Nous
y voilà : dans cette fosse de l'Olympia où notre Jean Jacques Burnel et
ses Stranglers vous nous porter la bonne parole. Un concert attendu par
tous et qui bien évidemment affiche complet. 21h, les lumières
s'éteignent, l’excitation monte, et c'est parti avec cette intro
"Waltzinblack" puis "Toiler on The Sea" qui installe ce son qu’on aime
tous, efficace et brillant : et les souvenirs qui remontent tout seul,
les purs moments punk/rock à la Mutualité en Février 1983, au Zénith en
1985 et 1986, au Grand Rex en 1990, jusqu’au dernier Olympia en 2019,
autant de moments intenses pour des concerts tous inoubliables.
Aujourd’hui, Jean-Jacques Burnel, très souriant, se sent à l’aise et en
profite pour lance une petite vanne sur "l'humiliation historique" subie
par l'Angleterre face au XV de France. Puis le retour d'un "Sometimes"
de l'album "Rattus Norvegicus", petit bijou de 77. Des lumières
magnifiques. Puis s'enchaine "Always the Sun", et n’en déplaise aux
puristes, c’est toute la salle qui reprend en chœur ce titre qui nous a
tous marqués, voire permis à certains de venir rallier les rangs des
inconditionnels. Puis la douce intro de "La folie", chantée par
Jean-Jacques en français, moment rempli de douceur malgré la violence de
la chanson datant de 1981 et extrait de l'album du même nom.
Un clin d’œil au peuple en fosse et à l'élite sur les places assises...
Et on enchaine avec le démoniaque "Peaches".
"Golden Brown", encore et toujours, magique et magistral.
La sublime reprise en version PunkRock de la chanson de Burt Bacharach
"Walk On By", on oserait presque dire que la version des Stranglers a
dépassé l'originale...
"Hanging Around" et son intro magique, un énorme tube que le public ravi
reprendra en chœur pour un beau moment d’osmose.
Deux beaux rappels pour clôturer ce concert, retour sur scène avec deux
tabourets, Jean-Jacques et Baz Warne prennent place pour nous parler du
temps qui marque nos visages avec "The Lines", puis un très bel hommage à
Dave Greenfield "And If You Should See Dave", magnifique version qui en
fera frémir plus d'un dans la salle. Puis pour terminer sur les
chapeaux de roues, "Go Buddy Go" à tomber, et "No More Heroes",
l'Olympia pogote, l'Olympia se défoule, et comme un retour aux belles
années, un joyeux Punk à la crête mythique, imitant les mouvements de
Jean Jacques Burnel, montera sur la scène pour s'enflammer sur ce qui
est devenu un vrai hymne à la Punkattitude, qui est toujours vivante et
présente dans nos cœurs… Revenez-nous vite les gars !
SetList :
Waltzinblack
Toiler on the Sea
Duchess
Sometimes
Relentless
Nice 'n' Sleazy
This Song
Never to Look Back
Always the Sun
La folie
Peaches
Golden Brown
The Last Men on the Moon
(Get a) Grip
Sweden (All Quiet on the Eastern Front)
White Stallion
Walk On By
Hanging Around
Straighten Out
Something Better Change
Tank
Encore:
The Lines
And If You Should See Dave…
Encore 2:
Go Buddy Go
No More Heroes