Si Empyre est relativement inconnu dans nos contrée le gang Britannique a le vent en poupe au sein de la perfide Albion. Pratiquant un Rock Atmosphérique intense qu’on pourrait décrire comme un croisement entre Pink Floyd, Soundgarden Muse et Dire Straits nos British ont déjà à leur actif deux méfaits très réussi Self Aware paru en 2019 et The Other Side une galette entièrement acoustique qui revisite les morceaux de leur premier opus. La formation a été très vite remarqué et s’est offert le luxe d’ouvrir pour des pointures comme les Eagles, Shinedown ou encore Alter Bridge. Trois ans après Self Aware les voilà de retour avec Relentless enregistré au Parlour Recording Studio par Neil Haynes et mixé par une pointure Chris Clancy (Machine Head, Those Damn Crows, Massive Wagons) Relentless s’avère être une belle réussite qui permet de découvrir à quel point ce jeune combo est doué, bourré de talent et promis à un avenir radieux ! Inutile de vous dire que Shooting Idols s’est empressé d’en savoir un peu plus sur cette formation qui fait le buzz en Angleterre et a soumis à la question le sympathique chanteur/guitariste, compositeur Henrik Steenholdt prêt à nous présenter sa progéniture. De nouvelles aventures en perspectives ! Un entretien découverte. Magnéto Henrik c’est à toi !
Vous revenez d’une tournée en ouverture de Gun quels souvenirs en gardes tu ?
Henrik Steenholdt. On a juste fait quelques dates avec Gun en décembre. C’était bien parce que ce groupe est un groupe des années 1990, de mémoire je crois même que c’est plutôt l’année 1993 avec un album qui s’intitulait « Swagger ». Ils ont fait une reprise de « Word up ! ». Ce titre est devenu un énorme tube en Angleterre. C’était bizarre de jouer avec des gars avec qui j’ai commencé à jouer de la guitare à l’école. A l’époque j’apprenais à jouer de la guitare. C’était chouette de jouer avec ces gars et surtout avec l’arrivée spéciale à Glasgow de tous ces groupes irlandais qui étaient là, ce qui nous rendait aussi très fiers.
Ton rêve est devenu réalité. Jouer avec tous ces groupes irlandais que tu admirais en étant gamin !
Henrik Steenholdt. Oui c’est vrai leur musique est assez différente de la nôtre. Nous n’étions pas sur le même son ou s’il fallait jouer et battre plus fort la rythmique. Nous étions enthousiasmés et on a pu vraiment le dire. Après quelques chansons et après ce premier gig, le public était derrière nous pour nous encourager. Non seulement content de jouer avec nos idoles mais aussi grâce au public.
Vous avez donné le 15 février 2023 un concert au Craufurd Arms à Milton Keynes en Angleterre. Avez-vous eu l’opportunité de présenter de nouveaux morceaux au public ?
Henrik Steenholdt. Nous avons joué quelques titres ce soir-là. Ça nous a donné l’occasion de s’entrainer sur de nouvelles chansons que nous n’avions pas beaucoup joué car nous avions un gros concert qui arrivait en mars. C’est notre premier gig de l’année en tête d’affiche. Celui du 15 février est un échauffement avec nos amis à nous, des groupes écossais encore. Milton Keynes est à quinze minutes de route de chez nous. C’était juste pour revenir swinguer encore une fois. Tu as un peu de pratique et tu t’y habitues, quand tu n’as pas fait grand-chose et que tu joues en live pour deux mois.
Quelle a été la réaction du public en découvrant ces nouveaux titres ?
Henrik Steenholdt. Vraiment bonne. Nous étions étonnés d’avoir vendu plus de T-shirt qu’en février. C’est sympa de voir les gens se retrouver et d’apporter leur soutien au groupe de cette manière. Nous avons fait de la promo mais pas de manière intensive. C’était super et je crois que les gens se sont intéressés au contenu de l’opus. Ils voulaient connaitre le nouveau single alors on a joué « Relentless » et « Hit and Run ». Nous pensions qu’ils les reconnaitraient. Quand nous avons annoncé que c’étaient les deux nouveaux singles, il y a eu un peu ce partage de la foule avec nous.
