mercredi 19 avril 2023

ASYLUM PYRE (Johann "JAE" Cadot - Ombeline "OXY" Duprat - Thomas "KAS" Calegari) // INTERVIEW // Les Nostradamus de l’Apocalypse sont de retour ! - Février 2023.

 
Depuis l’arrivée de Ombeline "OXY" Duprat en 2019 Asylum Pyre semble avoir retrouvé une stabilité et une sérénité salvatrice. Après N°IV un opus qui était une forme de renaissance et mettait en avant toutes les qualités de la nouvelle chanteuse notamment sur scène, il était temps pour le gang Parisien de revenir avec une nouvelle galette pour confirmer. C’est chose faite avec Call Me Inhuman (The Sun – The Fight – Part 5) une véritable plaidoirie pour la survie de la planète et sa sauvegarde d’une redoutable efficacité ! Sans surprise le combo continue sa saga débuté en 2009 avec Natural Instinct ? cinquième étape d’une histoire fleuve développée de main de maitre par Johann Cadot et qui n’a de cesse de se développer ! Call Me Inhuman (The Sun – The Fight – Part 5) a été mixé par Angelo Emanuele Buccolieri et masterisé par Mika Jussila au Finnvox Studio et s’avère être est une véritable réussite qui nous entraine sans concession au cœur d’un monde Post Apocalyptique effrayant prêt à vous engloutir dans des profondeurs obscurs d’une terre à l’agonie sans retour possible ! Pour faire le point sur cette nouvelle pépite et sur les pérégrinations de la formation depuis quatre ans nous avons soumis à la question Ombeline "OXY" Duprat(chant), Johann "JAE" Cadot (Chant, Guitare rythmique, claviers) et Thomas "KAS" Calegari (Batterie). Un entretien sympathique placé sous le signe de l’humour, de la dérision et de la décontraction pour découvrir la genèse d’une réussite qui nous met l’eau à la bouche ! Magnéto les amis c’est à vous !



Quel regard portez-vous sur votre concert en Special Guest d’Orden Ogan le 15 Octobre 2022 à La Machine ?

Ombeline "OXY" Duprat. Merci de nous avoir posé cette question ! Rires. On ne peut répondre que de manière positive. On l’a très bien vécu, c’était une belle surprise pour nous. Ça s’est très bien passé la difficulté est qu’on n’avait pas joué depuis un petit moment, toutes les dates prévues ont été annulés ou décalés en raison de la crise sanitaire. C’était chouette de remonter sur scène dans ces conditions-là. On connaissait certain membres qui avaient joué dans un combo pour lequel on avait ouvert. C’était rigolo de revoir ces personnes-là ¾ ans plus tard dans de telle conditions. On a pu aussi jouer de nouveaux morceaux devant le public parisien qui ont bien été reçu.

Johann Cadot. Oui on a eu un très bon accueil que ce soit du public et des organisateurs qui étaient vraiment top, on a bien été choyé. Une super date.

Thomas "KAS" Calegari. Oui même Orden Ogan était sympa, on a eu un très bon accueil. Il peut arriver que tu tombes sur des têtes d’affiches pas très sympa mais eux ils sont adorables. L’accueil de la salle était au top !

Ombeline comment as-tu vécu ton intégration depuis ton arrivée au sein de la formation ?

Ombeline "OXY" Duprat.
Ça fait six ans que j’ai rejoint le groupe, j’ai participé à l’album N°4 avec Asylum Pyre. Cela s’est très bien passé je n’ai pas de traumatisme particulier ! Rires. Pour parler je suis menacé avec un revolver ! Rires. Je suis obligé ! Rires. Ils écoutent, ils sont en train de me regarder avec une certaine expression sur moi. Rires. Ça a été progressif, ça s’est bien passé mais disons qu’avec Johan je n’ai pas eu trop le choix, j’ai été obligé de me mettre dans le bain. Pour raconter une anecdote lorsque j’ai auditionné pour Asylum Pyre, j’étais venu chez lui, il m’avait fait tester une chanson mais directement sur un titre que je ne connaissais pas qui était en cours d’écriture. Et là il me dit ce serait bien que tu simules la jouissance, tu gémis et toi tu es là en train de passer une audition avec un mec que tu ne connais pas, tu es chez lui et tu te dis mais tu es sérieux là ! C’était un peu pour l’anecdote lorsque je parle d’avoir été mise dans le bain directement.

