Pour finir l’année 2021, venez découvrir cet excellent spectacle musical ambiance cabaret transformiste, où se mêlent les ressemblances de stars, l'humour, les strass et les paillettes.
A l'affiche :
* Léona Winter en meneuse de revue, ex demi-finaliste de The Voice et actuellement en lice sur Paramount+ où elle représente la France dans l'émission internationale Queen Of The Universe co produite par RuPaul
* Icee Drag On actuelle Golden Buzzer de l'émission La France à un Incroyable Talent sur M6
* Golda Shower au casting du film Les Folies Fermières aux côtés d'Alban Ivanov, Sabrina Ouazzani et Michèle Bernier début 2022
* Gyzel Schatzi la sublime artiste Franco Canadienne qui enflamme les soirées parisiennes depuis des années, Jenny FTBN et ses ressemblances époustouflantes ainsi que nos trois danseurs professionnels Mike, Bruno et Ancelot.
Dès votre arrivée, vous serez accueilli par notre maîtresse de cérémonie : La divine Carolina qui vous accompagnera en chanson live tout au long de la soirée, et avec laquelle nous avons eu la chance de pouvoir échanger : voici l'interview de Carolina, une sulfureuse personnalité qui ne manque pas de charme.
Peux-tu nous raconter en quelques mot ton parcours, Madrid, New York, Milan puis Paris ?
Carolina: Mon dieu mais tu as combien de temps ? Tu as toute la nuit ? Alors écoute, Madrid, c’est simple. J’ai quitté Madrid quand j’étais une jeune femme. Une jeune femme pleine d’espoir, pleine d’envie et pleine de désirs. J’avais été élevée chez les pères jésuites. D’ailleurs, j’en parle dans certaines de mes chansons. Et donc avant qu’ils ne m’initient à d’autres choses, je suis partie. Je suis partie aux Etats-Unis, parce qu’ils parlaient beaucoup espagnol, moi je parlais anglais très facilement, et donc voilà je suis partie aux Etats-Unis. Alors j’ai beaucoup chanté, et là-bas j’ai beaucoup fais des revues. Et là-bas, j’ai rencontré un Italien, Eros, pour pas le nommer. C’est comme ça que je suis revenue en Europe. Et donc, après Eros je suis revenue à Paris. Je dis « revenue » car, quand j’étais petite, j’étais là déjà. Et donc voilà. Mais Je n’arrête pas car je repars à Madrid, je vais être bientôt à Boston pour un gala exceptionnel sur le droit des femmes, le doit des femmes blondes avec une frange rouge. Et donc voilà, je suis une globe trotteuse.
En 2010, tu lances le "Carolina Show", la première émission de télé sans camera, puis en 2017 tu transforme l’émission en direct sur Facebook ? Raconte nous tout ça !
Carolina: Ecoute, c’est parti d’une idée folle, de Grégory Sauerborn qui est le directeur du cinéma Chaplin, et qui m’a dit un jour « Carolina, et si on faisait un show ici avec toi, on va appeler ça le Carolina show »
C’est parti comme ça, et avec mes acolytes, on a dit bah tiens si on faisait le Carolina show.
Alors moi qui aime beaucoup la télévision, à l’époque, on n’avait pas de moyens de télévision. J’ai dit bah on va faire comme une émission de télévision mais sans les caméras. C’est devenu la première émission de télé sans caméra. C’était un plateau d’artiste, j’ai reçu des tas d’artistes. Bon, je pense que tu as vu tous les artistes que j’ai reçus. Connus, certains très connus, et l’idée était de faire découvrir des artistes moins connus en décloisonnant. Parce que, par exemple, je programmais du rap, du jazz. Je programmais de l’opéra, de l’opérette, et avec des styles très variés, pour montrer que l’art peut nous toucher dans toutes ses formes. Et des fois tu venais au spectacle, tu disais moi je viens parce que j’aime un chanteur qui est là, un chanteur de variété, et tu découvrais un film, tu découvrais un livre, tu découvrais… voilà. J’ai essayé de décloisonner parce que moi je suis pour que la culture nous atteigne tous mais sous des formes différentes. Ça a eu un énorme succès.
Et voilà, après, j’ai eu d’autres obligations à l’étranger. On a arrêté mais c’était très très bien le Carolina Show, et j’espère un jour le reprendre ici, à Paris. Je sais que depuis on a essayé de nous égaler mais c’était très difficile. Ah bah non, ils n’arrivent pas à la cheville rouge !