Qu’est-ce qu’un bon show selon toi ?
Henrik Steenholdt. Le truc principal qu’on essaie de faire est de créer une atmosphère, une émotion intense dans la foule. Ça peut être la mélancolie, l’émotion je crois que nous créons une vibration étrange parce que quelque fois les gens sautent lors de nos concerts. Ça peut être aussi sarcastique et récemment c’est ce qui est arrivé pendant que l’on était su scène lors de notre dernier titre, le public à fait bouh ! Et nous avons encouragé ce bouh ! En réponse. Je ne sais pas si le public français est familier à ce genre de réaction. Les idées anglaises sont des pantomimes. Pantomime par exemple si tu es le mauvais au moment où tu montes sur scène ou au théâtre tu te fais huer car tout le monde sait que tu es le méchant gars. Mais c’est fait de manière théâtrale et chic. Nous aimons jouer avec le public, c’est amusant et c’est une approche différente. Nous avons des règles pour les blagues, pas de chant, pas d’applaudissement ! Rires Nous voulons juste passer du bon temps parce que nous avons assez de moments sombres. Tout le monde sait que nous aimons ce jeu théâtral et chic pour retourner à l’original. Nous voulons intensifier l’émotion dégagé. Dans un moment comme celui-là rien ne vaut que de voir toute l’émotion qui se dégages à travers les visages de la foule.
Vous avez donné beaucoup de show Angleterre. As-tu eu l’opportunité de jouer dans d’autres pays ?
Henrik Steenholdt. Nous aimerions avoir l’opportunité de jouer dans d’autres pays. Nous avons joué dans des grands stades mais nous ne sommes jamais allés en France ou en Allemagne ou en Europe. Ce serait cool de faire ça. Je ne dis pas que j’ai un plan prévu pour le faire dans un futur proche. Pour le moment on voit que la situation en Angleterre est difficile pour tous les groupes. J’aimerais penser que cet inévitable que nous irons en France et que nous nous rendrons aussi en Europe. Tout le monde serait déçu si on ne le fait pas.
Votre nouvel album s’appelle Relentless (Ndr : sans relâche). Est-ce que c’est la philosophie du groupe ?
Henrik Steenholdt. D’une certaine manière oui, c’est la manière dont on se reflète, ce que l’on a été depuis ces dernières années à travers la pandémie et le confinement. Nous avons eu la chance d’enregistrer un album acoustique avant le confinement. Nous avons sorti sept chansons acoustiques et quinze vidéos et puis donné des concerts à la fin du confinement et puis on a sorti Relentless. Durant la pandémie nous allions au studio pour faire le plus de choses possibles. Nous pensons que nous n’avons pas arrêter de travailler, peu importait la situation dans le monde et beaucoup de groupes ont eu du mal à continuer. Nous sommes contents d’être encore là pour se battre encore, trouver de nouveaux contrats d’enregistrement, un nouvel opus. C’est vraiment une ascension.
Votre premier opus Self Aware est sorti en 2019. Comment s’est déroulé le processus de composition cette fois ci ?
Henrik Steenholdt. Self Aware était écrit avec moi et Did Coles notre guitariste solo et typiquement tout était écrit par moi à la guitare acoustique et Did avec une guitare électrique très Heavy et Hard Rock. C’est comme cela qu’est né l’opus. Relentless a été écrit pendant la pandémie et c’était la dernière étape de collaboration en s’asseyant ensemble dans la même pièce. J’ai découvert d’autres samples en utilisant l’ordinateur pour enregistrer encore et encore des chansons. Ces chansons ont commencé au clavier et à la guitare. « Waking Light » et « Hit and Run » où on a commencé à utiliser des synthé en arrière plans, des tampons des trucs comme ça. D’autres chansons comme « Cry Wolf » et « Your Whole Life Slow » ont des parties complètes d’orchestres. On n’a pas essayé d’écrire quelque chose de particulier ou de différent mais Relentless comprend des nouveautés, le nouveau son d’Empyre, de l’orchestration, il est aussi plus accessible et plus commercial comme « Waking Light » et « Hit and Run » plus pop comme le coté familier de titres hard rock que représente « Relentless » lui-même.