Comment as-tu abordé ce nouvel album comparé à N°IV ?


Ombeline "OXY" Duprat.
Ça s’est fait dans la continuité on va dire. J’ai coutume de dire que pour le précédent album. Pour le N°4 on ne se connaissait pas foncièrement, chacun se cherchait un peu. En revanche sur cet opus Call Me Inhuman (The Sun – The FIght – Part 5) dans la mesure ou on a tous déjà joué ensemble pendant plusieurs années, on se connaissait ! Johan sait comment je travaille et moi de même pour lui et du coup on sait comment travailler ensemble. C’était beaucoup plus facile. Il n’y avait pas de difficulté particulière sur le précédent mais là c’était une espèce de continuité. On savait vraiment mieux ce que l’on pouvait faire et ce que l’on avait envie de faire ou pas. C’est ce qui change par rapport à N°4. Et puis il y a aussi au niveau de l’interprétation là on se connait, idem au niveau des capacités de chacun. On a aussi poussé sur certaines choses que je n’avais pas forcément en tête et inversement j’ai proposé à Johan des choses dont il n’était pas forcément coutumier. Voilà ça s’est plutôt fait de cette façon-là. Après on a aussi un peu travaillé à distance pendant quelques mois. La période Covid on a tous un peu oublié mais on en subit encore les conséquences.

A quel niveau t’es-tu investis sur l’écriture des textes ?


Ombeline "OXY" Duprat.
Pour les textes c’est Johann qui s’en occupe moi j’écris mais pas forcément des textes pour des chansons.

Johann Cadot. Jusqu’ici j’ai écrit tous les textes après comme pour la musique c’est ouvert à toutes les personnes qui veulent participer ! Mais en fait il y a une continuité textuelle, il y a une thématique qui est là depuis les débuts qui traite des aspects écologique et de la défense de la terre. On l’a encore plus appuyé sur N°4 et accentué sur le nouvel opus. Les textes perdurent dans cette thématique très Post Apocalyptique et se situe dans l’espace-temps 2050, on a des personnages qui sont incarné par les différents membres du combo. On développe ce thème très proche de l’esprit et de l’environnement avec beaucoup de parallèles et de métaphores d’ailleurs entre l’esprit, les hommes et la terre.
La crise sanitaire de 2020 à du te conforter dans la défense de cette thématique, l’être humain est très vulnérable finalement !

Johann Cadot. Pour l’anecdote on avait pour le N°4 sur la cover un personnage avec un masque et c’est sorti un an avant le covid. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’on est des visionnaires parce que ce n’est pas du tout le cas mais on sait qu’il y a un certain nombre de choses qui existent quand on s’intéresse à ces sujets là et je dirais qu’il y a des faits qui apparaissent aux yeux du grand public et finalement ca ne fait que appuyer et confirmer certains textes et peut être aussi appuyer l’envie de continuer à écrire des textes sur ces sujets là même si écrire ponctuellement des chansons c’est une goutte d’eau mais c’est un peu notre témoignage.

Vous êtes un peu les Nostradamus des années 2000 ! Rires. ?

Ombeline "OXY" Duprat. Rires ! Oui comme Paco Rabanne ! Tu as sur la pochette de notre album une dame qui mange un cœur, je te laisse sur cette réflexion ! Rires.

Justement cet Art Work ne semble pas anodin bien au contraire vous avez du beaucoup y réfléchir !

Johann Cadot. Probablement trop. Rires. Il faudrait en parler aux concepteurs de la pochette (Ndr : L’Artwork a été réalisé par Mickey Mythrid) d’après une photo de Béranger Bazin / Lykh’Arts). On essaie de faire en sorte qu’il y ait des détails, des choses qui soient en pleine cohérence a la fois avec les textes et la musique ce qui n’est pas évident parce que jusqu’ici on n’a toujours pas réussi à définir le nom du style que l’on pratique. Après on demande des avis un peu à tout le monde, on a la chance d’avoir des sensibilités différentes. Thomas est aussi dessinateur et peut donner un avis intéressant, il est batteur dessinateur. Peut-être qu’un jour on utilisera ses illustrations pour Asylum Pyre.