Comment s'est passée ta participation à ce spectacle "Folle Illusion" ?
Carolina: Folle illusion, c’est le producteur, Richard Bertrand. Il me connaît depuis plusieurs années, et il me dit écoute Carolina, j’aimerais bien faire un gros truc avec toi. Alors quand il m’a dit « un gros truc », j’ai dit qu’est-ce que c’est, parce que lui il a des mœurs un peu bizarres. Il m’a dit on va faire un énorme cabaret et lui il me produisait dans mes spectacles à droite à gauche mais lui il me dit j’aimerais vraiment que l’on monte le niveau mais avec des drag queens. Je lui dis moi je ne suis pas Drag Queen. Moi, une femme artiste comme moi, elle ne peut pas forcément se mêler avec des drag queen qui sont jeunes, formidables, sveltes. J’ai été jeune, j’ai été svelte, j’ai été plus belle, encore plus belle que ce que je suis là. Figure-toi qu’il m’a dit bah ce n’est pas grave on va faire ça avec des super artistes. J’ai dit écoute c’est formidable, moi je viens, mais attention. Attention, moi je chante mes chansons et je ne fais pas de ressemblance. Je lui dis si tu veux tu fais la ressemblance de moi. Bientôt chez Michou, il va y avoir des personnages qui vont faire Carolina. Donc, en toute simplicité, je suis venue chanter et découvrir des artistes formidables. Formidable, il n’y a que des artistes formidables sur ce plateau, que des artistes formidables !
Tu es la maitresse de cérémonie..
Carolina: Oui oui, si tu veux, maitresse de cérémonie, mais ça me va tellement bien ! Mais c’est parce que je sais faire ça, c’est dans mon ADN ! J’adore présenter. J’adore présenter les artistes, si tu veux, c’est pour ça que j’ai fait le Carolina Show aussi. Moi, j’aime bien présenter les artistes et j’aime bien surtout quand les artistes sont de haut niveau. J’adore être entourée d’artistes de haut niveau, des artistes brillants.
Ils te tiennent la dragée haute, et donc t’es obligé de te dire bon bah voilà il y a de superbes artistes. Je suis très contente, mais moi je chante quelques chansons avant, et après, pendant le spectacle, je chante, je danse aussi…
Après la première représentation de "Folle Illusion", vous venez de changer le casting, comment cela s'est il passé ?
Carolina: Ha tu sais, c’est le producteur, il en a eu marre de la distribution précédente. Il a dit hop hop hop. Il a viré la patronne, l’ex-patronne, et il a dit hop hop hop, il en a eu marre.
J’avoue que c’était un peu compliqué émotionnellement au niveau de l’égo tout ça etc.
Et donc, il a confié la direction artistique, la mise en scène à Miguel Ange Sarmiento. Miguel-Ange a fait un nouveau casting, il a gardé les meilleures et il en a pris d’autres, aussi bonnes. Sont venues nous rejoindre dans l’équipe Golda Shower, formidable, elle est vraiment formidable ; Gyzel Schatzi il y a un autre danseur qui est venu et il y a une partie de l’ancienne distribution qui est là. Et voilà, on est dans une équipe formidable avec une super ambiance, avec un très bon état d’esprit d’équipe. avec une super mentalité, et ça, je pense que là c’est gagné déjà !
Les spectacles de cabaret et plus particulièrement de transformisme sont plus prisés depuis le début de la pandémie. Penses-tu qu'après les périodes difficiles qu'on vient de traverser, les gens ont besoin de légèreté, de fraîcheur ?
Carolina: Mais je pense, je pense que les gens ont besoin de choses vraies. Alors ça peut paraître paradoxal car on dit bah certains artistes sur scène, surtout nous les artistes de cabaret, on est parfois très grimés. Je parle des Drag Queens, parce que moi c’est naturel ! Mais par exemple les Drag Queens elles sont très grimées mais ces artistes sont tellement bons, tellement authentiques, que sous cet apparat très fastueux, sous ces lumières, il y a beaucoup de sensibilité, beaucoup d’humanité. C’est vrai que je pense que les gens ont besoin en ce moment de fête, ils ont besoin de rire, de sourire. Ils ont besoin qu’on leur fasse oublier le quotidien qui n’est pas évident et je pense que les spectateurs, le public, a été en manque d’artistes. On s’est rendu compte que les artistes sont importants pour un public, pour une société. Il y a des sociétés où il n’y a pas d’artiste et on sait dans quel état sont ces sociétés qui ne mettent pas un point d’honneur à faire vivre les artistes. Donc, oui je pense que les gens ont besoin de rire, de sourire et alors, oui, ce goût pour le transformisme, oh bah je pense que c’est vieux comme le monde, ce désir… c’est peut-être une façon de se projeter, de se dire moi je n’ose pas mais j’aime voir les autres oser.