Le fait d’avoir enregistrer un album acoustique The Other Side en 2021 a-t-il eu une influence sur ces nouveaux morceaux ?
Henrik Steenholdt. Je ne dirai pas forcément ça. Je crois que la raison principale est l’influence qu’a eu Self Aware car l’autre version acoustique est de l’acoustique retravaillé, des titres de Self Aware. La plupart sont joués à la guitare mais aussi au piano. Comme je l’ai dit ces titres acoustiques étaient écrit par moi. On voulait que cet album ait ce côté MTV unplugged. Au niveau de l’interprétation de ces titres, je ne crois pas que nous ferions de même pour « Relentless ». Les chansons que l’on a joué en acoustique, c’était plus de l’orchestration et des samples. Plus sauvage, plus large, plus frontalier à jouer et exposer notre façon de faire de la musique c’est ce qui a vraiment influencé Relentless.
Vous avez enregistré au Parlour Recording Studio, à Kettering en Angleterre avec Neil Haynes !
Henrik Steenholdt. Neil Haynes a été l’ingénieur du son sur nos trois albums. Self Aware acoustique était primairement enregistré dans le même studio « Self Aware » et « Relentless » ont aussi été fait dans ce studio. On a presque enregistré tout là-bas, on a travaillé dans la pièce où je suis actuellement. Neil sait qu’on se sent bien dans ce studio mais cette fois on ne trouvait pas le son qu’on voulait c’était compliqué. On l’a donné à Chris Clancy (Machine Head, Those Damn Crows, Massive Wagons) pour le mixage afin d’apporter plus de vie.
Quels ont été les défis auxquels tu as été confronté lors de l’enregistrement de Relentless ?
Henrik Steenholdt. Il y en a quelques-uns. Le premier a été le test du public. Beaucoup de morceaux sont proposées au public avant l’enregistrement. La majorité des titres ont été créés avec le groupe. Nous avons eu la chance de faire quelques répétitions à distance et les rendre aussi bonnes que possible puis aller directement au studio d’enregistrement et les enregistrer. Je me rappelle une chanson que nous avons joué avant d’entrer en studio et pour nous c’était un challenge de ne pas savoir quel titre nous allions faire. Nous étions contents en termes de démo, mais jouer ces morceaux en live est quelque chose de complètement différent. En fait s’investir et écrire sur ses parties pendant le confinement nous a fait travailler sur ordinateurs en partageant des fichiers, les charger et jouer les parties des autres en démo. La collaboration au départ ne partait de rien. Il y a eu un nombre de défis ça a pris du temps d’enregistrer l’opus avec des allées et retour en studio et tout ça nous a pris neuf mois. Neuf mois à petites doses. Lorsqu’un bloc de trois titres était prêt on enregistrait en studio. Puis on prenait du repos, on préparait le prochain bloc de titres, puis c’était repos et ainsi de suite ensuite il a fallu mixer le tout et remixer encore.
Tu es un perfectionniste ?
Henrik Steenholdt. Rires. Il a fallu plus d’un an en studio pour arriver au mixage final. Nous étions contents. Ce fut assez long mais on ne peut rien y faire.
Avez-vous composé de nombreux morceaux puis fait une sélection ensuite ?
Henrik Steenholdt. Il y a dix morceaux sur cet opus. On a essayé de voir si on pouvait ajouter des titres supplémentaires au niveau de l’édition limitée. Il y a des démos aussi. Il y a une version instrumentale. Il y a quelques variations et des choses qu’on ne peut pas sortir mais il n’y aura pas d’autres titres que nous ne voulions pas mettre sur l’album qui sont sorti.
Est-ce que c’est facile de choisir les singles à faire découvrir au public en avant-première ?