Ombeline "OXY" Duprat. Concernant la pochette il y a un élément récurant sur tous les opus. Johann tout à l’heure parlait d’une continuité, d’un concept qui a débuté il y a une dizaine d’années. Il y a toujours une figure féminine, des éléments végétaux, l’ombre et des clins d’œil aux textes. Il y a toujours des lectures différentes, tu peux lire un texte, une pochette d’une première manière et après tu creuses d’avantage et tu peux percevoir des détails, il y a toujours cette double lecture là.

Comment avez-vous abordé le studio cette fois ci au vu des circonstances exceptionnelles que l’on a connu ?

Thomas "KAS" Calegari.
Pour le poste de batteur en l’occurrence, il se trouve que c’est la première fois sur le N°4 que j’ai travaillé de cette façon là avec mes parties de batterie au même titre que la musique car Johann est preneur d’idées. Quand on a enregistré les batteries j’ai travaillé chez Angelo en Italie (Ndr : Angelo Emanuele Buccolieri, assisted by Ercole) je n’étais pas tout seul à créer ce qui allait être joué, j’avais des idées, Johann aussi de même qu’Angelo. On a reproduit aussi ce truc là sans aller en Italie quand on a travaillé avec Fabien "HED" Mira qui est notre bassiste mais qui est aussi ingénieur du son. On s’est enfermé en studio dans les Yvelines et on a reproduit la même méthode de travail que pour le IV en connexion avec Angelo qui était à l’autre bout de l’Europe et qui avait des requêtes techniques, il fallait qu’on respecte certains paramètres. On a respecté ce que Angelo voulait, on a fait nos prises et on lui a tout envoyé. Il a mixé chez lui, le son c’est lui qui l’a créé, il s’est servi de ce qu’utilise les gratteux sur scène. Mais la méthode de travail collaborative c’est nous, j’ai fait beaucoup d’albums mais de cette manière-là je n’en ai quasiment jamais fait, c’est très agréable et j’essaye maintenant de reproduire ça dans tous les projets auquel je participe.

Oxy vocalement tu sembles nettement plus épanoui sur ce nouvel opus ! ?

Ombeline "OXY" Duprat. C’est concomitant à ce que je te disais précédemment c’est-à-dire que sur le N°4 je n’étais peut-être pas forcément bien, il y a quelquefois ou c’était difficile de rester concentrer avec l’espèce de pingouin à côté. Rires. Du coup je n’étais peut-être pas très très à l’aise. De toute façon dans la musique tu as besoin de connaitre les gens. Et après il y avait peut-être les lignes de chants même si elles avaient été réadaptées, elles étaient au début prévu pour l’ancienne chanteuse. Là on est sur un album ou j’étais là du début à la fin. Je pouvais dire là je ne me sens pas forcément à l’aise, ce n’est pas forcément ce type de voix là que j’imagine. Il y a eu d’autres propositions vocales alors que sur le N°4 la plupart des choses avait déjà été faites même si on avait travaillé ensemble par rapport à des demandes de liberté ou autre. Il y avait des parties déjà écrites.

Johann Cadot. Au moment de l’écriture j’avais la voix de Ombeline dans la tête, ce n’est pas toujours agréable ! Rires. En revanche c’est vrai que sur le N°4 ce n’était pas le cas quoique si pour une partie.

L’album s’appelle Call Me Inhuman (The Sun – The Fight – Part 5 quelle est l’idée derrière ce titre ?

