Si le nom de STUBORA ne vous dit peut-être encore rien le gang fait pourtant office de vétéran au sein du paysage Métal Français.
Les bougres originaires de Nancy ont débuté en 1996 et sorti leur premier méfait en 1998.
Pendant de nombreuses années nos Nancéen ont évolué dans une relative discrétion tout en enquillant les opus autoproduits, "Oropa A"1998, What we see is not what we wanna see 2003, Bleeding my World 2006, The Almighty 2011.
Il faut dire qu'à l'époque nos amis avait choisi de s'exprimer dans la langue de Shakespeare et évoluait dans un style Metalcore Hardcore mélodique à souhait très éloigné de ces deux derniers méfaits.
Au fil du temps le gang à évolué musicalement vers un Heavy Thrash à tendance Stoner très mélodique grâce à des albums comme « Résurrection » ou le petit dernier en date "Horizon Noir" et a choisi de s'exprimer dans la langue de Molière.
Un changement radical qui leur permis de se faire remarquer à une plus grande échelle et ouvrir de nouveaux horizons au trio ! Tout juste un an après la sortie de "Horizon Noir" un opus sombre et mélancolique qui nous emmenait dans un univers ou l'optimisme ne régnait pas en maitre loin de là, les voilà de retour avec «Vision Obscure» qui pose d'emblée les bases et s'avère être la prolongation directe de leur précédant album.
Six morceaux dont un remix de "Cerveau limité" qui fut censuré par You tube lors de sa sortie, du Rock Metal puissant, énergique ou la mélodie tiens une place prépondérante.
Des textes engagés basé essentiellement sur notre quotidien qui abordent d'ailleurs à travers certains morceaux la situation sanitaire mondiale actuelle.
C'est avec Cyril le chanteur et guitariste de STUBORA que Shooting Idols à pu s'entretenir pour faire le point sur la situation actuelle et en savoir un peu plus sur l'avenir du combo.
Un entretien sympathique qui nous permet d'en savoir un peu plus sur la longue histoire de la formation. Magnéto Cyril c'est à toi !
Bonjour Cyril Horizon Noir votre dernier album est sorti en novembre 2019 avez-vous pu le défendre sur scène ?
Cyril. Non, on a donné zéro concert. Il y a toujours une petite étape de préparation avant de donner des concerts surtout en début d'année, au moment où l'on allait pouvoir donner des concerts il y a eu le premier confinement et tout s'est arrêté, plus rien.
On avait préparé trois nouveaux morceaux et on n’a jamais pu les jouer en live.
On avait une nouvelle Set List forcément, un nouveau show.
On avait fait toute cette préparation juste après la sortie de « Horizon Noir », on avait travaillé sur les enchainements.
On avait aussi pas mal investi pour la scène, on s'était procuré un nouveau système audio pour avoir le retour directement dans les oreilles et au moment de partir alors que tout était prêt le confinement nous est tombé dessus. Ça été un retour à la case départ.
Pour les prochains concerts vous allez donc présenter à la fois des nouveaux morceaux de "Horizon Noir" et aussi de votre tout nouvel Ep « Vision Obscure » ?
Cyril. Oui on considère cet Ep comme pas forcément quelque chose de nouveau mais plutôt comme l'extension de l'album, ça va avec l'opus précédent, c'est un peu comme si ces cinq morceaux aurait pu faire partie d’Horizon Noir.
C'est pour cela aussi qu'au niveau des titres, des textes, du design on a fait quelque chose de très proche pour que ça reste un bloc commun. !
Ça nous permet d'avoir plus de titres entre guillemet, on les jouera sur la prochaine tournée, pour l'instant on ne sait pas trop, on espère que ça va redémarrer en Septembre 2021 avec un peu de chance.
On va partir avec cet Ep et cet album sous le bras comme si c'était presque un double opus sorti en deux temps un en novembre 2019 et l'autre en novembre 2020.
On va jouer les deux sur scène, il y aura beaucoup de nouveaux morceaux, on a hâte, on ronge notre frein depuis un an.