Henrik Steenholdt. C’est toujours difficile et spécialement pour nous, car tu apprécies l’opus en entier avec tout ce travail dur, ces morceaux métal, ces ballades et c’est très difficile de les catégoriser par genre, c’est un peu plus spécifique que juste du rock. Nous ne savons pas si les fans vont apprécier ou atteindre une nouvelle audience qui va aimer. Nous avons discuté pour sortir « Relentless », « Waking Light », « Parasites », « Cry Wolf », « Hit And Run », « Forget Me ». Il y avait aussi une réflexion pour « Silence Screaming ». Ce sont les sept premières chansons de l’album. Nous nous sommes battus car nous les aimions toutes. Je crois que c’est un disque fort. Cela te prend beaucoup la tête mais parfois tu dois te brancher et en prendre quelques-unes. Nous avons essayé d’aller à l’essentiel avec « Relentless » qui est une chanson hard rock. Les gens s’attendaient à cela. Après nous avons essayé quelque chose de plus hasardeux comme « Parasites » qui est assez sombre et angélique pour débuter et qui atterri sur quelque chose de plus hard et metal. Ensuite nous avons présenté « Hit And Run » et nous présenterons au public « Waking Light » qui est un peu plus commercial, c’est le côté lumineux d’Empyre.
A propos du titre « Parasites », quel thème abordez-vous ?
Henrik Steenholdt. C’est une chanson à propos des relations quand elles deviennent mauvaises et erronées et toute la destruction autour. Les changements d’émotion entre deux personnes ou quelques personnes en train de réaliser les uns et les autres les vrais caractères de chacun. C’est un texte sur les rapports tout à fait inamicaux et agressifs, sur les relations qui tournent mal (rires).
Qu’est-ce qui t’inspire au niveau des textes ?
Henrik Steenholdt. Nous écrivons sur tout. Parfois c’est personnel, ou parfois c’est de l’observation. Si je tombe en manque d’inspiration je décompose les chansons. « Relentless » Y fait allusion. C’est le groupe du début qui se déchire, qui parle de confiance en soi en soi et de se piloter soi-même. Cela englobe ce que l’on ressent. « Waking Light » est quelque part l’extension du combo, ça sonne comme un titre révolutionnaire comme une égérie. Cependant c’est le combat d’une formation pour pouvoir continuer et de gagner un public. « Parasites » comme on l’a dit est une relation qui devient mauvaise au même titre que « Cry Wolf », « Hit and Run » est un titre sur moi qui retourne vivre au Danemark des années plus tard et qui réalise que l’image que j’avais dans la tête et les endroits qui étaient spéciaux pour moi ont changé ou disparu. Cela me rend mélancolique et heureux de revenir. La mémoire positive mais ce n’est plus le même endroit que je retrouve. Nous n’avons pas de sujets particuliers. Quoique nous ressentons le temps est approprié et aussi peu importe la musique qui nous inspire les morceaux arrivent de cette manière.
Est-ce qu’il y a un titre qui te touche plus particulièrement ?
Henrik Steenholdt. « Hit And Run » serai l’exemple parfait. Il n’y a rien de plus. Ce morceau a été inspirée par un autre artiste Américain. Il n’y a rien à la télé, ni à la radio, il ne se passe rien. Ça signifie beaucoup pour moi. J’aime les paroles et quand j’écrivais cela faisait écho à il n’y a plus rien ici c’est vide. Je me suis photographié en plein milieu de la ville. Ce titre j’essaie de le chanter avec le plus d’émotion possible car les paroles signifient beaucoup de choses pour moi.
Passez de l’électrique à l’acoustique a dû être un travail ardue je suppose !