Johann Cadot. C’est en lien avec l’histoire qui est développé depuis le premier album, c’est le bucher de la vie. Peu à peu on a commencé à dire l’avive c’est la terre sur le bucher, le soleil The sun, le feu. The fight c’est ce que l’on essaye de faire à notre petit niveau pour la terre, c’est ce que raconte l’histoire depuis le début. Call me Inhuman s’est expliqué dans le dernier morceaux de l’opus. On dit souvent cette expression soit un peu humain, il faut être humain ce genre de choses. C’est une expression qui souvent me hante l’esprit. Avec certaines choses que l’on voit sur terre si c’est ça être humain alors dite que je suis inhumain.

Est-ce que tu prévois une fin à cette histoire ?

Johann Cadot. La fin se sera la fin du groupe. Rires. Il y aura des projets parallèles qui raconteront d’autres histoires avec d’autres personnage ça c’est probable. Mais sur la fin écoute peut être que les gens l’écriront sur ma tombe.

Est-ce que vous vous êtes fixé des chalenges personnelles en rentrant en studio, en travaillant sur les morceaux, sur les arrangements ?

Johann Cadot.
Alors là je vais te répondre par rapport à l’écriture des morceaux le défi à chaque fois est la recherche du refrain accrocheur, essayer d’avoir des choses pas trop répétitives. Je me suis fait la réflexion, il n’y a pas une chanson qui a deux couplets identiques ou quasiment pas. Il y a des petites variations comme ça qui donne de la richesse sans que ça devienne trop complexe non plus. Donc le challenge à chaque fois dans l’écriture c’est de rester aussi varié. Il y a aussi les ambiances, on essaye de faire à chaque fois des titres qui ont une couleur différentes les uns des autres avec des structures pas trop évidentes et répétitives. En revanche les refrains accrocheurs rappellent l’auditeur dans le morceau.

Thomas "KAS" Calegari. Pour moi c’était de ne pas desservir la musique écrite et de ne pas penser batterie mais musique. C’est vraiment le truc le plus important. Il n’y a pas d’histoire d’égo surtout qu’en plus avec Johan on se connait depuis un moment au même titre qu’avec des gens avec qui je travaille. Il voit comment je joue, il sait ce que je peux faire et surtout ce que je ne peux pas faire ! Rires. En même temps ça n’empêche pas les défis. Il y a des choses que je ne savais pas faire sur les morceaux et que je sais faire désormais. Les challenges ils sont aussi après.

Johann Cadot. Ombeline elle sait tout faire donc elle n’a pas besoin de se fixer des défis. Rires !
Ombeline "OXY" Duprat. Non c’est la même remarque que Thomas, c’est vraiment servir la musique et se servir de la voix comme d’un instrument. Apporter des variations lorsque c’est pertinent pas juste faire de la démonstration mais servir le propos. Essayer de trouver la justesse de l’interprétation, donner de l’émotion aux gens. Tout ça au service de chansons.

Justement y a-t-il un titre ou tu as été submergé par l’émotion ?

Ombeline "OXY" Duprat. C’est compliqué à te dire parce que sur quasiment tous les titres il y a quelque chose. Pour « Underneath Heartskin », on tourne le clip samedi, c’est une chanson qui parle de la violence faites aux femmes sans trop m’appesantir sur le sujet j’avais des choses à exprimer sur le sujet. Celle-ci en tant qu’humain ou individu. Après j’aime beaucoup « Happy Deathday » sur la façon d’interpréter parce qu’il y a un peu une composante Jazz, de groove aussi que j’aime bien.

Comment avez-vous vécu le tournage de « Virtual Guns » votre premier single extrait de l’opus ?

Ombeline "OXY" Duprat. J’ai des souvenirs douloureux. Rires ! Lorsque je regarde le clip j’ai mal aux pieds. Rires ! Le tournage à durer assez longtemps, on avait tourné deux clips sur deux jours. Histoire de pouvoir avoir aussi du rendement. Et puis tous les membres de la formation ne sont pas toujours à Paris donc on est obligé de regrouper chaque évènement. Ce qui donne lieu à des journées assez intense en général ! Après ce n’est pas forcément l’exercice dans lequel je suis la plus à l’aise. Mais le coté représentation il faut le faire, ce n’est pas désagréable non plus mais ce n’est pas ma partie préféré en tout cas.

Justement comment vis-tu le fait d’être mis en avant sur scène, dans les clips, sur les photos ?

