,Rage Against The Machine, The Offspring, AC/DC. Après, quand j'étais ado, j'ai
découvert Lamb Of God. C'est vraiment ça qui m'a mis le pied à l'étrier dans le
Métal même si j'écoutais déjà Metallica. Puis je suis arrivé à Pantera,
Machine Head...
Quels sont vos projets pour les mois à venir ?
Antoine. On
essaie de trouver des dates pour faire une petite tournée. C'est quand
même le projet principal du groupe.
On se prépare pour sortir l'album l'année prochaine aussi. En attendant
on aimerait bien, quand même, défendre les titres du EP en live.
Pour finir, si vous ne deviez conserver 3 choses: un disque, un film, et un 3ème choix ? Quelle serait votre sélection et pourquoi ?
Antoine. Je
dirais ma guitare principale. Je pourrais garder ma moto mais ça sert à
rien sur une île. Mais je le dis quand même car la regarder, c'est
sympa...et de la bouffe lyophilisée parce que c'est sympa aussi de
survivre.
Quelque chose à rajouter ?
Antoine. Merci
déjà de t'être déplacé, merci de l'intérêt que tu nous portes.
N'hésitez pas à aller écouter notre EP sur Spotify et toutes les
plateformes qui le diffusent. Et si vous voulez ne serait-ce qu'aller
acheter un tee-shirt, vous pouvez nous contacter sur Instagram. On est
là pour ça.
Paris HardRock Café Mai 2023
Interview Thierry CATTIER
Photos Th CATTIER / SHOOTING IDOLS
ReTranscription William Chopin