En quelques mots, parle nous de "Folle Illusion" ?
Carolina: Oh, « La Folle Illusion », de ce que j’ai vu moi, dans les répétitions, c’est un spectacle qui s’enchaîne. Il y a une cohérence entre les numéros. C’est-à-dire que on passe d’un numéro à l’autre mais parce qu’il y a du sens. Ce n’est pas une succession de numéro où chacun va faire son petit show, ce n’est pas une succession de numéro de chiens savants. Il y a, je pense, j’espère, de la poésie qui va se dégager de tout ça. C’est comme, on est tous des artistes, on est tous des coureurs de fond et on se passe le flambeau. On se dit tiens regarde, je viens de finir cette scène, je l’ai remplie de mon énergie, de mon amour et des applaudissements du public. Elle est pour toi, je te l’offre. C’est ce que nous dit Miguel-Ange, il nous dit tout le temps, faites en sorte d’offrir la salle, le public, à celui qui vient après. Je trouve que c’est joli cette idée de se passer le flambeau.
Peux-tu nous parler de tes prochains projet à venir ?
Carolina: Olala ! Mes projets à venir, je suis toujours en ébullition, alors avec Richard Bertrand, mon producteur, ça n’arrête pas ! Il a mille idées à la seconde. Mais moi je partage ma vie entre la France et l’Espagne et je tourne beaucoup à Madrid. Je suis entrain de terminer un long métrage qu’on a mis des années à faire avec Pedro, un long métrage parce que l’on se connaît depuis longtemps. Ca a duré quelques longues années car ce sont des caméras à la main, à l’épaule. Il m’a suivi et on a visité des lieux ensemble. C’est une rétrospective de Madrid et de la Movida.
Il y a ce film qui va sortir bientôt, il y a d’autre projets où on me demande d’intervenir à plein de lieux pour chanter, pour jouer des scènes. Là, je vais tourner pour Canal+ un moyen métrage, normalement on fait ça en février/mars pour l’année prochaine, enfin, pour juin quoi. Je ne peux pas trop en parler, je ne peux pas dire le titre mais c’est avec le Canal+ !
Plusieurs de tes clips son disponible sur le net, à quand un CD ou un DVD ?
Carolina: On a déjà fait un cd, un 5 titres, oh non pas un 5 titres, un 2 titres. Mais tu as raison ! On n’a toujours pas fait de cd ! Mais c’est quoi ces histoires Richard Bertrand, il faut vraiment qu’on fasse… Non on va faire un clip bientôt d’une de mes chansons que j’aime beaucoup, qui a été adaptée d’une chanson française connue adapté de Rémi Cotta, qui est mon metteur en scène. Et donc Rémi, il nous a concocté une chanson que je vais enregistrer bientôt. Et puis, il y a l’album, oui on en parle avec Richard depuis l’été dernier. On se dit tiens, pour l’été prochain, on devrait faire un album. Mais là, on est pris dans cette histoire de tout ça donc ça prend beaucoup de temps, mais j’espère qu’on aura l’album pour l’année prochaine !
Ta relation avec Miguel Ange Sarmiento peux tu nous en parler ?...
Carolina: Grande histoire d’amour, de fraternité, de sororité. On partage beaucoup, on se soutient les uns les autres. J’ai souvent reçu Miguel-Ange dans ces émissions pour tous ses différents projets. Et je sais qu’il ne manque pas de m’encourager, et je le vois là, dans le travail qu’il fait dans la mise en scène. Il est très attentif avec les artistes et il a été très attentif avec moi. Il n’en a pas fait trop pour moi parce qu’on se connaît bien. Et Rémi Cotta, qui ne manque pas, par son talent, de nous faire briller tous les deux.
La Nouvelle Eve - 25 rue Fontaine 75009 Paris
Les Mercredi 12 Janvier 2021 Jeudi 10 Février Jeudi 10 Mars 2021et Jeudi 7 Avril 2021...
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