Henrik Steenholdt. C’était beaucoup de travail effectivement et pas seulement du point de vue des perspectives de guitares. Did notre guitariste solo a retravaillé « Only Way Out » et « My Bad » au piano. Nous avons retravaillé les parties de guitare sur ce qu’a fait Did au piano et il y a avait des morceaux comme « Drive » et « Just a Ride » dont les parties ont beaucoup changé et évolué. Ce sont toujours les mêmes titres mais dans l’Ep « Drive » est en version électrique. Je ne pense même pas qu’il y est une partie électrique dans la version acoustique. C’était sympa à faire. Nous nous amusons toujours en regardant les MTV unplugged comme ceux avec Pearl Jam, Nirvana, Stone Temple Pilots. Parfois on retravaillait le titre, parfois on le jouait comme la version électrique. Nous voulions faire notre version de MTV unplugged et se tourner vers ce que qui avait déjà été fait avant. Je crois que l’on a toujours voulu jouer des titres acoustiques et que l’on continuera encore si on sent que c’est approprié de jouer acoustique ou instrumental ou en version orchestrale. Nous aimons revenir au matériel ancien pour revenir aux fondamentaux et essayer quelque chose de nouveaux avec ça.
Vous avez ouvert à Birmingham pour Eagles, Shinedown, Alter Bridge. Comment avez-vous vécu ce moment ?
Henrik Steenholdt. Ils ont été super, une bonne chose à faire. Nous n’étions pas sur la grande scène car à cette période nous n’avions pas signé et pas de logo en tant que groupe. Nous faisions la première partie cette soirée là et c’était super de jouer avant des légendes comme les Eagles. Nous avons donné un show show acoustique, nous avons joué « Hotel California » avant que les Eagles ne la jouent. Rires. Nous avons pris des risques mais nous sommes allés au contact de la foule. Ça peut sembler comme être un faux pas (en français dans le texte) comme on le dit en France. Pour Alter bridge c’était la même chose. C’était super de pouvoir donner cela à nos fans, ils ont aimé le show , ils portaient les T-shirt d’Empyre après ceux d’Alter Bridge.
Comment décrirais-votre évolution musicale depuis vos débuts ?
Henrik Steenholdt. C’est une question difficile à laquelle répondre. Je crois que nous sommes devenus plus complexes. Nous investiguons différentes zones de rock et j’attends seulement un genre de potion rock (Ndr : en français) qui se propagera vers d’autres zones auxquels s » ajoute des éléments progressifs ou des morceaux purement acoustique. Un mixe de tout ça. Je ne suis pas sûr de ce que c’est. Nous avons aimé ajouter des samples, des parties orchestrales avec des guitares. Tu trouveras dans le futur de plus en plus de variétés musicales dans nos opus car nous aimons le Hard Rock, le Metal et le soft Pop Rock aussi.
Tu as fait une reprise de David Guetta « Titanium ». Comment est née cette idée ?
Henrik Steenholdt. C’est venu il y a quelques années. Did et moi étions dans un combo de reprise et on jouait habituellement du Guns & Roses, Muse et tous ces formations grunge qu’on écoutait à l’époque mais occasionnellement on aimait aussi faire des reprises de David Guetta, Mickael Jackson, Justin Timberlake, Britney Spears. Nous avons pensé à en faire une version plus rock, plus chargé. Lorsque que tu entends une chanson que tu connais, tu réalises qu’elle passe à la radio et tu veux la faire dans un style totalement différent. Il se trouve que cela marche et nous aimons parfois reprendre des titres qui sont fait par des artistes femmes et dans le cas présent c’est Sia qui chante et pouvoir la comparer à la voix de bariton que j’ai. Prendre le morceau, le retravailler et avoir une nouvelle approche. Nous avons fait la même chose avec « My Immortal » d’Evanescence. C’est juste une approche qu’on aime donner. « Titanium » est un titre que l’on offre aux gens en pré commande de l’album avec notre partenaire officiel en Angleterre, mais quand il s’agit de la France cela pose plus de problèmes à cause des droits de douane (rires).
Si tu rencontres quelqu’un qui ne connait pas le groupe, que lui dirais tu ?
Henrik Steenholdt. Je prendrai l’exemple d’un gars rencontré il y a quelques années à un concert. Nous avons joué et parlé aux gens à l’extérieur et quelqu’un a dit que nous sommes un enfant issue de l’amour entre Soundgarden et Pink Floyd. Cela décrit bien notre musique. Si tu aimes ce son en théorie tu aimeras le son d’Empyre.
28 Février 2023
Pascal Beaumont / Photos DR
Pascal Beaumont et Laurent Machabanski (Traduction / Retranscription)