On les a bossés, on a même continué à les travailler pendant le confinement parce qu'on voulait être prêt même si a chaque fois on reculait.
On a cru que c'était bon qu'on pourrait jouer et puis non.
C'est toujours un peu délicat, c'est particulier comme période c'est pour cela qu'on va partir sur les routes avec les deux sous le bras.
Est-ce que ces cinq nouveaux morceaux ont été composé récemment ou date-t-il de l'époque de la conception de "Horizon Noir" ?
Cyril. Ils n'ont pas été composé avant mais après le confinement.
Lorsque le confinement est arrivé, on n’avait plus rien, plus de concerts, on avait ce nouvel opus et on s'est demandé ce que l'on allait bien pouvoir faire.
Tu tournes un peu en rond, en plus on n’habite pas tous dans la même ville, on était complètement séparé les uns des autres. On ne pouvait pas se voir.
On s'est dit qu'il fallait qu'on arrive à faire quelque chose de tout ce temps.
C'est pour cela qu'on a décidé de produire un nouvel Ep, c'est vraiment pour essayer d'avoir quelque chose, de pouvoir continuer à faire de la musique de produire parce que sinon tu ne peux plus rien faire.
Donc on était content de pouvoir produire et de faire quelque chose avec cet Ep.
Est-ce que le confinement a eu un impact sur l’ambiance générale de cet Ep ?
Cyril. Je dirai oui quand même, ce n’est pas à 100 % on a composé les titres en Juillet.
Habituellement on est relativement lent, on mettait presque cinq ans pour faire un album.
Pour Horizon Noir on a mis deux ans pour écrire les morceaux. Là on s’est dit on met tout à plat, on savait que l’on ne pouvait procéder comme d’habitude, on aime bien échanger, interagir ensemble, discuter pour finaliser les titres mais là on ne pouvait pas.
On a doc essayé quelque chose de nouveaux.
On a chacun notre home studio, c’est plutôt facile pour s’enregistrer, pour échanger.
On a mis en place de nouveaux éléments, on a fait de la visio ce que l’on ne faisait pas avant, on n’en avait pas besoin car on se voyait tout le temps.
On échangeait comme ça chacun amenait ses parties, on pouvait faire un feedback, on organisait des sessions de debriefs en visio ensemble.
Rien que ça a eu un impact, ne pas pouvoir se voir, changer notre façon de faire et en même temps ça nous a boosté pour qu’on arrive à produire ces cinq morceaux.
On a mis quatre mois pour cinq titres là ou on avait mis deux ans pour 13 chansons.
Ça nous a poussé à être efficace et à réagir.
Après on a écrit un texte qui traite de ce que l’on a vécu.
L’impact c’est qu’on a voulu produire, trouver quelque chose qui soit positif à la suite de ce que l’on vivait et ne pas voire uniquement l’aspect négatif qui était de ne rien faire.
La culture est morte, il n’y a rien qui a pu avoir lieu.
On ne peut pas dire que le soutient au niveau culturel ait été énorme.
Il n’y a aucun groupe qui ait pu faire quoi que ce soit, il n’y a eu aucune action pour aider les groupes qui étaient en promo et qui sortaient des albums pendant le confinement.
Il n’y avait rien, on voulait vraiment sortir quelque chose de positif de tout ça.
Dès que le confinement à commencer on s’est mis à tourner en rond, on était un peu comme des animaux en cages.
Il fallait qu’on produise quelque chose, qu’on reste actifs.
Ceux qui aiment la musique n’avait plus rien, il ne pouvait plus aller voir de concerts.
On a essayé de faire pas mal de chose comme beaucoup de formations pendant le confinement, on a fait des vidéos, des reprises, c’est toujours éclatant de faire des trucs comme ça.
Et puis on s’est dit qu’on allait faire un Ep qui allait coller à l’album.
MI. Comment travailler vous au niveau de l’écriture des textes ?
Cyril. En fait on se partage les titres, en général celui qui écrit la musique écrit les textes, c’est un ensemble.
Pour Atta j’ai écrit le texte, pour Visio c’est Mick. L’écriture des textes est personnelle, on ne se challenge pas sur les textes comme on se challenge sur la musique ou sur la mélodie.