Ombeline "OXY" Duprat. Je ne suis pas très discrète dans la vie en général ! Je ne suis pas la fille la plus discrète de la terre. Rires. C’est une question à double tranchant parce qu’il y a un côté représentativité. Mais pourquoi est-ce que ce serait forcément la fille du combo ou il y a une nan qui devrait être mis en avant entre guillemet alors qu’il y a des garçons absolument sublimes ! Rires. Non ça ne me dérange pas parce que ça fait partie aussi du boulot malgré tout mais ça pose aussi une vraie question ! Ça pourrait être n’importe qui dans la formation. Après il y a aussi une question marketing pourtant je suis loin d’été un top model, d’avoir la plastique parfaite comme on le voit souvent dans le Metal aujourd’hui. Je le fais parce qu’il faut le faire et que ça fonctionne. Il y a des choses que je ne trouve pas désagréable comme communiquer sur l’album, se montrer mais disons qu’en terme de représentativité ce que je vais préférer c’est d’être sur scène et pouvoir échanger avec le public, de pouvoir leur donner un petit peu ce que j’ai à donner. Je trouve que c’est le mieux, c’est ce pourquoi on fait de la musique aussi.

Vous réfléchissez beaucoup lors du choix des singles ?

Johann Cadot. De toute façon sur les décisions on réfléchit toujours beaucoup. On a eu beaucoup de discussions, on a essayé de faire ressortir les singles potentiels. On a demandé aux gens qui travaillaient avec nous mais personne n’avait le même single en tête. On a fait le choix de ne pas faire de choix. Rires On va sortir 6 ou 7 singles et essayer de faire des vidéos pour chaque afin de les mettre en avant.

Quel est le titre dont vous êtes le plus fier ?


Thomas "KAS" Calegari. Lorsque j’écoute l’album j’écoute un ensemble, je n’arrive pas à isoler un titre en particulier. C’était un peu la même chose pour le N°IV. C’est comme un concept album. C’est un long morceau de 40 minutes.

Johann Cadot. Tout à fait. Après on est heureux d’avoir eu certains Guest comme Gwen à la cornemuse sur deux morceaux, c’est super sympa. On a eu d’autres potes qui sont venu nous aider sur des growl. C’est ça qui nous rend fier, c’est de pouvoir fédérer les gens et ça se voit aussi dans les clips.

Comment vous est venu cette idée d’intégrer de la cornemuse sur certains titres ?


Johann Cadot. C’est venu parce que dans tout le concept, l’idée c’est le fameux Fight, c’est l’union des peuples du monde entier. Dans « Virtual Guns » il y a un moment donné un petit passage ou on essaye d’avoir plusieurs instruments qui sonnent un peu différemment même sur l’intro avec des chants un peu bulgares ou africain selon comment on les perçoit qui montre un peu l’union de gens du monde entier. Du coup la cornemuse c’était un moyen d’avoir une sonorité qui évoque une autre région du monde. On a eu cette chance de rencontrer Gwen et c’est comme ça que c’est venu.

Pour conclure qu’avez-vous envie de rajouter qui vous parait important ?

Johann Cadot. Je vais peut-être radoter mais c’est vraiment le coté fédérateur et d’union. Le fait de chanter tous ensemble a la fois en y réfléchissant et en prenant du bon temps.

Ombeline "OXY" Duprat. C’est vraiment cet esprit-là. Surtout que sur « Virtual Guns » on a quand même beaucoup de figurants qui sont aussi des amis, des personnes qu’on a aussi fait monter sur scène lors du concert du 3 décembre ou finalement on s’est retrouvé avec une scène qui pliait un peu sous notre poids. C’est quelque chose qui est important pour Asylum Pyre. Effectivement de fédérer, c’est ce qui est dit un petit peu dans les paroles de façon guerrière. Mais dans la réalité il y a un coté un peu d’équipe ou on doit tous faire corps pour résoudre les problèmes.



1 Février 2023
Pascal Beaumont / Photos DR

Pascal Beaumont et Laurent Machabanski (Traduction / Retranscription)