Le chant c’est aussi une mélodie parfois on part d’une partie de réflexion sur la mélodie avant d’écrire le texte.
On va se challenger sur la tournure de la mélodie avant d’écrire le texte mais au niveau des paroles on n’intervient pas parce qu’on veut que ça reste personnel.
Cependant on prépare tout à l’avance et on se répartie les textes automatiquement.
Parfois on peut avoir envie de partager le texte ou la mélodie puisqu’il y a des morceaux ou par exemple Mick va proposer la mélodie de chant parce que je bute dessus ou bien c’est l’inverse.
Mais si c’est lui qui compose la mélodie de chant alors il va écrire le texte.
Parfois il peut arriver que je récrive les textes lorsque l’on splitte les morceaux, ça dépend aussi de comment on le sent.
Quel est le thème de « Atta, 451», c’est une planète inconnue que vous avez découvert récemment ? Rires !
Cyril. Rires ! ce n’est pas ça du tout.
C’est la première fois que j’écrit un truc comme ça, c’est basé sur un évènement historique.
On est originaire de l’est de la France, de la Lorraine et Attila est venu envahir ce coin de la France en l’an 451, il est passé par Metz.
J’avais vu un documentaire là-dessus et j’ai trouvé l’idée intéressante.
Je voulais imaginer quel avait pu être le ressenti des gens quand ils avaient vu arriver ces barbares à leur porte. Le texte retranscrit ça.
Ça s’appelle Atta parce que Attila était surnommé le père ce qui se traduit par Atta.
C’est le père de l’an 451.
J'ai imaginé ce que les gens avaient pu ressentir au moment ou ils ont été confrontés à cette horde de barbares qui ont envahi leurs domaines, ça a été une invasion assez dominante.
Je trouvais que ce moment historique pour notre région était intéressant en soi, j'avais envie d'écrire dessus.
Je n'ai jamais fait un texte comme cela, je trouvais que c'était intéressant à faire et que ça apportait quelque chose de différents.
Et puis ça collait bien à la musique et à ce que je voulais donner au titre.
Pourquoi avoir choisi "Vision" comme deuxième single ?
Cyril. Dans le groupe on a toujours eu ces deux aspects Métal d'un côté et Rock de l'autre pour justement montrer notre diversité.
A chaque fois on se pose la question que va t'on faire pour comme message pour que chaque titre soit mis en avant.
Quand on dévoile "Attar 451" on montre quelque chose de direct, puissant, ça banane !
Après on voulait au contraire monter quelque chose de différent avec ce deuxième extrait, il est plus dans la mélodie, dans l'évolution.
Vision colle profondément à ça et pour nous c'était bien de montrer ces deux aspects, ces deux chants différents puisque sur ce titre chacun chante en solo.
C'est le bon morceau en complément de "Atta 451"..
Pourquoi avoir choisi de remixer « Cerveau Limité » ?
Cyril. C’est moi qui ai proposé cette idée de faire un remix.
Je trouve le titre intéressant et le texte traite d’un sujet d’actualité.
Il méritait d’être entendu une nouvelle fois.
Je voulais aussi montrer une approche différente de notre musique.
Ce remix met l’accent sur la basse, la batterie et le chant, les guitares disparaissent presque en tant que guitares et sont là plus pour donner une ambiance, pour donner une autre image du titre, montrer que plein d’éléments dans une chanson dans un groupe électriques, ce sont des éléments que tu ne remarque pas forcément à l’écoute lorsqu’il y a des guitares.
Cela donne une ambiance différente mais toujours pour souligner le texte qui faisait partie des textes forts de cet opus.
La vidéo sortie en 2019 a été censuré par You Tube comment l’expliques tu ?
Cyril. On n’a pas été censuré par You Tube, ils nous ont envoyé un message en nous informant qu’ils ne passeraient pas la vidéo.
On peut diffuser la vidéo sur notre Channel, il faut la chercher pour la regarder car ils ont estimé qu’elle était choquante.
Qu’est ce qui selon toi à motivé cette décision ?
Cyril. être dans le texte ou les images, selon eux c’est choquant pour le public de You Tube.
C’est dommage pour nous parce que on ne peut pas mettre en avant la vidéo, on va la mettre nulle part sur leur algorithme.
Elle reste sur la chaine You Tube mais juste pour les gens qui vont la voir en direct.
Ça nous a surpris parce qu’on ne s’imaginait pas que les images pourraient être choquante.
C’est peut-être celle du refrain parce que tu vois un mec avec un masque.
Mais je ne vois pas en quoi c’est choquant.
Est-ce que c’est le texte parce qu’il décrit quelque chose de direct que You tube n’a pas envie de mettre en avant, je ne sais pas.
Ils ne nous ont pas donné de détail, ils ont un droit de regards absolu sur le contenu qui est publié sur leurs plateformes.
On n’en sait pas plus que cela.
Du coup ça a été un peu dommage parce que ça a freiné la promotion de la vidéo.
On l’a partagé sur d’autres plateformes, Facebook et autres.
Cela nous a fait aussi réfléchir, si même une photo devient choquante…
Ça correspond bien à l’état d’esprit ambiant, on commence à se mettre des limites et des contraintes partout.
C’était un peu une surprise pour nous quand on a vu que la vidéo ne passait nulle part.
Quel était le thème développer à travers le texte de "Cerveau Limité"?
Cyril. Ca parle des gens, les hommes qui ont un regards machiste, sexiste envers les femmes comme les remarques qui peuvent être faite dans la rue ou d'autre lieu à la gente féminine.
C'est un sujet actuel, c'était pour parler de ces hommes qui ont une attitude qui ne devrait pas exister.
Cerveau limité traite de ces hommes qui font des remarques, qui agressent verbalement et parfois physiquement les femmes.
C'est un thème fort que l'on voulait mettre en avant via une vidéo, on a été déçu qu'elle soit bloqué. C'est aussi pour ça que j'ai voulu en remettre une couche et en faire un remix.
La voix est importante dans cette version, on est ainsi certain que le message passe bien.
Est ce que cela peut avoir un impact sur vos prochain clip ?
Cyril. Non au contraire. C'est une contrainte, ils n'en veulent pas tans pis mais cela ne va pas nous changer.
On écrit les textes qu'on a envie, on traite des sujets qui nous intéressent et on fera les vidéos qui nous plaisent.
Si un jour on refait une vidéo et que You Tube la refuse on ira voir ailleurs.
C'est certains que c'est dommage car on investit du temps dans une vidéo, c'est toujours un gros travail. You Tube est la plateforme qui permet de diffuser ces vidéos, c'est important d'avoir de la visibilité sur ces clips si ce n'est pas possible tans pis mais ca ne changera en rien notre envie d'écrire des textes, de faire des clips.
On a aussi une vidéo de d'une reprise d'AC/DC qui a été refusé par You Tube pendant le confinement. On ne sait pas pourquoi, ils nous ont juste dis qu'elle enfreignait les réglementation.
Comme d'habitude sur les reprises tu ne peux pas vendre de la pub et toucher de l'argent, on a fait des reprises avant tout pour le plaisir.
Il y a eu des dizaines de reprises d'AC/DC sur You Tube pourquoi la notre a été refusé, on ne sais pas, ils ne te le disent pas.
On l'a mis sur Facebook, on s'adapte, ca fait partie du jeu.
Maintenant quand on fait une vidéo on a un petit doute, You Tube va peut être la refusé.
Il y a d'autres plateforme, on fait autrement c'est tout.
Vous avez débuté en 1996 quels regards portes tu sur votre parcours ?
Cyril. C'est avant tout une aventure incroyable.
Lorsque tu débutes avec un groupe tu ne te dis jamais que tu es parti pour plus de 20 ans.
C'est extrêmement dur de durer.
Lorsque tu regards les combos qui durent aussi longtemps surtout si ce ne son pas des stars internationales c'est tout de même extrêmement compliqué.
On a eu nos histoires avec des changements de line up, je suis le seul qui était là au tout début.
On a pas eu d'arrêt complet, on a eu une période compliqué juste avant l'arrivée de Niala Sabel notre batteur, on était pas loin d'être à l'arrêt. Mais on a jamais arrêté.
Quand tu regardes tout ça c'est une belle aventure.
Tu démarres tu est gamin, tu fais de la musique, tu ne calcules pas.
A l'origine on était un groupe de Hardcore, ce n'est pas un milieu ou tu te poses beaucoup de questions sur le futur. Petit à petit tu apprends et tu découvres.
Lorsque je regarde notre discographie, je me souviens surtout de comment on a enregistré les albums, comment on travaillait , comment on réalisait et mixait, et aussi les concerts.
Tous les petits concerts des trucs qui te donne l'envie.
Le regards que j'ai c'est de voir cette aventure, de constater l'évolution du groupe, ce qu'on a pu acquérir, ce que l'on a appris, les échanges, les partages de scène avec certaines formations.
A chaque fois il y a des rencontres, c'est presque une aventure différente, c'est bien de passer à travers .
Quand tu écoutes les morceaux de chaque album, tu sens l'évolution.
Surtout maintenant avec autant de recul.
C'est facile de regarder en fait, les aspects beaucoup plus jeunes du premier album qui est sortie en 1998, c'est quand même assez fou de dire ça.
Quand tu prend une production comme cet Ep, on arrive toujours à aller beaucoup plus loin, être plus précis, plus puissant.
On a réussi à acquérir quand même pas mal d'expérience.
Si on fait toujours de la musique on a plus du tout la même approche c'est ca qui est intéressant et c'est ce que je retient.
Ce que l'on a pu vivre avec le groupe et tout ce qu'on a pu amené à faire connaitre c'est quelque chose de vraiment extra , avoir ca avec un seul combo c'est vraiment bien.
Est ce que c'est facile de jouer en France?
Cyril. Je dirais que ce n'est pas si facile que ça en fait et là ca va être encore plus dur.
Ca fait presque un an qu'aucun groupe n'a pu donner de concerts, tout le mode ronge son frein, on est dans les starkings blocks pour trouver des dates.
C'est encore compliqué, les têtes d'affiche arrivent à planifier, elles n'ont pas le choix.
Nous à notre niveau, les organisateurs attentent de savoir quand ca va repartir.
Prendre des engagements c'est toujours compliqués, il y a quand même un minimum de promo, il y a des choses à booker, on reste encore un peu tendu.
Notre priorité c'est de jouer. Après savoir quand on pourra le faire, ce qui se dessine c'est qu'après septembre avec les vaccins ca serait peut être envisageable.
On va continuer à faire des choses, il y a internet, on réfléchit à pas mal de choses, on ne veut pas rester inactif, on veut faire des choses parce qu'on a besoin de la musique, on ne va pas juste se regarder dans le blanc des yeux.
On veut être actif entre maintenant et le jour ou on va reprendre les concerts.
Est ce que vous avez commencé à travailler sur le prochain album?
Cyril. Non on a rien fait. En fait j'ai toujours une dizaine ou une vingtaine d'idées que j'enregistre vite fait, un riff ect mais on est loin d'avoir des morceaux.
On avait pas mal de titres qui restaient de l'album, on en avait écrit 20 et on en a gardé 13.
Comme ce sont des titres qu'on a pas conserver pour l'opus, on ne va pas les reprendre.
Peut être qu'un jour il y a une idée d'un des titres qui pourrait réapparaitre .
Mais sinon ca sera de nouvelles chansons. Pour l'Ep ils ont tous été écrit en Juillet.
Pour le prochain on écrira que des nouvelles compositions mais pour l'instant on veut préparer un live, on espère pouvoir a nouveau répéter et rechercher des dates.
En attendant de booker les premières dates on va essayer de rester actifs via des vidéos, on va peut être faire des mini concerts en streaming, on va voir ce que l'on peut faire en attendant.
Merci Cyril pour l'interview.
Cyril. Merci à toi
Décembre 2020
Pascal Beaumont / Photos : Thierry Cattier / Shooting Idols